26/11/2014
22:31:03
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[Menkelt-Karty] Entraînement militaire conjoint en terre Menkelt

On n’y est jamais habitué, le froid, même avec tout l’entraînement reçu, toutes les opérations qu’il avait fait dans cet enfer blanc, le major Yann Le Bras en avait déjà marre.
Avec son escouade, il participait à un entraînement conjoint avec une brigade de sniper venant du Saint Empire de Karty. Ce combat amical se passait dans les montagnes d'Alba, la région écossaise, dans la chaîne de montagnes des Highlands. On n’était d’ailleurs pas loin du mont Scott, le toit de l’Empire.


Kevin McCarthy: Leur base est à 500 mètres je dirais avec mes jumelles.

C’était le sergent-chef Kevin McCarthy, un Irlandais de Belfast, c’était son fidèle second. Un débrouillard, mais qui ne pouvait pas s’empêcher de faire le clown partout et tout le temps.

Marc Fraser: Ils comptent rester dans leur base ?
Kevin McCarthy: Attends mec, chut.

Après les paroles du soldat, la patrouille s'arrêta.

Yann Le Bras: Rapport ?
Kevin McCarthy: Je vois, 8, non, 10 unités à 3 heures, 300-400 mètres je dirais.
Yann Le Bras: Ok, les gars on applique ce que j’ai dit plus tôt, go !

Les 10 soldats se firent vite repérés par les snipers de la 1ère brigade, ils étaient 10 en face, parfait, un chacun.

Dimitri: Vous les avez vu, feu.

Il tira en premier, un soldat Menkien tomba immédiatement. Les 9 autres commencèrent à se cacher, mais 4 autres Kartiens abattirent 4 autres Bagadoù Menez. Les 5 derniers se planquèrent.

Dimitri: Une balle, un mort hein ?
Alexander: Ils détalent comme des lapins ces Menkiens, à ce stade c'est du tir au pigeon.
Dimitri: Tiens, y'en a un qui s'est mal caché.

Après avoir éliminé un autre Menkien, Dimitri entendit soudain des tirs. Il se retourna et vit soudain une quinzaine de Bagadoù Menez, qui les prirent en embuscade tout proche d’eux. Ils les abattirent un par un. La moitié d’entre eux était déjà par terre. La situation avait changé, Dimitri se fit mettre en joue.

Kevin McCarthy: Allez, pose ton arme mon gars ! Sinon tu vas avoir à faire à un diable rouge de Belfast !
Yann Le Bras : Abrutis, ils ne parlent pas notre langue !

Si, Dimitri savait parler l’Anglais Menkien, ce n’était pas important à ce moment-là. Il sorti immédiatement son arme de poing et tira grâce à l’hésitation des Menkiens. Trop tard pour réagir côté menkien, ce n’était même pas Kevin qui se fait éliminer en plus mais 2 autres de ses coéquipiers par Dimitri. Les autres kartiens commencèrent à combattre, un des soldats tira sur la radio Kartienne, les autres éliminant quelques Menkiens, dans cette dernière action héroïque. Une dernière fusillade, courte mais intense, s’enclencha. Finalement, l’escouade menkienne s'en sorti sans trop de soucis, malgré les quelques pertes. Dimitri et un de ses coéquipiers se firent capturés. Les Montagnards Menkiens prirent tout leur équipement et la radio cassée. Dimitri vit leur chef, il était jeune, des yeux bleus foncé énormes.


Yann Le Bras: Bon les survivants, on sort !
Kevin McCarthy : Ils ont eu 7 de nos gars quand même, ces Penn dotu.
Yann Le Bras: Pas le temps de se plaindre Sergent-chef ! Caporal Fraser, prenez vos 4 Ecossais et partez en éclaireur vers leur base et si possible occupez là ! On a déjà eu 10 pertes pour 2 pauvres prisonniers.
Marc Fraser: Ya Major, allez c’est parti !

Les 5 Bagadoù Menez disparurent dans l’enfer des Highlands. Environ 7 minutes s’étaient écoulés depuis que Yann avait envoyé les éclaireurs.

Yann Le Bras: Caporal Fraser ? Vous me recevez ?

Aucune réponse.

