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Encyclopédie du Chandekolza

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Le Chandekolza, bien qu'étant un très petit pays à l'échelle du Nazum, possède une population bien supérieure à beaucoup d'autres États. Ceci en fait malheureusement l'un des pays les plus pauvres au monde, et l'empêche d'atteindre une autosuffisance alimentaire.

Sommaire :

I. Histoire
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Temps anciens (?-1869)

A l'origine, à l'emplacement de l'actuel Chandekolza se trouvait un royaume dont les habitants vivaient pratiquement coupés du reste du monde. Son nom est malheureusement aujourd'hui inconnu des historiens, qui font pourtant tout leur possible pour recouper un maximum d'informations à son sujet. Ce royaume est malheureusement peu connu des suites de la très longue occupation par l'Empire Xin, qui dura sans doute un millénaire si ce n'est plus.

Révolte (1869-1872)

Avec les évènements qui venaient perturber l'intégrité de l'Empire Xin, le peuple très pauvre du territoire chandekolzan se souleva contre le gouvernement central, qui lui prenait une partie de sa récolte comme impôts alors que la plupart des habitants peinaient déjà à produire assez pour leur famille. Les régions plus riches des côtes, bien que n'ayant pas d'aussi gros problèmes d'apport en nourriture et étant de culture xin, ne stoppèrent pas ce soulèvement. Elles l'approuvèrent même, voyant que le pouvoir central faisait face à des débordements intérieurs, et participèrent à la révolte dans le but de prendre par la suite le contrôle du pays. Le gouvernement xin ne pouvant pas grand chose face à la gigantesque population révoltée s'ajoutant à d'autres problèmes intérieurs, il accepta de donner son indépendance au Chandekolza.

Royaume libre (1872-1877)

Après avoir pris son indépendance, le Chandekolza mit rapidement en place un gouvernement construit autour du Công, un équivalent aux rois eurysiens. Le premier Công proclamé fut sans grande surprise l'un des meneurs de la révolte qui, de par sa fortune, parvint à obtenir l'approbation des plus grandes familles de la région en plus de celle du peuple qu'il avait déjà. Son règne, bien que court, connut un démarrage prospère. Les conditions de vie des chandekolzans, bien qu'à l'origine extrêmement mauvaises, s'améliorèrent d'années en années.

Occupation eurysienne (1877-1899)

Cette petite prospérité attira bien vite des marchands eurysiens, puis des soldats envoyés par leur nation lointaine pour faire main basse sur le pays. La faiblesse de ses forces armées et l'énorme main d'œuvre avaient fait du Chandekolza une cible toute désignée pour la mise en place d'une nouvelle colonie. Après une rapide avancée des troupes et une capture sans difficultés du Công, le Chandekolza fut officiellement rattaché à ce pays d'Eurysie.
Après ça, les colons s'accaparèrent bien vite les ressources, compagnies et travailleurs du pays. Des lois défavorisant les nazumis furent promulguées pour y aider, et les locaux perdirent bien vite leurs droits.

Seconde révolte (1899-1905)

Les akaltiens, qui venaient seulement quelques décennies avant de s'ouvrir sur le monde, apprirent avec horreur de leurs compagnies commerçantes ce qui s'était produit au Chandekolza. Bien que ce ne soit pas un peuple ethniquement proche, l'histoire commune de colonisation toucha l'opinion publique au point que le gouvernement fut pratiquement forcé de proposer son aide à la résistance chandekolzanne. Cela fait, les forces armées des colons, depuis l'annexion largement diminuées sur place, ne s'attendaient pas à une attaque venant de l'intérieur aussi bien organisée et armée. Passé la surprise de la première attaque, ils réussirent tout de même à reprendre ou garder le contrôle d'une bonne partie du pays.
Une longue guérilla s'installa donc, dans les jungles et marécages du delta chandekolzan. Les résistants firent vivre l'enfer aux colons, jusqu'à ce que le dernier régiment d'infanterie soit rapatrié en 1905, après près de 6 ans de combats.

Reconstruction (1905-1915)

Pendant la décennie qui suivit le départ définitif des eurysiens, le Chandekolza ne possédait pas encore de nouveau gouvernement viable. Seules des autorités militaires de transition, soutenues par quelques troupes akaltiennes bien accueillie, avaient été mises en place le temps de la reconstruction du pays.
Grâce à l'opinion publique akaltienne, beaucoup d'entreprises investirent dans le petit État et permirent à son économie de redevenir correcte, bien que largement sous son niveau pré-colonial.

Période contemporaine (1915 à nos jours)

Après la reconstruction nationale, le Chandekolza retrouva un Công (le fils du premier qui avait pu fuir le pays pendant l'annexion) et intégra la Ligue Anticoloniale mise en place par l'Union des Cités d'Akaltie, aux côtés de l'Uuqtinut et de la Nouvelle-Kintan pour tenter de profiter des avantages économiques et défensifs apportés par celle-ci.
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