26/11/2014
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Union Transernikse / Fédération de Stérus

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L'union Transernikse avait pu obtenir son indépendance de la fédération de Stérus depuis maintenant plusieurs siècles, mais les rancœurs et les difficultés à se développer avaient encore plus accentué le sentiment anti-Stérusiens des habitants de l'union. Pour autant depuis le passage à l'an 2000, les consuls Stérusiens qui s'étaient succédé avaient plus ou moins réussis à apaiser les tensions qui opposaient les deux états. De même que les différents conseils de l'union avaient avec le temps fini par accepter un certain retour des investissements Stérusiens sur le sol de l'union. Ils s'étaient pourtant toujours gardé d'autoriser la fédération à posséder des infrastructures militaires sur leurs sols. Mais aujourd'hui, la situation devenait de plus en plus compliquée et sans les ressources Stérusiennes, il deviendrait impossible de pouvoir nourrir le pays. L'union possède bien quelques cités richissimes, mais il n'était pas question pour elle de partager avec les autres.

L'ancien consul, Monsieur Bondamet avait une réputation plutôt bonne au sein de l'union. Il était considéré comme le premier vrai consul à avoir admis les atrocités commises par la fédération. Son successeur "Pandoro avait lui une réputation tout autre au sein de l'union. Nombre de cités se méfiait de lui. Certes, il était un grand ami de Cameus Bondamet, mais il était issu de la droite conservatrice et non d'une droite modérée. Alors beaucoup attendaient avec impatience la venu de ce nouveau consul. Lorsque le conseil eut la connaissance de cette volonté de première visite officielle, il fallut désigner un chef de rencontre. Celui-ci lors des rencontres diplomatique est considéré comme le porteur de voix principal. Celui qui prend la direction du conseil pour le temps d'une rencontre et qui en devient le principal représentant. Cependant, tout membre peut à sa guise décider d'intervenir s'il n'interrompt pas quelqu'un qui parle. Cette fois, ce fut Kemet Nilius qui fut désigné. C'était un pacifiste reconnu qui avait notamment construit sa notoriété grâce à son titre de prince des Aljins. Un quartier d'une des cités les plus riches d'Afarée.

Pendant ce temps, Cristobal Pandoro voyageait au sein de son avion consulaire pour rejoindre la ville de Pensifao. Verre de vin stérusien à la main, il réfléchissait longuement sur la façon dont il pourrait convaincre ses homologues Transernik de donner un avis favorable à ses requêtes. Celles-ci étaient assez simples, il souhaitait renégocier les termes de leur ancien contrat. Celui-ci prévoyait de fournir à l'union de l'aide alimentaire de l'ordre de 50 000 tonnes par an en échanges d'avantages fiscaux pour les sociétés Stérusiennes. Mais aujourd'hui, cet accord n'était plus à l'avantage des Stérusiens, ceux-ci perdaient bien trop d'argent et se voyaient même devoir faire face à un déficit majeur. Alors le but serait ici de négocier de nouveaux termes. Parmi eux, la création de base militaire permanente sur le sol de l'union. Bien que toujours refusé par celle-ci, aujourd'hui la situation n'était plus la même. Et sans l'apport de nourriture Stérusien l'union s'effondrerait sûrement en quelques jours dans un précipice de famine.

Lorsque le Consul arriva à l'aéroport, il fut tout de suite mis en face de Journaliste Transernik, ceux-ci avaient eu l'occasion de préparer en amont des questions réservées pour ce moment-là. Sans attendre 1 minute, la première se leva.


- Sarah Federer pour le quotidien "Toruk" : Monsieur le Consul, quel est votre premier sentiments lorsque vous venez pour la première fois en Transernikse ?

- Et bien à vrai dire ce n'est pas la première fois, je suis venu ici pour la première fois de ma vie à mes 12 ans avec mes parents et notamment mon père qui avait des affaires commerciales à régler. Mais revenir ici me rend réellement joyeux, je n'avais jamais retrouvé l'occasion de fouler les terres de ce pays, mais j'en suis honoré.

