26/02/2015
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[ Assemblée ] Conseil Général

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BNE


Conseil Général N°1:

Suite à la création du Bloc Nationaliste Eurysien, les trois nations fondatrices se retrouvent encore une fois au Kremlin avec de nombreux sujets à traiter, notamment les diverses candidatures ainsi que des changements profonds à effectuer.

Tsar Stanislas I: Mes chers homologues, c'est un plaisir de vous revoir.
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Un plaisir partagé, cher homologue. Si j'ai bien compris l'invitation, nous avons déjà des candidats pour notre nouvelle organisation.
Friedrich Sattler : Un plaisir également chers partenaires. En effet, nous avons d'ores et déjà reçu plusieurs candidatures il me semble.
Tsar Stanislas I: En effet ! Néanmoins, avant de traiter ces candidatures, je souaiterais établir une chose. Il faut rajouter un article à notre traité qui consiste à nommer un président lors de la convocation d'une assemblée, me suivez vous ?
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Je vous écoute, quelle est cette proposition concernant la présidence de l'assemblée ?
Tsar Stanislas I: Je propose de nommer président de conseil celui qui l'a convoqué.
Friedrich Sattler : Et en quoi consisterait ce rôle exactement ?
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Cela me semble correct, mais cela nous amène également à la question du lieu de cette assemblée. Cependant, nous traiterons ce sujet plus tard. Sinon, dites-nous en plus sur le rôle ?
Tsar Stanislas I: En somme.
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Pour ma part cela me convient.
Friedrich Sattler : Je ne vois ici aucune raison de m'opposer à cette proposition.
Tsar Stanislas I: Bien, un article à ce sujet sera adopté. Je propose de passer au candidature, tout d'abord, celle du Nordfolklande. Le Saint Empire de Karty étant proche de cette nation, nous accueillons cette candidature avec enthousiasme et la validons.

Article 11 a écrit :
Article 11:
Lorsqu'un conseil est convoqué, la nation le faisant devient président de l'assemblée.
11-A: Le rôle de Président de Conseil est retiré à la fin de tous conseils.
11-B: Le Président de Conseil est chargé d'effectuer les propositions, de rappeler à l'ordre, maîtriser le temps de débat et les votes.

