Conseil Général N°1:
Suite à la création du Bloc Nationaliste Eurysien, les trois nations fondatrices se retrouvent encore une fois au Kremlin avec de nombreux sujets à traiter, notamment les diverses candidatures ainsi que des changements profonds à effectuer.
Tsar Stanislas I: Mes chers homologues, c'est un plaisir de vous revoir.
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Un plaisir partagé, cher homologue. Si j'ai bien compris l'invitation, nous avons déjà des candidats pour notre nouvelle organisation.
Friedrich Sattler : Un plaisir également chers partenaires. En effet, nous avons d'ores et déjà reçu plusieurs candidatures il me semble.
Tsar Stanislas I: En effet ! Néanmoins, avant de traiter ces candidatures, je souaiterais établir une chose. Il faut rajouter un article à notre traité qui consiste à nommer un président lors de la convocation d'une assemblée, me suivez vous ?
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Je vous écoute, quelle est cette proposition concernant la présidence de l'assemblée ?
Tsar Stanislas I: Je propose de nommer président de conseil celui qui l'a convoqué.
Friedrich Sattler : Et en quoi consisterait ce rôle exactement ?
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Cela me semble correct, mais cela nous amène également à la question du lieu de cette assemblée. Cependant, nous traiterons ce sujet plus tard. Sinon, dites-nous en plus sur le rôle ?
Tsar Stanislas I: En somme.
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Pour ma part cela me convient.
Friedrich Sattler : Je ne vois ici aucune raison de m'opposer à cette proposition.
Tsar Stanislas I: Bien, un article à ce sujet sera adopté. Je propose de passer au candidature, tout d'abord, celle du Nordfolklande. Le Saint Empire de Karty étant proche de cette nation, nous accueillons cette candidature avec enthousiasme et la validons.
Article 11:
Lorsqu'un conseil est convoqué, la nation le faisant devient président de l'assemblée.
11-A: Le rôle de Président de Conseil est retiré à la fin de tous conseils.
11-B: Le Président de Conseil est chargé d'effectuer les propositions, de rappeler à l'ordre, maîtriser le temps de débat et les votes.
Friedrich Sattler : Je dois avouer que je ne connais que très peu ce pays, l’État de Rimaurie n'ayant, à ma connaissance ou du moins depuis que je le dirige, jamais eu de relation avec le Nordfolklande. Aussi, ne pouvant juger de l'acceptabilité ou non de ce pays mais ne voyant, de mon point de vue, là encore, nulle raison de refuser cette première candidature, je me remet à votre jugement, Votre Excellence. La Rimaurie suivra votre voix.
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Concernant notre relation avec le Nordfolklande, je dois dire que c'est un voisin exemplaire. J'ai, pour l'instant, eu de très bons échanges et j'ai une bonne relation avec ce dernier. Je suis favorable à son entrée !
Tsar Stanislas I: Bien, la candidature du Nordfolklande est validée ! Passons à celle de Menkelt, je suis également pour.
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Hummm... Hummm, après avoir lu son dossier de renseignement, nous pensons qu'un pays si droit dans ses bottes a entièrement sa place parmi nous. Nous voterons favorable !
Friedrich Sattler : Là encore, je ne connais sans doute que trop mal le Saint Empire Menkelt. Néanmoins, sa candidature est à mon sens très claire. Le peuple Menkien et son gouvernement me paraissent en effet, comme nous tous ici je pense, fermement attachés à l'ordre et à la tradition, valeurs que nous partageons et qui font à mon sens le ciment de notre alliance et de notre amitié. Je suis donc absolument favorable à cette candidature.
Tsar Stanislas I: Menkelt est donc accepté, nous avons donc finit de traiter les candidatures, enfin à moitié. La question de les accueillir dans le Conseil Restreint se pose, personnellement, l'Empire est contre, pour le moment, nous devons attendre un minimum.
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Nous comprenons votre point de vue, très cher Tsar Stanislas Ier, cependant nous considérons que les bases de l'organisation venant à peine d'être fondées, leur arrivée précipitée serait presque l'équivalent de fondateurs. Néanmoins, ils ne le sont pas, mais je pense que leur place au conseil restreint est toute désignée, notamment afin de consolider nos appuis et d'envoyer un message fort d'unité.
Friedrich Sattler : Je rejoins l'opinion de son Excellence le Tsar. Ce conseil restreint doit être... restreint, c'est ce qu'il dit, c'est ce qu'il est. Or, comment pouvons nous dès aujourd'hui être certains de la bonne volonté qu'on ces états à vouloir intégrer notre organisation et à y participer pleinement. Je pense comme vous qu'il est est préférable d'attendre encore et de voir comment ils s'intègrent à notre organisation afin d'être certains de leurs capacités à rejoindre le conseil restreint.
Tsar Stanislas I: je remercie le Führer Friedrich Sattler, et je tiens à vous rassurer madame la présidente, ces nations pourront intégrer le Conseil Restreint en temps voulu, mais tout vient à point qui sait attendre.
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Si la majorité est d'accord, je ne vois pas de raison de m'y opposer. De plus, je comprends ce point de vue et je vous rejoins en partie. Alors, passons à un autre sujet que j'évoquais tout à l'heure : la question de l'Assemblée. Certes, la nation qui convoque l'Assemblée la préside, mais je pense que chaque nation qui le souhaite pourrait construire son propre bâtiment pour l'Assemblée et la convoquer dans son pays. Dans le cas où une nation convoquerait l'Assemblée sans disposer d'un bâtiment adapté, elle pourrait choisir une autre nation pour l'accueillir. Cela vous convient-il ?
