21/02/2015
16:07:27
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[01-12-2014]Escarmouches en Espérance.

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Opération Aigle Vert - PUBLIC

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Lieu de l'opération : Océan de l'Espérance
Type d'opération : Interception aérienne
Objectifs de l'opération :
  • Destruction d'aéronefs non-coopératifs.
Matériel mobilisé :
  • 10 chasseurs bombardiers de 4ème génération
  • 10 avions de chasse de 6ème génération
  • 1 porte-avions de 1ère génération
  • 1 croiseur de 3ème génération
En retrait :
  • 10 avions de chasse de 3ème génération
  • 10 avions de chasse de 4ème génération
  • 5 chasseurs bombardiers de 1ère génération
  • 4 avions ravitailleurs de 1ère génération
  • 1 corvette de 3ème génération
  • 1 corvette de 4ème génération
Déroulé de l'opération :
Les forces Loduariennes réceptionnent le refus de collaboration des aéronefs Kartiens, et initient donc un engagement par les airs, via l'aviation de combat Loduarienne sur place, et par la mer, grâce aux batteries antiaériennes à longue portée (type S-300/S-400) des navires Loduariens, notamment le croiseur et le porte-avions. La communication entre aéronefs est relayé par les navires Loduariens, et le balayage radar est opéré par les radars Loduariens basés au sol et sur les navires Loduariens.
Il est à noter que les forces Loduariennes ont déjà opéré en conditions réelles de telles manœuvres aériennes pendant la guerre en Okaristan.
Pendant que la bataille aérienne se déroule dans les airs, les aéronefs de combat Loduariens basés sur le porte-avions décolent (aéronefs considérés en retrait) pour relayer l'équipe d'interception si il le faut.
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Opération последний вздох

Avions de Chasses

Lieu de l'opération : Océan de l'Espérance.
Type d'opération : Contre-attaque.
Objectifs de l'opération : Se défendre d'une attaque illégitime.
Matériel mobilisé :
- 10 avions de chasses de troisième génération.
- 2 avions ravitailleurs de première et deuxième génération.
- 1 avion de transport tactique de première génération.
Déroulé de l'opération : Suite à l'attaque Loduarienne sur le 1er bataillon de la 1ère division du 3ème corps de l'Armée Impériale du Saint Empire de Karty dirigé par le Capitaine Lev Jetchëv, les avions de chasses étant déjà en position d'attaque, ils ouvrirent le feu juste après s'être fait attaqué par les avions Loduariens. Du côté de l'avion de transport tactique, il avait ordre de lancer la cargaison par dessus bord afin de ne pas offrir ce matériel, cela se faisant par l'ouverture de la porte arrière de l'avion et le décrochage des caisses d'armements. Quant aux avions de chasses, ils ont ordre d'attaquer tous les avions Loduariens présents sur place en évitant les navires et surtout le croiseur.
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L’Antérinie est dans la place…

- Préparez les moteurs ! Armez les tourelles ! Préparez vous à prendre la haute Mer !

C’est ainsi que le lieutenant Marcel de Ballor s’adressait à ses hommes lorsqu’il s’appretait à partir en mission dans près des cotes loduariennes. Il ne pouvait s’empecher de regarder l’avenir avec appréhension et crainte. Il avait en effet recu une série d’objectifs secrets qui émanaient directement du gouvernement.

En effet, grâce à ses entrées au gouvernement kartien, Louis d’Antrania avait pu faire parvenir aux assemblées une série de documents attestant de la naissance de violentes tensions entre la Loduarie Communiste et le Saint Empire de Karty, mais si certains rigolaient de cette situation cocasse, d’autres avaient des doutes sur la pertinence de ces plaisanteries, et le Ministre des Affaires Etrangères faisait partie de ces personnes là. Ce qui le dérangeait n’était pas forcément le fait que kartiens et loduariens s’affrontent dans l’océan de l’Espérance, mais plutot que si l’un des deux ouvre le feu, l’Empire se verrait obligé d’intervenir auprès des kartiens si le Secrétaire Général du parti communiste trouvait bon d’engager les hostilités et tout le monde savait que les kartiens n’étaient pas hommes à se laisser tirer dessus et que l’Empire serait forcément appelé à intervenir au coté du Tsar si les choses dégénéraient. Bien sur les antériniens étaient moins confiants dans leur marine et dans leurs forces armées en général que les kartiens, surtout lorsqu’il s’agit d’affronter la marine du camarade Lorenzo…

Ainsi il envoya une missive relativement courte au Palais des Mille Cent Trente :

Louis d'Antrania a écrit :
Bonjour, messieurs, mesdames.

La situation est critique, les forces aériennes loduariennes ont mit en joue plusieurs avions d’un convoi aérien kartien, notamment une dizaine d’avions de chasse et quelques avions de transports pour amener des armes à destination du Saint Empire de Menkelt. La situation est gravissime, nous ne pouvons et ne devons voir le Saint Empire de Karty sombré dans une guerre contre la Loduarie communiste. Car dans ce cas-ci deux options s’offrent à nous :

Première option : La Loduarie communiste se fait attaqué par le Saint Empire de Karty, dans ce cas-ci nous ne serons pas obligé d’intervenir directement, car cela relévera d’une guerre offensive et les kartiens ne pourraient nous repprocher notre manque d’action. Nous espérerons néanmoins qu’ils ne se lanceront pas dans un conflit à grande échelle, car je crains que la Loduarie Communiste acquiert de nouveaux vassaux au niveau de la mer de Leucytalée. En effet les armées kartiennes ne sont pas assez puissantes (au niveau technologique, aérien et maritime) pour rivaliser avec les armées de la puissance communiste.

