14/02/2017
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📖 | Encyclopédie de la Nouvelle-Kintan

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ENCYCLOPÉDIE DE LA NOUVELLE-KINTAN

La Nouvelle-Kintan est le seul territoire d'Eurysie ayant appartenu à un État extérieur au continent, bien que de nos jours ce ne soit plus le cas. Implantée en plein cœur de la Manche Blanche, elle ressemble à une anomalie au milieu des métropoles de nombreuses anciennes ou actuelles puissances colonisatrices.
Sommaire :

I. Histoire

II. Politique
A. Institutions
B. Partis

III. Ethnologie
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HISTOIRE

Époque proto-akaltienne

Peuplement naajaat
Le peuple installé dans la région de la presqu'île aujourd'hui nommée d'après la ville qu'elle abrite sont les Naajaats. Les Naajaats vivent plutôt dans le Territoire de la Reine Mareau, faisant partie de Saint-Alban depuis le dix-septième siècle, mais faisaient parfois des incursions sur la péninsule car étant nomades. Ils y vivaient moins que dans le reste de leurs terres car le relief accidenté y était moins propice aux déplacements et à l'élevage. Les frontières saint-alboises n'étaient d'ailleurs pas clairement définies jusqu'à l'installation des akaltiens, ce qui facilita la reconnaissance de la ville.

Comptoir antérinien (??-??)
L'Antérinie disposa pendant un temps d'un comptoir situé sur la côte est du rocher de la Nouvelle-Kintan, et dont les ruines sont encore visibles de nos jours. [en cours d'écriture...]

Époque akaltienne

Installation de la colonie (1870-1873)
Après le franc succès de la décolonisation en Uuqtinut quelques années plus tôt, une idée avait germé dans les bureaux des États-majors et du gouvernement d'Akaltie. Une belle revanche face à la colonisation qu'avaient enduré toutes les populations aleuciennes et paltoterranes : l'installation d'un territoire natif sur le vieux continent. Bien que l'idée n'ait au départ eu qu'une dimension symbolique, elle trouva bientôt des fondements plus terre à terre : commerce avec l'Eurysie facilité, démonstration de la puissance akaltienne, possession d'une zone stratégique loin du pays d'origine, et même la création d'un bagne sur place pour les pires criminels aleuciens.
Cela n'allait cependant pas être une mince affaire. La balbutiante marine akaltienne face aux immenses forces navales eurysiennes, de plus sur leur propre territoire, n'allait pas faire long feu. Une longue phase de plusieurs mois débuta le projet, avec d'incessantes reconnaissances sur les côtes eurysiennes afin de trouver un endroit répondant à plusieurs critères : discrétion, emplacement un minimum stratégique et proche des grandes puissances économiques, inhabité ou presque jusqu'à présent et facilement accessible pour les akaltiens mais défendable de tout siège ennemi. Cela risquait malheureusement de se produire, étant donné toutes les puissances belliqueuses de la région.
Un emplacement intéressant fut localisé au bout d'un moment, sur une pointe rocheuse entourée de falaises (à l'exception de quelques criques bien pratiques pour installer des ports, marchands comme militaires. Les haut-fonds qui entourent la pointe la rendaient jusqu'à présent très peu attractive pour les pêcheurs, et les akaltiens durent cartographier très précisément les côtes afin de ne pas y perdre de navires à chaque visite. La construction de la cité, tout simplement baptisée du nom de la capitale flambant neuve akaltienne : la Nouvelle-Kintan, débuta bientôt.
L'entièreté de la zone fut bientôt contrôlée, c'est-à-dire un territoire de près de 3000 kilomètres carrés. La petite péninsule était refermée au nord-ouest par le démarrage d'une chaîne de monts de hauteur raisonnable. Avec la discrétion des akaltiens lors de la construction, les pays alentours mirent quelques temps avant de se rendre compte que quelques chose de gros se construisait là.

