26/11/2014
21:46:24
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[RP] Activités intérieures Translaviques

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Activités intérieures en Translavya

Ce topic est ouvert à tous les joueurs participants à l'occupation de la République Translavique. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités organisées par les citoyens Translaves ou les groupes d'intérêt|partis politiques|clubs que vous incarnez. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur de la République Translavique, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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Le KAH Translave.


L'Anarchisme est en marche !

La disparition de la dictature scientiste en Translavya, permise par les opérations militaires Loduarienne au Nord et coalisée au Sud, a relancé l’activité politique des Translaves. Tout du moins, a relancé l’activité politique des opposants à l’ancien régime.

Libéraux, socialistes et associés, eurycommunistes — Loduaristes, nationalistes et même quelques sympathisants scientistes manifestent alors leurs idées dans l’espace public — maintenant libre — Translave, au milieu des forces étrangères, afin d’influencer le gouvernement technique de transition dans leur sens respectif ; ou bien d’attirer leurs concitoyens en vue des élections constitutionnelles du six décembre à voter pour leurs représentants ou leur programme politique.

Mais parmi toutes ces familles politiques, ces maisons même si l’on reprend la terminologie de la noblesse ; il y en a une qui sort du lot pour ses divisions internes au milieu d’un océan de centralisme, d’administration en tout genre et de bureaucratie politique, j’ai nommé : la famille anarchiste.

Les anarchistes Translaves ; ceux qui ont été arbitrairement jugé ennemie public numéro un par un régime “socio„fasciste lors de l’intervention Kah-Tanaise en Communaterra, alors alliée à l’administration scientiste, ceux qui ont dû se cacher dans les steppes afin d’échapper à la Réaction, qui ont donc formé et rejoint des groupes de résistance révolutionnaire avec les partisans Eurycommunistes… pour finalement mieux se séparer aux arrivées simultanées de la Loduarie et les coalisés…
Ceux-là, dont les rangs ont été gonflés par des camarades Zélandiens et Kah-Tanais ayant porté un intérêt à leur cause, peuvent désormais enfin se réunir à l’air libre sous le ciel bleu de l’immensité des plaines Translaviques.

Se réunir ? Oui ; mais pas forcément s’entendre. En effet, à la différence des eurycommunistes qui soutiennent totalement et inconditionnellement la vision Loduarienne du socialisme et l’unification avec la Démocratie Translavique Communiste (DTC), des libéraux qui soutiennent la coalition internationale et l’O.N.D. en particulier ou bien les socialistes qui tentent tant bien que mal de jouer sur les deux tableaux ; les anarchistes Translaves, eux, sont divisés. D’un côté, les plus radicaux, ou plutôt radicalisés, sont pour un rapprochement clair avec la DTC ; malgré des dissonances idéologiques, notamment sur la gouvernance d’un pays socialiste : centralisme pour les premier, fédéralisme ou confédéralisme pour les second. De l’autre, les camarades les moins radicalisés sont eux-mêmes divisés bien qu’il existe chez ces derniers une base idéologique commune : le Kah. En effet, on retrouvera alors des communalistes Kah-Tanais (l’idéologie, pas la citoyenneté), mais aussi des communalistes Zélandiens ou anarcho-syndicalistes ; sans parler des radicaux, Kah-Tanais comme Zélandien (anarchisme individualiste) ou bien encore des libertariens de gauche, eux bien plus ONDcompatible mais aussi plus minoritaire dans un pays longtemps rongé par le nationalisme et le fascisme à outrance ; une idéologie haïssant autant le capitalisme que le socialisme, dont elle est une mutation, et ses différentes branches.

Cependant, malgré la disparité de ces mouvements de pensée, tous ont en commun et à leur façon la volonté commune de créer un avenir meilleurs pour leurs camarades. Ainsi, les anarchistes Translaves se sont alors regroupés au sein d’une même faction politique ; non pas appelé parti, car ne correspondant pas à la terminologie libertaire, mais, club : le Club Communaliste Unifié (C.C.U.).