Friedrich Sattler : Je dois avouer que je ne connais que très peu ce pays, l’État de Rimaurie n'ayant, à ma connaissance ou du moins depuis que je le dirige, jamais eu de relation avec le Nordfolklande. Aussi, ne pouvant juger de l'acceptabilité ou non de ce pays mais ne voyant, de mon point de vue, là encore, nulle raison de refuser cette première candidature, je me remet à votre jugement, Votre Excellence. La Rimaurie suivra votre voix.
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Concernant notre relation avec le Nordfolklande, je dois dire que c'est un voisin exemplaire. J'ai, pour l'instant, eu de très bons échanges et j'ai une bonne relation avec ce dernier. Je suis favorable à son entrée !
Tsar Stanislas I: Bien, la candidature du Nordfolklande est validée ! Passons à celle de Menkelt, je suis également pour.
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Hummm... Hummm, après avoir lu son dossier de renseignement, nous pensons qu'un pays si droit dans ses bottes a entièrement sa place parmi nous. Nous voterons favorable !
Friedrich Sattler : Là encore, je ne connais sans doute que trop mal le Saint Empire Menkelt. Néanmoins, sa candidature est à mon sens très claire. Le peuple Menkien et son gouvernement me paraissent en effet, comme nous tous ici je pense, fermement attachés à l'ordre et à la tradition, valeurs que nous partageons et qui font à mon sens le ciment de notre alliance et de notre amitié. Je suis donc absolument favorable à cette candidature.
Tsar Stanislas I: Menkelt est donc accepté, nous avons donc finit de traiter les candidatures, enfin à moitié. La question de les accueillir dans le Conseil Restreint se pose, personnellement, l'Empire est contre, pour le moment, nous devons attendre un minimum.
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Nous comprenons votre point de vue, très cher Tsar Stanislas Ier, cependant nous considérons que les bases de l'organisation venant à peine d'être fondées, leur arrivée précipitée serait presque l'équivalent de fondateurs. Néanmoins, ils ne le sont pas, mais je pense que leur place au conseil restreint est toute désignée, notamment afin de consolider nos appuis et d'envoyer un message fort d'unité.
Friedrich Sattler : Je rejoins l'opinion de son Excellence le Tsar. Ce conseil restreint doit être... restreint, c'est ce qu'il dit, c'est ce qu'il est. Or, comment pouvons nous dès aujourd'hui être certains de la bonne volonté qu'on ces états à vouloir intégrer notre organisation et à y participer pleinement. Je pense comme vous qu'il est est préférable d'attendre encore et de voir comment ils s'intègrent à notre organisation afin d'être certains de leurs capacités à rejoindre le conseil restreint.
Tsar Stanislas I: je remercie le Führer Friedrich Sattler, et je tiens à vous rassurer madame la présidente, ces nations pourront intégrer le Conseil Restreint en temps voulu, mais tout vient à point qui sait attendre.
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Si la majorité est d'accord, je ne vois pas de raison de m'y opposer. De plus, je comprends ce point de vue et je vous rejoins en partie. Alors, passons à un autre sujet que j'évoquais tout à l'heure : la question de l'Assemblée. Certes, la nation qui convoque l'Assemblée la préside, mais je pense que chaque nation qui le souhaite pourrait construire son propre bâtiment pour l'Assemblée et la convoquer dans son pays. Dans le cas où une nation convoquerait l'Assemblée sans disposer d'un bâtiment adapté, elle pourrait choisir une autre nation pour l'accueillir. Cela vous convient-il ?
Tsar Stanislas I: Je pense que toutes nations est en possibilité d'accueillir une réunion, ainsi, c'est la nation qui a convoqué qui reçoit, nous sommes bien dans le Kremlin après tout. En cas d'incapacité, le pays en question demande l'autorisation d'un autre état membre, je propose d'ajouter un sous article à l'article 11.
Friedrich Sattler : Je ne comprends pas. Pourquoi ne pas construire un seul bâtiment qui accueillerait toutes les réunions de notre Assemblée ? Un bâtiment financé par tout les états membres, construits par tout ses fondateurs, symbole de leur union et de leur puissance, comme un étendard, un symbole de victoire pour notre organisation. Je propose ainsi de construire à partir de zéro un unique bâtiment en un lieu collectivement choisit, afin d'envoyer au monde le message de notre réussite et de notre amitié. Je demande la fondation, l'élévation d'un monument en notre gloire, pas la récupération honteuse d'immeubles déjà utilisés comme si nous n'étions que locataire de nos propres biens.
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Il y a là un problème, celui de la souveraineté nationale. Personnellement, cela ne nous dérange guère, mais si nous devons partir dans ce sens et afin d'éviter de faire fuir des nations très conservatrices, nous devrions répartir les bâtiments institutionnels dans différentes nations afin de pallier ce problème de souveraineté.
Tsar Stanislas I: J'ajoute que les nations se plaindront de ne pas pouvoir accueillir une réunion, ou autre chose du genre.
Friedrich Sattler : Je ne conteste pas le besoin de répartir nos institutions, mais celles-ci sont avant tout un symbole d'union. Un symbole que l'on doit exposer aux yeux du monde, pas le cacher dans je ne sais quel ministère. Vous oubliez également que si un état peut convoquer une réunion de notre Assemblée, celle-ci ne le concerne pas seulement mais toute notre organisation. Laisser à un état le loisir de s'approprier une institution qui en concerne bien d'autres ne serait pas également un atteinte à leur souveraineté ? Prenez cette réunion d'aujourd'hui, l'Empire de Karty est-il le seul état concerné par nos décisions ? Non, sa voix n'a pas plus de poids que la mienne ou celle de Madame Machabeli.
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Je comprends votre point de vue et y adhère. En effet, un symbole puissant d'unité, une assemblée si resplendissante pourrait être un atout. Cependant, dans le cas d'une seule et unique assemblée, le pays la recevant n'y aurait aucune autorité à l'intérieur. Sinon, celle-ci pourrait être influencée de différentes façons, une sorte de micro-État dans l'État. Qu'en dites-vous ?
Tsar Stanislas I: Dans quel état voudriez-vous que ces réunions se produisent ?
Friedrich Sattler : Un symbole fort serait à mon avis de construire cette Assemblée, ce monument sur le territoire de l'état initiateur de notre organisation : l'Empire de Karty.
Tsar Stanislas I: Vous me flatté, ainsi, nous financerons une infrastructure à cet effigie, et en attendant, le Kremlin servira pour le BNE, voici donc l'article:

Article 11 a écrit :
11-C: Toutes les réunions se font au sein de l'Empire de Karty, un bâtiment sera financé spécialement pour cela, le Kremlin remplacera ce bâtiment temporairement.

Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Parfait, alors concernant cette question de neutralité absolue dans l'Assemblée avez vous des objections ?
Tsar Stanislas I: Nullement, je propose d'aborder le sujet d'un statut pour les états non-eurysiens ainsi que les états souhaitant intégrer partiellement le bloc. Avez vous des propositions ?
Friedrich Sattler : Je pense en effet qu'il serait judicieux de créer un statut d'état membre partiel ou partenaire pour les nations hésitantes ou ne souhaitant pas s'engager pleinement dans l'organisation. Elles n'auraient évidemment aucun pouvoir de décision, si ce n'est éventuellement un pouvoir de conseil, mais pourrait jouir de certains de nos avantages, dans une dimension bien sûr bien moindre par rapport à ceux dont jouirons les états pleinement membres. Quant aux états non-Eurysiens souhaitant rejoindre notre organisation, nous pourrions nous contenter de leur donner le même statue que les états partenaires ou nous pourrions leur accorder des avantages supérieurs aux membres partiels, notamment sur les plans économiques ou culturels, mais néanmoins incomplets, il nous serait en effet difficile de venir en aide militairement à un état Nazuméen ou Afaréen au vu de nos moyens actuels.
Tsar Stanislas I: Mais quels seront les droits et devoirs de ces nations ?
Friedrich Sattler : Eh bien, je pense que nous pourrions accorder aux états membres partiels des avantages commerciaux, les autoriser à participer à des programmes universitaires ou culturels, éventuellement effectuer des accords sur les transports et les droits de douanes, des traités de coopération militaire ou de défense... Cela dépendra avant tout des droits et avantages des états membres pleins qui ne sont pas encore totalement définis. Quoi qu'il en soit, il me semble évident que ces membres partiels ne pourront pas participer aux prises de décisions de l'organisation et seront donc exclus du Conseil Général et du Conseil Restreint de l'Assemblée.
Présidente de la Kartvélie, Kathryn Machabeli : Je pense qu'afin de clarifier leur position, nous devrions créer deux nouveaux statuts pour notre Bloc : le Statut d'État-partenaire et le Statut d'État-partiel. Ne définissons rien pour le moment. Je propose d'écrire au fur et à mesure une charte différente pour chacun des statuts. Cette charte évoluera comme la charte officielle.
Friedrich Sattler : Cela me semble en effet la meilleure des options qui s'offrent à nous pour le moment.
Tsar Stanislas I: Je suggère de mettre pause à notre réunion, nous la continuerons une fois Menkelt et Nordfolklande arrivés.
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BNE


Conseil Général N°2 :

Suite au premier conseil, la question des différents statuts que propose le Bloc Nationaliste Eurysien avait été évoquée. Une question que la République de Kartvélie souhaitait explorer plus en détail, c'est pourquoi celle-ci convoque en ce jour le Conseil général afin de définir clairement les avantages et inconvénients des différents statuts ainsi que les droits et devoirs de ces derniers.

Sur place, pour représenter la Kartvélie lors de ce débat, la Présidente étant retournée dans son pays, fut envoyé le Ministre des affaires diplomatiques kartvélien, Baadur Dadeshkeliani.

Ministre des affaires diplomatiques, Baadur Dadeshkeliani : Mes salutations à tous, merci d'être venus si rapidement. Si le Conseil général est convoqué pour sa deuxième session dans ce magnifique endroit qu'est le Kremlin, d'ailleurs nous tenons à remercier notre généreux hôte d'accueil, c'est afin de définir clairement les avantages et inconvénients des différents statuts ainsi que les droits et devoirs de ceux-ci. Quelqu'un souhaiterait-il commencer par faire une proposition ?

