25/09/2017
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Drapeau du Royaume Démocratique du Chandekolza

ENCYCLOPÉDIE DU CHANDEKOLZA

Le Chandekolza, bien qu'étant un très petit pays à l'échelle du Nazum, possède une population bien supérieure à beaucoup d'autres États. Ceci en fait malheureusement l'un des pays les plus pauvres au monde, et l'empêche d'atteindre une autosuffisance alimentaire.

Sommaire :

I. Histoire

II. Géographie

A. Géographie physique
B. Régions

III. Politique
A. Institutions
B. Partis

IV. Civilisation
A. Défense nationale
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HISTOIRE

Temps anciens (Préhistoire-1869)
A l'origine, à l'emplacement de l'actuel Chandekolza se trouvait un amoncellement de royaumes, ou du moins d'États, dont les habitants vivaient sans grands contacts avec le reste du monde. Seuls quelques peuples, vivant en amont du fleuve, étaient connus des pêcheurs et agriculteurs locaux qui commerçaient avec.
Le nom donné à la région par ses habitants est malheureusement aujourd'hui oublié des historiens, qui font pourtant tout leur possible pour recouper un maximum d'informations à son sujet. Ces royaumes sont malheureusement peu connus des suites de la très longue occupation par l'Empire Ushong, qui dura sans doute un millénaire si ce n'est plus. Les différents empereurs ushongs n'ont pas cherché à préserver la culture chandekolzane.

Il y a de cela plusieurs siècles, l'Empire Ushong conquit donc le Chandekolza, sans rencontrer de grande difficulté. Aucun État n'avait encore réussi à réunir l'embouchure du fleuve. Le tout était composé de minuscules royaumes plus ou moins reliés les uns aux autres, bien que la monarchie de Saipalbon soit déjà à cette époque la plus puissante. Ces dizaines de petites armées plièrent une à une face aux régiments d'étrangers venus du nord, et acceptèrent leur soumission sans discuter. Le plus long pour les troupes de l'Empire fut plutôt de trouver le moyen de traverser le fleuve, avec ses dizaines de kilomètres de largeur et les mangroves qui l'entourent.
C'est pour cette influence que les ushongs choisirent de mettre les rois de Saipalbon à la tête du nouveau pays unifié par leurs soins, qu'ils ne souhaitaient pas directement gouverner, car formant rapidement leur frontière avec l'Empire Yahudharma, ou du moins ses prédécesseurs que les ushongs ne comptaient pas attaquer, par manque d'intérêt pour une terre séparée de la capitale par un immense fleuve et centaines de kilomètres de routes peu praticables.

C'est donc le Chandekolza qui fut le théâtre des affrontements réguliers entre yahudharmiens et ushongs pendant des siècles, passant à intervalle plus ou moins régulier de l'un à l'autre, sans que cela ne change grand chose à la vie des habitants. C'est également ce qui causa, sur le long terme, la ruine du pays : le passage régulier des armées, dont les soldats ne se gênaient pas pour piller les fermes et saccager les rizières, si ce n'est incendier les villes, empêcha tout développement économique un tant soit peu important.
La haine des Xins vient tout simplement de là : ajoutée au passage régulier de typhons destructeurs et aux inondations qui touchent de temps à autres les rives de ce fleuve capricieux qu'est le Lầylội, cette situation de frontière-passage servant à aller attaquer l'ennemi ne pouvait que conforter les habitants dans leur forte xénophobie.

Révolte (1869-1872)
Avec les évènements qui venaient perturber l'intégrité de l'Empire Ushong vers le milieu du dix-neuvième siècle, le peuple très pauvre du territoire chandekolzan se souleva contre le pouvoir de Beiyfon, qui lui prenait une partie de sa récolte comme impôts alors que la plupart des habitants peinaient déjà à produire assez pour leur famille. Dans les faits, ces impôts étaient largement reversés aux nobles locaux plutôt qu'à ceux du nord, dont les champs suffisaient largement à nourrir tout le monde, voire à exporter vers les provinces impériales en manque.
Les régions plus riches des côtes, bien que n'ayant pas d'aussi gros problèmes de nourriture et étant de culture ushong (et donc beaucoup moins animées de sentiments haineux envers les Xins), ne stoppèrent pas ce soulèvement. Elles l'approuvèrent même, voyant que le pouvoir central faisait face à des débordements intérieurs en d'autres endroits du vaste pays, et participèrent à la révolte dans le but de prendre par la suite le contrôle du nouveau royaume une fois indépendant. Le gouvernement des Xins ne pouvant pas grand chose face à la gigantesque population révoltée s'ajoutant à d'autres problèmes intérieurs, il accepta de donner son indépendance au Chandekolza, ou plutôt ne s'y opposa pas suffisamment. Envoyer des troupes en renfort n'aurait servi qu'à rougir le fleuve du sang de centaines de milliers de personnes, civils comme soldats.