Seconde option : Les avions loduariens décident d’attaquer l’aviation kartienne, dans ce cas-là le Saint Empire de Karty se fait agressé par la nation du « Camarade Lorenzo », l’Empire se verra par conséquent contraint d’agir. Ainsi nous devrions envoyer hommes et matériels au Saint Empire et peut être même devoir affronter l’état communiste. Malheureusement ce cas de figure est le pire pour l’Empire, en effet nos armées sont bien moins puissantes que les armées kartiennes et par extension faibles devant les troupes loduariennes. Dés lors notre objectif sera de négocier une sortie de crise, si possible avec le Saint Empire de Karty, sinon seuls.

Bien sur aucune de ces option ne me satisfait, car soit nous perdons la face à l’Internationale et notre réputation sera à reconstruire, il va sans dire que nos tentatives de rapprochement avec le régime communiste deviendront vaines. Je vous laisse décider de la marche à suivre pour résoudre ce conflit en devenir.
Cordialement.

Dés que la lettre fut ouverte et que le contenu pu être entendu par les représententants du peuple antérinien, les débats furent rapides mais complexes. Finalement il a été décidé que l’Empire enverrait de manière officieuse une petite escadre observé le déroulement des opérations, elle ne servirait probablement pas à grand-chose, mais elle pourra permettre au gouvernement de connaître l’agressé et l’agresseur, et d’aider au sauvetage de potentielles victimes. Mais au niveau diplomatique l’Empire tentera d’apaiser du mieux qu’il peut les tensions si les choses venaient à dégénérer, les griefs loduariennes sont nombreuses et l’anti-communisme kartien ne fait qu’envenimer la situation. L’objectif de l’Empire sera avant tout de servir d’intermédiaire entre les deux états et de permettre un apaisement du conflit. Mais dans le pire des cas, c’est à dire que l’Empire se voit obligé d’intervenir contre la Loduarie, dans ce cas-ci le 1er Régiment expéditionnaire sera envoyé à Volkingrad pour pour soutenir les troupes kartiennes. Tout cela reste bien évidemment officieux et la presse antérinienne ne sera pas avertie, le gouvernement ne fera pas non plus de communiqué sur le sujet.

Réactions antériniennes :

L’Empire Colonial Antérinienne enverra deux patrouilleurs de troisième génération ainsi qu’une corvette de première génération pour observer les avancements des opérations loduaro-kartiennes dans l’océan Espérance. Ils ne doivent pas intervenir militairement et doivent seulement secourir de potentielles victimes.

L’Empire se prépare à envoyé 3.000 soldats à Volkingrad (capitale kartienne) si les tensions s’intensifient et qu’une guerre ouverte éclate entre l’état absolutiste et l’état communiste. Sans cela ils n’ont aucune raison d’intervenir à Karty et ne s’engageront pas dans des combats contre les forces communistes (si elles attaquent).

L’Empire se proposera pour servir d’intermédiaire entre l’état kartien et l’état loduarien, les ambassades antériniennes n’étant en rien impliquée dans les combats ou de potentielles activités d’espionnages, mais au contraire dans la résolution d’un potentiel conflit entre les deux états.

Effectifs antériniens envoyés dans l’Océan Espérance :

Effectifs antériniens envoyés dans l’Océan Espérance : a écrit :
2 patrouilleurs de 3e génération.
1 corvette de 1er génération.

1er Régiment d’infanterie  a écrit :
3.000 professionnels armés de fusils de dernière génération (Lvl 11).
500 mitrailleuses lourdes de niveau 6.
500 mortiers légers de niveau 2.
100 chars légers de niveau 2.
20 mortiers tractés de niveau 3.
50 canons tractés de Niveau 2.
10 lances missiles antiaériens mobiles de Niveau 1.
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La Petite Plume

Journal du 30/11/2024

Édition spéciale événements Empire Karty vs Nation Communiste de Loduarie


La situation

D'après les premières informations, l'Empire de Karty aurait envoyé des avions militaires sur le territoire de la Loduarie Communiste. Les deux nations auraient alors tenté de négocié, acte ayant apparement échoué puisque la Loduarie vient d'abattre les avions du régime fascite Kartien. Il faut dire que dans ce contexte, avec la création d'organisations officielles revendiquant leur caractère réactionnaire, comme le Bloc Nationaliste Eurysien, Karty se place à l'extrême droite du paysage géopolitique sur la scène internationale. À l'inverse, la Loduarie, avec la Poëtoscovie, se situent à gauche puisque parties prenantes de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme. Au delà donc de ces incidents, nous pouvons voir une bataille idéologique et presque culturelle se mener en Eurysie, mais plus généralement tout autour du globe : nous pensons notamment aux récents attentats en Poëtoscovie, provoqués par des groupuscules d'ultra-droite.

