17/08/2016
23:08:51
Index du forum Continents Paltoterra Itzamatul

Activités étrangères en Itzamatul

Voir fiche pays Voir sur la carte
399
Activités étrangères en Itzamatul

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants en Itzamatul. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur de l'Itzamatul, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
1812
Règlement sur l'Activité des Autorités et Organisations Etrangères en Itzamatul
(R.A.A.O.E.I)

Ce système est là pour éviter des actions étrangères non désirées et ce qui est autorisé doivent sortir soit la carte d'autorisation nationale (C.A.N) ou la carte d'autorisation citadine |insérer le nom d'une cité|(C.A.C.|insérer al première lettre du nom de la cité|).

Pour les marchands : Les restrictions sur les marchands sont les plus légères et les marchands considérés comme affiliées devront faire une petite procédure pour avoir un permis citadin et une légèrement plus grosse pour celui national ou 51% minimum des cités doivent être d'accord.

Pour les ambassadeurs : Pour les Ambassadeurs, c'est un peu plus compliqué, déjà avant qu'un ambassadeur arrive, il faut que son casier judiciaire soit propre et qu'il n'est pas de preuves de zéloterie politique ou religieuse qui ne correspondent pas à l'idéologie politique ou la religion dominante de la région/du pays pour éviter toute tentative de conversion.

Pour les personnalités politiques : pour les personnalités politiques, c'est encore plus difficile d'avoir le C.A.N ou l'un des C.A.C. Pour les personnalités politiques tertiaires (qui sont souvent des députés dans une grande assemblée) le règlement est sensiblement le même que pour les ambassadeurs, mais en plus de cela, ils doivent ne pas avoir supporté de mesures directement défavorables aux intérêts d'une cité ou de la nation en général (cela peut être pardonné) et c'est la seule catégorie qui peut ne pas exister dans un pays. puis il a les personnes politiques secondaires (souvent des premiers ministres ou des gens faisant partie d'un conseil restreint) ne peuvent pas avoir un C.A.N ou (un) des C.A.C s'ils ne sont pas 1 d'ayant encouragé ou fait ou quelque autre facilitation d'une décision et ne peuvent pas être pardonnée sous aucun prétexte appart s'ils font plusieurs excuses publiques. Sinon le reste des règles des personnes politiques tertiaires. pour les personnes politiques primaire, il a les mêmes choses sauf que toute atteinte directe ou indirecte a l'état n'en sera jamais pardonné.
7612
Séparatisme et terrorisme en Itzamatul, les renseignements sylvois interviennent !

Suite à l'effroyable massacre du 29 juin, le Duché de Sylva était entré en contact avec la Troisième Confédération Itzamatuli pour proposer l'aide de ses services de renseignement dans l'identification des responsables, de leur réseau, afin de permettre à terme l'arrestation de tous les éléments dangereux. Les services sylvois procédaient selon les habituels quatre T : Task, Target, Threat et Tactic.

En premier lieu la Task, la mission, l'état final recherché. C'était de manière assez évidente l'identification et arrestation déjà évoquée du groupe paramilitaire opérant, et la restauration de l'ordre et sécurité. Il fallait rétablir la stabilité dans le continent paltoterran, pour éviter des débordements et mouvements de réfugiés ou hausses de la criminalité qui aurait débordé sur le Duché, pas si éloigné que ça du théâtre.

Vient ensuite la Target, la cible. Les informations rapportées par le gouvernement Itzamatuli faisaient mention d'un groupe paramilitaire fondé en réponse à l'émergence de persécutions par les populations autochtones contre les descendants d'immigrés, le tout sur fond de luttes nationalistes et perte d'autorité et crédibilité du gouvernement. Le groupe paramilitaire n'étant même pas nommé par les médias itzamatuli, nous l'identifierons sous le nom de MOUvement Suprémaciste Terroriste Itzamatuli Clandestin (MOUSTIC).

