25/02/2015
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[Karty-Teyla] Une amitié naissante ?

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Suite à quelques échanges entre le Saint Empire de Karty et le Royaume de Teyla, une rencontre diplomatique sur le sol Kartien a été convenue. De nombreux sujets sont sur la table, comme le karxit (brexit de Karty sur l'UEE), la question de la Ligue de Velcal, la futur de la diplomatie Karty-Teyla, en bref, de nombreux sujets qui changeront le destin des deux nations.

Le Ministre des Affaires Etrangères de Teyla, Pierre Lore, était sur le point d'atterrir à Volkingrad. Il fut accueilli par le Ministre des Affaires Etrangères Kartiennes, Ferdl Van Cros.


Ferdl Van Cros: Mes sincères salutations à vous sieur Pierre Lore, c'est un honneur de vous rencontrer, bienvenu en Karty !
Pierre Lore: Honneur partagé monsieur le Ministre, je vous remercie pour votre chaleureux accueil.
Ferdl Van Cros: Naturellement ! Mais je vous en prie, suivez moi.

La délégation Teylaise entra dans un convoi direction le Kremlin. Le Ministre des Affaires Etrangères Teylaises avait l'occasion de discuter au préalable avec son homologue Kartien.
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MAE
Pierre Lore, Ministre des Affaires Étrangères.


Les réunions au sein du ministère des Affaires étrangères se tenaient, comme d'habitude pour la préparation des rencontres diplomatiques et pour les affaires délicates, dans une pièce bien différente des salles à l'architecture moderne et remplies de verdure, afin d'avoir un cadre calme pour les réunions. Contrairement aux vastes espaces baignant dans la lumière naturelle, où des murs s'ouvraient sur des jardins suspendus, rappelant ainsi à tous les visiteurs l'amour de la capitale pour les plantes et les parcs, la salle dans laquelle allait se passer la réunion était comparée à ses immenses salles de réunion austères. Cette salle austère, la plus petite du bâtiment, se trouvait au fond d'un couloir dont les lumières clignotaient selon leur envie, à côté d'une pièce réservée à la maintenance. Le silence était souvent brisé par les bruits de tuyauterie, plongeant un bruit soudain et aigu parfois lourd dans la salle, faisant vingt mètres carrés. Le choix de cette salle n'était pas dû à un manque de salle ou que toutes les salles étaient occupées à l'instant présent. Le ministère des Affaires Étrangères, Pierre Loge, avait choisi, comme à chaque fois, cette salle vraiment trop petite pour ce genre de réunion en temps normal. Ses comportements maniaques, presque maladifs, pour le goût du détail et les stratagèmes l'amenaient fréquemment à préférer l’intimité d'une petite pièce. Une pièce étroite offrant une opportunité plus intime pour observer le comportement de ses interlocuteurs, sans que les interlocuteurs soient interloqués par le regard du ministre posé sur ses interlocuteurs de façon constante. Où pouvait-il poser ce regard ?

La réunion convoquée n'est pas ordinaire, trop importante pour être faite dans une salle ces somptueuses salles qu'offre le ministère. Pierre Loge avait choisi ses hommes pour cette réunion, ils n'étaient pas très nombreux, on pouvait compter les conseillers, triés sur le volet, sur les doigts d'une seule main. Ils prirent place sur les rares chaises autour d'une minuscule table, laissant à peine la place pour chacun de poser des dossiers et ses affaires. Le ministre avait pour habitude de poser ses affaires sur ses genoux, dans ce genre de réunion, pour que ses conseillers ne soient pas gênés dans leur travail. Une galanterie qui aurait pu être évitée si le ministre avait eu à cœur de choisir une salle qui aurait offert tout le confort nécessaire. L'air de la pièce était lourd et humide. La première raison n'est nulle autre que ce qui servait d'évacuation de l'air, la VMC, avait lâché quelques jours avant de recevoir l'ambassadrice Icamienne. Pierre Loge avait sué, comme il n'avait jamais sué par le passé, mais il n'avait pas renoncé à son rituel, par principe de précaution et de superstition. Aujourd'hui sera la même chose, il va suer, mais il aura la conscience tranquille et s'assura que tout se passa bien, avant son déplacement au sein du Saint Empire de Karty.

Assis à l'une des extrémités de la table, dont la taille rendait la situation encore plus ridicule qu'à l’accoutumée, le poing serré sur un stylo qui lui avait légué son arrière-grand-père avant de trépasser, le ministre observa autour de lui et porta son regard sur chaque visage. L'assemblée connaissait l'importance de préparer la rencontre avec le Saint-Empire de Karty. Il ne s'agissait pas d'un partenaire du Royaume de Teyla, qui aurait pu pardonner une largesse, un oubli ou encore une gaffe. Tous étaient convaincus qu'aucune largesse ne serait absoute, qu'aucun oubli ne sera oublié et qu'une gaffe ne sera pardonnée par les officiels et l'Empereur du Saint Empire. Ils en étaient convaincus par la nature du régime, autoritaire et dictatorial par principe, dont l'opacité du régime laissait planer un soupçon de peur, pour ceux n'ayant pas l'habitude de discuter avec les régimes de ce type. Fort heureusement, le Royaume de Teyla forma ses diplomates depuis un siècle, afin que ceux-ci soient préparés à ce genre de situation, une situation particulière.