Une grande manifestation en soutien aux peuples

Après l'annonce de la déclaration de guerre faite par le Chef d'État de Karty auprès du Bloc Nationaliste Eurysien, une manifestation spontanée a eu lieu dans les villes d'Hernani-centre, mais aussi de La Révoltée voire, fait plus surprenant, au sein de la ville de Rome. Les syndicats citoyens, tous les partis politiques et même les forces de l'ordre ont défilé pour demander à ce qu'il n'y ait pas d'escalade de la violence.
Si quelques débordements ont pu avoir lieu, il est important de noter le calme général dans lequel s'est produit cette instant de complicité entre les peuples. La rédaction de La Petite Plume en profite par ailleurs pour assurer à tous le peuples un soutien inconditionnel.
Les manifestations, parmi les plus grandes jamais enregistrées dans le pays depuis l'indépendance, réunissent générations, classes sociales et nationalités différentes. Si à certains endroits, comme à La Révoltée, la foule a pu scander "À mort le pseudo-Tsar" (en référence à l'appropriation d'un terme bien étranger à la nation dont il défende une identité qui n'est pas la leur), d'autres, notamment à Hernani-centre, ont organisé d'immenses barbecues auxquels participaient même les maires et élus. Le Président a annoncé "saluer cette initiative citoyenne qui ne saurait s'inscrire dans le long processus de réveil des peuples face aux tyrans".

Image de la manifestation

Et pourtant, Poëtoscovie et Karty entretiennent des liens privilégiés

Effectivement, malgré l'opposition idéologique entre le Régime Fascite et la Nation Littéraire, les deux pays entretiennent depuis peu des liens diplomatiques privilégiés. D'abord alliés contre le Diambée, puis interlocuteurs l'un des projets de l'autre, le Tsar de Poëtoscovie a même fini par être invité à l'inauguration du Kremelin dans la capitale de Karty.

Baisse de l'achat d'actions en Karty par les Poëtoscoviens

Alors que le système capitaliste rendait l'investissement possible pour tous en achetant des actions d'entreprises située dans des états en pleine construction, tel que Karty, les habitants de la Poëtoscovie ont compris le mal que cela pouvait provoquer. Ainsi, sur le marché Poëtoscovien, les actions ayant un lien avec le Karty ont perdu de 15 fois le valeur.

[• EN DIRECT] Allocution de Monsieur Sandro

Mesdames, Messieurs,
Très chers concitoyens de Poëtoscovie et du monde,

Monsieur Jolan Sandro,
Premier Tsar de Poëtoscovie.

Mesdames, Messieurs,
Bonsoir.

L'heure est grave actuellement en Eurysie. Si je vous parle ce soir, à vous mes chers compatriotes, comme au reste du monde, c'est que la Poëtoscovie ne peut rester spectatrice du lamentable spectacle qui se déroule sous nos yeux. Nous avons vu, ces derniers jours, se créer d'inutiles organisations fascistes, et avec elles de ridicules conflits sur une identité qui n'était pas la leur. Ce soir, la situation est tout autre, car précisément ces conflits n'ont plu srien de ridicule : le Chef d'État de Karty vient tout juste d'annoncer dans l'Assemblée Générale du Bloc Nationaliste Eurysien une guerre contre la Loduarie.

Si la Poëtoscovie a entretenue ces derniers temps des liens privilégiés avec l'Empire de Karty, la Loduarie n'en reste pas moins un allié important. En faisant jouer le BNE contre la Loduarie, la Poëtoscovie s'exprime favorable à une entraide de la Nation Communiste par les membres de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme. Karty est un pays d'extrême-droite qui tyranise les populations : c'est au peuple que nous devons notre entrée dans ce conflit. La Poëtoscovie a été récemment touchée par des attaques terroristes d'ultra-droite, et combattre ces idées noséabonde à l'international empêcherait par là un avancement de ces idées sur la scène internationale.

En tant que Tsar de Poëtoscovie, je condamne personnellement ainsi qu'au nom de l'État Poëtoscovien les dires et actes de membres du BNE, en particulier ceux de Karty.

J'informe solennellement l'implication des troupes militaires de la Marine Poëtoscovienne ainsi que de la Sécurité d'État dans le conflit afin, dans un premier temps, de rendre nos nation observatrice et témoin de actes du bloc d'ultra-droite, puis nous nous tiendrons prêts à intervenir sur demande de l'UICS ou de la Loduarie.

C'est avec beaucoup de gravité que je vous souhaite un au revoir, en espérant ne pas avoir besoin de reprendre cette place inconfortable avant le plus longtemps possible.
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Il faut bien les rejoindre...

L'opération "Aigle Vert" place la Côte d'Assad dans une situation stratégique délicate. D’un côté, le roi Ibrahim VI annonce l’envoi de 2 500 soldats avec des armes de niveau 9 dans un conflit complexe entre les forces communistes Loduariens et l'Empire de Karty. De l’autre, le pays lutte contre une crise sanitaire majeure, exacerbée par le manque de ressources allouées aux infrastructures médicales. La priorité pour la population assadienne devrait logiquement être de se concentrer sur la crise intérieure plutôt que de se lancer dans une guerre étrangère.

C’est donc avec tout cela que le conseiller du Roi entra dans le Palais, l'air inquiet, et s'adressa au Roi :

— Mon Roi, la Loduarie attaque Karty !