Reconnaissance de la colonie (1873-1931)
Ce remue-ménage finit tout de même par attirer l'attention, et plutôt que de se voir poser des questions, les akaltiens préférèrent communiquer les premiers. Quelques échanges eurent lieu avec Zélandia, qui avait installé un quartier à Kintan lors de sa construction. Grâce aux bonnes relations entre les deux nations, un traité fut conclu : une base militaire était accordée aux zélandiens à la Nouvelle-Kintan, et ils appuieraient les revendications akaltiennes auprès de leurs alliés locaux.
Après quelques temps d'hésitation, le gouvernement akaltien décida également de donner son indépendance à la colonie, sous l'impulsion du gouvernement socialiste d'Iztacoyotl Vukub-Cakix. Peuplée à plus des trois quarts d'akaltiens, elle ne s'émanciperait de toute façon pas de beaucoup et continuerait d'avoir les mêmes liens économiques, culturels et politiques avec sa nation d'origine, puisque sa raison et seul moyen d'exister restait quoi qu'il arrive le commerce avec l'Aleucie.
En 1919, la ville accueillit la rencontre qui fonda la Ligue Anticoloniale Akaltienne, et y prit évidemment part. C'était une manière officielle de revenir sous souveraineté akaltienne.
Lors de la guerre qui opposa plusieurs pays de Manche Blanche, dans les années 20, la Nouvelle-Kintan fut fidèle à son protecteur zélandien en lui envoyant quelques bataillons de soutien (qui, malgré la petitesse des effectifs, représentaient la majorité des forces armées de la cité). Ceci acheva de reconnaître la ville comme légitime dans la région.
Depuis, la cité-État tente autant que possible de rester un port commercial attractif, notamment aidée par sa relation privilégiée avec l'Akaltie, grande exportatrice agroalimentaire. Les autres pays de l'Empire Anticolonial en font bien évidemment une étape de transit privilégiée dans leurs échanges commerciaux.
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ETHNOLOGIE

La Nouvelle-Kintan n'est clairement pas que de culture eurysienne, comme beaucoup le savent, depuis la colonisation akaltienne. L'immense majorité de la population, bien que ne venant pas d'Akaltie, n'est pas locale mais plutôt aleucienne. On peut regrouper les origines des plus grands groupes ethniques en quatre catégories, qui sont les suivantes :

Akaltiens, icamiens, taquiens...
La grande majorité des néo-kintanais sont d'origine sud-aleucienne, et principalement des trois pays natifs (Akaltie, Icamie et Yukanaslavie). Les akaltiens constituaient la population de base, tandis que les autres ont peu à peu immigré vers la ville, appâtés par l'économie portuaire et la pêche florissantes qui réclamaient de la main-d'œuvre. La Nouvelle-Kintan constituait dans la seconde moitié du vingtième siècle la porte d'entrée sur l'Eurysie pour tous les aleuciens qui souhaitaient aller y vivre.

Achosiens, peuples de Manche Blanche...
Le second groupe le plus représenté sont des diasporas de peuples locaux, venant de Manche Blanche et d'Eurysie du Nord en général. La nationalité d'origine de beaucoup d'entre eux est achosienne. Leurs arrières-grands-parents, habitant l'Achosie, se sont installés dans la cité pour profiter des ressources halieutiques locales en plus de celles de leur pays natal, déjà exploitées par un grand nombre de navires de pêche.

Gelbes
Les gelbes sont un peuple très probablement originaire des côtes occidentales de l'Eurysie (vers la Gallouèse et la Loduarie), qui s'est installé sur la presqu'île de la Nouvelle-Kintan environ un siècle avant l'arrivée des akaltiens. Ils n'avaient pendant tout ce temps pas installé d'État, et étaient simplement regroupés en petits villages de pêcheurs perchés au sommet des falaises ou au fond des criques.
Ils parlent pour la plupart un dialecte du français, néanmoins influencé par les langues germaniques des alentours. Ce sont les plus fervent indépendantistes, qui réclament que leurs villages s'émancipent complètement de la "cité des colons". Ils sont installés sur le pourtour rocheux, principalement sur la côte nord. Depuis la fondation de la Nouvelle-Kintan, un nombre non négligeable d'entre eux vit également dans la ville.

Naajaats
Les naajaats vivent dans le Territoire de la Reine Mareau, qui est aujourd'hui rattaché à la principauté de Saint-Alban. Ils étaient les premiers à parcourir les vallons de la péninsule, mais ne le font pratiquement plus depuis l'installation des gelbes, et encore moins avec les akaltiens qui les ont suivis. Quelques communautés ont tout de même été recensées vers la frontière et dans la ville.

