21/02/2015
07:58:09
Index du forum Scène Internationale Diplomatie internationale

[Karty-Kaulthie] Négociation entre les opposés

951
Gustav se tenant dans la petite baraque au milieu de "Der Valheim" ( oui, il a acquit un chapeau en plus, la classe )

Négociation entre les opposés

Après s'être installé dans la petite cabine au milieu du chekpoint "Der Valheim", on avait aperçu un homme, probablement militaire, qui tenait un drapeau blanc. Cet évènement arriva alors que Fred Von Drasvulk, un militaire fidèle depuis longtemps aux idéaux des communes, Alaric Von Habourg, un diplomate à la réputation en construction à Warenburg, et Gustav, un envoyé du Comité de la Volonté Publique, avaient envie à parlementer de diverses sujets. Mais soit. Lorsque les trois compères virent l'homme, probablement un soldat de l'armée Kartienne, se rapprochant avec un drapeau blanc, ils sortirent du cabanon, prenant un mégaphone. Alaric, le diplomate de Kaulthie du point de passage, partit en vitesse et ordonna au Kartien :

"Monsieur, veuillez ne plus avancer ou nous faisons feu ! Dites nous pourquoi vous êtes ici ou partez !"

Les mitrailleuses étaient en position, prêtes à libérer leurs balles pour lâcher la mort à l'autre extrémité du pont.
260
Le militaire eu quelques frissons en voyant les mitrailleuses pointées sur lui, prêts à faire feu, il parla.

Lieutenant Dimitri: Je viens en paix, je suis venu annoncer que le Ministre de la Défense Nationale Kartienne est prêt à dialoguer avec vous afin de cesser cette situation qui n'a déjà que trop durée.
560
"Des pourparlers ? enfin ? Eh bien, il était temps..." pensa Gustav.

Les trois hommes, à côté du cabanon, se firent des signes de têtes avant qu'Alaric, avec son microphone, ordonna :

"Que toutes les mitrailleuses se baissent ! Quant à vous, dites à votre Ministre de la Défense Nationale Kartienne qu'il peut venir escorter afin de parlementer dans le cabanon au milieu de ce pont, vous m'avez compris ?"

Ce que craignait principalement Fred, de son côté, regardant le soldat Kartien, c'était la possible imposture de cette rencontre, et, de part les tensions presque légitimes entre les deux pays, que l'entrevue qui allait suivre tourne rapidement au vinaigre...
279
Le soldat ayant terminé sa mission, il rentra à la base. Quelques minutes plus tard, un camion de transport escorté par deux blindés arriva. Une dizaine de soldats sortirent du camion, et le Ministre Alexander Jükov.

Alexander Jükov

Le Ministre de la Défense, escorté de soldats d'élites, alla au pont et attendit qu'on l'accueille.
914
Après que les hommes aient baissé leurs mitrailleuses, Alaric Von Habourg était descendu auprès du Ministre Alexander Jükov. Celui-ci, en bon diplomate, l'invita d'une voix calme à entrer dans le cabanon avec un ou deux de ses hommes :

"Si vous le voulez, je vous invite à me suivre monsieur le Ministre"

Gustav, de son côté, était déjà rentré dans le cabanon, attendant l'arrivée des Kartiens afin de pouvoir négocier et observer la situation afin de faire un compte rendu clair au Comité de la Volonté Publique.
Fred Von Drasvulk, resté dehors près des batteries de mitrailleuses, semblait moins enjoué de la situation. Il tenait, en bon communaliste, une haine viscérale des pays à tendance autoritaristes voir totalitaires. De ce fait, il rejoignit le cabanon avec Alaric, bien que sans une certaine haine de l'ennemi.

Lorsque la délégation Kartienne rentra dans le cabanon, les deux camps se placèrent alors aux opposés de la Table placée en plein milieu de la pièce, s'apprêtant à lancer la discussion qui allait, si tout ce passait bien, calmer les tensions naissantes...
335
Alexander Jükov suivit ses homologues et ordonna à 2 militaires de le suivre, les 8 autres devaient restés là où ils étaient.

Alexander Jükov: вы двое, следуйте за мной, остальные оставайтесь здесь.

Le Ministre de la défense Nationale s'assit et décida d'engager la discussion.