Yann Le Bras: Silence radio, merde ils se sont sûrement fait avoir. Bon allez, c’est l’heure de se battre.
Kevin McCarthy: On fait quoi des 2 prisonniers.
Yann Le Bras: On les utilise comme bouclier humain.
Kevin McCarthy: Pas con, mais ce n’est pas un crime de guerre ça Major ?
Yann Le Bras: On s’en fout, puis ça reste un entraînement.

Dimitri fut assez surpris de la stratégie de Yann le Bras, il se dit que l'armée de l'Empire Menkelt était assez particulière, et il décida de le faire remarquer.

Dimitri: Sac’h Kaoc’h.
Kevin McCarthy: Mais tu sais parler notre langue toi ? T'avais compris nos avertissements ?

Dimitri resta silencieux. Les 18 Bagadoù Menez se mirent en route vers la base ennemie. Après quelques instants, ils virent leurs compagnons par terre et se mirent en position. Soudain des tirs, 3 atteignirent des Menkiens, les éliminant au passage.

Kevin McCarthy: A 10 heures les gars ! 5 unités en vue !

Grâce à la vision de Kevin, les Menkiens répliquèrent. Un violent affrontement s’ensuit, les Kartiens étaient bien camouflés, mais, l'infériorité numérique joua. Yann abattit l’un d’entre eux, puis un autre et encore un troisième.

Kevin McCarthy: C’est pour les copains écossais ça, bastard !

Kevin fit mouche sur l’un d’eux, plus qu’un maintenant. Puis, il se demande où était le reste de la brigade, en se rendant compte qu’il s’était fait avoir comme un bleu, Yann voulut donner l’ordre de repli. Mais c’était trop tard, 15 snipers kartiens en hauteurs les prirent à revers et leur tirèrent dessus. Pire encore le dernier sniper en face commença à répliquer aussi. Parallèlement, Dimitri prit l'arme d'un homme à terre et élimina un Menkien.

Yann Le Bras: Abattez-moi ces deux Penn klouk !

Il ne se fit pas répéter, 2 menkiens tirèrent sur Dimitri puis sur l'autre prisonnier qui n'avait pas eu le temps de réagir.

Yann Le Bras: Repli immédiat dans la forêt !

Ils reculèrent malgré le chaos tout en tirant sur les snipers en hauteurs. Les Bagadoù Menez ne voyaient rien et ne savaient même pas s’ils avaient fait au moins mouche. C’était un massacre, il vit quelques kartiens descendre les poursuivant. Après des minutes intenses de combats, Yann et le reste des montagnards se cachèrent derrière des buissons au fond de la forêt, ils n'étaient plus que 4.

Kevin McCarthy: Bande d’enfoirés, ils sont bons ces Kartiens avec leurs fusils de précisions, n’empêche.
Yann Le Bras: 4 contre, peut-être une quinzaine de Kartiens.
Kevin McCarthy: Ça le fait nan ?
Yann Le Bras: Je vais juste me faire tuer par le commandant.

Kevin n’eut pas le temps de répondre qu’ils se firent éliminés par des tireurs kartiens camouflés en haut d’un arbre, depuis le début de la conversation. Les 3 coéquipiers restant de Yann se sont fait avoir, Kevin tomba par terre.

Kevin McCarthy: Tu vas devoir continuer la lutte tout seul camarade !
Yann Le Bras: Merci Kévin !

Yann eut le temps de sauter dans un buisson et commença à se déplacer pour encore se cacher, et s'éloigna.
Le Breton était ivre de colère, pas envers ses camarades, mais lui-même, de s’être fait avoir comme le dernier des débutants. En sortant des buissons, il vit un ennemi juste en face de lui, qui tenta de le mettre en joue. Yann s’énerva, le Breton avait l’impression qu’on voulait l’humilier jusqu’au bout, il le désarma rapidement d’un geste technique.


Yann Le Bras: On appelle ça des arts martiaux menkiens Penn klouk !

Yann mit le Kartien à terre, l’air très satisfait, puis, lui tira dessus avec son propre fusil. L’honneur était sauf, il ne sera pas prisonnier au moins. Parallèlement, le commandant de la mission Kartienne et Général, Alexeï Balka, avait observé la situation, il se dirigea vers Yann et dit:

Alexeï Balka: Эх !