Il faut dire que le Royaume de Teyla n'a pas l'habitude de discuter avec des dictatures, fidèle à sa politique orientée vers les droits humains, la justice sociale et judiciaire, il avait axé sa politique vers les démocraties quel que soit le continent. Quand celles-ci étaient menacées par un impérialisme comme celui de l'Empire Raskenois, alors le Royaume offrait sa protection au pays menacé, c'est-à-dire l'Hotsaline. Voilà environ une année que le Royaume a déployé des troupes en Hotsaline, pour protéger le pays d'une potentielle attaque de l'Empire Raskenois, une stratégie qu'on voyait comme réussite au ministère des Affaires Étrangères et au sein du gouvernement de Sa Majesté. Cette fois-ci, le Royaume avait une fenêtre toute trouvée pour discuter avec le Saint Empire, avec le départ de ce dernier de l'Union Économique Eurysienne, dont le Royaume souhaite en secret voir dissoute, pour arriver à ses fins. Le gouvernement estimait que les fortes différences idéologiques entre les régimes allaient porter le coup fatal à l'organisation, en espérant qu'à terme des pays comme la Tcharnovie seraient attirés dans le giron teylais et de l'Organisation des Nations Démocratiques. Par chance, les deux régimes bien différents en apparence pourraient se retrouver sur les menaces eurysiennes, communes aux deux nations.

Le silence qui régnait dans la salle, uniquement troublé par le bruissement des pages que l'un des conseillers tournait méthodiquement et par les bruits de tuyauterie incessant, faisant souffler les conseillers. Seul le ministre se satisfait de la situation, une pièce où la tranquillité n'était pas de mise, mais une salle dans laquelle il avait ses habitudes. Il finit par déclarer à ses conseillers :

« Messieurs, dame, je ne vais pas commencer mon propos par répéter ce que je vous ai déjà dis sur l'importance de cette rencontre. Celle-ci doit se dérouler de la meilleure des façons, sans céder sur deux choses qui nous préoccupent. La démocratie bien entendu, mais avant tout, cette soi-disant ligue Vencal, c'est une occasion pour prendre des informations sur ce qui s'est dit. Maintenant au travail, Marc vous avez trouvé quoi sur la vie de l'Empereur, ce qu'il aime, etc ? »


Lors du trajet jusqu'au Kremlin, une ancienne forteresse pensa-t-il à en juger par le nom de l'édifice, le ministre et ses conseillers au nombre de cinq contemplèrent la ville ; il n'y avait rien de mieux à faire, se disaient-ils. En effet, le ministre des Affaires Étrangères de l'Empire savait ce que veut le Royaume de Teyla et les inquiétudes de celui-ci. Toutefois, malgré cette réflexion, Pierre Lore pensait qu'il y avait une ouverture possible avec le ministère des Affaires Étrangères, alors il déclara :

« Votre Excellence, pensez-vous que votre pays et l'Empereur soient prêts à réfléchir aux éléments dits par ma plume, lors de nos échanges épistolaires. Bien entendu, il convient, qu'il est trop tôt, dans nos échanges, pour convenir d'une réponse définitive. En outre, la situation géopolitique en Eurysie est immensément complexe, nous le savons tous les deux. Nous devons nous assurer, que chaque acteur devant prendre la décision finale, aient tous les éléments en leur possession, pour aller dans une direction satisfaisante chacun de nos nations, face à la situation eurysienne complexe. »
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Kremlin


Le convoi avançait à vive allure vers le Kremlin, escorté par plusieurs blindés de l'Armée. Dans ce convoi, une voiture où se trouve les deux Ministres des Affaires Etrangères de Karty et de Teyla, dans ce véhicule, une discussion avait commencée.

Ferdl Van Cros: Sieur Pierre Lore, tout d'abord, je tiens à vous remercier d'avoir accepté notre invitation. Pour ce qui est de nos échanges effectués par écrit, nous les aborderons. Nous savons que le sujet de la Ligue de Velcal vous intéresse, tout comme le départ de l'Empire de l'Union Economique Eurysienne. Je vous rejoins sur vos propos, la situation en Eurysie devient de plus en plus complexe, c'est indéniable.

