Création de pays : Royaume de Zelenvara
Généralités :
Nom officiel : Royaume de Zelenvara
Nom courant : Zelenvara
Gentilé : zelenvaire (pluriel et neutre), zelenvarien (masculin), zelenvarienne (féminin)
Inspirations culturelles : prusso-lituanien, monarchie polonaise, ligue hanséatique
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Allemand - Lituanien - Finnois
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : letton, estonien, polonais
Drapeau :
Devise officielle : Iš Dievo malonės, kraujo galia (Par la Grâce de Dieu, la Force du Sang)
Hymne officiel :
Capitale : Sileine (29402)
Population : 18.546.789 habitants (171hab/km2)
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Le Royaume de Zelenvara (prononcé zəlɑ̃vaʁa) est issu d’une union de trois maisons nobles rivales - les Eisenberg, les Žemaitis ainsi que les Koskiewicz-Pawlak. Chacune des trois dynasties est originaire d’une des trois grandes ethnies qui composent le royaume.
A l’origine, c’est la dynastie de Žemaitis et les zemaitiens (inspiration lituanienne) qui se sont installés ici suite aux invasions du Kral Svinkarde dans la région au IVe siècle. Mais les deux autres sont apparues par la suite, par de grandes vagues d’immigration au XVIIIe siècle pour les Eisenberg, puis au XXe siècle pour les Koskiewicz-Pawlak.
Le Royaume en lui même est donc fondé en 576 par Edgaras Ier, parvenant à réunir tout les clans rivaux de la région, dispersés et désunis après la chute de Svinkarde. Se met alors en place une monarchie aristocratique de droit divin, où les seigneurs, choisis par Edgaras Ier lors de son règne (576-612) abusent de leur pouvoir sans limite de manière tyrannique sur leurs sujets.
Cette situation durera jusqu’à l’arrivée soudaine et massive des eisenbergeois (inspiration germanique) au cours du XVIIIe siècle, cherchant une nouvelle vie au Nord du puissant Empire kaulthe. En échange de leur protection, les eisenbergeois (ou 'peuple du Lac') seront quasiment esclavagés par les zemaitiens, alors en majorité.
Cette période sombre et despotique durera jusqu’au XIXe siècle, où survient la mort du dernier prétendant légitime par voie directe à la couronne. Les eisenbergeois, conscients de leur situation et de l’opportunité, et désormais en supériorité numérique, mènent de fortes et lourdes négociations pour partager le pouvoir avec les zemaitiens, dépourvus d’héritier. Se forme alors le régime de monarchie électorale qui est toujours d’actualité. La première élection verra un Eisenberg, Karl Ier, pour la première et dernière fois sur le trône (1889-1901).
Suite à près d’un millénaire d’hégémonie des Zemaitis, les Eisenberg accèdent donc enfin au pouvoir. Contrairement à leurs prédécesseurs, ces derniers vont mettre en place une forte politique de croissance économique et d’innovations technologiques dans un pays alors encore dans le servage et la petite agriculture vivrière. Toutefois, le progrès ne sera que de courte durée et de faible intensité avec une hantise de l’industrialisation et un retour dès 1901 de la dynastie zemaitienne.
Enfin, ce faible progrès attirera de plus en plus le peuple de l’autre coté de la baie de Krivonis, les pawlakis (inspiration finno-polonaise). Dépourvus d’état centralisé, vivant dans une quasi-anarchie, ces derniers sont en quête d’ordre et de sécurité en Zelenvara. Leur arrivée se fera tout le long du XXe siècle, progressivement. Or, ces derniers ne sont pas habitués à un régime si ordonné, organisé et despotique.
Le Royaume de Zelenvara est donc une entité politique monarchique absolue de droit divin, centrée sur le lac Deus et la baie de Krivonis, où se situe la capitale, véritable centre aristocratique et bourgeois face à une ruralité pauvre, parfois encore dans le servage et peu industrialisée. Cette situation s’est tout de même modifiée avec les influences plus modernes des pays voisins.
En effet, avec le retour des Zemaitis depuis 1901, les Eisenberg, appuyés par les pawlakis, qui disposent désormais de leur candidat officiel, tentent de relancer un effort progressiste comme lors de leur premier passage au trône, mais en vain.