Pour ce qui est des Threat, les menaces, la situation est plus critique. Il y a évidemment le MOUSTIC qui dispose de moyens matériels, humains et organisationnels importants pour mobiliser l'armement nécessaire au massacre de trente milliers de citoyens, à un rythme industriel, puisque la chose s'est faite en seulement une heure. Mais pire encore, il y a la très probable complicité du gouvernement, ou au moins de certains échelons, qui par manigance politique ou corruption, ont laissé faire voir, soutenu ce massacre. L'incapacité des services de renseignements à détecter l'armement massif qui s'est opéré (les estimations les plus conservatrices parlent d'une tonne pour le poids total de munitions nécessaire à l'exécution d'un tel dessein) ou encore les échanges de terroristes s'étant organisé et ayant mis en place pour établir un tel planning démontre déjà l'incompétence des instances gouvernementale dans cette affaire. Il s'agit d'une faillite de l'État, qui a déjà "perdu" contre le MOUSTIC. Pire encore, des fonctionnaires voir des dirigeants sont potentiellement complices.
Cette complicité pourrait être provoquée par plusieurs éléments :
-Corruption financière, avec des fonctionnaires répondant à l'appât du gain. Ce serait le cas de figure le plus optimiste puisque relevant d'éléments défaillants, n'agissant pas par peur, contrainte ou conviction, mais simplement avarice.
-Intimidation et menaces dirigées contre les fonctionnaires eux-mêmes ou leurs proches. Ce cas de figure serait déjà bien plus pessimistes parce que difficile à traiter (l'État étant incapable de protéger ses concitoyens et agents), tandis que les complices feront par peur tout leur possible pour protéger les coupables et éviter de subir des répercussions.
-Sympathie pour le MOUSTIC. Il s'agirait du cas de figure le plus pessimiste de tous, qui témoignerait d'une véritable fracture bien plus profonde dans le pays. On atteindrait un stade où tous les éléments nécessaires à une guerre civile seraient déjà en place. La prévention des actes de complicité seraient d'autant plus difficiles et nécessiteraient un contre-travail de communication et éducation pour contrecarrer la bonne image du MOUSTIC auprès de la population. Plus difficile encore, il faudra traiter les causes sociétales et historiques ayant conditionné cette approbation, ce soutien à une telle cause.
-Ambitions politiques plus subtiles. Il n'est pas impossible que les soutiens du MOUSTIC se fassent pour des raisons servant les autochtones ou les non-autochtones. Le gouvernement pourrait utiliser une attaque sous faux drapeau pour créer la terreur et encourager à lui donner davantage de pouvoir et accepter la suppression de libertés. Des groupes autochtones anti-coloniaux pourraient chercher à antagoniser les colons en soutenant un mouvement ultraviolent et suprémaciste. Et des colons suprémacistes pourraient aussi soutenir au premier degré un tel mouvement. Il n'y a pour le moment aucune piste pour soutenir l'une de ces hypothèses.

Cela permet d'arriver au dernier T : la tactique. Il est certain que le MOUSTIC n'est que le symptôme d'un ensemble de causes plus profondes et systémiques de la société itzamatuli, fracturé sur une question d'opposition entre autochtones et descendants de colons. L'histoire du pays n'est pas claire sur l'origine des descendants de migrant, qui semblent dans l'ensemble venir de Paltoterra même, mais pas d'Eurysie. On constate tout de même un rapport particulièrement hostile avec les migrants, dont l'arrivée est systématiquement associée à une invasion et un rapport de domination. Ce constat, et l'identification des menaces, permet d'établir que les services de renseignement devront opérer sur deux grands axes qui guideront les interventions décisives du Duché de Sylva :
-En premier lieu, une analyse en profondeur de la société Itzamatuli, de son histoire et de ses groupes sociaux, ainsi que leurs rapports entre eux. De là, pourront être interprété les causes ayant amené à un contexte aussi propice à la formation du MOUSTIC.
-En second lieu, un filtrage complet des services publics et institutions étatiques d'Itzamatul, afin de déterminer quelles défaillances ont permis la succession d'échecs observés, jusqu'à laisser se préparer et faire un tel massacre.