Les deux représentants de leurs nations respectives continuèrent leur dialogue au rythme de l'avancée du convoi. Quelques minutes plus tard, le convoi s'arrêta, la délégation Teylaise était arrivée.
En face d'eux, se trouvait le majestueux Kremlin. Bâtiment d'architecture de l'ancienne aristocratie russe de l'Empire, celui-ci a été rénové il y a peu puis inauguré avec plus d'une quinzaine de nations présentes.
3109
MAE
Pierre Lore, Ministre des Affaires Étrangères.


La première réaction du ministre des Affaires étrangères Teylais, Pierre Lore, face à l’approche du Kremlin, fut la curiosité. Observant le majestueux palais, autrefois forteresse régnant en maître sur les territoires et les seigneurs de la région, dorénavant palais royal et lieu de pouvoir, impénétrable, pour les démocrates et les opposants à l'Empereur, se disait à l'instant Pierre Lore, se rappelant la nature du régime dans lequel il était. Ce laissant transporté par l'immensité et la grandeur du bâtiment, du palais, il ne put s'empêcher de dire :

"Ce n'est pas un peu grand pour une forteresse ? Cela doit être compliqué à défendre, je ne sais pas qui est l'architecte qui a pensé, à une forteresse aussi grande, mais il devait ne pas être grand stratège." Nul ne savait parmi les conseillers du ministre, si cette phrase était celle d'un grand stratège, d'un grand militaire connaissant le sujet militaire d'une main de maître ou si celle-ci relevait plutôt de l'absurde et d'une méconnaissance des sujets militaires à l'époque féodale ou d'une quelque conque époque. Un seul conseiller pensait cette phrase calculée, ne démontre ni incompétence ou maîtrise du sujet. Cette phrase, placée ici à cet instant précis, avait pour but de révéler la mentalité des Kartyens, en particulier celle des élites du pays et du gouvernement en place, face à une provocation. Si un Kartyen répondait de manière hautaine ou insultante, pensait le conseiller, le Saint Empire de Karty ne serait peut-être pas un partenaire fiable, car certes, cela était une pique du ministre, mais une pique calculée pensait le conseiller. Les conseillers qui avaient pensé à ce stratagème, mais n'étaient pas d'accord, ne pensèrent guère que le ministre avait délibérément usé de ce stratagème, qui comportait trop de risque et fut gratuite de tout point de vue.

Après cette réflexion inconvenante ou calculée, il était temps de descendre de la voiture l'ayant amené devant le Palais. Les rapports des renseignements avaient estimé que la probabilité que le pouvoir en place ait placé des micros est "importante" pour s'assurer de la loyauté des employés et que les visiteurs n'aient pas de desseins cachés, complotent contre le pouvoir en place ou n'entrent pas en contradiction avec l'idéologie et les valeurs du régime. L’objectif était clair : nul ne devait échapper à la vigilance de l’État, ni dévier de l’idéologie et des valeurs strictes imposées par le régime. Pour parer à toute éventualité, il n’avait sur lui qu’un téléphone de travail, dépourvu d’informations personnelles, et avait pris soin de laisser ses affaires personnelles derrière lui. Lorsqu'il arrive devant l'imposante façade du kremlin, il eut l'impression que le bâtiment, s'érigeant devant lui, avait une architecture simple et complexe à la fois. Pris dans un mélange d'émotions étranges, il ne put s'empêcher de siffloter et chanter, alors qu'il n'avait qu'un mot sur dix de la chanson : Plaine ... Oh ma plaine… nah nah nah... Plaine, oh ma plaine . Le ministre pensa intérieurement, qu'il était dommage qu'un tel bâtiment soit aux mains, d'un régime aussi barbare. Il finit par dire au ministre des Affaires Étrangères Kartyens :

"Votre excellence, je vous suis, dans cet immense palais impressionnant et dont je reconnais la beauté facilement, bien que les teylais soient plus impressionnés par le modernisme. Mais, je dois là reconnaitre, un art maitrisé et répondant aux critères de beauté. Nous avons nombre de sujets à évoquer et j'ai toute hâte de rencontrer Son Altesse Royale, l'Empereur."
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Le Ministre des Affaires Étrangères Kartiennes, Ferdl Van Cros, était quelque peu surpris de la remarque du représentant Teylais. En effet, il n'avait pas l'habitude que l'on critique ouvertement le Kremlin ou tout autre chose, néanmoins, il ne laissa rien paraître et se dit que c'était un simple questionnement sans importance majeure.

Ferdl Van Cros: Voyez-vous, le Kremlin était autrefois la résidence de l'aristocratie d'origine russe, et n'était pas à but défensif. En effet, il y a de cela plusieurs dizaines d'années, voir centaines d'années, Volkingrad était entouré de fortifications qui servaient à protéger la capitale, ainsi, le Kremlin étant à l'intérieur d'une enceinte fortifiée, il n'avait nullement besoin de défense.