Royaume libre (1872-1877)
Après avoir pris son indépendance, le Chandekolza mit rapidement en place un gouvernement construit autour du Công, un équivalent aux rois eurysiens. Bien que cela ne paraisse pas très différent du fonctionnement sous l'empire, c'est la meilleure solution qui était apparue pour maintenir la cohésion du pays. Les concepts républicains et des autres régimes se passant de noblesse développés en Eurysie depuis un certain temps n'avaient pas encore fait beaucoup de bruit dans cette région du Nazum.

Le premier Công proclamé fut sans grande surprise l'un des meneurs de la révolte qui, de par sa fortune, parvint à obtenir l'approbation des plus grandes familles de la région en plus de celle du peuple qu'il avait déjà. Son règne, bien que court, connut un démarrage prospère. Les conditions de vie des chandekolzans, bien qu'à l'origine extrêmement mauvaises et donc "faciles" à rendre moins pires plutôt que meilleures, s'améliorèrent d'années en années.
Selon les historiens actuels, cela n'est pas réellement dû au détachement de l'Empire Ushong, qui aidait parfois même à l'approvisionnement de la marche, mais plutôt à la conjugaison d'un "coup de chance météorologique" (aucun gros typhon ni aucune crue majeure ne frappèrent le pays pendant ces cinq années) et de l'effort national des habitants, motivés par l'indépendance toute nouvelle. S'ajoute à cela l'embellissement et l'exagération des conditions de vie de l'époque par les chandekolzans, qui la considéraient encore quelques décennies après comme le seul âge d'or récent qu'avait connu leur pays.

Colonisation eurysienne (1877-1899)
Cette petite prospérité attira bien vite des marchands eurysiens, puis des soldats envoyés par leur nation lointaine pour faire main basse sur le pays. La faiblesse de ses forces armées et l'énorme main d'œuvre avaient fait du Chandekolza une cible toute désignée pour la mise en place d'une nouvelle colonie. Après une rapide avancée des troupes et une capture sans difficultés du Công, le Chandekolza fut officiellement rattaché à l'empire colonial de ce pays d'Eurysie, nommé Velsna.

Après cela, les colons s'accaparèrent bien vite les ressources, compagnies et travailleurs du pays. Des lois défavorisant les nazumis furent promulguées pour y aider, et les locaux perdirent bien vite leurs droits, comme dans la majorité des colonies eurysiennes à travers le monde.
Les Xins, voyant que leur petit voisin du sud n'était plus obsédé par la haine et la propagande dirigée contre eux, s'accommodèrent plutôt bien de la situation, d'autant que cela encourageait leur commerce avec l'Eurysie, déjà aidé par le don de concessions portuaires à d'autres pays tels que Visonza.
On doit à cette période velsnienne la construction de plusieurs bâtiment qui ornent encore la capitale chandekolzane, très reconnaissables par leur style eurysien semblant inapproprié au milieu de toutes les maisons nazumies qui composent les centre-villes.

