Posté le : 25 oct. 2024 à 01:24:19
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Appel téléphonique entre les dirigeants de la Poëtoscovie et de Karty
Jolan Sandro : Monsieur, je vous appelle, vous savez pourquoi. L'heure est très grave. J'aime l'Humanité, or la Loduarie et vous la menacez par votre conflit insensé. J'aimerais avoir votre avis sur ce qu'il se passe actuellement si vous le voulez bien.
Tsar Stanislas I: L'équilibre que vous chérissez tant est menacé par la Loduarie et la Loduarie seulement, ces générés ont ouverts le feu sur des avions kartiens qui étaient à plus de 500 kilomètres de leur côtes, de plus, c'est eux qui ont ouverts le feu en premier.
Jolan Sandro : Je comprends votre positionnement. Toutefois, peut-être, si vous aviez été de l'autre côté, vous auriez réagit de la même manière.
Tsar Stanislas I: Ne vous engagez pas sur cette voie là. Je n'aurai jamais ouvert le feu sur des militaires étrangers qui n'avaient strictement rien fait. Ces soldats étaient des pères de famille et des hommes du Saint Empire de Karty !
Jolan Sandro : Je comprends parfaitement votre point de vue. Toutefois, ne serait-il pas plus judicieux de condamner uniquement diplomatiquement ces tirs ?
Tsar Stanislas I: Vous êtes actuellement en train de me dire que je devrais simplement avertir un pays qui a tué des militaires Kartiens ? Vous vous moquez de moi ?
Jolan Sandro : Écoutez, je suis intermédiaire entre la Loduarie et vous. Me considérez-vous comme ennemi juste pour cela ? J'espère bien que votre diplomatie est plus subtile. Je pense que nous pouvons sortir de ce conflit sans plus de mort. Je ne dis pas qu'il faudrait cesser tout conflit, mais seulement que nous ne sommes pas obliger de détruire l'Humanité pour que vous vous vengiez mutuellement. Vous pouvez continuer votre revanche, par des moyens indirects, économiques notamment, voire clandestins. Qu'en pensez-vous ? De plus, ce sont dans ces types de conflit que l'écart est le moins grand entre la Loduarie et le Karty. Pensez-vous qu'épargner de nouveaux civils serait possible ?
Tsar Stanislas I: Je ne vous considère pas comme un ennemi, à moins que vous preniez parti pour la Loduarie. Quant à une attaque indirecte, il n'en sera rien, le peuple est révolté, des marches blanches ont été effectuées en l'honneur des militaires morts, des veuves et orphelins ont appris la mort du père de famille ! Vous dites que nous ne devrions pas riposter ? Mais que faisons nous alors ? La Loduarie n'est pas à sa première exaction, elle a déjà envoyé des missiles balistiques sous le seul prétexte que leur leader a été critiqué.
Jolan Sandro : Vous ne comprenez pas ce que je vous dit ? Vous n'aurez aucune gloire supplémentaire à faire davantage de morts.
Tsar Stanislas I: Si l'Empire ne riposte pas, alors, la Loduarie va continuer sur sa lancée et allé plus loin. Je crois que c'est vous qui ne comprenez pas, la Loduarie a délibérément abbatus des Kartiens !
Jolan Sandro : Tentons d'être objectifs deux minutes : vous ne gagnerez pas une guerre contre la Loduarie. Elle a derrière une organisation bien plus ancienne, et possède un armement beaucoup plus poussé. La plupart des victimes seront les vôtres.
Tsar Stanislas I: Derrière l'Empire il y a le Bloc Nationaliste Eurysien, ce qui veut dire la Kartvélie et la Rimaurie, nous avons également l'Anterinie, la côte d'assad et Antegrad. Parallèlement, d'autres nations comme Samara et Miridan devraient nous rejoindre selon la Kartvélie.
Jolan Sandro : Le monde n'a pas besoin de tout cela. Je pense qu'essayer de vous raisonner est vain : vous subissez un deuil qui prend actuellement la place de votre raison. Sachez cependant que, même si la Poëtoscovie s'implique, vous y trouverez toujours un interlocuteur près à la négociation pour la paix et la stabilité du monde.