Tout en faisant son cours d'histoire, le Ministre des Affaires Étrangères conduisait le représentant Teylais à travers l'immensité du Kremlin. Pierre Lore fit remarqué son impatience de rencontrer le Tsar Stanislas I ainsi que son étonnement quant à la grandeur du Palais.

Ferdl Van Cros: Nous sommes arrivés sieur Lore.

Le Ministre ouvrit une porte et indiqua à Pierre Lore d'entrer, dans cette salle se trouvait une table en bois ancienne, de le verrerie ainsi que des tableaux. Au bout de la table était présent le Tsar qui attendait son homologue, il se leva et dit.

Tsar Stanislas I : Mes sincères salutations à vous, je vous souhaite la bienvenue en Karty !

Tsar Stanislas I

Les deux homologues échangèrent quelques mots.

Tsar Stanislas I: C'est un plaisir de vous accueillir ici, sincèrement sieur Pierre Lore. Afin d'entrer dans le vif du sujet dès à présent, et dans le but de ne pas gâcher votre temps, je propose de commencer par aborder une requête du Saint Empire de Karty et plus précisément du Ministre de la Défense Nationale ici présent.

Alexander Jükov

HRP
Le portrait d'Alexander Jükov a été réalisé par un artiste moderne Kartien.

Le Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov redressa son képi et prit la parole.

Alexander Jükov: Bien le bonjour à vous, je me présente. Alexander Jükov, Ministre de la Défense Nationale de l'Empire et Vice-Président de l'Union Nationale, parti au pouvoir. Je vais revenir sur les dires du Tsar, en effet, Karty et plus précisément l'Armée Impériale aurait aurait une demande à vous faire. C'est non sans dire que l'Empire de Karty a subit une défaite suite à l'escarmouche en Mer Espérance, cette défaite nous a fait perdre de valeureux pilotes ainsi que nos meilleurs aéronefs, à savoir neuf avions de chasse de troisième génération. Il est donc nécessaire de se réarmer au plus vite, dans le but de se défendre de cette nation terroriste qu'est la Loduarie, ainsi, nous voudrions acquérir des avions de chasse ainsi que quelques missiles balistiques. L'Empire de Karty produit déjà du matériel de ce type, mais si nous allions achat et production, la militarisation de l'Empire n'en sera que plus conséquente.
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MAE
Pierre Lore, Ministre des Affaires Étrangères.


Bien qu'il donnait l'air de contempler la salle dans laquelle se passait la réunion après la prise de parole du Tsar et du Ministre de la Défense successivement, le ministre réfléchissait. Bien que les deux parties aient prévu d'aborder les questions de défense, le ministre estimait que mettre ce sujet en avant dès le début de la discussion désavantagerait ses interlocuteurs. En outre, cela renforçait auprès du ministre teylais la vision militariste qu'il se faisait du ministre, renforçant la méfiance de celui-ci dans les discussions à venir. Le gouvernement de Sa Majesté avait peut-être accepté de venir sur le sol du Saint-Empire, mais ce dernier ne devait pas oublier qu'il avait affaire à une nation démocratique, très pointilleuse sur les droits humains. Cela étonna le ministre, qui pensait jusque-là que le Tsar avait pensé à cet élément.

"Vos excellences, dit-il sur un ton neutre en joignant ses mains sur la table. Avant de traiter pleinement de la question militaire, il est évident que nous allons devoir aborder divers sujets, dont les droits universels de l'homme, sans que cela empiète sur votre souveraineté nationale que le Royaume de Teyla reconnaît pleinement. Toutefois, laissez-moi présenter les condoléances du Royaume de Teyla pour vos morts, dans cette confrontation militaire qui n'aurait jamais dû arriver. Il s'agit là d'un acte guerrier, de la part de la Loduarie, qui conforte notre analyse sur la politique menée par les autorités de la Loduarie Communiste. Si d'aventure, vos convois doivent passer vers la Loduarie, n'hésitez pas à requérir des bâtiments de guerre, des avions du Royaume de Teyla. Les Loduariens ne tireront pas, je vous l'assure.

Concernant vos demandes sur du matériel militaire. Il est acquis que le Royaume de Teyla peut y répondre et avec les générations de votre choix sur toute une gamme de matériel s'utilisant sur le champ de bataille. Mais, la nature militariste de votre régime, veuillez excuser ma franchise, mais mes dires ne sont pas faux pour autant, cela nous pousse à la prudence. Ainsi, nous mettons comme condition que le matériel militaire soit utilisé uniquement dans des conditions de défense, légitime défense, de la part du Saint-Empire ou pour défendre l'un de vos alliés. Il convient, qu'au regard de la situation actuelle, le Royaume de Teyla pourra demander aux entreprises de la défense teylaise, de faire un effort sur les prix, afin que votre nation remplace les avions abattus par la Loduarie communiste. Quelles sont vos demandes dans le détail ?"
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Alexander Jükov

Le Ministre de la Défense Nationale écoutait posément le Ministre des Affaires Etrangères Teylaises, il décela une certaine méfiance de celui-ci. Néanmoins il n'était pas étonné de cette méfiance qui devait être due à la nature militariste de Karty.