Pour rappel, les membres du Conseil restreint ont la possibilité d'utiliser un droit de veto si une décision leur semble trop désavantageuse. Ce droit de veto ne doit pas être utilisé à la légère, et afin d'éviter tout blocage, si un membre du Conseil restreint utilise trop de droits de veto, celui-ci peut se voir confronté à un vote du dit Conseil restreint pour être retiré de celui-ci (durant ce vote, le pays concerné ne pourra ni voter ni utiliser son droit de veto).
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Tsar Stanislas I: L'Empire de Karty sera assez clair sur le sujet, il faut tout d'abord se pencher sur qui aura ce rôle ? Je propose les états souhaitant s'intégrer partiellement ou les états non-eurysiens. Ensuite, il est impératif de ne pas accorder tous les droits des membres, s'ils veulent un rôle d'état partiel, soit, mais moins de devoirs impliquent moins de droits. Ainsi, je propose un rôle supplémentaire, celui d'état partenaire, qui aurait le droit de siéger au Conseil Général, sans pour autant voter. Egalement, ces états pourront bénéficier des avantages économiques et politiques, en excluant le côté militaire.
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Baadur Dadeshkeliani, écoute attentivement les propositions du Tsar Stanislas Ier, comprenant les principaux points abordés, mais estimant qu'il faudrait davantage de clarté concernant les droits et devoirs des membres partiels. Après un silence opportun, il prend la parole.

Ministre des Affaires Diplomatiques, Baadur Dadeshkeliani : Ce sont des positions avec lesquelles nous adhérons en partie. J'aimerais toutefois que l'on développe plus précisément le rôle des États partiellement intégrés dans l'alliance, en précisant exactement leurs droits et devoirs. Quant aux États partenaires, je suis pratiquement de votre avis. Je pense que ces États devraient bénéficier d'avantages économiques et siéger au conseil général en tant que conseillers, mais il est clair que nous ne devrions pas leur imposer nos politiques internes. Après tout, ils ne sont que partenaires, et il est évident qu'une assistance militaire ne leur serait pas accordée.

Après une courte pause, il poursuit en développant la question des membres partiels.

Ministre des Affaires Diplomatiques, Baadur Dadeshkeliani : Concernant les membres partiels, je pense que ces derniers devraient être positionnés un échelon au-dessus des États partenaires. Je propose que ces États partiellement intégrés puissent bénéficier d'avantages économiques, mais, comme pour les partenaires, ne bénéficieraient pas de protection militaire. En revanche, contrairement aux États partenaires, ils auraient un droit de vote à l'assemblée générale et seraient tenus de suivre les politiques du Bloc. En somme, il s'agirait d'un statut de "presque-membre" pour des États ne souhaitant pas s'impliquer pleinement ou désireux de rester légèrement en retrait (sous-entendu : ceux ne souhaitant pas s'afficher trop ouvertement avec des positions radicales).

Ministre des Affaires Diplomatiques, Baadur Dadeshkeliani : Enfin, une dernière question se pose : combien de représentants seront nommés par nation et par statut ? Si nous acceptons que les membres partiels aient un droit de vote, il est clair qu'ils ne devraient pas avoir le même poids politique que les membres à part entière. Je propose donc que l'assemblée soit composée de 20 représentants par nation membre (afin que chaque pays puisse représenter différents courants à sa guise), tandis que les membres partiels n'auraient que 5 représentants. Cela leur permettrait de participer tout en ne disposant pas du même poids politique que les nations pleinement intégrées. Que pensez-vous de ma proposition ?
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Tsar Stanislas I: Je suggère de fusionner le rôle d'état partenaire et état partiel, selon votre description, ils ont quasiment les mêmes droits et devoirs. A quoi bon créer deux rôles presque similaires ? Ainsi, vous dites qu'un état partiel serait plus important qu'un état partenaire, voir presque un état membre ? Ainsi, si nous fusionnons ces deux rôles, un état partenaire souhaitant avoir plus de responsabilités n'a qu'à se joindre pleinement à l'organisation. Ainsi, il n'y aurait que le rôle de partenaire, qui consisterait à accueillir les états non-eurysiens, ou ne souhaitant pas faire partie intégrante de l'organisation. Si je résume, ces états bénéficieront des avantages économiques et politiques, siègeront à l'assemblée en tant que conseiller, mais ne pourront ni voter ni avoir les avantages militaires.
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Friedrich Sattler : Je vous rejoins sur ce point votre Excellence, il n'est à mon avis pas nécessaire de créer un statut de membre partiel disposant d'un droit de vote. Cela ne ferait que donner plus de poids et de pouvoir à des états n'ayant visiblement pas la motivation de s'intégrer et de participer pleinement à notre organisation. Si un état veut intégrer le Bloc Nationaliste Eurysien et y participer, il n'a qu'à proposer une candidature pour devenir membre plein, après tout qu'est-ce qui l'en empêcherait sinon un manque de volonté évident. En revanche, pour les états non-Eurysiens ou ne souhaitant pas participer pleinement à l'organisation, il me semble en effet normal de leur accorder des avantages économiques et politiques mais pas militaires et surtout aucun pouvoir de décision mais seulement de conseil. Ils pourront ainsi participer aux réunions de notre Assemblée en tant que conseiller mais ne pourront participer au vote de la décision finale, chose normale puisqu'ils seront évidement beaucoup moins impactés par cette décision que les membres pleins.