Tsar Stanislas I: Je pense que toutes nations est en possibilité d'accueillir une réunion, ainsi, c'est la nation qui a convoqué qui reçoit, nous sommes bien dans le Kremlin après tout. En cas d'incapacité, le pays en question demande l'autorisation d'un autre état membre, je propose d'ajouter un sous article à l'article 11.
Friedrich Sattler : Je ne comprends pas. Pourquoi ne pas construire un seul bâtiment qui accueillerait toutes les réunions de notre Assemblée ? Un bâtiment financé par tout les états membres, construits par tout ses fondateurs, symbole de leur union et de leur puissance, comme un étendard, un symbole de victoire pour notre organisation. Je propose ainsi de construire à partir de zéro un unique bâtiment en un lieu collectivement choisit, afin d'envoyer au monde le message de notre réussite et de notre amitié. Je demande la fondation, l'élévation d'un monument en notre gloire, pas la récupération honteuse d'immeubles déjà utilisés comme si nous n'étions que locataire de nos propres biens.
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Il y a là un problème, celui de la souveraineté nationale. Personnellement, cela ne nous dérange guère, mais si nous devons partir dans ce sens et afin d'éviter de faire fuir des nations très conservatrices, nous devrions répartir les bâtiments institutionnels dans différentes nations afin de pallier ce problème de souveraineté.
Tsar Stanislas I: J'ajoute que les nations se plaindront de ne pas pouvoir accueillir une réunion, ou autre chose du genre.
Friedrich Sattler : Je ne conteste pas le besoin de répartir nos institutions, mais celles-ci sont avant tout un symbole d'union. Un symbole que l'on doit exposer aux yeux du monde, pas le cacher dans je ne sais quel ministère. Vous oubliez également que si un état peut convoquer une réunion de notre Assemblée, celle-ci ne le concerne pas seulement mais toute notre organisation. Laisser à un état le loisir de s'approprier une institution qui en concerne bien d'autres ne serait pas également un atteinte à leur souveraineté ? Prenez cette réunion d'aujourd'hui, l'Empire de Karty est-il le seul état concerné par nos décisions ? Non, sa voix n'a pas plus de poids que la mienne ou celle de Madame Machabeli.
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Je comprends votre point de vue et y adhère. En effet, un symbole puissant d'unité, une assemblée si resplendissante pourrait être un atout. Cependant, dans le cas d'une seule et unique assemblée, le pays la recevant n'y aurait aucune autorité à l'intérieur. Sinon, celle-ci pourrait être influencée de différentes façons, une sorte de micro-État dans l'État. Qu'en dites-vous ?
Tsar Stanislas I: Dans quel état voudriez-vous que ces réunions se produisent ?
Friedrich Sattler : Un symbole fort serait à mon avis de construire cette Assemblée, ce monument sur le territoire de l'état initiateur de notre organisation : l'Empire de Karty.
Tsar Stanislas I: Vous me flatté, ainsi, nous financerons une infrastructure à cet effigie, et en attendant, le Kremlin servira pour le BNE, voici donc l'article:
11-C: Toutes les réunions se font au sein de l'Empire de Karty, un bâtiment sera financé spécialement pour cela, le Kremlin remplacera ce bâtiment temporairement.
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Parfait, alors concernant cette question de neutralité absolue dans l'Assemblée avez vous des objections ?
Tsar Stanislas I: Nullement, je propose d'aborder le sujet d'un statut pour les états non-eurysiens ainsi que les états souhaitant intégrer partiellement le bloc. Avez vous des propositions ?
Friedrich Sattler : Je pense en effet qu'il serait judicieux de créer un statut d'état membre partiel ou partenaire pour les nations hésitantes ou ne souhaitant pas s'engager pleinement dans l'organisation. Elles n'auraient évidemment aucun pouvoir de décision, si ce n'est éventuellement un pouvoir de conseil, mais pourrait jouir de certains de nos avantages, dans une dimension bien sûr bien moindre par rapport à ceux dont jouirons les états pleinement membres. Quant aux états non-Eurysiens souhaitant rejoindre notre organisation, nous pourrions nous contenter de leur donner le même statue que les états partenaires ou nous pourrions leur accorder des avantages supérieurs aux membres partiels, notamment sur les plans économiques ou culturels, mais néanmoins incomplets, il nous serait en effet difficile de venir en aide militairement à un état Nazuméen ou Afaréen au vu de nos moyens actuels.
Tsar Stanislas I: Mais quels seront les droits et devoirs de ces nations ?
Friedrich Sattler : Eh bien, je pense que nous pourrions accorder aux états membres partiels des avantages commerciaux, les autoriser à participer à des programmes universitaires ou culturels, éventuellement effectuer des accords sur les transports et les droits de douanes, des traités de coopération militaire ou de défense... Cela dépendra avant tout des droits et avantages des états membres pleins qui ne sont pas encore totalement définis. Quoi qu'il en soit, il me semble évident que ces membres partiels ne pourront pas participer aux prises de décisions de l'organisation et seront donc exclus du Conseil Général et du Conseil Restreint de l'Assemblée.
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Je pense qu'afin de clarifier leur position, nous devrions créer deux nouveaux statuts pour notre Bloc : le Statut d'État-partenaire et le Statut d'État-partiel. Ne définissons rien pour le moment. Je propose d'écrire au fur et à mesure une charte différente pour chacun des statuts. Cette charte évoluera comme la charte officielle.
Friedrich Sattler : Cela me semble en effet la meilleure des options qui s'offrent à nous pour le moment.
Tsar Stanislas I: Je suggère de mettre pause à notre réunion, nous la continuerons une fois Menkelt et Nordfolklande arrivés.