Il ne manquait plus que cela... Quel est le bilan de notre situation ? Quels sont nos différents choix ?

Les voici :

Position de la Côte d'Assad

La Côte d'Assad, avec un effectif de 50 000 soldats et des armes de niveau 9, doit peser ses options avec prudence. Voici plusieurs scénarios à envisager :


1/
La Côte d'Assad pourrait envoyer un contingent militaire réduit pour montrer un soutien symbolique à Karty sans engager pleinement ses ressources. Les 2 500 soldats pourraient être déployés pour des missions défensives, ou pour sécuriser des positions stratégiques, tout en évitant un engagement direct contre les forces Loduariennes, particulièrement mieux équipées sur le plan technologique. La Côte d'Assad perdrait alors ces ressources.

2/
La Côte d'Assad pourrait également opter pour une neutralité stratégique, en n'envoyant pas de troupes dans le conflit. Le budget militaire étant limité et les besoins internes étant importants, notamment avec la crise sanitaire liée au virus Ezdola, cette option serait bien vue par la population. Cette position pourrait aussi ouvrir des portes pour des négociations diplomatiques et éviter une guerre. Cependant, la Côte d'Assad perdrait son allié.

3/
Si le gouvernement d'Assad décide de s'engager pleinement dans le conflit aux côtés de Karty, les 2 500 soldats pourraient être déployés sur le front pour des opérations de soutien. Cependant, cette option comporte des risques importants, étant donné la puissance de feu de Loduarie et le danger d'attaques aériennes sophistiquées. La Côte d'Assad perdrait des soldats et du matériel. Une contre-attaque sur le territoire assadien par les communistes pourrait aussi être lancée.

— Bon, le choix restera le mien. Choisissons la première option et voyons ce que cela donnera. Nous sommes perdants dans tous les cas. Essayons déjà de discuter avec les Kartiens pour trouver une solution diplomatique qui résoudra le conflit et empêchera une guerre inutile. Les avions devraient suffire. Mettez-moi en contact avec toute requête kartienne, elle sera discutée entre nous.

Effectifs assadiens envoyés vers Karty :

Armée de Terre :

2 500 soldats professionnels avec des armes de neuvième génération
200 mitrailleuses lourdes de septième génération
200 mitrailleuses lourdes de sixième génération
100 mortiers légers de quatrième génération
10 canons tractés de troisième génération
3 lance-missiles antiaériens mobiles de deuxième génération

Armée de l'Air :

10 avions de chasse de quatrième génération
10 avions de chasse de troisième génération
3 chasseurs-bombardiers de première génération
3 avions d'attaque au sol de troisième génération
2 avions d'attaque au sol de deuxième génération
2 avions de ligne de quatrième génération
1 avion de ligne de troisième génération
1 avion de ligne de deuxième génération
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Appel téléphonique entre les dirigeants de la Poëtoscovie et de Karty