Une fois acquis une bonne conscience de la situation via les services de renseignement, un ensemble d'axes d'actions pourront être proposé au gouvernement itzamatuli sous la supervision ducale pour venir à bout du MOUSTIC mais aussi et surtout de ses causes. De grands programmes sociaux sur le long terme seront surement à prévoir pour réconcilier les groupes sociaux itzamatuli, et un travail d'épuration devra être fait parmi les fonctionnaires s'ils venaient à compter des complices du MOUSTIC.
Concernant l'élimination directe du MOUSTIC, il s'agit d'un travail presque secondaire, puisque s'agissant d'une conséquence, d'un symptôme de la situation actuelle, et ce, malgré sa violence. "Une fois supprimées les sources d'eau stagnantes, disparaitront les moustiques et les épidémies qu'ils propagent." Les moustiquaires et répulsifs ne sont pas pour autant à proscrire. Des officiers du renseignement devront s'attirer la sympathie des citoyens pour constituer un réseau d'information et identifier de potentiels membres. Les moyens à disposition des renseignements seront importants : financiers, évidemment, mais aussi de quoi déménager les familles de fonctionnaires potentiellement menacés pour les mettre en sécurité et les protéger des répercussions s'ils venaient à dénoncer des membres du MOUSTIC.

L'ensemble de cette analyse fut transmise aux instances gouvernementales dans son intégralité, ou presque : si est bien mentionné dans les rapports la question de la complicité d'agents et fonctionnaires, potentiellement sympathisants ou menacés par le MOUSTIC, est complètement occulté la question de l'éventuelle implication de membres du gouvernement même. Cette partie-là est secrète au même titre que l'ultime recours que se réserve le Duché : intervenir de manière plus coercitive s'il était avéré que le gouvernement itzamatuli était un instigateur du MOUSTIC. Les questions vitales de la stabilité de Paltoterra poussent le gouvernement sylvois à s'autoriser certaines prérogatives chez ses voisins faillis. Si le gouvernement itzamatuli venait à représenter une menace en alimentant des groupes terroristes, ce ne serait pas uniquement pour des raisons morales, humaines et démocratiques qu'une intervention plus directe serait opérée, mais aussi purement et simplement pour une question de sécurité du continent.

En conclusion, les services de renseignement sylvois vont procéder en parallèle à une étude sociale approfondie de l'Itzamatul pour déterminer les causes systémiques de la fondation et opération du MOUSTIC, et en même temps mener des enquêtes étendues sur l'administration et (plus secrètement) le gouvernement itzamatuli pour repérer d'éventuels liens avec le MOUSTIC. Les rapports de ces analyses orienteront ensuite un ensemble de mesures pour neutraliser le MOUSTIC via un travail de pistage opéré en second temps en retraçant les membres, leur organisation et leur équipement, tout en traitant les causes sociétales, organisationnelles et administratives ayant permis l'avènement d'un tel mouvement.
0
Itzamatul : envahir ou ne pas envahir.

Ce qui aurait pu sembler être la phrase d'accroche d'un journal parodique, titre aguicheur pour capter l'attention dans une plaisanterie à l'espérance de vie ne dépassant pas la journée, s'avérait être un sujet tout aussi sérieusement que franchement abordé pendant la dernière Haute-Assemblée. Devait-on envahir l'Itzamatul pour y rétablir l'ordre ? Si la chose était définitivement une idée impérialiste et paternaliste, considérant avec mépris un État prétendument incapable de gérer en toute autonomie sa politique et ses questions intérieures, elle était expliquée (sans pour autant être justifiée ou excusée) par un contexte géopolitique dans lequel se trainait Sylva depuis déjà quelques années. Rappelons que la paix paltoterrane avait subitement été brisée par la révolution komunteranos, amenant au pouvoir un groupe terroriste aussi violent qu'incompétent à la place du précédemment aussi sanguinaire que mauvais gouvernement impérial de Muzeaj. Une scolopendre qui en remplace un autre, comme disait les sylvois.