Seconde révolte (1899-1905)
Les akaltiens, qui venaient seulement quelques décennies avant de s'ouvrir sur le monde et de s'intéresser à ses problèmes, apprirent avec horreur de leurs compagnies commerçantes ce qu'il s'était produit au Chandekolza. Bien que ce ne soit pas un peuple ethniquement proche, l'histoire commune de colonisation toucha l'opinion publique au point que le gouvernement fut pratiquement forcé de proposer son aide à la résistance chandekolzane. De plus, et de manière plus pragmatique, le contexte semblait particulièrement favorable à l'Akaltie pour ensuite en faire un État à mi-chemin entre vassal et allié, ce qu'elle n'avait pas encore dans la région. L'impérialisme akaltien était alors à son plus fort après la réussite de l'installation de la Nouvelle-Kintan, et certains avaient des vues plus ambitieuses que de se limiter à l'Aleucie.
Les troupes coloniales d'occupation n'étaient aussi et surtout pas très puissantes, et seraient faciles à bouter hors d'un pays de taille réduite tel que le Chandekolza. L'inverse aurait rendu toute la chose impensable.

Cela fait, les forces armées des colons, qui étaient depuis l'annexion largement diminuées sur place, ne s'attendaient pas à une attaque venant de l'intérieur aussi bien organisée et armée. Passé la surprise de la première attaque, ils réussirent tout de même à reprendre ou garder le contrôle d'une bonne partie du pays.
Une longue guérilla s'installa donc, dans les jungles et marécages du delta chandekolzan. Les résistants firent vivre l'enfer aux colons, jusqu'à ce que le dernier régiment d'infanterie soit rapatrié en 1905, après près de six ans de combats lourds en coûts humains et destructeurs pour les régions touchées. Cette période ne fut pas sans rappeler les intenses guerres que subissait l'estuaire sous la domination yahudharmo-ushong.

Reconstruction (1905-1915)
Pendant la décennie qui suivit le départ définitif des eurysiens, le Chandekolza ne possédait pas encore de nouveau gouvernement viable. Seules des autorités militaires de transition, soutenues par quelques troupes akaltiennes bien accueillies, avaient été mises en place le temps de la reconstruction du pays.
Grâce à l'opinion publique akaltienne, beaucoup d'entreprises investirent dans le petit État et permirent à son économie de redevenir correcte, bien que largement sous son niveau précolonial et étant toujours maintenue artificiellement. Après avoir clamé sur tous les toits avoir participé à la reconstruction chandekolzane, les firmes d'Akaltie ne firent que peu de choses pour le pays, allant parfois jusqu'à fermer leurs établissements sur place quelques semaines à peine après leur installation étant donné le manque évident de rentabilité dû à l'éloignement. La sous-traitance dans un pays de l'autre bout du monde n'était pas encore monnaie courante au début du vingtième siècle, bien que cela ait un peu commencé à se démocratiser par la suite.

Période contemporaine (1915 à nos jours)
Après la reconstruction de la nation, le Chandekolza retrouva un Công (le fils du premier qui avait pu fuir le pays pendant l'annexion et se réfugier au Sud-Kazum le temps de l'époque coloniale) et intégra la Ligue Anticoloniale mise en place par l'Union des Cités d'Akaltie, aux côtés de l'Uuqtinut et de la Nouvelle-Kintan pour tenter de profiter des avantages économiques et défensifs apportés par celle-ci. Malheureusement, le pays reste aujourd'hui nettement l'un des plus pauvres au monde, avec moins de 100 dollars internationaux de PIB par habitant en 2014.
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GÉOGRAPHIE PHYSIQUE

Le Chandekolza est implanté tout autour d'un immense estuaire de plus de 200 kilomètres de long sur près de 50 km de largeur à son embouchure. Les bords de l'estuaire du fleuve Lầylội sont principalement recouverts de plaines vallonées de très basse altitude (la quasi-totalité du pays se situe à moins de 500 mètres au-dessus du niveau de la mer, et la moitié en-dessous de 100 mètres).

Les rares sommets qui soient un minimum en altitude se trouvent dans les provinces du Kazum-Occidental et du Taiyong, à l'extrême-est du pays. Le point culminant est le mont Ồđãquáxarồi, avec ses 1.622 mètres d'altitude. Son nom chandekolzan signifie "oh, c'est si loin !", puisqu'il se trouve tout au bout du territoire national, dans les territoires kazumophones de l'est. Leur appartenance au Chandekolza ne vient que de leur isolement d'autres pays.

Une carte des reliefs du Chandekolza.
Une carte des reliefs du Chandekolza.

