Histoire de la République populaire de Rosevosky

Histoire de la République populaire de Rosevosky
Vers l'année 630, des musulmans en provenance d'Afarée, cherchant à répandre l'islam en Eurysie, s'installent dans la région de l'actuelle Rosevosky et fondent, en opposition au royaume chrétien, "le Grand Royaume islamique des Côtes de l'Est". Environ 670 000 personnes y vivent et fondent la ville de Karmahalavia, qui devient la capitale, dans le sud de l'actuelle Rosevosky. Le Grand Royaume islamique des Côtes de l'Est est alors soumis au récent Empire islamique, mais vers 768, de nombreuses attaques turco-mongoles affaiblissent le royaume, obligeant l'Empire islamique à y stationner des troupes.

Vers l'année 850, l'Empire islamique est contraint de retirer une grande partie des troupes stationnées dans le Grand Royaume islamique des Côtes de l'Est pour combattre les Perses au sud. Affaibli, le royaume est assiégé par des peuples turco-mongols, ce qui oblige les musulmans à fuir vers l'Empire islamique, abandonnant le Grand Royaume islamique des Côtes de l'Est, provoquant ainsi son effondrement et ouvrant la voie aux Turco-mongols vers l'Afarée. Certaines puissances eurysiennes annexent alors des portions de l'ancien Grand Royaume islamique des Côtes de l'Est.

Entre 1320 et 1440, de nombreux peuples slaves du nord de l'Eurysie, ayant moins de droits et subissant des discriminations, immigrent vers l'actuel territoire de la Rosevosky (environ 450 000 personnes). Ils y vivent en communauté, se répartissant les champs et les propriétés, ce qui irrite le royaume qui possède la région. L'islam est définitivement éradiqué en 1405.

En 1676, le royaume occupant la région décide d'agir face aux nombreuses communautés slaves en leur imposant de lourdes taxes. En réponse, les différentes communautés slaves s’unissent et réclament leur indépendance. Ils prennent les armes et assiègent le fort militaire de Krosbourg, où se trouve une importante quantité d’armes et d’artillerie lourde. Après un an de siège, en 1677, les Slaves s’emparent du fort, obligeant le royaume à se replier et à capituler le 23 décembre 1678. Le 26 décembre 1678, la communauté slave proclame son indépendance. Ce jour deviendra une fête nationale en 1930, remplaçant Noël. Le Royaume de Révonie est fondé, et le général Pol Rictor, qui a mené le siège du fort militaire de Krosbourg, devient le roi du nouveau royaume. Le nom du royaume signifie "rêve et merveille" en vieux rosevonais.

Le roi Pol Rictor fonde l’économie du royaume sur l’agriculture, notamment la culture du blé, ce qui permet au pays de se développer économiquement et de réaliser des échanges commerciaux avec d'autres puissances. En 1689, le roi Pol Rictor apprend que les montagnes de la région sont riches en fer, permettant au royaume de développer encore davantage son armée et son économie. Dans cette période de prospérité, le roi ordonne la construction de plusieurs monuments et statues, comme la chapelle Donovan et la statue de Kréhos.

En 1857, le roi Rictor V meurt sans descendance, provoquant un désordre total dans le royaume. Un groupe nommé les Draps Rouges tente de prendre le pouvoir par la force, mais le conseiller du roi Rictor V prend la tête du royaume, gère la situation et punit sévèrement les Draps Rouges. Ensuite, il nomme son fils de 16 ans, Rictor VI, roi du royaume.

En 1916, la tempête Guorgy frappe la nation : de fortes pluies ravagent les récoltes de blé et inondent plusieurs mines, dont celle de fer de Kilvogue, l'une des plus productives du pays. Plus de 250 personnes, dont 195 mineurs, se noient dans la catastrophe. En réponse, les mineurs et les agriculteurs se révoltent contre le roi Rictor VII, qui ignore la situation et continue de demander toujours plus de ressources. Les mineurs et les agriculteurs décident alors de rejoindre les Draps Rouges, qui lancent un grand mouvement populaire contre la royauté. Les Draps Rouges prennent rapidement la ville de Kilvogue après sept jours de siège. Ensuite, ils se dirigent vers la capitale, Rosatoll (anciennement Tiurje), avec l’objectif de s’emparer du palais de Titchove, résidence du roi Rictor VII et de sa famille. Les soldats et gardes, privés de salaire en guise de punition après la perte de Kilvogue, rejoignent les révolutionnaires. En 1918, le palais tombe aux mains des Draps Rouges. Le roi Rictor VII est exécuté d'une balle dans la tête, et son corps est jeté dans l'océan. Ses derniers mots furent : « Il fallait bien que cela arrive. »

Trouner Alive, chef des Draps Rouges, devient alors le nouveau dirigeant du pays et le renomme « République populaire de Rosevosky » en hommage au large soutien populaire lors de la révolution. La capitale est renommée Rosatoll, et le drapeau est remplacé par un drapeau rouge. Il instaure un régime communiste et fait de l’agriculture l’un des secteurs prioritaires. La religion est supprimée, certains métiers sont abolis, et la liberté d'expression est interdite.
En 1927 , Trouner Alive rajoute une fleure, la rose sur le drapeau rouge de la République populaire de Rosevosky.

En 1954, le nouveau dirigeant de la République populaire de Rosevosky, Koulvin Laink, décide de créer un nouveau drapeau pour la nation ainsi qu’un hymne national. Le nouveau drapeau, toujours en usage, comporte une bande rouge en bas pour rappeler le socialisme, le communisme, et le sang versé lors de la révolution de 1916. La bande noire symbolise les premiers habitants arabes du territoire, et la bande orange représente le coucher de soleil, annonçant un nouveau jour. Koulvin Laink instaure également plusieurs fêtes nationales pour mettre en valeur la culture du pays et remplacer les fêtes chrétiennes. Parmi elles, la Vintié, qui consiste à jeter des friandises et des confettis par la fenêtre pour que le lendemain, des personnes viennent les ramasser, est très populaire dans la nation. Il institue aussi la Guardo, une fête de jeûne de trois jours suivie d’un repas traditionnel, en hommage aux victimes de la révolution de 1916.

En 1968, un attentat a lieu : un immigrant antérien, membre du groupe islamique terroriste Nagar, fonce avec un camion chargé d'explosifs dans le bâtiment abritant les membres du journal national, en réponse à une illustration du prophète de l’islam. Cet attentat fait 34 morts et 24 blessés, parmi lesquels figure le ministre de la propagande. Les commanditaires de l'attaque sont arrêtés et exécutés.

En 2010, un accident nucléaire survient dans la ville de Himrouche, au nord du pays. Une centrale nucléaire laisse échapper un nuage toxique après une panne du système de refroidissement, entraînant la fusion du réacteur. La ville est évacuée, et les alentours de la centrale demeurent inhabitables en raison des fortes radiations. L’accident cause la mort de 1 200 personnes, tandis que 3 500 autres subissent des séquelles.