Alexander Jükov: Sieur Pierre Lore, je tiens à vous remercier pour votre soutien face à la Loduarie, sincèrement. Quant au sujet des droits universels de l'homme, Karty les respecte, néanmoins, si vous voulez approfondir le sujet je suis à votre écoute. Je vous remercie également pour votre franchise, j'apprécie les personnes qui vont droit au but, je comprends votre méfiance quant à la nature militariste de Karty. Vous devez sûrement pensé que l'Empire est militariste et moi de même, néanmoins, je suis le Ministre de la Défense Nationale et je traite par conséquent exclusivement les questions relatives à mon domaine.
Au sujet de l'achat d'armement, nous souhaitons remplacer les dures pertes en Mer Espérance, ainsi, je vous donne un document contenant nos demandes. Sachez que si votre nation accepte ces demandes, à prix réduit comme vous le dites, nous serions prêts à reconnaître votre nation comme fournisseur officiel d'armement, cela veut dire que nos achats passeront exclusivement par votre société.

Document a écrit :
  • 1 avion de chasse de huitième génération.
  • 10 avions de chasse de quatrième génération.
  • 7 missiles balistiques de cinquième génération.
Après avoir laisser le temps au Ministre d'étudier le document, Alexander Jükov laissa sa majesté le Tsar Stanislas I s'exprimer.

Tsar Stanislas I

Tsar Stanislas I: Parallèlement aux sujets que vous avez évoqués, je voudrais aborder le sujet de notre départ de l'UEE.
3416
MAE
Pierre Lore, Ministre des Affaires Étrangères.


L'Empereur souhaite parler du départ de sa nation de l'Union Économique Eurysienne, en voilà un sujet que voulait aussi parler Pierre Lore, lors de ces échanges, de cette discussion. Cette séquence a forcément été remarquée par le ministre des Affaires Étrangères Teyla, tant l'Union Économique Eurysienne intéresse le Royaume de Teyla, qui est dans une position attentiste vis-à-vis de cette organisation. Avant le départ du Saint-Empire de Karty et les réformes entreprises par l'organisation, l'Union Économique Eurysienne était vue, par le gouvernement teylais et Sa Majesté Catherine III, comme une organisation servant à protéger les plus horribles des régimes eurysiens. Le partenariat économique avec l'État de Rimaurie en était la preuve la plus flagrante. Le débarquement dans le territoire fasciste du Hvítneslånd avait refroidi les relations entre Teyla et l'organisation. En outre, ce territoire est un territoire légitime d'un membre de l'UEE, qui a fini par faire sécession à travers une guerre civile. À travers le débarquement, certains membres voyaient une attaque, une invasion du territoire souverain du Valkoïnenland, notamment le Kolisburg, l'État le plus hostile à ce débarquement, qui était jusqu'à aller pointer des missiles sur Zélandia, en réaction, alors que Zélandia ne participait aucunement à cette invasion.

Cet événement a marqué le gouvernement du Royaume, qui y voyait une hostilité inutile de la part d'un des membres de l'UEE. Fort heureusement, l'Empire Raskenois a pris ses distances des actions de la Confédération du Kolisburg, mais depuis cet événement le Royaume de Teyla reste méfiant vis-à-vis de l'organisation. De plus, l'Union Économique Eurysienne comporte dans ses membres l'Empire Raskenois. Un empire pouvant à tout moment entrer en guerre contre l'Hotsaline et par un jeu d'alliance contre le Royaume de Teyla.

La requête de l'Union Économique Eurysienne envers le Saint-Empire créa un débat au sein de la majorité d'Angel Rojas, Premier ministre de Teyla. Certains pensaient que la décision renforçait l'autorité des instances de l'Union et surtout de sa justice. Une telle décision faisait gagner en sérieux et légitimité de l'organisation. D'autres pensaient au contraire que le départ de Karty enfonçait encore plus l'Union dans ses problèmes de sérieux et de légitimité. Le départ montre que l'Union n'a pas la force, l'autorité pour contraindre un État à faire les réformes nécessaires pour que ledit État respecte les textes fondateurs. Les défenseurs de cette vision avancé l'argument, plus que convaincant, que la question de la contrainte ne se posera pas uniquement sur les questions démocratiques et type de régime. En outre, qu'en était-il si un pays ne se mettait pas en conformité avec les textes fondateurs sur l'économie, la défense ou tout autre sujet.

