Posté le : 09 nov. 2024 à 15:03:42
1783
Alors que les deux délégations s'asseyaient, Alaric Von Habourg prit en premier la parole d'une voix calme et rassurante :
"Votre excellence, je suis Alaric Von Habourg, diplomate en charge du checkpoint "Der Valheim". A ma droite se trouve le Général Fred Von Drasvulk, qui gère le point de passage et son armement. Enfin, à ma gauche, se trouve Monsieur Gustav, un envoyé du Comité de la Volonté Publique, qui, je ne vous le cache pas, fera son rapport aux hautes sphères de notre régime."
Il laissa un court temps avant de reprendre, toujours sur le même ton :
"Nous sommes, à vrai dire, étonné mais bien heureux de vous recevoir ici-même. Nous ne pensions pas que votre nation allait négocier avec nous, ainsi, nous prendrons soin d'utiliser cette rencontre du mieux possible. Je ne vais pas rester cependant sur ces quelques détails sans importances et rentrer vif sur le sujet : Karty, vous n'êtes pas sans le savoir, est profondément anti-communiste de ce que nous avons pu comprendre. De plus, votre puissance militaire nous inquiète grandement, surtout en tant que voisin qui ne semble pas soutenir notre ligne idéologique. De ce fait, vous comprendrez notre légitimité à avoir fermer nos frontières avec notre nation, que ce soit pour la protéger d'un éventuel danger que vous pourriez représenter. Cependant, votre venue témoigne bien d'un désir, je l'espère, de calmer ce jeu destructeur des tensions. Nous n'espérions pas mieux de votre part, et, ainsi, nous aimerions vous proposez quelque chose qui, je pense, ne sera qu'en faveur de nos deux nations : Un pacte de non-agression. En effet, afin de s'assurer de votre bonne volonté, le Comité de la Volonté Publique m'a transmise, par le biais de Monsieur Gustav, cette proposition. Ce pacte, inviolable, serait en place pour une durée de 10 ans. A travers celui-ci, la paix et une réconciliation pourrait s'entamer. Nos hautes sphères dirigeantes ont confiance en votre capacité de réflexion, et en l'espoir que vous pouvez apportez pour nos deux peuples..."
Ainsi, Alaric tendit la feuille du pacte de non-agression à Alexander Jükov, attendant sa signature.