- Mohamed Al-Jysariy pour le journal "Abu" : la politique Stérusienne de contraindre l'union Transernikse par le chantage alimentaire est elle aujourd'hui une nouvelle raison de votre venue ?

- Écoutez, je ne sais pas qui peut bien avoir la vision de notre politique étrangère comme celle d'un chantage alimentaire, mais je peux vous dire que cette personne n'est pas saine d'esprits. Nous tentons par nos actions du présent de rattraper nos actions du passé.

- Vous insinuez donc que vous faites cela uniquement dans le but de redorer votre image ?

- Non, nous faisons sans dans le but de nourrir des enfants, des femmes enceintes, des travailleurs et des étudiants pour leur permettre de réussir du mieux possible, c'est ça la politique Stérusienne.

- Chao geng ping pour le quotidien "Huruko" : vous êtes le deuxième consul venant au sein l'union à évoquer de façons péjoratives les actions Stérusiennes du passée, avez vous décidé de changer la politique morale de la fédération ?

- En concertation avec l'ensemble des présidents de chaque républiques autonomes, en accord avec l'ensemble des sénateurs du pays et avec l'accord de nos concitoyens et la volonté des dieux de chacun nous avons décidé de demander officiellement pardon à l'union Transernikse pour les massacres commis dans le passé. La Fédération de Stérus reconnaît et demande des excuses pour toutes les formes d'atrocités commises.


C'est prés d'une heure et cinquante questions plus tard que le consul fut dirigé en direction du conseil de l'union. Une fois sur place, il fut conduit dans la grande salle ou de nombreuses personnes les attendaient.

- Monsieur le Consul, bienvenue en Transernikse

- Merci bien, merci à vous de m'accueillir.

- En premier lieu, permettez-moi de vous félicitez pour votre récente élection. Il est vrai que nous apprécions Monsieur Bondamet, mais il est toujours agréable de découvrir de nouvelles têtes. Je vous présente l'ensemble des membres du conseil ainsi que les sous membres qui se trouvent juste derrière.

- Bonsoir à tous et merci à tous de m'avoir permis de me retrouver ici face à vous. J'ai décidé comme vous le savez sûrement d'organiser ma première visite étrangère sur votre sol afin de vous prouver l'attachement de la Fédération à ses relations avec l'union. Mais aussi dans le but de demander officiellement pardon à l'union pour les tords que nous avons pu commettre dans le passé. Et enfin également pour modifier les accords existants entre nos deux pays.

- Effectivement, nous avons pu constater l'état d'esprit avec lequel vous avez organisé cette rencontre et nous en sommes très reconnaissants. Les excuses publiques de Stérus vont à coup sûr avoir un impact réel sur le futur de nos relations. Pour ce qui est de la modification des accords, nous nous attendions à cette éventualité, mais nous aimerions avant tous avoir quels en sont les modalités ?

- Vous le savez, la fédération fournit chaque année environ 50 000 tonnes d'aides alimentaires à l'union, le problème étant que ce que vous nous offrez en retour ne permet plus de compenser les dépenses liées à cette aide. Alors il parait nécessaire de discuter ensemble d'un nouvel accord qui permettrait à tout le monde d'en sortir satisfait.

- Attendez Monsieur Pandoro, je vous arrête tout de suite. Cette aide nous est vitale, vous savez très bien que depuis des décennies, nous basons la majeure partie de nos efforts sur la poursuite de cet accord. Sans l'aide alimentaire, nous ne pouvons plus faire face aux difficultés de famines que nous devrons subir.

- Soyons d'accord, je ne vous parle en aucun cas de retirer cette aide, je vous parle d'améliorer les conditions de ce traité pour que l fédération y trouve un meilleur avantage.

(Liam Zenguy) - Mais c'est une plaisanterie, c'est Stérus qui a réduit nos terres en feux il y a de cela 200 ans, c'est Stérus qui a massacré nos peuples et qui nous à empêché de nous encrer dans une économie mieux développée.

- Calmez vous Mr Zenguy, notre homologue Stérusien n'a nul besoin qu'on lui rappel des faits qu'il connaît déjà très bien. M. Pandoro, je vous laisse m'expliquer quelles sont vos propositions.