Actuellement, le Royaume de Teyla ne sait quelle politique mener envers l'Union Économique Eurysienne. Est-elle une organisation condamnée à accueillir les régimes impérialistes ou peut-elle réellement se réformer ? Quoi qu'il en soit, Pierre Lore est curieux de ce que le Tsar a à lui dire sur l'Union Économique Eurysienne. Allait-il se poser en hostilité à l'UEE ou chercherait-il à rassurer sur ses liens avec les membres de l'Union Économique Eurysienne, en disant que les liens sont préservés ? Nombre de questions adviennent dans l'esprit de Pierre Lore qui finit par prendre la parole :

« Vos demandes d'achat d'armement sont raisonnables par rapport à nos stocks actuels, mais aussi par rapport à notre capacité de production. Pour l'ensemble de la commande, si vous vous engagez à acheter uniquement auprès des entreprises teylaises des armes, alors nous pouvons vous proposer le prix de 25 000 unités internationales. Comprenez-la qu'il s'agit d'une offre vraiment exceptionnelle, étant la plus basse sur le marché.

Votre Altesse Royale, je vous écoute sur l'Union Economique Eurysienne.»


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Pendant que le Ministre des Affaires Etrangères Teylaises parlait, le Tsar réfléchissait à comment aborder la situation sur l'UEE. Une situation pour le moins délicate avec Teyla en raison d'une entente globalement mauvaise entre l'organisation et la nation. Dès la fin de prise de parole de Pierre Lore, le Tsar prit la parole.

Tsar Stanislas I

Tsar Stanislas I: Bien, je vous remercie pour la vente d'armement, il va de soi que nous acceptons et que nous reconnaissons votre société comme fournisseur officiel de l'Empire. Quant à la situation sur l'UEE, je sais que vous vouliez l'aborder avec moi, je connais votre situation avec cette organisation mais j'aimerais avant tout avoir votre point de vue sur le départ de ma nation de l'Union. Le nôtre étant que l'ultimatum infligé à notre nation est une insulte envers notre gouvernement, nous refusons que nos institutions politiques soient modifiées par une quelconque instance internationale.
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MAE
Pierre Lore, Ministre des Affaires Étrangères.


Ainsi le Tsar, l'Empereur Stanislas I, esquiva de répondre en premier sur un sujet majeur pour sa nation et d'une importance moindre pour le Royaume de Teyla, bien que l'Union Économique Eurysienne revête une importance pour le Royaume de Teyla et très certainement pour les membres Eurysiens de l'Organisation des Nations Démocratiques. Le comportement du Tsar laissa perplexe le ministre. Cela pourrait être une tactique habile pour émettre une réponse en accord avec le Royaume de Teyla, car celui-ci, à travers sa réponse, aurait donné des indices sur ses volontés, ses souhaits. Le Tsar pouvait ainsi prendre en compte les lignes rouges du Royaume, avec l'Union Économique Eurysienne, à ne pas dépasser.

Mais il dut avouer que Lorenzo aurait vu cette réponse de la part du Tsar comme une réponse lâche, évitant de s'exprimer en premier sur un sujet qui concerne la nation qu'on dirige. Le Tsar ainsi se cacherait derrière les arguments et les déclarations d'une nation étrangère, pour s'aligner le plus possible avec cette nation. En outre, laisser le Royaume de Teyla parler en premier permettait au Royaume de définir le cadre de la discussion, du débat sur ce sujet d'importance pour le Saint-Empire, d'autant plus que Pierre Loge estimait que le Tsar pourrait dévier le sujet sur l'Organisation des Nations Démocratiques, pour de potentiels accords. Si la discussion était dirigée par le Royaume de Teyla, celui-ci pourrait émettre plus facilement des conditions très strictes, notamment sur la démocratie, au Saint-Empire pour une entrée de ce dernier, bien que Teyla devait prendre en compte l'avis de ses partenaires. Peut-être que la non-volonté de parler en premier révèle un manque de vision de la part du Tsar et du gouvernement sur la politique internationale à mener.

À vrai dire, bien qu'il ne crût pas en cette hypothèse, Pierre Lore et tout le gouvernement pensaient que le Saint-Empire a une politique internationale incohérente, rendant les discussions et les accords incertains sur la durée, ce qui inquiéta bien entendu le gouvernement teylais. Il faut dire que le Saint Empire avait quitté nombre d'organisations à ce jour et le Royaume ne pensait pas que le Saint Empire allait accepter une rencontre avec une nation autant à cheval sur la démocratie que le Royaume de Teyla. De plus, le Royaume voyait d'un mauvais œil l'intérêt pour Karty pour l'Eurysie du Nord et de l'ouest. Ces zones étaient considérées, implicitement, comme des zones dans la zone d'influence du Royaume. Ainsi, voir des livraisons d'armes du Bloc Nationaliste Eurysien ne plaisait guère à Sa Majesté et au Premier ministre de Sa Majesté. Moins il y avait d'armes en circulation dans la région, mieux la région se portait.