Yann se retourna, il vit un uniforme Kartien avec un badge marqué "241, Alexeï Balka" (2ème brigade de la 4ème division du 1er corps d'armée). L'homme pointa un Wüstenadler (desert eagle) et dit:

Alexeï Balka: для тебя все кончено, Менкин

Le combat amical était terminé, les Kartiens avaient gagnés.
Quelques heures après le combat amical.

Au moins j’aurais pu en battre un glorieusement au corps-à-corps j’imagine…. J’ai montré le Gouren aux soldats Kartiens tiens.
S’amusa t’il à penser, mais Yann avait quand même une énorme boule au ventre, comme un gamin qui se faisait convoquer par le directeur de l’école après avoir fait une grosse bêtise. Sauf que la bêtise, c’était d’avoir perdu dans un entraînement conjoint avec un autre pays.
C’était même plus simple et pire, tout était juste une question de fierté pour les commandants de l’Armée Impériale. Une fierté très mal placé.
En entrant, il vit les yeux bleus intense du commandant qui le foudroie du regard.

Yves Montauzier : Eh bien ? Qu’avez vous à dire Major ?

Yann avait envie de se plaindre, lui dire qu’ils n’avaient pas de mortier, qu’ils n’avaient pas beaucoup de pièges, qu’ils étaient sous-équipés, que le général ennemi n’avait pas à intervenir sur le champ de bataille.… Que….
Mais il ne voulait pas non plus se plaindre en même temps, c’était avant tout un Breton, un Menkien, un homme d’honneur par définition. On ne se donne pas d’excuse, si on a perdu c’est qu’on était moins bon à ce moment.
C’est tout.

Yann Le Bras : J’en assume l’entière responsabilité commandant, c’est de par mon incompétence qu’on a échoué.

Yves Montauzier : Effectivement ! Vous vous êtes fait avoir en beauté, vous auriez pu éviter facilement ce piège en plus. Vous avez peu pris au sérieux cet entraînement. En clair vous avez été simplement médiocre.

Le fier Yann Le Bras ne pouvait s’empêcher de grincer des dents.

Yves Montauzier : Cependant… Tout n’est pas à jeter. Vous avez anéanti une escouade ennemie dans un environnement non adapté face à des snipers, de manière spectaculaire… Quoique qu’un peu brouillon.

Il n’en revenait pas, le commandant qui le féliciter alors qu’il avait perdu ?

Yves Montauzier : Vous avez peut-être échoué aujourd’hui major, mais la guerre est un marathon, pas une course de 100 mètres. C’est que le début pour vous, vous êtes jeune, élargissez vos horizons ! Vous devez apprendre de cette défaite, analysez, apprenez et revenez plus fort. Arrêtez avec cette tête de chien battu, je vous ai vu bien meilleurs dans nos opérations. Bon sang, vous êtes un Bagadoù Menez ! Allez repos, vous avez quartier libre major jusqu’au prochain entraînement avec la Brigade Kartienne ! Cette fois vous allez coopérez, je demande une altitude exemplaire ! Gloire à l’Empire !

Yann Le Bras : Gloire à nos martyrs !

Un dernier salut se fit entre les deux hommes avant que Yann s’en alla.
Il n’avait pas tort. Se permit t-il de penser.
En sortant, il vit son escouade entière un peu plus loin qui l’attendait, il ne pouvait s’empêcher de sourire. Son second le remarqua.

Kevin McCarthy : Alors ? Même si il t’as massacré, t’as pris du galon ou pas malgré tout mon pote ?

Yann Le Bras : Kevin ?

Kevin McCarthy : Mmh... oui ?

Yann Le Bras : Ta gueule.

Kevin McCarthy : D’accord….
Quelques heures après le combat amical.

Après le combat amical, le Général Alexeï Balka se rendit dans le bureau qui a été attribué à l'occasion, au Ministre de la Défense Nationale. Il était fier d'avoir gagné face au Menkiens, même si cela n'était qu'un entraînement, il se dit que l'ambiance n'était pas la même pour le major Yann, puis il entra.