Cette période était marqué d'un climat de tension permanent face à un voisin extrêmement belliqueux appelant perpétuellement à l'invasion et au massacre des sylvois. Et si cette petite sœur du Grand Kah était au début protégé par ce dernier derrière un accord réciproque incluant Sylva et que l'on pouvait traduire par "le premier qui tape l'autre mangera douze kilotonnes de bombes guidées au diner", les tristement réguliers écarts des komunteranos culminant au massacre de dix milliers d'opposants politiques derrière des prétextes douteux (au point d'en devenir cyniquement une unité de mesure) amènera à une réaction drastique du Grand Frère. S'est ensuivi un semestre d'invasion éclair et de démantèlement d'une chefferie barbare, puis la mise en place d'un gouvernement sous la bienveillante tutelle communaliste. La bêtise et folie et komunteranos n'allaient bien évidemment pas disparaitre du jour au lendemain à coups de bombes, mais pourrait au moins être révolutionné (encore) le système qui avait nourri ces tares pour amener à une société plus saine.

La vie avait repris un cours normal malgré la manifestation d'un énième voisin révolutionnaire bien que fort cordial et amical derrière quelques articles de presse critique (et non moins pertinent, diront les collectivistes sylvois), jusqu'au terrible massacre du 29 Juin. Trois Communaterra, comme on le disait pour qualifier avec un humour noir les trente milliers de morts d'une attaque terroriste rudement optimisée contre un gouvernement incapable de la prévenir. La réaction sylvoise avait été immédiate avec une proposition très insistante d'aides à tous les niveaux pour retracer les terroristes, leurs organisations et réseaux de communications et approvisionnements en armes. La chose avait connu un succès très relatif, pour ne pas dire absent, ne permettant ni de retrouver des coupables, ni un semblant de leur organisation.

Mais voilà que vinrent des nouvelles au sujet du massacre qui... était maintenant annoncé comme datant du 21 juin ? Au-delà de cette erreur de frappe, c'était surtout le résultat des investigations qui laissaient incrédules : avait été retrouvé sur l'une des trente milliers de victimes, jonchant dans un lieu public entièrement contaminé, les empreintes de l'un des malfrats. Même ses gants avaient été découverts au coin des rues bloquées pour prendre au piège les manifestants. Entre une chance et compétence exceptionnelles de la part d'un gouvernement bien incapable, et un simple mensonge maladroit pour se montrer rassurant, il n'y avait en Sylva que peu de doutes sur l'hypothèse la plus probable. Il était impossible que les recherches aient permis d'identifier avec certitude non seulement des empreintes sur un corps, mais particulièrement la complicité de l'auteur de ces empreintes dans ce massacre.

Rappelons les évènements : on parle d'un massacre extrêmement violent, efficace et relativement bref pour son ampleur. Sous la panique et le feu de l'action, il est certain que les gens ont été amenés à se bousculer et se toucher dans ce mouvement de foule. Et arrivent alors une succession d'hypothèses peu rassurantes :
-Il est très peu probable de retrouver des empreintes ou trace d'ADN exploitables sur un cadavre dans un lieu public après une fusillade avec un mouvement de foule induit.
-Dans l'hypothèse déjà peu crédible où l'analyse des indices sur le corps du défunt a identifié sans erreurs l'origine de ces empreintes, rien ne permet d'attester de la culpabilité du concerné : il est même très probable qu'il était dans un coin de rue où a commencé le massacre, a fui en faisant tomber ses gants, bousculé dans la panique quelqu'un en laissant ses empreintes sur lui puis se soit enfuie ou dissimulée avec succès pour ne pas être tué et retrouvé parmi les morts.
-Un terroriste suffisamment organisé pour contribuer aux trois communaterra, témoignant d'un niveau de rigueur et discipline effrayant, perde du temps à fouiller des cadavres après avoir perdu ses gants est assez douteux (bien que moins improbable en soit).