« C'est une question complexe, comme chaque contexte et sujet qui sont liés à quelques nations, organisations ou entités eurysiennes. À vrai dire, la vision que nous avons de l'événement dépend à quelle thèse des relations internationales, nous répondons. Sur la question de l'ultimatum, il me semble que celui-ci était malvenu de la part des autorités de l'Union Économique Eurysienne. Je pense que toute cette histoire est "grotesque" parce que la volonté de réforme de cette organisation part d'un bon sentiment, mais la méthode utilisée n'est clairement pas la bonne méthode, pour cela que votre pays suivi de la Kartlévie ont annoncé leur départ. La lettre et l'ultimatum auraient eu du sens et auraient été tout à fait légitimes, si les réformes engagées avaient été votées à l'unanimité des membres. Cela aurait eu du sens, parce que les institutions auraient été légitimées par les états-membres et ainsi l'ultimatum aurait eu la force nécessaire pour s'imposer à votre nation, car vous auriez voté pour ces réformes.

L'acte fait dans ce contexte parait comme un geste d'autorité déplacé, cherchant à faire naitre une autorité et légitimité aux institutions de l'Union Économique Eurysienne. Bien que cet ultimatum soit en conformité avec les textes fondateurs de l'organisation, il parait déplacé et excessif, parce que jusqu'ici la pratique laissait la place aux démocraties illibérales et au pire des régimes, comme le régime Fasciste de la Rimaurie, bien qu'il soit votre allié. Ce partenariat et la pratique rendent l'ultimatum caduque. L'UEE aurait bien fait de renégocier tous les textes fondateurs, mais même cela, avec la présence de Valinor, allié de la Loduarie Communiste, nous sommes perplexes. Nous sommes neutres vis-à-vis de l'Union Économique Eurysienne car celle-ci tente bien que mal de corriger ses dysfonctionnements et nous pensons que l'organisation va dans le bon sens. Cependant, nous savons que cette organisation a en son sein un allié direct de la Loduarie Communiste et l'Empire Raskenois dont la relation est compliquée au regard de l'Hotsaline. En dehors de cela, nous entretenons d'excellentes relations. »
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Le Ministre des Affaires Etrangères s'était jusqu'à maintenant tût, il écoutait soigneusement le Ministre Teylais afin de déceler le fond de sa pensée. En ce moment, le Ministre des Affaires Etrangères Teylaises parle de sa vision de l'UEE et notamment son ultimatum à l'encontre de la nation Kartienne.

Ferdl Van Cros

Ferdl Van Cros: Je vous remercie pour nous avoir donné votre vision des choses. Avant de vous donner la nôtre, permettez-moi de me présenter. Je suis Ferdl Van Cros, Ministre des Affaires Etrangères de l'Empire et par conséquent celui qui a conseillé sa majesté le Tsar lors de la crise de l'UEE qui a donné suite au Karxit (sortie de Karty de l'UEE). Notre vision est assez claire, vous l'aurez sûrement deviné, mais notre nation a été outrée par cet ultimatum signe de la désillusion des ambitions de cette organisation supranationale qui cherche à dominer ses membres au profit des membres fondateurs. Je ne pense pas pouvoir en dire plus à ce sujet, si vous auriez des questionnements, j'y répondrais volontiers.
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MAE
Pierre Lore, Ministre des Affaires Étrangères.


Le ministre était perplexe devant la réponse de son homologue étranger. Sa réponse avait l'honnêteté d'être courte, mais disait-elle toute la pensée du Saint-Empire sur l'Union Économique Eurysienne ? Difficile de le savoir avec certitude, il ne remettait pas en cause la parole du ministre qui était sincère, mais disait-il tout ? C'est sur ce point précis que le ministre avait des doutes. L'Union Économique Eurysienne, par cette décision, avait tenté de contraindre le Saint-Empire, un geste qui peut paraître banal si l'on voit la diplomatie comme un jeu dans lequel le rapport de force est constant, présent à chaque instant. Mais, bien qu'il soit potentiellement présent à chaque instant, cela ne rendait pas la présence de la contrainte acceptable par un État souverain. Le ministre demanda un verre d'alcool, puis commença sa réponse :