Alexeï Balka: Mes salutations à vous mon commandant.
Alexander Jükov: Repos général, bien le bonjour. Je ne peux que vous féliciter, vous avez bravement représenté l'Empire, malgré les quelques pertes qui auraient pu être évitées.
Alexeï Balka: Merci sieur Jükov, mais je n'aurais pas pu gagner sans l'aide de mes hommes, je n'ai fait que les mener, c'est eux qui ont fait le travail.
Alexander Jükov: Bien entendu, l'Eclair de la Faucheuse a prouvé sa réputation ! Mais n'oubliez que c'est vous qui avez élaboré la grande embuscade qui a permis la victoire.
Alexeï Balka: C'est vrai mon commandant.
Alexander Jükov: Sans oublier que vous avez éliminé le major, comment s'appelait il ?
Alexeï Balka: Yann, mon commadant.
Alexander Jükov: Oui c'est cela, le major Yann. Je vous en prie Dimitri, approchez.

Le soldat Dimitri, qui était muet comme une tombe et en retrait, s'avança et dit:

Dimitri: Mon commandant ?
Alexander Jükov: Je vous félicite également, sincèrement. Vous avez mené parfaitement l'unité qui vous a été confié, et vous êtes celui qui a causé le plus de pertes. Ainsi, je vous nomme caporal, mes félicitations.
Dimitri: Mais, mon commandant, je me suis fait capturé.
Alexander Jükov: Certes, mais vous vous êtes rebellés 2 fois et avez élimés plus de 8 soldats Menkiens, un record si je ne m'abuse.

Le caporal Dimitri s'inclina.

Alexander Jükov: Bien, rompez ! Les prochains ordres sont un nouvel entraînements avec les soldats Menkiens, cette fois, vous serez ensembles et non adversaires.
Quelques instants plus tard :

Fatigué, Yann Le Bras était las de la journée. Même si toute l'escouade l'avait rassuré, il ne se sentait pas en forme après la défaite durant le combat amical. En allant vers la cafétéria de la base, il croisa cependant un homme, sûrement le général qui l'avait eu à l'entraînement par surprise. Il en était pas sur. Il fit un salut militaire.

Yann Le Bras : Mes respects monsieur le général...
Alexeï Balka: Да ? Ah, c'est vous major Yann, mes salutations à vous !
Yann Le Bras : Je tiens à vous exprimer que c'était un honneur d'avoir eu à combattre contre la première Brigade.
Alexeï Balka: Honneur partagé sieur Yann. Vos troupes m'ont... étonnés !
Yann Le Bras : Ah ? Si vous me le permettez comment ?
Alexeï Balka: Positivement je vous rassure. Vous pensez sans doute que votre défaite est... cuisante. Cependant, vous avez très bien combattus, vous nous avez donné du fil à retordre.

Le Major regarda le Général, l'air étonné.

Yann Le Bras : Euh bien.... Je vous remercie Général.
Alexeï Balka: Naturellement major. Je dois vous rappelez que l'Eclair de la Faucheuse est l'une des meilleures brigades de l'Empire, il est difficile de battre cette unité, comme vous l'avez remarqué. Et je continue sur ma lancée pour dire que vos techniques de combats à mains nues m'ont impressionées !
Yann Le Bras : Merci beaucoup Général, quasiment tous les Menkiens apprennent le combat au corps-à-corps depuis leur enfance, notamment via le Gouren. Je peux affirmer que mon peuple est compétent dans ce domaine, dont moi. Sachez que mes camarades et moi étions surpris par l'efficacité, mais surtout la précision de vos snipers.
Alexeï Balka: En effet, vos techniques de combats égalent la précision de nos snipers, n'en doute point. Nos snipers ne sont pas formés au corps à corps, je dirais que la Garde Impériale est bonne dans ce domaine.
Yann Le Bras : Euh... Général, si vous voulez mes hommes et moi, justement, peuvent durant un des prochains entraînements, faire découvrir les arts martiaux menkiens à vos snipers. Je peux vous assurer que ça peut sauver des vies. Je pense que mon commandant sera d'accord avec ça. Qu'en dîtes-vous ?
Alexeï Balka: Bien que le combat rapproché ne soit pas très utile pour des snipers, en effet, leur mission est d'être loin de la cible. Nonobstant, cela pourrait être fort enrichissant. Quant à nous, nous pourrions vous apprendre à tirer à la perfection.
Yann Le Bras : Merci d'avoir accepter Général. Je vais en informer immédiatement mon Commandant.

Le Major fit un salut militaire et Alexeï Balka fit de même.
Après le combat amical, le Ministre de la Défense, Alexander Jükov, décidaa d'aller à la rencontre du commandant de l'unité Menkienne. Il alla à son bureau et entra.