Un autre sujet qu'il serait intéressant d'aborder serait la possibilité ou non d'autoriser des partis politiques, mouvements non-gouvernementaux ou groupes non-étatiques à intégrer l'organisation comme partenaires ou plutôt observateurs puisqu'ils seraient encore moins impactés que les états partenaires. C'est un sujet qu'il me semble important d'aborder et j'attends donc vos points de vue sur celui-ci.
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Alors que Baadur Dadeshkeliani s'apprêtait à intervenir, l'Assemblée au Kremlin fut soudainement interrompue. Un assistant se précipita vers chaque dirigeant pour leur informer d'une situation critique. Baadur Dadeshkeliani reprit alors la parole.

Ministre des Affaires Diplomatiques, Baadur Dadeshkeliani : Mes très chers homologues, j'aurais tant aimé continuer cette discussion à cet instant, mais de terribles nouvelles viennent de nous parvenir. Les infâmes communistes de Loduarie viennent d'intercepter un convoi aérien de la flotte aérienne kartienne. Nous devons immédiatement prendre les dispositions qui s'imposent face à cet événement. Je propose que nous déclarions officiellement la Loduarie comme ennemie du Bloc Nationaliste Eurysien. De plus, il est impératif que nous réunissions nos généraux pour élaborer une riposte. Nous ne pouvons laisser ces actions sans conséquence. Après cela, nous pourrons reprendre la discussion sur la question des statuts au sein du Bloc. Je vous écoute.
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Le ministre des affaires étrangères menkien, Patrick Pearse, ouvrit grand ses yeux. C'était le convois d'arme que devait envoyer Karty vers le port de Brest.
Fait chier... Il prit la parole.


Patrick Pearse : Nous devons absolument condamner la Loduarie de toute évidence ! C'est un comportement digne d'un état voyou. Cet évènement menace la paix sur le continent, c'est un comportement irresponsable et odieux qui doit être dénoncé et rapporté à la communauté internationale ! Les mesures nécessaires doivent être prises pour protéger nos peuples ! Que le seigneur tout puissant nous garde....
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Baadur Dadeshkeliani, voyant l'émotion du représentant menkien, due à la disparition du matériel envoyé vers Menkelt, prit la parole pour soutenir ses propos.

Ministre des Affaires Diplomatiques, Baadur Dadeshkeliani : En effet, la Loduarie n'est qu'un État voyou. Nous devons condamner fermement cette action et exiger un remboursement pour les préjudices subis par les nations du Saint Empire de Menkelt et du Saint Empire de Karty. En cas de refus, je propose que nous demandions la condamnation officielle du dirigeant ou des dirigeants loduariens auprès de la Cour internationale. Nous n'avons engagé aucune action militaire hostile, et pourtant, nous avons été attaqués. Car oui, si nous respectons cette charte, cela signifie que nous avons tous été attaqués. Je suggère donc que nous réclamions l'arrestation et le jugement du ou des dirigeants loduariens complices de cet acte, qui pourrait bien plonger le continent dans la guerre.

Baadur Dadeshkeliani, s'exprimant d'un ton solennel, cristallisa l'attention de l'Assemblée et attendit la réponse du principal concerné, le Tsar Stanislas Ier.
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Le Tsar Stanislas I entra dans la salle, en effet, il était sorti de la salle car un conseiller devait l'avertir d'une chose. En entrant, le Tsar avait changé d'expression, il n'avait plus son sérieux habituel ni sa sérénité.