Sur le plan climatique, le Chandekolza profite (ou subit la présence) d'un climat tropical, l'équateur n'étant que peu éloigné de son territoire. Des jungles recouvraient auparavant la majorité de l'intérieur du pays, ainsi que de nombreuses forêts de bambous. La surexploitation des sols liée à l'agriculture a malheureusement eu raison de la majorité de celles-ci. Le pays compte également parmi ses inconvénients des passages réguliers de typhons, qui grignotent souvent les îles et côtes sablonneuses. Des plans de plantation de nouvelles mangroves de palétuviers, qui permettraient de ralentir ce rétrécissement des terres, ont connu un début de mis en place, sans toutefois que cela n'ait de succès comme cela est souvent le cas au Chandekolza. Les maigres fonds dédiés ont certainement été détournés par les mafias, sans que l'on n'en sache plus.

Malgré les vastes paysages de campagnes dans tout l'est du pays, le Chandekolza compte parmi les pays les plus densément peuplés du monde, avec une densité nationale dépassant les 1200 habitants au kilomètre carré ! L'ouest du pays, et plus particulièrement les alentours de la capitale (l'agglomération de Saipalbon-Tèmpho) sont donc surpeuplés, avec des bidonvilles s'étendant sur des kilomètres et des kilomètres, à perte de vue (aussi du fait du peu de relief de la zone, qui ne compte pratiquement pas de collines). Les abords du centre-ville sont plutôt construits d'immeubles à la stabilité incertaine, semblant prêts à s'écrouler les uns sur les autres (ce qui est heureusement relativement rare grâce aux efforts des riverains pour réparer les fissures au fur et à mesure).

De gauche à droite, et de haut en bas : prise de vue d'un boulevard de la banlieue proche de Saipalbon de nuit - le fleuve Lầylội dans l'est du Chandekolza Intérieur - les contreforts du Kazum Occidental - des rizières sur les collines du Cửasôngphíanam.
De gauche à droite, et de haut en bas : prise de vue d'un boulevard de la banlieue proche de Saipalbon de nuit - le fleuve Lầylội dans l'est du Chandekolza Intérieur - les contreforts du Kazum Occidental - des rizières sur les collines du Cửasôngphíanam.
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RÉGIONS

Les régions du Chandekolza.

Le Territoire Autonome Ushong est situé au nord du Chandekolza, et ses trois principales exclaves bordent l'Empire qui lui a donné son nom. La population parle majoritairement le mandarin, trace de l'occupation ushong qui a duré des siècles. Lors de l'indépendance, ces territoires ont également un temps souhaité l'indépendance, avant de se rendre compte que cela ne les mènerait pas à grand chose de bon sur le plan économique. Depuis, des mouvements indépendantistes pro-xins se sont installés dans la vie politique du Royaume. La capitale régionale est Biānchéng, ville portuaire de taille modeste pour le Chandekolza (environ 2 millions d'habitants).

Le Jib-Outhi se situe sur tout le pourtour septentrional de l'estuaire chandekolzan, ce qui en fait une région très marécageuse, dont les villes s'enfoncent peu à peu dans le sol. Depuis l'installation de nombreuses bases militaires étrangères, la population se porte mieux que dans le reste du Royaume. Les militaires jashuriens notamment participent au développement de l'agriculture moderne, et dotent le territoire de toujours plus d'infrastructures.

Le District de Saipalbon est celui qui abrite la capitale nationale, et est également la région la plus densément peuplée, et de très loin. Les bidonvilles tentaculaires qui l'entourent de toutes parts semblent ne jamais prendre fin lorsque l'on regarde depuis les hauteurs du centre-ville historique. La municipalité et le gouvernement tentent parfois d'améliorer la situation, et ce également afin de rendre la métropole plus attractive au tourisme. Cependant, les politiques publiques souffrent régulièrement de détournements de fonds, opérés par des fonctionnaires corrompus.

Le Cửasôngphíanam couvre la rive méridionale de l'estuaire, et n'est par conséquent pas doté de sols beaucoup plus stables que son voisin du nord. Les abords du district de Saipalbon sont également couverts de bidonvilles, qui gênent souvent la bonne circulation en obstruant les contours des routes et voies ferrées qui relient les deux régions.