- Je vous propose la chose suivante, nous abandonnons la fiscalité exceptionnelle pour les sociétés Stérusiennes. Celles-ci devront vous payer un impôt. En revanche, je veux que nous signions un contrat militaire.

- Vous vous engagez sur un terrain ou nombreux d'entre vous ont péri.

- Ils n'ont pas réussi parce qu'ils ne vous proposez pas ce qu'il vous faut. Je vous propose la création de bases militaires Stérusiennes sur votre sol, cette base sera là pour assurer la défense des intérêts de l'union sur l'ensemble de son territoire. Évidemment, vous ne serez jamais au contact des soldats Stérusiens, sauf si vous les y convier. En compensation, nous promettons à l'union de vous acheter autant d'armement que vous désirerez nous en vendre. De même grâce à la fiscalité qui sera augmentée, vous pourrez financer la construction de nouveaux projets. De même nous vous proposons d'augmenter notre aide humanitaire à 70 000 tonnes de produits alimentaires, et de l'élargir à plusieurs autres milliers de tonnes de médicaments et de vaccins notamment.

- C'est une proposition très audacieuse que vous nous faites là, vous comprendrez et sans problème que je ne peux exprimer un avis favorable ou défavorable sans consulter en amont et à huit clos mes collègues du conseil.

- Faites, je reste à votre disposition.

Le consul Pandoro se lève et quitta la salle pour aller se rafraîchir. Le second rendez-vous était donné à 22 h du soir. Il n'était que 14 h, mais parfois les discussions s'éternisaient grandement. D'autant qu'il était parfois nécessaire de contacter les différents chefs de localités directement.

- Très bien, maintenant que Monsieur Pandoro est parti, il faut qu'on discute de tout cela, personnellement, j'émets des réserves sur la nature de ses requêtes, mais nous avons plus que jamais besoin d'aide alimentaire, sans oublier les propositions médicinales.


La discussion fut largement musclée et du être interrompu à plusieurs reprises pour leur permettre de se reposer. Il était habituel pour les membres du conseil de se disputer autour de sujet tous plus important les uns des autres. Aujourd'hui, le sujet était d'une importante capitale, la tension dans la salle était d'un tel poids que rarement les gardes du conseil ne, c'était à ce point senti mal à l'aise. Les discussions s'étaient poursuivies jusqu'aux environs de 21 h. Ce qui de toute évidence ne laissait que 1 h de répits aux conseillers avant de devoir reprendre les discussions avec Monsieur Pandoro. Kemet Nilius était dans un état qu'il avait rarement pu traverser. Il avait passé la journée entière à se disputer et à négocier avec ses homologues et il devait à présent recommencer le même processus avec un dirigeant d'une puissance 10 fois supérieure à la sienne. D'autant que si le consul n'était pas satisfait, il pourrait à tout moment décider de stopper l'aide alimentaire et de plonger le pays dans une crise sans précédent.


- Re bonjour Monsieur Pandoro, je vous prie de bien vouloir vous asseoir de nouveau sur cette chaise pour que nous poursuivions les conversations.

- Oui Monsieur Nilius, je vous écoute à présent.

- Nous avons dans un premier temps été très surpris de constater que les demandes Stérusiennes relevait d'un manque cruel de respect de notre souveraineté. Mais la raison nous à effectivement rappelé que nos armées ne sont, en aucun cas, disposées à assumer des conflits avec d'autres états ou même des groupes armés. Et effectivement, nous ne pouvons nous passer de votre aide alimentaire. C'est pourquoi nous vous proposons la chose suivante : vous construisez une base navale à Pensifao et augmentez votre aide alimentaire à 100 000 tonnes annuelles.

- Pour 100 000 tonnes annuelles, il me faudrait une base aéronavale et une base en Afarée. Non pas que votre proposition n'est pas suffisamment élevé, mais encore une fois nous devons avoir un retour sur investissement.

- Nous acceptons à l'unique condition que vous nous signiez un contrat d'achat de l'ordre de 200 chars d'assaut.

- Malgré le prix que cela représentera, nous acceptons votre proposition pour mettre un terme définitif à nos discussions.
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