Tsar Stanislas I: Mesdames, messieurs. La situation est grave, l'Empire de Karty a été attaqué, attaqué par une nation barbare dépourvue de tout bon sens. J'ai eu récemment les premiers rapports du fiasco en Mer d'Espérance, les avions Kartiens avaient dit qu'ils s'éloigneraient des côtes de la Loduarie, malheureusement, ces dégénérés ont ouverts délibérément le feu sur des militaires Kartiens. Cela ne représente pas la mort de militaires mais bien plus, la mort de soldats de ma nation, la mort de pères de familles, mais surtout une déclaration de guerre. Il faut agir avec bon sens, avec une attaque frontale sur la Loduarie, nous ne sortirons pas vainqueurs, il faut tout d'abord lancer un armement massif dans le Bloc.
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Friedrich Sattler : Lorenzo Geraert-Wojtkowiak a démontré une fois de plus, une fois de trop, l'étendu de la barbarie qu'il était capable de déchaîner. Lui qui se présente comme le défenseur des peuples opprimés et de l’idéologie communiste, il ne se montre que comme le dirigeant criminel d'un état voyou pour qui la souveraineté des états et la liberté de commerce sont des valeurs à détruire. Une fois de plus, l'infâme Loduarie Communiste a agressée sans justification aucune un état ne l'ayant jamais menacé. Combien de temps avant que le monde ne réagisse ? Alors que beaucoup d'états seraient en parfaite mesure de mettre un terme définitif au régime terroriste Loduariste, aucun ne semble daigner bouger le petit doigt.

Soit, si personne n'a le courage de combattre la Loduarie, nous le ferons nous même avec nos moyens. Notre réponse doit être ferme, nous ne nous laisserons plus humilier de la sorte.
1906
Baadur Dadeshkeliani, après que son assistant personnel l'ait informé de la récente situation concernant l'attaque loduarienne sur les avions commerciaux kartiens, qui n'avait pas provoqué cette situation, avait demandé à son assistant de faire la retranscription des informations et demandes du gouvernement de la République de Kartvélie auprès de lui, et que cet assistant transmette les informations de l'Assemblée générale du Bloc Nationaliste Eurysien auprès du gouvernement de la République de Kartvélie afin de créer un flux d'information rapide entre les deux organes. La situation de la République de Kartvélie devenant compliquée, Baadur Dadeshkeliani réfléchissait déjà à comment stopper cette guerre grotesque face aux terroristes de la Rache de Kartvélie dans la fameuse montagne du Saïdan, une guerre qui n'avait que trop duré à son goût. Baadur Dadeshkeliani pensait que l'élimination des têtes de l'organisation terroriste pourrait suffire à détruire la cohésion du groupe et à faire disperser celui-ci, mais si cela ne devait pas suffire, ce dernier envisageait le bombardement excessif de toute forme de vie sur cette montagne, détruire toutes infrastructures, tuer tout ce qui bouge, mais cela ne pouvait se réaliser sans scandale. Celui-ci espérait simplement que la situation se calmerait après l'opération de coupage de tête du réseau terroriste de la Rache de Kartvélie.

Ministre des Affaires Diplomatiques, Baadur Dadeshkeliani : Nous rejoignons votre point de vue, votre excellence, une attaque serait dévastatrice pour nos forces. Malgré notre puissance, la Loduarie à elle seule peut rivaliser avec nos forces. Nous devons, comme vous l'avez dit, nous fortifier, préparer les défenses, notamment face à des nations potentiellement dangereuses et qui ont un œil sur nous. Et nous pensons qu'un bombardement avec quelques missiles balistiques sur les ports militaires loduariens pourrait envoyer un message fort de représailles. La seule chose étant de ne pas tomber dans la vengeance afin de garder la crédibilité du Bloc et de nos nations vis-à-vis du réseau international des nations. Montrons que nous ne sommes pas des États voyous comme cet État immonde de la Loduarie communiste.
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Tsar Stanislas I: L'Empire de Karty va condamner diplomatiquement les actions de la Loduarie et se préparer militairement en parallèle. Nous ne pouvons affronter le Loduarie, le BNE doit condamner fermement les actions de ce fou furieux et obtenir l'opinion internationale.
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Baadur Dadeshkeliani ne pouvait qu'être d'accord avec son excellence le Tsar Stanislas Ier ; la décision était donc prise, il était temps de reprendre les sujets principaux de l'organisation.

Ministre des Affaires Diplomatiques, Baadur Dadeshkeliani : Très bien, si personne d'autre n'a quelque chose à ajouter, nous pouvons reprendre la question des statuts proposés par le Bloc Nationaliste Eurysien. Qui souhaite prendre la parole ?
199
Patrick Pearse soupira, il était plus que fatigué.

c'est bon pour moi, messieurs, sur ce sujet. Je suis totalement d'accord avec vos propositions. C'est la bonne solution face à cette.... Problématique. Que Dieu nous garde face à ces imprévus.
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