Jolan Sandro : Monsieur, je vous appelle, vous savez pourquoi. L'heure est très grave. J'aime l'Humanité, or la Loduarie et vous la menacez par votre conflit insensé. J'aimerais avoir votre avis sur ce qu'il se passe actuellement si vous le voulez bien.
Tsar Stanislas I: L'équilibre que vous chérissez tant est menacé par la Loduarie et la Loduarie seulement, ces générés ont ouverts le feu sur des avions kartiens qui étaient à plus de 500 kilomètres de leur côtes, de plus, c'est eux qui ont ouverts le feu en premier.
Jolan Sandro : Je comprends votre positionnement. Toutefois, peut-être, si vous aviez été de l'autre côté, vous auriez réagit de la même manière.
Tsar Stanislas I: Ne vous engagez pas sur cette voie là. Je n'aurai jamais ouvert le feu sur des militaires étrangers qui n'avaient strictement rien fait. Ces soldats étaient des pères de famille et des hommes du Saint Empire de Karty !
Jolan Sandro : Je comprends parfaitement votre point de vue. Toutefois, ne serait-il pas plus judicieux de condamner uniquement diplomatiquement ces tirs ?
Tsar Stanislas I: Vous êtes actuellement en train de me dire que je devrais simplement avertir un pays qui a tué des militaires Kartiens ? Vous vous moquez de moi ?
Jolan Sandro : Écoutez, je suis intermédiaire entre la Loduarie et vous. Me considérez-vous comme ennemi juste pour cela ? J'espère bien que votre diplomatie est plus subtile. Je pense que nous pouvons sortir de ce conflit sans plus de mort. Je ne dis pas qu'il faudrait cesser tout conflit, mais seulement que nous ne sommes pas obliger de détruire l'Humanité pour que vous vous vengiez mutuellement. Vous pouvez continuer votre revanche, par des moyens indirects, économiques notamment, voire clandestins. Qu'en pensez-vous ? De plus, ce sont dans ces types de conflit que l'écart est le moins grand entre la Loduarie et le Karty. Pensez-vous qu'épargner de nouveaux civils serait possible ?
Tsar Stanislas I: Je ne vous considère pas comme un ennemi, à moins que vous preniez parti pour la Loduarie. Quant à une attaque indirecte, il n'en sera rien, le peuple est révolté, des marches blanches ont été effectuées en l'honneur des militaires morts, des veuves et orphelins ont appris la mort du père de famille ! Vous dites que nous ne devrions pas riposter ? Mais que faisons nous alors ? La Loduarie n'est pas à sa première exaction, elle a déjà envoyé des missiles balistiques sous le seul prétexte que leur leader a été critiqué.
Jolan Sandro : Vous ne comprenez pas ce que je vous dit ? Vous n'aurez aucune gloire supplémentaire à faire davantage de morts.
Tsar Stanislas I: Si l'Empire ne riposte pas, alors, la Loduarie va continuer sur sa lancée et allé plus loin. Je crois que c'est vous qui ne comprenez pas, la Loduarie a délibérément abbatus des Kartiens !
Jolan Sandro : Tentons d'être objectifs deux minutes : vous ne gagnerez pas une guerre contre la Loduarie. Elle a derrière une organisation bien plus ancienne, et possède un armement beaucoup plus poussé. La plupart des victimes seront les vôtres.
Tsar Stanislas I: Derrière l'Empire il y a le Bloc Nationaliste Eurysien, ce qui veut dire la Kartvélie et la Rimaurie, nous avons également l'Anterinie, la côte d'assad et Antegrad. Parallèlement, d'autres nations comme Samara et Miridan devraient nous rejoindre selon la Kartvélie.
Jolan Sandro : Le monde n'a pas besoin de tout cela. Je pense qu'essayer de vous raisonner est vain : vous subissez un deuil qui prend actuellement la place de votre raison. Sachez cependant que, même si la Poëtoscovie s'implique, vous y trouverez toujours un interlocuteur près à la négociation pour la paix et la stabilité du monde.
Tsar Stanislas I : Vous me prenez pour un dirigeant fou allié qui est à la tête d'une dictature à ce que je vois. Il n'en est rien, c'est le peuple Kartien qui souhaite réparation, comme je l'ai dit, des marches blanches et manifestations ont été massivement faites.
Jolan Sandro : Je pense qu'il est de votre devoir de préserver ce peuple, même sous un immense chagrin, en ne lui faisant pas courir le risque d'être bombardé.
Tsar Stanislas I: Si nous ne ripostons pas, la Loduarie commettra encore pire que ce qui a déjà été fait, qui va se charger d'arrêter cette nation ? Je vous le demande ?
Jolan Sandro : La Poëtoscovie. Nous serons là pour défendre nos convictions, à savoir les mêmes qui nous amènent à discuter maintenant ensemble.
Tsar Stanislas I: Croyez-vous sincèrement qu'un simple embargo arrêtera la Loduarie, cette nation a tué mes hommes !
Jolan Sandro : Mais elle en tuera d'autres si vous poursuivez dans cette voie !
Tsar Stanislas I: Quand quelqu'un vous attaque, il faut riposter. Si nous n'arrêtons pas la Loduarie maintenant, elle ira encore plus loin jusqu'à attaquer mon pays sur son sol.
Jolan Sandro : Vous prenez le problème à l'envers. Je pense que la Loduarie s'est sentie attaquée. Elle s'est défendue, certes fort brutalement, mais elle arrêtera là, car elle sait qu'elle en a assez fait. Vos futures attaques ne mettront que de l'huile sur le feu.
Tsar Stanislas I: Vous dites que la Loduarie est dans son bon droit, c'est ridicule ! Mes avions étaient à 500 kilomètres de leurs côtes, ils avaient préparé le coup en postant des navires de guerre pour intercepter le convoi et ont délibérément ouvert le feu !
Jolan Sandro : Je ne dis pas qu'ils sont dans leur bon droit ! Je dis qu'ils l'ont fait et ne feront pas plus. Tout peut s'arrêter là, et vous savez pertinemment que cela vous rassurerait.
Tsar Stanislas I: Et nos soldats seront morts pour rien, délibérément assassinés, non vengés, laissant des familles meurtries.
Jolan Sandro : Je pense sincèrement que ces soldats préféreront ne pas être vengés que voir leurs enfants et femmes morts sous des bombes Loduariennes !
Tsar Stanislas I: Pourtant ces familles ne sont point de votre avis, une veuve s'est exprimée et est fortement opposée à vos dires.
Jolan Sandro : Le chagrin parle ! Vous n'êtes pas Chef de l'État par empathie mais par qualification ! Soyez donc matures et digne des fonctions qui sont les vôtes ! Soyez digne d'un titre que nous deux partageons !
Tsar Stanislas I: Ce ne sont là que les raisons de mes civils, personnellement, je tiens à venger ces hommes morts de la peste rouge. De plus, gouverner en prenant en compte l'avis du peuple est la base d'un bon dirigeant.
Jolan Sandro : Non. C'est là la base de la démagogie.
Tsar Stanislas I: C'est du bon sens Tsar, écouter son peuple est du bon sens. Sans quoi, vous êtes une dictature.
Jolan Sandro : La guerre n'est pas l'affaire du peuple. S'il s'y engage, il en souffre. Le but de l'État est justement de représenter la population sans la mettre en première ligne. Votre peuple n'est pas visé, c'est pour l'instant votre État qui l'est. Ne faites pas que cela change. Je le dis sincèrement dans votre intéret.
Tsar Stanislas I: Je n'ai évoqué que les intérêts civils, l'état tout entier tient à venger ces militaires.
Jolan Sandro : L'État ne tient à rien : c'est une personne morale. Vous tenez à vous justifier en mettant l'État en avant. Cela est et restera la vérité.
Tsar Stanislas I : Vous croyez ça ? Voulez-vous appeler le Président du Parti Démocrate Kartien ? Il est de mon avis, pourtant il ne l'est que rarement.
Jolan Sandro : Ce n'est pas ce que je dis. Enfin bref, il est tard, et j'ai d'autres choses à faire qu'essayer de sauver votre Eurysie, et plus particulièrement le Karty - car je ne me fais pas de souci pour la Loduarie. Bonne soirée ! Sachez que je serai toujours un interlocuteur prêt à défendre la paix et la justice.
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Déclaration publique de l'État-Major de la Nation Loduarienne et du Secrétariat Général de la Nation Loduarienne, publié en la date du 01/12/2014.