Alexander Jükov: Mes salutations à vous, à qui ai-je l'honneur ?
1783
Alors que les deux délégations s'asseyaient, Alaric Von Habourg prit en premier la parole d'une voix calme et rassurante :

"Votre excellence, je suis Alaric Von Habourg, diplomate en charge du checkpoint "Der Valheim". A ma droite se trouve le Général Fred Von Drasvulk, qui gère le point de passage et son armement. Enfin, à ma gauche, se trouve Monsieur Gustav, un envoyé du Comité de la Volonté Publique, qui, je ne vous le cache pas, fera son rapport aux hautes sphères de notre régime."

Il laissa un court temps avant de reprendre, toujours sur le même ton :

"Nous sommes, à vrai dire, étonné mais bien heureux de vous recevoir ici-même. Nous ne pensions pas que votre nation allait négocier avec nous, ainsi, nous prendrons soin d'utiliser cette rencontre du mieux possible. Je ne vais pas rester cependant sur ces quelques détails sans importances et rentrer vif sur le sujet : Karty, vous n'êtes pas sans le savoir, est profondément anti-communiste de ce que nous avons pu comprendre. De plus, votre puissance militaire nous inquiète grandement, surtout en tant que voisin qui ne semble pas soutenir notre ligne idéologique. De ce fait, vous comprendrez notre légitimité à avoir fermer nos frontières avec notre nation, que ce soit pour la protéger d'un éventuel danger que vous pourriez représenter. Cependant, votre venue témoigne bien d'un désir, je l'espère, de calmer ce jeu destructeur des tensions. Nous n'espérions pas mieux de votre part, et, ainsi, nous aimerions vous proposez quelque chose qui, je pense, ne sera qu'en faveur de nos deux nations : Un pacte de non-agression. En effet, afin de s'assurer de votre bonne volonté, le Comité de la Volonté Publique m'a transmise, par le biais de Monsieur Gustav, cette proposition. Ce pacte, inviolable, serait en place pour une durée de 10 ans. A travers celui-ci, la paix et une réconciliation pourrait s'entamer. Nos hautes sphères dirigeantes ont confiance en votre capacité de réflexion, et en l'espoir que vous pouvez apportez pour nos deux peuples..."

Ainsi, Alaric tendit la feuille du pacte de non-agression à Alexander Jükov, attendant sa signature.
1633
Alexander Jükov écouta patiemment son homologue, parallèlement, il pensait aux récents événements en Karty, qui, étaient bien plus préoccupants que cette réunion, il était donc lassé d'une situation de ce type. Nonobstant, le Ministre de la Défense Nationale ne laissa transparaître aucun émotion, ni même une réaction à la fin du bref discours de son interlocuteur. Alexander Jükov tendit son bras afin d'analyser ledit traité, celui-ci consistait en un simple pacte de non-agression, le Ministre se dit qu'il n'avait aucun intérêt à signer un accord de ce type avec la Kaulthie qui n'était guère une menace militaire. Il était néanmoins préférable d'éviter une escalade à la violence avec une nation, frontalière qui plus est. Après avoir regardé brièvement le document, Jükov repensa aux propos de son interlocuteur et notamment:"Karty, vous n'êtes pas sans le savoir, est profondément anti-communiste de ce que nous avons pu comprendre. De plus, votre puissance militaire nous inquiète grandement, surtout en tant que voisin qui ne semble pas soutenir notre ligne idéologique."
Le Ministre se dit qu'il allait devoir encore une fois justifier la politique nationale de l'Empire, se surtout le militarisme et la haine profonde et ancrée du communisme. Ainsi, tout en tenant le document dans ses mains, le Ministre prit la parole.


Alexander Jükov: Je tiens tout d'abord à réagir à vos propos, vous affirmez que ma nation est militariste et anti-communiste, certes. Je vous prie nonobstant de prendre en compte l'escarmouche en Mer Espérance qui nous a valu la perte de 15 Kartiens, de braves soldats. Escarmouche déclenchée par la Loduarie communiste, inutile de vous le préciser, je vais ensuite répondre quant au côté militariste de notre nation, nous n'avons jamais menacé militairement votre nation, il est donc inutile de s'inquiéter.

Après ses explications, Alexander Jükov pose le Traité sur la table, ne le signant pas.

Alexander Jükov: Votre décision d'effectuer un Traité de non-agression est la marque d'une sincère volonté d'apaiser les tensions. Cependant, je pose la question de l'avenir de ces fortifications où nous nous trouvons actuellement.
Haut de page