21/02/2015
17:55:18
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Activités intérieurs et tranches de vies au sein de Menkelt.

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Certains racontent que la princesse Dahut, après sa mort dans la ville engloutie, devint une sirène et qu'elle apparaît aux pêcheurs les soirs de lune, peignant sa longue chevelure d'or. Ils disent aussi que par temps très calme on peut entendre sonner les cloches de la cité disparue.

Gwelas-te morverc'h, pesketour
O kriban en bleo melen aour
Dre an heol splann, e ribl an dour ?
Gwelous a ris ar morverc'h venn,
M'he c'hlevis o kanann zoken
Klemvanus tonn ha kanaouenn.


As-tu vu, pêcheur, la fille de la mer,
peignant ses cheveux blonds dorés
au grand soleil sur le bord de l'eau ?
J'ai vu la blanche fille de la mer,
je l'ai même entendu chanter,
plaintifs étaient l'air et la chanson.


Réveillon de Noël, 24 décembre.

Le métro était bondé. Les jeunes sortent et s'amusent, ils parlent de la dernière série d'animation en cours dans l'Empire et surtout de Noël. Les enfants se chamaillent et les parents discutent de tout et de rien, mais quand même de Noël, tranquillement dans le métro. Beaucoup de Menkiens dormaient aussi, en train de rentrer du travail avec les sacs ouverts à leurs pieds, remplit de cadeaux pour leurs proches. Personne n'étaient en train de les voler ? Non, la société menkienne, surtout en campagne, est une société de haute-confiance. On ne vole pas, surtout dans le métro, au risque de voir les autres passagers intervenir. Le vol existe, la délinquance et le crime organisé aussi, mais ces choses-là sont limités à des quartiers et des endroits spécifiques à Ker'Ys et dans l'Empire. Le major Yann et son second Kevin ne pensaient pas trop à ces sujets, les deux soldats de la Bagadou Menez, les troupes de montagnes, étaient beaucoup trop fatigués. Tellement, que Kevin était en train de dormir sur son sac militaire, pendant que son major était sur son téléphone l'air hagard.
Soudain la voie du métro annonça.

Ligne 3 prochaine arrêt, Salomon

''C'est la nôtre, allez réveille toi Kevin.''

''Je suis claqué."

''Tu m'en diras tant....''


Les deux Bagadou Menez n'étaient plus qu'à deux quartiers environ de chez Yann. Son second lui fit une tape dans l'épaule.

''Bon j'te laisse, c'est ici que je vais par chez moi. En tout cas mon cher major, t'es sacrément chanceux, au moins tu as une femme qui t'attend à la maison.''

''Attend, attend mon con, tu ne vas pas fêter le réveillon avec tes onze frères et soeurs avec tes parents toujours vivants toi par hasard ? Tu ne souffres pas du tout de la solitude, sale enfoiré d'Irlandais.''


Kevin lève les deux bras comme pour se rendre.

''J'avoue, t'as pas tort. En tout cas passe un bon réveillon, on se retrouve à la messe de minuit !''

Yann souffla et regarda sa montre qui indiquait 20h30, bon sang ! Le jeune homme espérait ne pas avoir raté le début du repas de Noël chez lui, il y avait toute sa famille et celle de sa femme qui l'attendaient. Il fallait qu'il se dépêche.

''Hé !''

Yann se retourna surpris.

''Pas de bêtises surtout major ! ''

Yann Le Bras éclata de rire suite à la remarque débile de son second. Il le salua avec sa main et se mit à courir.

Le major arriva au pied de chez lui, il regarda sa montre, 20h45.

Il arriva devant sa maison, cette dernière était une bâtisse bretonne typique, traditionnel avec le toit en ardoise classique. Yann avait bientôt fini de remboursé le crédit et d'en devenir propriétaire, surtout que de plus les perspectives économiques au sein de l'Empire sont très bonnes en ce moment. Il sonna à la porte, quelqu'un était en train d'ouvrir. Le Major Le Major n'a qu'à peine le temps d'entrevoir qui était en train d'ouvrir et de dire un seul mot que sa femme lui fit un câlin en lui sautant dessus. Derrière elle, la petite soeur de Yann, qui la regardait d'un air narquois. Sa femme la regarda de haut en bas.

''T'es enfin là toi ! En retard, mais au moins en un seul morceau, bravo !''

La petite soeur du major se mit à lui faire signe.

''Allez rentre et dépêche-toi, maman s'impatiente de ton retour avec les autres.''

Il leur sourit d'un air moqueur, mais chaleureux.

''Oui, j'espère que vous m'avez laissé un peu de bûche pour fêter ma survie.''

''Alors ? Cet entraînement dans les Highlands avec les Bagadou Menez ?''

''La routine chérie.''


Il enleva ses chaussures avant de rentrer.
Que c'est bon d'être chez soi...
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