Les forces armées aériennes et navales de la Nation Communiste de Loduarie annoncent avoir procédé à l'interception pour identification en vol d'une escadrille aérienne non identifié plus tôt dans la journée, au dessus de l'ouest de l'Océan de l'Espérance.
Les aéronefs en question se sont vus prévenir que toute tentative de non-coopération serait interprété comme une agression et qu'une destruction des aéronefs non identifiés serait initié.
Les aéronefs, qui se sont déclarés Kartiens avant qu'une identification en bonne et dûe forme soit opérée, ont fait le choix de la coopération en se détournant volontairement pour empêcher l'interception pour identification en vol, sans excuse valable. Les forces armées aériennes et navales de la Nation Communiste de Loduarie ont donc procédé à une destruction des appareils non-identifiés, placé sous le nom d'opération Aigle Vert.
La Nation Communiste de Loduarie annonce que cet acte ne constitue en aucun un acte guerre, mais une conséquence d'un acte de non-coopération dans une zone ayant déjà été très récemment, par trois fois, le lieu d'escarmouches violentes et d'incidents étranges.
La Nation Communiste de Loduarie annonce que toute tentative de riposte suite à la fin malheureuse de cet interception pour identification en vol serait considéré comme une agression du plus haut niveau contre la Nation Communiste de Loduarie, et serait également considérée comme une agression injustifiée et injustifiable.
La Nation Communiste de Loduarie et l'État-Major de la Nation Loduarienne ont décidé de rendre publique les échanges radios ayant eu lieu entre les forces armées Loduariennes et la force aérienne non-identifié formellement intercepté pour identification en vol.

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Il n'était pas encore l'heure, un bref coup d'oeil quand à la position des aiguilles de la montre à gousset avait suffit à affirmer cela. Certes l'on se rapprochait mais il restait encore une bonne poignée de minutes à vue de nez avant que tout ne soit en place et que le rideau se lève. C'était toujours ainsi avec les représentations de l'Opéra Res Musica de Léandra, les conséquences d'une rigueur d'orfèvre à laquelle s'associait une précision d'horloger, il y avait une heure et l'on s'y tenait, qu'importe que quiconque manque à l'appel ou que tout soit prêt en avance. D'ailleurs, à mieux y repenser qu'elle était la représentation du jour ? Ah oui, la danse des Aigles, cette tragédie antique en apparence innocente qui était pourtant une dépiction artistique d'un des moments charniers de l'histoire, une de ces guerres de succession dont seule les ancêtres de la Rhême d'antan avaient le secret et qui faisaient passer pour des farces comiques la plupart des conflits civils de l'ère contemporaine. Il n'y avait décidément que les Maestro de l'Opéra classique pour retranscrire sous un format aussi inédit que sublime de si sinistres évènement, et c'était à se demander pourquoi diable personne n'avait encore essayé de réinventer le genre en prenant inspiration sur les évènements de la décennie ainsi que celle d'avant, il y avait tant matière à détourner et créer... Le Varanya, le flétrissement de l'Empire Listonien, les Proxys du Grand Kah, Velsna et ses Trois Triumvir, la Loduarie et sa folie des grandeurs... Tant de sujets et si peu de tentatives.

Quel dommage ruminait en son fort intérieur Gregorio Salvatore di Deria, Seconde Chaire de l'Amirauté Fortunéenne alors qu'il portait à ses lèvres une lampée d'une de ces fameuses cuvées landrines venue d'une année de grâce, chef d'oeuvre d'un des vignobles locaux. Encore un peu à patienter... Mais c'était là sans compter sur les aléas de l'existence. Ce dernier ne put s'empêcher d'hausser un sourcil à moitié empli de curiosité et à moitié d'irritation tout en se dotant d'une mine contrarié lorsque plusieurs retentirent à la porte de sa loge surélevée, laissant dans la foulée de ceux ci la silhouette d'une officier de marine s'engouffre à travers.