Le Wanvùng est en grande partie peuplé d'une ethnie très proche des wans. L'idée d'unité nationale est très prônée par le gouvernement central, qui souhaite éviter toute rébellion, d'autant plus qui aurait des fins séparatistes étant donné le nombre conséquent d'ethnies présentes sur son sol. Le Wanvùng est donc une région très marginale, dont il est peu souvent question dans les médias. Les kazumophones et sinophones des deux autres régions non-chandekolzannes sont bien mieux traités pour le moment grâce à des raisons historico-religieuses pour les kazumiens et de voisinage pour les ushongs. L'implantation de chandekolzans vietnamophones est donc encouragée par les autorités de Saipalbon. Les revendications des locaux sont rarement entendues, et les membres du gouvernement local ne sont d'ailleurs que rarement issus de la région.

Le Chandekolza Intérieur est la plus grande région du pays, en en couvrant même la majorité. C'est de là que vient la majeure partie de la production agricole locale, bien que le Jib-Outhi commence à rattraper son retard grâce aux technologies jashuriennes. Il s'agit de la région la plus pauvre et la moins développée en général.

Le Taiyong a été offert par le gouvernement chandekolzan dans les années vingt, lorsque les hauts religieux du Drahma ont été chassés par la mise en place du pouvoir communiste au Sud-Kazum. Le Chandekolza, pays où le culte avait de l'importance depuis plusieurs décennies, leur offrit des terres dans ses montagnes inhabitées, en échange de la conservation de la possibilité d'y cultiver pour nourrir les habitants des villages alentours. Avec le retour du Roayume du Sud-Kazum, les religieux ont pu retourner dans leur pays d'origine, mais conservent toujours leur territoire spécial au sein du Chandekolza.

Le Kazum Occidental est une région peuplée de kazumiens, habitant les montagnes de l'extrême-est du Chandekolza. Presqu'aucun chandekolzan de l'ethnie majoritaire n'y vit, bien que l'altitude soit peu élevée.
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PARTIS POLITIQUES

Parti du Peuple Chandekolzan (PPC)
Le Parti du Peuples Chandekolzan est, comme son nom le laisse entendre, situé à gauche du spectre politique national. Il est l’un des plus vieux du pays, avec le parti Fidélité au Công, et a dans ses premières années véritablement dominé la politique du pays, chaque élection lui donnant un grand nombre de voix. Depuis, la situation a bien évolué, et d’autres le supplantent.

Parti de la Prospérité par la Ligue (PPL)
Fondé une décennie après que le Chandekolza ait rejoint la Ligue Anticoloniale Akaltienne, le PPL représentait la confiance qu’avaient les citoyens chandekolzans dans les institutions de la Ligue pour leur apporter la prospérité économique. Il fonctionna bien jusqu’à il y a trente ans environ, lorsque les financements en venant commençaient à se tarir fortement. Depuis, il a été pratiquement remplacé par le Parti Pro-Jashurien.

Parti Anti-Corruption (PAC)
Le Parti Anti-Corruption est l’un des plus fervents opposants à la corruption ambiante qui sévit dans les institutions gouvernementales, ainsi qu’aux nombreux détournements de fonds perpétrés par les politiciens, qui contribuent fortement à la crise économique permanente dans le pays. Malheureusement, des journalistes ont récemment révélé des scandales de pots-de-vin et d’emplois fictifs parmi les membres du PAC, prouvant qu’aucun parti n’échappe à la tentation de gagner plus d’argent qu’il n’en devrait. Cela a relativement ébranlé la société chandekolzanne, qui a de moins en moins confiance dans les politiciens pour gérer le pays. Depuis, nombreux sont les villages qui disent « s’auto-gérer » et refusent de payer des impôts.

Vrai Parti du Peuple du Chandekolza (VPPC)
Le VPPC a des financements flous, qui laissent entendre que les mafias seraient probablement ses principaux soutiens. Cela ne serait d’ailleurs pas étonnant, puisque les principales idées prônées par le parti comprennent la dépénalisation de plusieurs drogues, l’amnistie pour des criminels recherchés et autres mesures du même type. Il a beaucoup de succès dans plusieurs régions du Chandekolza, comme le Jib-Outhi, où des mafias viennent quelquefois arroser de billets la foule rassemblée aux meetings du VPPC.