Tsar Stanislas I : Vous me prenez pour un dirigeant fou allié qui est à la tête d'une dictature à ce que je vois. Il n'en est rien, c'est le peuple Kartien qui souhaite réparation, comme je l'ai dit, des marches blanches et manifestations ont été massivement faites.
Jolan Sandro : Je pense qu'il est de votre devoir de préserver ce peuple, même sous un immense chagrin, en ne lui faisant pas courir le risque d'être bombardé.
Tsar Stanislas I: Si nous ne ripostons pas, la Loduarie commettra encore pire que ce qui a déjà été fait, qui va se charger d'arrêter cette nation ? Je vous le demande ?
Jolan Sandro : La Poëtoscovie. Nous serons là pour défendre nos convictions, à savoir les mêmes qui nous amènent à discuter maintenant ensemble.
Tsar Stanislas I: Croyez-vous sincèrement qu'un simple embargo arrêtera la Loduarie, cette nation a tué mes hommes !
Jolan Sandro : Mais elle en tuera d'autres si vous poursuivez dans cette voie !
Tsar Stanislas I: Quand quelqu'un vous attaque, il faut riposter. Si nous n'arrêtons pas la Loduarie maintenant, elle ira encore plus loin jusqu'à attaquer mon pays sur son sol.
Jolan Sandro : Vous prenez le problème à l'envers. Je pense que la Loduarie s'est sentie attaquée. Elle s'est défendue, certes fort brutalement, mais elle arrêtera là, car elle sait qu'elle en a assez fait. Vos futures attaques ne mettront que de l'huile sur le feu.
Tsar Stanislas I: Vous dites que la Loduarie est dans son bon droit, c'est ridicule ! Mes avions étaient à 500 kilomètres de leurs côtes, ils avaient préparé le coup en postant des navires de guerre pour intercepter le convoi et ont délibérément ouvert le feu !
Jolan Sandro : Je ne dis pas qu'ils sont dans leur bon droit ! Je dis qu'ils l'ont fait et ne feront pas plus. Tout peut s'arrêter là, et vous savez pertinemment que cela vous rassurerait.
Tsar Stanislas I: Et nos soldats seront morts pour rien, délibérément assassinés, non vengés, laissant des familles meurtries.
Jolan Sandro : Je pense sincèrement que ces soldats préféreront ne pas être vengés que voir leurs enfants et femmes morts sous des bombes Loduariennes !
Tsar Stanislas I: Pourtant ces familles ne sont point de votre avis, une veuve s'est exprimée et est fortement opposée à vos dires.
Jolan Sandro : Le chagrin parle ! Vous n'êtes pas Chef de l'État par empathie mais par qualification ! Soyez donc matures et digne des fonctions qui sont les vôtes ! Soyez digne d'un titre que nous deux partageons !
Tsar Stanislas I: Ce ne sont là que les raisons de mes civils, personnellement, je tiens à venger ces hommes morts de la peste rouge. De plus, gouverner en prenant en compte l'avis du peuple est la base d'un bon dirigeant.
Jolan Sandro : Non. C'est là la base de la démagogie.
Tsar Stanislas I: C'est du bon sens Tsar, écouter son peuple est du bon sens. Sans quoi, vous êtes une dictature.
Jolan Sandro : La guerre n'est pas l'affaire du peuple. S'il s'y engage, il en souffre. Le but de l'État est justement de représenter la population sans la mettre en première ligne. Votre peuple n'est pas visé, c'est pour l'instant votre État qui l'est. Ne faites pas que cela change. Je le dis sincèrement dans votre intéret.
Tsar Stanislas I: Je n'ai évoqué que les intérêts civils, l'état tout entier tient à venger ces militaires.
Jolan Sandro : L'État ne tient à rien : c'est une personne morale. Vous tenez à vous justifier en mettant l'État en avant. Cela est et restera la vérité.
Tsar Stanislas I : Vous croyez ça ? Voulez-vous appeler le Président du Parti Démocrate Kartien ? Il est de mon avis, pourtant il ne l'est que rarement.
Jolan Sandro : Ce n'est pas ce que je dis. Enfin bref, il est tard, et j'ai d'autres choses à faire qu'essayer de sauver votre Eurysie, et plus particulièrement le Karty - car je ne me fais pas de souci pour la Loduarie. Bonne soirée ! Sachez que je serai toujours un interlocuteur prêt à défendre la paix et la justice.