Gregorio Salvatore di Deria, Seconde Chaire de l'Amirauté républicaine
L'Amiral Gregorio Salvatore di Deria, Fer de Lance des Landrins de Fortuna


Se portant à l'oreille de son supérieur hiérarchique, l'officier ne prit guère de pincettes lorsqu'il murmura à ce dernier, en témoignait de toutes évidence la crispation qui s'accentuait sur le visage de l'Amiral à mesure que le "rapport" était transmis, heureusement étaient-ils dans une loge à l'écart des yeux indiscret du grand publique grouillant dans la fourmilière plus bas car sinon ce dernier aurait pu découvrir avec consternation que l'on pouvait octroyer des angles improbables sous l'effet de l'irritation à des sourcils. Quoi qu'il en soit, les faits rapportés n'étaient guère plaisants, ou tout du moins étaient-ils excessivement épuisants mentalement, et pour cause cela risquait très fortement de le concerner lui et ses bonnes gens au vue des acteurs concernés par la tragique farce qui venait de se jouer. Quoique, il n'y avait pas encore de certitudes, mais avec certains animaux l'on ne savait que trop bien de quoi ils étaient capables et envisager le pire était l'apanage ainsi que le devoir des leaders après tout.

Gregorio di Deria - Vous êtes certains qu'il ne s'agit pas d'un coup des trolls Kah-tanais et que tout cela est exact ?

Officier - Oui-Da Signore Amiral, l'état-major Loduarien vient de faire une conférence officielle pour annoncer tout cela.

L'Amiral laissé échapper un las soupir, réaction épidermique face à ces nouvelles et sentant déjà la migraine assiéger son esprit, il enfourna une nouvelle gorgée de vin, divine ambroisie capable seule de soulager ses maux et ceux à venir. Pourquoi fallait-il que à chaque qu'il se passait quelque chose sur ce foutu continent, ce soient toujours une partie similaire des acteurs qui soit impliqué d'un côté ? Oh bien évidemment il y en avait une que cela devait bien s'amuser. Fichue mégère. Prenant quelques instants pour se masser le menton suite à cette réflexion spirituelle, l'Amiral en vint bien vite à l'unique conclusion qui se présentait.


Gregorio di Deria - Surveillez moi de près ces guignols. Et faites remonter toute évolution et suite observée céans.

Officier - Lesquels Signore Amiral ?

Gregorio di Deria - Tous. Loduarie, Karty. Quiconque de près ou de loin s'ingère ou se mêle de cette telenovelas, OND, UEE, Velsna, fusse Léon de Blême, ou même la Grecque. Peu importe, vous me gardez un oeil sur l'évolution des choses. Et pendant que vous y êtes allez me promener quelques bâtiments dans les eaux environnantes, cela occupera les hommes.

D'un geste de main, il signifia à l'officier qu'il avait donné ses ordres et qu'il était temps de se retirer pour les faire appliquer, l'intéressé salua et s'exécuta sans demander son reste, disparaissant aussi vite et discrètement qu'il était venu. L'Amiral pour sa part, toujours contrarié reporta son attention plus bas vers la scène, pile à l'heure car le rideau se levait et les premières clameurs des acteurs étaient audible dans tout l'Opéra.
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Au poste de commandement de la défense aérienne de Calepleine, non loin de la frontière kartyenne, un opérateur radar aperçoit un nuage de points clignotants qui fait route à l'ouest.

"Qu'est-ce que c'est que ça ? Damiano vient me donner un coup de main s'il te plait. J'ai besoin d'en avoir le cœur net"

Le jeune technicien s'approche et comprend que le capitaine lui demande de manipuler la console pour voir le radar avec davantage de netteté. Impossible de faire plus, pense-t-il, mais il fait mine de trafiquer les machines. Au bout de quelques secondes, le capitaine Postiga lâche un soupir d'impatience. L'opérateur reconnaît alors qu'il n'arrivera pas à tirer grand-chose de plus du matériel.

"Capitaine, nous ne pouvons rien faire de plus. J'ai bien peur que l'équipement soit obsolète. Il y a des radars plus performants dans le Sewerin à Matka par exemple".

Postiga congédia Damiano et contacta par un canal protégé le poste de commandement de la défense aérienne de Matka. De l'autre côté de la ligne se trouvait le major Evgen Darico. Après un bref échange d'amabilités entre les deux élèves de l'académie de l'armée de l'air de Piedonne, ils évoquèrent le "nuage" apparu dans l'espace aérien entre Karty et Manche Silice.

"Les systèmes d'alerte se sont activés. Il ne s'agit pas n'aviation civile mais bien d'appareils militaires. Nous n'avons pas eu de requête particulière. Ils naviguent à distance de notre espace aérien. Nous n'avons pas eu d'ordre particulier mais la défense nationale suit la situation avec intérêt".

***

L'État-major de Manche Silice n'en croyait pas ses yeux. Il y avait eu un affrontement direct entre la Loduarie et Karty. Il fallait prévenir le Triumvirat. Les chefs de l'État se trouvaient quelques semaines auparavant auprès de Stanislas Ier. Des discussions délicates avaient eu lieu sur des questions de défense.

"Heureusement que nous ne sommes liés par aucun traité de coopération. Ils ne me paraissent pas très pondérés pour s'attaquer aussi frontalement à la Loduarie", s'exclamait le général Ricardo Aponomian. C'était à lui, le directeur du conseil militaire que revenait la lourde tâche de livrer la nouvelle aux triumvirs. Il les appelait un à un pour les prévenir de l'organisation en urgence d'une visioconférence.