Reste donc à attendre que les investigateurs itzamatuli, appuyés par les agents sylvois, fassent leur office et interrogent le concerné et ses proches. Ce n'est pas avant des résultats concluants à ce niveau que pourra être confirmé sa culpabilité, et donc une piste pour assurer la poursuite efficace des recherches. Mais pour en revenir au sujet principal : en quoi cette situation contribue au sujet du jour ?
Il s'agit simplement du constat du mal systémique qui ronge Itzamatul et de la paralysie gouvernementale pour y remédier, voir simplement l'identifier. Le pays est rongé par des tensions ethniques et sociales entre populations autochtones et descendantes d'immigrées. Cela a amené à une situation permettant le massacre de trente milliers d'individus, impliquant la constitution efficace et organisée de suffisamment d'individu assez radicalisés et équipés pour se lancer dans un tel attentat. Or sur ce point déjà, le gouvernement d'Itzamatuli a été incapable de remédier à cette tension sociale permettant une telle radicalisation, et ses services de renseignement n'ont pas été capables de repérer la constitution d'un tel réseau terroriste ni de ses moyens d'approvisionnements financiers ou matériels (rappelons qu'il aurait au moins fallu une centaine de milliers de munitions pour abattre trois communaterra, soit plus d'une tonne de balles, voir le triple selon l'étendue des estimations).
Et voilà qu'après avoir démontré une incompétence aussi profonde, le gouvernement itzamatuli semble mentir sans aucune honte, probablement pour rassurer et prétendre à la compétence. Pour les sylvois, après avoir connu les komunteranos, il est impensable de laisser gangrener à nouveau un contexte similaire. La situation en Itzamatuli met en place exactement les bons ingrédients pour avoir une guerre civile qui résultera sur un régime toujours plus radical et déstabilisant pour Paltoterra.

C'est donc à partir de ce constat que vient le questionnement : Envahir ou ne pas envahir. Mais cette interrogation s'intègre dans un raisonnement plus large : quelle est la meilleure solution pour résoudre les problèmes itzamautli et leurs causes avant de dégénérer davantage ? Est-il encore temps de le faire ou faut-il agir avec un degré maximal de coercition pour rétablir l'ordre et remplacer une administration inapte à gérer la situation ? Les affres d'une intervention militaire seront-ils supérieurs aux affres qu'amènera inexorablement une telle situation en pleine dégénérescence ?
Si la question d'origine ne fait définitivement pas l'unanimité et sera l'occasion pour de nombreux députés d'exprimer des expressions telles que "La violence est l'ultime recours de l'incompétence" ou encore "Plus une action est brutale, plus son résultat est imprévisible", elle est définitivement bien comprise par l'assemblée parlementaire. Vient alors la fameuse question : Dans ce cas, que faisons-nous ?

À défaut de répondre aux fantasmes interventionnistes et militaristes des aristocrates les plus radicales et avares d'une gloire romancée typique de la littérature chevaleresque, il est malgré tout possible d'appuyer une politique coercitive et interventionniste sans passer le pas de l'invasion armée. Cela se traduirait par davantage de matériel et personnel envoyé sur place pour progresser, et une pression diplomatique croissante sur le gouvernement itzamatuli pour le laissez-passer les rênes. Il n'était d'ailleurs pas seulement question de se focaliser sur les investigations, clairement considérées comme le symptôme d'un problème plus large, mais de résoudre les causes desdits symptômes (un autre adage que se plaisaient à répéter les politiciens sylvois). Ce sera donc un vaste programme de sociologie, une enquête sociétale à l'échelle nationale, qui sera mise en place pour piloter un programme plus vaste de résolutions. Une identification claire des groupes sociaux, des relations qu'ils entretiennent et le contexte historique dans lequel ce schéma s'est établi permettra de pointer clairement la cause de ces tensions. Et pourra à partir de là être préconisé un ensemble de solutions pour résoudre durablement ce conflit et le tuer dans l'œuf avant qu'il n'explose définitivement.

Si nécessaire, seront invités à s'impliquer d'autres organismes d'études du continent pour participer à ces enquêtes plus profondes. La proposition n'est cependant qu'à un stade très hypothétique face à l'apparent désintérêt des grandes puissances du pays (hormis Sylva, si tant est qu'on la considère comme telle quand elle a comme voisin la première et la seconde puissance mondiale sur les plans économiques et militaires).
Haut de page