26/02/2015
09:29:36
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[Menkelt & Achos] Rencontre diplomatique entre Celtes à Coningsby.

En regardant par le hublot, le premier ministre du Saint-Empire Menkelt, Peter Kibener était plutôt de bonne humeur. Il avait en effet l'occasion de pouvoir tenir promesse à propos de son programme politique qu'il a tenu lors de son élection. Il voulait absolument la tenir.
Le pan-celtisme, il avait répété ce mot à mainte et mainte occasion durant sa campagne. Beaucoup de membres de son gouvernement avaient d'ailleurs développés une rhétorique pan-celtique. L'ambassadeur de la République d'Achos, Arzhur Le Guen, était d'ailleurs connu pour sa promotion de ce courant de pensée dans le Saint-Empire. En se rendant à Coningsby, il y avait l'occasion rêver d'un rapprochement.

(?) : ''Monsieur le Premier Ministre.''

Peter espérait, en touchant un sujet aussi brûlant que celui de l'AIAN, ne pas vexé les consuls de la République d'Achos. Même si après tout il en était totalement légitime après les menaces proférés par cette organisation. Il avait mis la Bezimpa sur le coup, le directeur de la milice lui avait assuré qu'il aurait des résultats bientôt.
Mais Peter Kibener dans son fauteuil ne réfléchissait qu'à une chose, ne pas frustrer les représentants d'Achos.

(?) : ''Monsieur le Premier Ministre ?''

Oui... C'était possible de faire une pierre, deux coups après tout...

(?) : ''Peter !''

Il regarda vers la voix qui ne cessez de l'appeler,

Peter Kibener : Ma digarez Patrick, j'étais perdu dans mes pensées...

C'était son ami de longue date, Patrick Pearse, son ministre des affaires étrangères.

Patrick Pearse : Aucun problème monsieur le Premier Ministre, je voulais seulement vous faire savoir que nous arrivions bientôt.

Son ministre avait un physique assez particulier, son sourire était éclatant, il avait des cheveux roux lisse mi-long avec un costume trois pièces, qui lui donne une allure pleine de confiance. En revanche, ses yeux étaient épuisés et cela se voyait, en effet, Pearse était insomniaque et ne dormait que très peu.

Peter Kibener : Merci, au fait Patrick je voulais savoir quelque-chose. Que penses-tu quoi personnellement de la situation en Achosie du Nord ?

Patrick Pearse : Comme vous et une bonne partie de nos compatriotes, monsieur le Premier Ministre... Je suis outragé et révolté à chaque fois que j'entends les nouvelles à propos du sors de nos cousins Achosiens. C'est un véritable génocide culturel qui se passe au sein de cette région ! Cependant... Cette cause est peine perdue, selon moi.

Le jeune Premier Ministre le regardait avec étonnement.

Peter Kibener : Pardon ?

Patrick Pearse : Les Achosiens du Nord sont devenus minoritaires sur leur propre sol, regardez Strombola avec l'Union des Chasseurs de Strombola... Par ailleurs, vous n'êtes pas sans savoir que Velsna est une grande puissance que ce soit militairement ou économiquement parlant.

Il soupira en regardant par un hublot.

Patrick Pearse : Les peuples Celtes sont maudits.....

Peter Kibener : Allons reprend-toi ! Dieu ne donne que des épreuves que l'on peut surmonter ! Cette île restera pour toujours Celte !

Néanmoins, après cette réponse, Peter Kibener ressentais un mélange d'amertume et de mélancolie.
Est-ce que cette île reprendra enfin un jour son avenir en main sans interventions étrangères ?

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En descendant de l'avion avec Patrick et les gardes du corps Peter Kibener remarqua en bas son ambassadeur au sein de la République d'Achos, Arzhur Le Guen. Celui-ci avait un grand sourire qui s'affichait, avec son costard on aurait dit un jeune oligarque de Ker'Ys. Le Premier Ministre sourit puis chuchota à son ministre :

Peter Kibener : On dirait qu'il avait hâte qu'on arrive ce renard ! Allez, mettons-nous au travail !
Aéroport de Coningsby, milieu d'après-midi.

Malgré leur proximité géographique, la Sérénissime République d'Achos et le Saint Empire Menkelt n'ont jamais entretenu de liens très forts. Ainsi, pour Owen Morse et Arthur Shone, les deux consuls achosiens, il s’agissait d’une occasion en or pour faire changer les choses. En ces périodes de tensions, le soutien entre peuples celtes était de rigueur.

À la descente des représentants menkiens de leur appareil, ceux-ci sont accueillis par le doux son des cornemuses et autres tambours de circonstance.

"Bienvenue en Achosie !" salua Owen Morse. Pour l'occasion, les deux consuls avaient revêtu la Grande Tenue Consulaire. "Nous espérons que vous apprécierez votre séjour au sein de notre beau pays !"

Grande Tenue Consulaire

Une fois les présentations faites, les représentants achosiens et menkiens sont conduits au sein du Palais Républicain, et plus particulièrement dans la prestigieuse Galerie des Toiles, salle remplie de tableaux retraçant l'histoire d'Achos.
Galerie des Toiles

Une fois tout le monde installé, c'est Arthur Shone qui prit la parole :

"Encore une fois, bienvenue ! Comme vous le voyez, nous vous accueillons dans cette salle magnifique, qui, je l'espère, est à votre goût. Passons au cœur du sujet : vous souhaitiez vous entretenir avec nous au sujet de l'avenir de notre belle île. Il est vrai qu'avec les récentes tensions qui se sont développées, rien n'est moins certain. Nous sommes donc à votre écoute afin d’aborder au mieux l’avenir commun de nos nations respectives."
Le ministre des affaires étrangères regarda autour de lui. Ce dernier était fasciné par la beauté purement Celtes des tableaux présents autour d'eux. Ce fut le Premier Ministre Peter Kibener qui se lança en premier.

''Je vous remercie d'abord pour votre accueil, monsieur Shone, dans votre beau pays. J'aimerais en tout premier lieu parler d'un sujet... Brûlant. Je pense que vous devez être au courant mais l'AIAN a récemment émis des menaces à l'encontre de notre pays en raison d'un échange d'ambassades avec Velsna. Nous prenons cette menace très au sérieux.''

Ces abrutis de l'AIAN pensait réellement qu'avoir une ambassade équivaut à être allié, pensa très fortement le Premier Ministre Menkien.
Le ministre des affaires étrangères Patrick Pearse, après avoir longuement admiré les tableaux, reprit.

''C'est ainsi qu'en raison de cette menace qui pèse sur la stabilité de nos deux pays, voir sur l'île entière. Nous vous proposons donc le Premier Ministre et moi-même une collaboration policière, notamment à la frontière physique commune entre nos deux pays, dans les aéroports ou les ports, pour lutter contre l'AIAN ou toute autre forme de banditisme. Si nous devions arrêter un membre important de l'AIAN, évidemment que nous l'extraderons vers votre pays pour que vous puissiez le juger. Inversement d'ailleurs si vous arrêtez un criminel Menkien.''
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