Moins d'un quart d'heure plus tard, les trois chefs de l'État et les hiérarques de l'Etat-major étaient réunis sur un canal sécurisé. "C'est insensé. Nous passons pour des clowns à nous être rendus à cette inauguration", pestait Anselmo Martinez, qui prônait une déclaration officielle pour marquer une prise de distance avec Karty.

Firmino Costa appelait quant à lui à la prudence. "À ce stade, nous ne connaissons pas les tenants et aboutissants de cet affrontement. Nous devrions plutôt attendre de voir les différents protagonistes à l'œuvre. J'ai peine à croire que Karty se risque à chatouiller la Loduarie sans avoir un plan, ni compter sur des alliés. Il se tramait quelque chose lors de cette inauguration. Restons dans l'ombre".

Vittorio IV gardait comme souvent le silence. Il allait pourtant sortir de sa réserve habituelle et lancer un pavé dans la mare. "Ce serait triste que notre cher voisin qui n'a pratiquement pas de marine pour défendre ses côtes perde ses avions dans un conflit perdu d'avance face à un adversaire démesurément armé". Le silence succéda à ce propos que personne ne su comment interpréter. S'agissait-il d'une provocation ou comptait-il pousser en faveur d'une mise en branle de l'appareil militaire siliquéen pour profiter de l'opportunité?

Le conseil se quitta en s'accordant pour l'heure sur une attitude attentiste.
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Opération Aigle Vert
Interception aérienne

...

L'interception menée par l'aéronavale loduarienne est un succès retentissant, au moins sur le plan militaire. La victoire loduarienne est notamment assurée par le soutien des batteries anti-aériennes d'un croiseur. Les cargaisons transportées par les appareils du Saint-Empire de Karty sont perdues au même titre que l’escorte.

MJ conflit a écrit :Loduarie Bonus 5%, justificatif RP possible : Avantage technologique, expérience des pilotes.

Karty Bonus 15%, justificatif RP possible : Allez savoir. Peut-être que ces gens n'aimaient vraiment pas le communisme.

Contingents mobilisés :

Nation Communiste de Loduarie
- 10 Chasseur-bombardier niveau 4
- 10 Avion de chasse niveau 6, -1
- 1 Porte-avions niveau 1
- 1 Croiseur niveau 3

- Soldats professionnels, -1

Saint Empire de Karty
- 10 Avion de chasse niveau 3, -9
- 1 Avion ravitailleur niveau 1, -1
- 1 Avion de transport tactique niveau 1, -1

- Soldats professionnels, -15
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La nation de Loduarie avait délibérément ouvert le feu sur le convoi, le combat commença. Dès le début, les avions Loduariens mirent hors-d'état 3 appareils Kartiens, l'avion de transport tactique ouvra ses portes et balança sa cargaison par dessus bord, conformément aux ordres en cas d'attaque. L'escarmouche continua, c'était un vrai fiasco pour le 1er bataillon de la 1ère division du 3ème corps de l'Armée Impériale du Saint Empire de Karty, les avions tombaient un à un. Néanmoins, le Capitaine Lev Jetchëv arriva à abattre un avion Loduarien, c'était le dernier encore en vol. Le Capitaine décida de se retirer du combat, ainsi, il y aurait un témoin oculaire de la scène. Du côté des aéronefs Kartiens restants, tous été abattus, 15 militaires étaient morts ce jour-là. Nonobstant, 5 militaires arrivèrent à s'éjecter de leurs appareils avant leurs destructions. 5 hommes en parachute, c'était ce qu'il restait du convoi.
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Catégorie : RP avec importance

01/12/2014, 15 heures 17 minutes
Quelque part dans l'Océan de l'Espérance

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Ici HKL-1 au contrôle aérien. Secteur 2 complètement recouvert, rien à signaler. Terminé.

Ici contrôle aérien à HKL-1. Passez sur le secteur 6, HKL-3 a trouvé quelqu'un sur le secteur 9. Terminé.

Reçu, nous passons sur secteur 3. Terminé.

Le bruit du rotor de l'hélicoptère était fort et bruyant. Trop bruyant. En même temps, ces modèles d'hélicoptères étaient vieux, ils ne valaient pas les nouveaux qui seraient prochainement produits. Mais pour le moment, c'est tout ce qu'on avait.
Alors, le pilote et son équipier rasaient l'eau, en surveillant les flots, recherchant quelque chose, quelqu'un. Surtout quelqu'un, en fait. C'était la priorité. Le reste, ce n'était que du menu fretin. Alors ils continuèrent, surveillant les eaux de ce vaste océan, avant d'épuiser tout leur secteur de recherche et de passer à un autre. Ce qui finit par arriver d'ailleurs. Et là, perdu au milieu de nulle part, ils finirent par trouver un corps dérivant sur les flots. Nullement un Kartien, non, un Loduarien c'était. Récupérant cette macabre découverte, se promettant de le ramener au pays où les honneurs lui seraient rendus, l'hélicoptère prit le chemin pour retourner au porte-avion. Ici, ils attendirent l'arrivée des autres équipes aéroportés en pleines recherches, jusque tard dans la journée.

4 corps furent retrouvés, 3 Kartien et 1 Loduarien. Mais également 5 survivants furent trouvés, exclusivement Kartiens. 5 survivants, qui après avoir étés soignés, se retrouvèrent immédiatement en détention à bord du navire. Car après tout, ils restaient des ennemis, et non des invités.
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