Alexander Jükov: Mes salutations.

Le commandant Yves Montauzier tourna la tête et lui sourit.

Yves Montauzier: Mes salutations à vous aussi monsieur le Ministre, j'espère que vous êtes satisfait de vos troupes et de mes Bagadoù Menez !
Alexander Jükov: Je le suis, nos troupes ont parfaitement représentés l'Empire, et vous ?
Yves Montauzier: Ils pouvaient largement mieux faire. Mais bon, disons que je suis satisfait de mes sous-officiers durant ce combat on va dire.
Alexander Jükov: Vous ne me semblez pas satisfait ?
Yves Montauzier: Ce n'est pas ça, je pense seulement que mes sous-officiers, comme le major Le Bras, n'ont pas évolué aussi rapidement que je l'espérais. M'enfin bon, ça sera corrigé très bientôt. En fait pour tout vous dire, je suis plutôt de bonne humeur ! Café monsieur le Ministre ?
Alexander Jükov: Avec plaisir ! Et, puis-je savoir la raison de votre bonne humeur ?
Yves Montauzier: Oh, rien de particulier. Je suis juste satisfait de la politique que prend mon gouvernement en général.
Alexander Jükov: Et quelle est cette politique ?
Yves Montauzier: Nous avons enfin une politique qui n'est pas dans l'immobilisme et souhaite que nous devenions une grande puissance face aux rouges et qui accorde de l'importance à notre armée. Je vous l'annonce en avance, mais demain dans les journaux ils vont annoncer le début de la construction d'un sous-marin pour la marine impériale, décret du premier ministre. J'espère que vous êtes satisfait aussi de votre Empereur en Karty ?
Alexander Jükov: Bien évidemment ! Nous sommes tous deux leaders du Parti au pouvoir, l'Union Nationale. Quant à votre sous-marin, c'est très bien, l'Empire en possède deux dont un sous-marin lance-missiles, et vous, de quelle catégorie sera-t-il ?
Yves Montauzier: Un sous-marin d'attaque.
Alexander Jükov : C'est parfait. Je souhaiterais vous parler de nos prochains entraînements.
Yves Montauzier: Oui, nous avons décidés conjointement que mes Bagadoù Menez entraîneront votre Brigade aux combats de corps-à-corps et inversement que vous entraîniez mes troupes aux fusils de précisions.
Alexander Jükov: J'ai eu en effet ouïe de cette information. Néanmoins, après ces exercices, nous pourrions en effectuer d'autres, avec d'autres unités afin de perfectionner nos armées et de forger des liens solides.
Yves Montauzier: Eh bien... Si vous voulez la crème de la crème de chez nous. Vous avez les Bagadoù stourm, les BS. Ce sont nos troupes les plus entraînés, mais il faudra voir avec le commandant de l'unité. Généralement, ils restent entre eux, les BS sont à part. Je vais faire un appel au commandant des BS pour voir, Si vous voulez.
Alexander Jükov: De notre côté, nous pouvons fournir la Garde Impériale, meilleurs militaires de l'armée, sans aucun doute. Qu'ont les Bagadoù stourm de si, particuliers ?
Yves Montauzier: Tout d'abord, ils ne sont pas beaucoup et seul l'Empereur, le Premier Ministre et le ministre de la défense peuvent faire appel à eux. De plus ils sont très polyvalent, bref, c'est vraiment les meilleurs d'entre nous, je les ai déjà vu en opération, c'est quelque chose.
Alexander Jükov: À vrai dire, la Garde Impériale n'est pas là meilleure unité, je dirais le deuxième. Nous possédons des agents d'élites, assez similaires à eux.
Yves Montauzier: Vous avez de la force de frappe, dit donc ! Ecoutez monsieur le ministre, je vais faire l'appel. Normalement, ils restent certes entre eux mais le commandant devrait accepter, c'est un vieil ami et ils aiment se battre malgré tout. Je vais vous laisser, un sous-officier va vous raccompagner. Ce fut un plaisir, passez une excellente soirée.
Alexander Jükov: À vous aussi !

Le lendemain de cette discussion, les troupes s'entraînèrent mutuellement, puis, ce fut la fin de cet événement, les troupes Kartiennes rentrèrent sur leur sol.
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