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INSTITUTIONS POLITIQUES

La Nouvelle-Kintan est une cité démocratique depuis sa fondation, et qui a la forme d'une république parlementaire. Ceci est seulement rapporté à l'échelle d'une seule ville.

Le pouvoir exécutif est détenu par le Gouverneur de la Cité Libre, qui est élu par le parlement tous les quatre ans (en théorie). En pratique, le parlement peut à tout moment dissoudre le gouvernement par un vote à la majorité, et peut ainsi le renverser assez souvent. Il dispose, avec le conseil municipal, du pouvoir de proposer de nouvelles lois au parlement, en se conformant à la constitution de la cité et à celle de l'Empire Anticolonial.

Le pouvoir législatif est du ressort de l'Assemblée Citadine Néo-kintanaise ; et le judiciaire est géré par le Tribunal de la Cité Libre.
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PARTIS POLITIQUES

Union des Gauches du Rocher (UGR)
L’Union des Gauches du Rocher est le principal parti de gauche de la Nouvelle-Kintan. Son nom vient du surnom donné à la péninsule sur laquelle est située la ville, notamment utilisé par les travailleurs ouvriers du port et des quelques industries de la cité-État.

Section Néo-kintanaise du Parti de l’Entente (SNPE)
Le Parti de l’Entente est l’un des partis les plus puissants et les plus stables d’Akaltie depuis sa création en 1861, et il est donc tout naturel qu’il soit également présent à la Nouvelle-Kintan, fondée peu après. Il est l’un des soutiens de la présence de la ville dans l’Empire Anticolonial Akaltien, ce qui en fait tout naturellement une cible des critique des pro-indépendance, qui accusent l’Akaltie de se servir de l’influence de plusieurs partis politiques pour continuer à dominer la ville en secret.

Rassemblement des Celtes de la Nouvelle-Kintan (RCNK)
Le Rassemblement des Celtes de la Nouvelle-Kintan est l’un des meilleurs exemples de la grande diversité culturelle de la ville, où se côtoient les descendant d’aleuciens comme d’eurysiens de tout l’ouest du continent. Les celtes, qui sont déjà peuple de pêcheurs étant donné leurs pays d’origines insulaires, sont présents en grand nombre dans la cité et ont donc une influence non-négligeable sur sa politique.

Parti Gelbo-Naajaat (PGN)
Le Parti Gelbo-Naajaat vient du regroupement des deux seules communautés pouvant être un minimum considérées comme étant natives de la péninsule ; à savoir les gelbes, des pêcheurs locaux et les naajaats, un peuple nordique installé autour de l’accès terrestre à la péninsule de la Nouvelle-Kintan.
Le parti cherche tout simplement à défendre leurs intérêts, ce qui n’est pas chose facile au vu du très faible nombre qu’ils sont face à l’écrasante majorité de la population qui est d’origine plutôt aleucienne ou d’autres pays eurysiens.

Parti Indépendantiste (PI)
C’est le parti le plus récent sur la scène politique de la ville, très certainement financé et aidé par des puissances étrangères pour avoir connu une ascension aussi rapide. Il est décrit comme populiste par plusieurs média, car accuse l’Akaltie et l’Empire Anticolonial de tous les maux possibles et imaginables malgré la relative prospérité de la ville. Dès l’instant que le chômage augmente ou qu’une usine ferme dans la cité-État, les représentants du Parti Indépendantiste sont les premiers à se ruer sur l’occasion pour accuser un délaissement de la ville par les autorités de l’Empire Anticolonial, alors que la ville paierait selon eux « beaucoup, beaucoup plus que ce qu’elle ne recevra jamais de la part de ces colons ».

Parti Akalto-Aleucien (PAA)
Le Parti Akalto-Aleucien est de loin le parti le plus à droite de la Nouvelle-Kintan, et se trouve même sans doute à l’extrême-droite. Il défend les racines aleuciennes de la ville, et plus particulièrement akaltiennes, icamiennes et yukanaslaves (les trois pays aleuciens comptant réellement aux yeux des cadres du parti).
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