"Pardonnez-moi, mais est-ce tout ? Vous avez fini votre plaidoyer sur l'Union Économique Eurysienne ? Bien que nous aurions accepté l'ultimatum dans un contexte différent, comme je l'ai évoqué dans mon propos, le contexte décrit ne justifie aucunement l'ultimatum. Le sentiment outré est plus que légitime, c'est ma position et celle de mon gouvernement. Croyez-moi, le Royaume de Teyla vous soutient dans cette affaire, bien qu'elle concerne uniquement votre nation. Mais, par exemple, comptez-vous émettre un communiqué officiel, neutre mais ferme à la fois, qui dénonce les agissements de l'Union Économique Eurysienne et ses méthodes, ce qu'elle est devenue ? Sans utiliser la caricature, qui, je pense, retournerait le communiqué contre vous. Imaginons que dans ce communiqué, vous dénonciez que la pratique au sein de l'organisation, qui nous intéresse, est contraire aux textes fondateurs et qu'elle contient plus d'un membre problématique, comme l'Empire Raskenois qui a envahi il y a plus de vingt années l'Hotsaline et la Confédération à laquelle elle appartient. Dois-je vous rappeler Valinor qui a entraîné une rencontre diplomatique avec la Loduarie, qui vous a tiré dessus, vous et vos hommes, tuant de braves soldats ? "
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Ferdl Van Cros

Ministre des Affaires Etrangères, Ferdl Van Cros: Tout d'abord, je tiens à vous remercier pour votre soutien vis à vis de cet "ultimatum" qui s'avère être une insulte à l'encontre de notre nation et notre gouvernement. Quant à un éventuel communiqué, le Saint Empire de Karty ne compte pas spécialement en rédiger un, cette organisation supranationale ne nous concerne plus. Nous n'avons pas vocation à aider cette organisation qui nous a lâchement trahis, de plus, effectuer une telle déclaration mettrait le feu au poudre, déjà bien présent. Nonobstant, ne pas faire ce communiqué n'empêche pas de vous suivre sur votre vision. Vis à vis de l'Empire Raskenois, nous n'avons aucune relation avec cette nation et sommes en neutralité, cependant, nous classons Valinor comme une nation dangereuse.
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MAE
Pierre Lore, Ministre des Affaires Étrangères.


Encore une fois, la prise de parole de son homologue Kartyen était courte. Mais il devait avouer que, bien que la réponse soit courte, elles avaient pour elles la clarté. Il n'y a aucun doute sur la position du Saint-Empire sur les sujets abordés. C'était plus facile pour avancer dans la rencontre, tout en espérant que les réponses longues faites par Pierre Lore ne sont pas mal vues dans le Saint-Empire. Mais il n'y a aucune raison de prétendre l'inverse, car sinon l'un des interlocuteurs du ministre aurait déjà recadré subtilement le ministre. Valinor était évoqué par la partie adverse, un sujet qui intéresse forcément le Royaume, parce que Valinor entretient une frontière avec un membre de l'Organisation des Nations Démocratiques.

"Cela va de soi que Valinor est une nation dangereuse, enfin plus précisément, c'est une nation que nous surveillons. Pour l'instant, elle n'a pas contrarié nos intérêts. Nous la surveillons parce que c'est une nation alliée à la Loduarie, mais aussi parce qu'elle se trouve à la frontière de l'un de nos partenaires de l'Organisation des Nations Démocratiques, la République Fédérale de Tanska. Disons que si cette nation commande des armes au complexe militaro-industriel teylais, le gouvernement opposera son veto à la commande. Un débat au gouvernement est en cours pour interdire la vente d'armement à tous les membres de l'organisation de Lorenzo, un embargo sur les livraisons d'armements, autrement dit. Hélas, je peux vous dire sur quoi aboutira le débat : nous sommes une démocratie parlementaire et nous avons tendance à privilégier les compromis. Il est possible que nous autorisions la vente d'armement pour des pays partenaires du Royaume, comme le Grand-Kah, bien que ce dernier soit membre de l'UICS. Pour ma part, sur ce sujet, je n'ai plus rien à dire. Qu'en est-il de vous, vos excellences ?"
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Tsar Stanislas I

Après la longue discussion sur l'Union Économique Eurysienne, le Tsar reprit la parole.

Tsar Stanislas I: Je pense qu'au sujet de l'Union Économique Eurysienne, le débat est clos. Avant de continuer notre discussion, je tiens à vous faire part des remerciements de ma nation a votre égard, nous n'étions pas convaincu du bien-fondé de cette rencontre, nos nations ne se sont pas particulièrement prêtées attention et sont assez différentes sur le plan politique, nonobstant, je suis agréablement surpris de l'entente qui se tisse entre nos deux pays, voilà des liens qui me semble prometteurs.

Le Tsar marqua une pause et reprit son discours.

Tsar Stanislas I: À présent, je souhaiterais aborder un autre sujet, le Bloc Nationaliste Eurysien. Organisation dont est membre Karty, vous en connaissez le principe même, le nationalisme. Cette organisation suscite un débat pour le moins agité au sein de ma nation, l'extrême droite du pays, le Parti Royal, se range fermement derrière cette organisation. Quant à l'Union Nationale, parti que je préside, nous nous y sommes opposés avec notamment la non-réaction des membres vis à vis de l'escarmouche Loduarienne, je souhaiterais vous entendre à ce sujet.
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