On se retrouve donc aujourd’hui avec une forte division entre les 3 maisons et leurs sympathisants, toutes 3 ayant une vision différente de ce royaume ancien quasi anachronique, bloqué dans le passé mais capable de grandes choses.
Mentalité de la population :
Dans un cadre général, la population est lessivée de plus d’un millénaire de status quo et d’immobilisme de ses monarques. Avec l’essor des nouvelles technologies de communication, qui sont encore très marginales dans les zones rurales, le peuple zelenvaire est éperdu de progrès et de liberté. Ces classes moyennes proto-ouvrières des villes moyennes du royaume sont donc prêtes à saisir la moindre occasion de changement. Pour la population rurale, ces questions sont loin d’être la priorité ; leur seules préoccupations sont l’augmentation de leur niveau de vie et la fin du servage. En sa capitale, les aristocrates bourgeois continuent leur vie privilégiée sans se soucier du mécontentement général du royaume, malgré l’arrivée, de par le début de l’industrialisation, d’une nouvelle caste de riches industriels issus des villes mécontentes.
Le peuple reste tout de moins attaché à la monarchie élective, et les 3 maisons ont toutes leurs sympathisants. Le conservatisme reste la doctrine des zeimaitiens, la ou le libéralisme modéré prône chez les heisenbergeois. Enfin, les pawlakis rêvent de démocratie et d’égalité.
Place de la religion dans l'État et la société :
La monarchie, notemment zeimaitienne, est intimement liée à l’église catholique, qui possède donc une forte influence sur les populations rurales, et dans les élites. A l’inverse, dans les villes moyennes, le désir de liberté, de progrès et de renouveau les éloigne de cette influence, favorables donc a l’athéisme. Il existe une petite communauté juive dans la capitale, ainsi qu’orthodoxe sur la rive droite de la baie.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Le royaume de Zelenvara est donc, par droit divin, une monarchie absolue élective. Le Roi dispose de tout les pouvoirs, mais il les répartit avec d’autres institutions. En revanche, il dispose de tout les droits envers ces dernières.
Le pouvoir exécutif est donc entre les mains du monarque, qui propose donc les lois et les fait appliquer. Il peut aussi en décréter comme bon lui semble, tout comme en abroger.
Le pouvoir législatif est donc partagé avec le Conseil des Maîtres, 5 individus de chaque maison et 12 pour celle du Roi actuel (total de 22), qui propose et rédige des lois pour le Roi. Ils peuvent en appliquer sans implication du monarque jusqu’à 2 par an, avec une immunité de 1 an.
Le pouvoir judiciaire est confié aux seigneurs locaux. Un juge du Roi est présent dans chaque seigneurie, pour éviter tout abus (en vérité, pour faire respecter la Loi zemaitienne dans les territoires eisenbergeois et pawlakis)
Tout les 6 mois, les seigneurs se rendent à la capitale pour faire revenir au monarque un carnet de doléances du peuple. Libre à lui d’en prendre note ou non.
Tout les deux monarques (parent puis enfant), un vote au suffrage masculin censitaire a lieu pour décider de la Maison qui accèdera au Trone. En cas de non-héritier direct, seuls les prétendants des deux autres maisons se présentent. Dans l'histoire du royaume, les zemaitiens ont toujours été élus, la période heisenbergeoise étant issue d'un manque d'héritier direct de la maison de Žemaitis.
(A noter qu’au vu de la situation actuelle (mécontentement et vieillesse du roi sans prétendant direct), ces modalités risquent de changer assez rapidement)
Principaux personnages :
Orestas III Žemaitis (1956 - Roi de Zelenvara)
Lion de Eisenberg (1980 - Prétendant eisenbergois)
Aleksander Koskiewicz-Pawlak (1978 - Prétendant pawleki)
Cardinal Rolandas (1949 - chef religieux du royaume)
Lükass Jankeviks (1965 - chef de file républicain)
Oskar Kalinowski (1995 - leader socialiste)
Politique internationale :
Le Royaume est très renfermé sur lui même en sa globalité, malgré un fort noeud commercial en sa capitale, un des principaux ports du nord de l'Eurysie. Néanmoins, peu de relations diplomatiques importantes sont gardées.