Parti Pro-Jashurien (PPJ)
Le programme du PPJ est relativement simple et tient en bien peu de mots : puisque le Jashuria aide déjà beaucoup les populations du Jib-Outhi, pourquoi ne pas pousser beaucoup plus loin la coopération entre les gouvernements ? Certains membres du parti, quoique quelques peu extrémistes vis-à-vis de ce qu’affiche la majorité, proposent même un rattachement du Royaume Démocratique du Chandekolza à la Troisième République du Jashuria.

Groupement Conservateur Chandekolzan (GCC)
Le Groupement Conservateur Chandekolzan est, comme son nom l’indique, un parti placé à droite du spectre politique. Les objectifs qui y sont prônés relèvent notamment du maintien de l’unité nationale face aux revendications des ethnies non-chandekolzannes (notamment les ushongs du nord, les kazumiens de l’est et les wans du sud du pays).

Parti de l’Unité Ushong (PUU)
Le Parti de l’Unité Ushong est tout simplement le parti défendant les populations ushongs qui vivent notamment sur la frontière nord du pays, aux portes de l’Empire des Xins. Ceux-ci sont malheureusement mal reconnus dans les politiques culturelles, qui cherchent plutôt à maintenir un sentiment de patriotisme qu’une séparation marquée entre les ethnies du pays. Les wans et kazumiens soutiennent également ce parti, n’étant pour leur part pas assez nombreux pour peser significativement lors des élections.

Fidélité au Công (FC)
Le parti de la Fidélité au Công sert à rassembler les royalistes du pays, de toutes opinions à ce propos. Les idées de ses militants vont du retour de la monarchie absolue au maintien de l’ordre actuel des choses (ce qui semble peu ambitieux, mais l’est suffisamment en ces temps de troubles et d’ingérences de la Troisième République du Jashuria).
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Militaire
Défense nationale

Le Chandekolza est un petit pays en superficie, du moins largement surpassé par ses voisins, mais est extrêmement peuplé et de fait est relativement bien maillé de routes et autres installations logistiques. Cela facilite grandement les déplacements, à cela prêt que la majorité de ces installations sont désormais en mauvais état, à moins qu'elles ne l'aient jamais été.

La défense du pays repose également sur la quantité plutôt que sur la qualité de son armée, qui n'est dotée que de vieilles armes à feu et autres équipements antédiluviens. Le grand nombre de soldats dont dispose l'État-major chandekolzan lui permet de les répartir sur tout le territoire, et notamment vers les frontières ou les territoires habités par des ethnies différentes de la majorité (ushongs, wans et kazumiens notamment, qui forment les principales présentes au Chandekolza). Cela aide grandement au maintien de l'ordre dans tout le pays, en renfort régulier des polices locales.

L'entraînement des soldats chandekolzans est à l'inverse total très poussé, et ils apprennent surtout à se servir de leur environnement, cet estuaire et ses rives qu'ils connaissent si bien, pour résister à une menace étrangère. Grâce à leurs équipements présents dans chaque caserne de village, les soldats sont capables de creuser le sol, couper du bois ou du bambou et ainsi influer sur leur terrain pour gagner en avantages face à un potentiel envahisseur.
La prise de décision autonome est également une compétence qu'ils se doivent d'apprendre, puisque tous les postes militaires ne sont pas pourvus en outils de communication radio ou autres, et qu'il est de toute façon considéré qu'un ennemi brouillerait probablement les ondes, les rendant inutilisable sur tout le territoire du Chandekolza. Chaque caserne est ainsi autonome, et n'a pas besoin de briefing du commandement central pour savoir de quelle manière celui-ci réagirait.

Les soldats sont généralement des hommes motivés par la défense de leur patrie -face aux horribles xins du nord que décrit la propagande nationale depuis plus d'un siècle notamment- et recrutés parmi les rangs des fervents nationalistes. Leur emploi est également stable, ce qui constitue un avantage majeur sur le marché du travail chandekolzan, où tous ont peur d'être virés d'un jour sur l'autre par un patron peu respectueux de ses employés.

Une file de soldats en exercice, quelque part au Chandekolza Intérieur.
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