Le C.C.U. regroupe ainsi les principaux courants libertaires mondiaux, à savoir le communalisme Kah-Tanais, le syndicalisme Zélandien, les radicaux des deux pays susmentionnés (le Kah et l’individualisme) et enfin les radicalisés ; eurycommuniste-compatible et pro-unification.

Ces divisions, qui certes laissent une opportunité aux autres partis politiques de la République Translavique de faire de l’entrisme au sein du C.C.U. ; en particulier les autres partis de gauche comme le Parti Spartakiste ou bien encore le P.C.T. qui sont très proches des radicalisés malgré des différences sur le type de gouvernance à adopter (centralisme vs (con)fédéralisme), sont cependant contrebalancées par des idées communes réunies dans un programme commun en vue des élections de décembre.

Ainsi, à la suite du congrès fondateur du Club Communaliste Unifié à Anapol ; un programme en est alors sorti, listant les articles que le C.C.U. souhaiterait proposer pour la future constitution de la République Translavique après les élections du six décembre :

    — Division territoriale avec les communes comme unités de bases et la dévolution des pouvoirs non régaliens comme de leurs compétences politiques et économiques (éducation, santé, police, etc)

    — Un Parlement monocaméral auquel lui sont dévolus les pouvoirs régaliens. Ce Parlement, pouvoir législatif, sera la base essentiel de l’État de la république afin d’éviter toute prise de pouvoir de la part d’un homme ou d’un groupement d’hommes.

    Ce Parlement verra ses prérogatives à l'endroit du Droit public au contraire des communes qui elles statueront sur le Droit privé, car à même d'être au plus proche des citoyens ; puisque décidé par eux-mêmes.

    — La Justice sera dévolue aux communes. Le peuple souverain est Juge du fond, mais seuls des magistrats peuvent connaître et lister les sanctions encourues par la violation du Droit.

    — À l’exception des entreprises privées sauf sur accord de leur fondateur ; les entreprises publiques sauront être dans les mains de leurs employés ou fonctionnaires ainsi que la prise de décisions qui en découle sauf dans le cas de menace grave à l’encontre de la République Translavique. L’État aura alors la primauté sur les décisions.

    — Obligation de la présence d’un syndicat minimum par lieu de travail. Il lui ou leur sera dévolu le contrôle politique dudit lieu de travail, son aménagement et son organisation. La production sera décidée par le conseil d’administration de l’entreprise, mais ses moyens [de production] seront aux mains du syndicats.

    Pour les entreprises publique ou d’État : un membre élut du ou des syndicats devra•ont siégé au conseil d’administration de l’entreprise ; afin en particulier d’y faire remonter les doléances des travailleurs ou fonctionnaire et les éventuels problèmes qui nuiraient à la production de l’entreprise.

Ces propositions du Club Communaliste Unifié sont ce que ces derniers aimeraient joindre à la future constitution du pays qui sera rédigée par l’Assemblée Constitutionnelle, qui sera elle-même élue le six décembre de cette année 2014.

Seul un sujet n’a pas été beaucoup mis sur la table. La question de la Translavya du Nord.
Comme dit plus haut ; les radicalisés sont pour une réunification sous l’égide du communisme, bien qu’il existe certaines dissensions idéologiques entre eux et les Eurycommunistes.

Du côté des Kah-Tanais (toujours l’idéologie) et des Syndicalistes, ces derniers s’accordent pour dire qu’il pourra toujours être utile d’avoir de bonnes relations avec le Nord afin de coopérer sur certains sujets ; pas stratégiques cependant.

Enfin chez les Radicaux dits “Zélandiens” ou Anarchistes individualistes sont quant à eux complètement opposés à toutes unifications avec la Démocratie Translavique Communiste (D.T.C.).
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