21/02/2015
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[Estalie-Kaulthie] Deux communalistes, une alliance ?

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Député Owren Delamine, membre du Syndicat des Ouvriers ( S.O. )

Deux communalistes, une alliance ?

Les récentes missives de la Kaulthie adressés à l'Estalie démontrait bien de la passion Kaulthe pour cet idéal communaliste, où sa puissance reste respectée et acquise. De ce fait, la rencontre proposée par Monsieur Guslan à la diplomatie Kaulthe était considérée par beaucoup comme un véritable "bon en avant" de la kaulthie dans la situation régionale. C'était ici que de nombreuses choses allaient être dites, et, surtout, changer à jamais les relations extérieures de l'Union des Fédérations des Communes.

La rencontre devait se dérouler à Warenburg, dans l'aile diplomatique de l'ancien palais des empereurs. L'architecture et la beauté de la pièce étaient, quant à elles, encore entretenues et pouvait largement tenir en respect certains palais d'Eurysie. De cette chance, de disposer d'un tel chef d'œuvre, la kaulthie devait se montrer à la hauteur, et de, surtout, prouver aux estaliens qu'ils ne font pas une erreur en s'alliant aux kaulthes.

De ce fait, Owren Delamine, membre du Syndicat des Ouvriers ( S.O. ) au Comité de la Volonté Publique, avait été expressément choisi comme représentant du pays, car ce dernier était un fervent admirateur de ce paradis communaliste, et, ainsi, connaissait le mieux ce territoire de l'est eurysien. Il n'avait guère l'habitude à de pareils honneurs, cependant il ferait de son mieux pour aider l'amitié naissante entre Kaulthie et Estalie.

25 Novembre 2014
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Le convoi estalien était encore sur la route entre l'aéroport de la capitale de la Kaulthie jusqu'à l'ex-palais impérial qui était visiblement transformé en bâtiment gouvernemental par les nouvelles institutions communalistes de la région. A l'intérieur du convoi, rien de moins que la Commissaire aux Relations Extérieures elle-même, Kristianya Volkiava. On avait tenu une fois de plus à ce qu'elle soit la déléguée principale de la Fédération des Peuples Estaliens durant cette entrevue. Peut-être car c'était la représentante la plus expérimentée à ce jour que les Estaliens pouvaient proposer à leurs collègues communalistes et socialistes ? Elle avait déjà rencontré les Kah-tanais en février puis les eurycommunistes à Lyonnars en milieu d'année. C'était deux dossiers assez épais. Enfin...pour la diplomatie estalienne, encore en plein repérage après une longue période d'isolation diplomatique qui remonte à cinq siècles, tout paraissait épais. Volkiava n'était pas seule, évidemment, elle était accompagnée par un membre de la Commission à la Guerre, un colonel de l'Armée Rouge au nom imprononçable. Gobudjiakov ? Gobouidjakov ? Un truc qui finit en kov, comme pour tous les hasardeux qui venaient de la ville de Stepishir où on avait une certaine inspiration quant à l'originalité des noms de famille. En tout cas, c'était son délégué adjoint pour cette réunion avec les Kaulthes. Elle n'avait pas franchement l'habitude de coopérer avec les militaires, déjà que les agents du SRR l'a mettait personnellement mal à l'aise, les militaires étaient juste à la limite du tolérable pour la plupart.

"Je ne comprends pas pourquoi le Congrès a décidé de vous envoyer avec moi.
- Peut-être pour les questions militaires à tout hasard ?
- J'ai dû arracher l'approbation de Sargakov pour ce traité de défense mutuelle, ne gâchez pas tout.
- J'ai ordre de le signer, c'est tout. Et d'y poser les détails techniques.
- C'est bien ce que je dis, ne gâchez pas tout.
- Proposer un tel traité n'était pas non plus très sage de votre part.
- Je vous demande pardon ?
- Eh bien c'est un pays avec une économie peu reluisante, l'ombre de ce qu'était autrefois ce pays au passé glorieux. Et pour ne rien arranger, leur voisinage est bien taré. Pas idéal comme allié.
- Dis comme ça...
- Sans oublier qu'on a nos propres voisins qui sont déjà bien timbrés à gérer.
- Peut-être mais ça reste nos seuls alliés dans la région avec le Transgokovir. Vous devez comprendre que ma vision diplomatique ne s'arrête pas au voisinage.
- Je suppose que c'est votre boulot.
"

Le convoi arrive devant l'aile diplomatique, Volkiava lâchant un dernier regard au colonel de l'Armée Rouge, une sorte de réprimande lui demandant humblement de se tenir à carreaux. En sortant des véhicules qui les escortent, la délégation estalienne s'approche de l'entrée du bâtiment, admirant au passage l'architecture impériale de la Kaulthie, faisant rappeler à Volkiava le Questan lui aussi palais noble reconverti, et est accueilli par Owren Delamine, le principal émissaire kaulthe de cette rencontre.

"Enchantée camarade, je me présente, Madame Volkiava, je suis Commissaire aux Relations Extérieures de la Fédération des Peuples Estaliens. Et voici mon collègue de la Commission à la Guerre.
- Enchanté, colonel Goudobioukov de la Commission à la Guerre.
"
Ah, ça se dit comme ça ! se dit intérieurement Volkiava
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Owren Delamine avait bien du mal à calmer sa joie de recevoir de pareils personnages en provenance de l'idole communaliste de la région. Cependant, il ne fallait pas gâcher la rencontre pour si peu. Ainsi, après les présentations de la délégation Estalienne fait, le député se présenta alors :

"Cher vénérable invité, je suis Owren Delamine, député du Syndicat des Ouvriers ( S.O. ) au Comité de la Volonté Publique. C'est moi qui prendrait soin de vous accueillir et de m'entretenir aux sujets touchant nos deux nations.
Je vous prie, entrer donc dans la salle..."


Le député amena donc la délégation Estalienne dans la salle, qui, comme les ambitions Kaulthes, se révéla être immense, étant auparavant une salle de réception pour les hauts nobles et la famille impériale. Aussitôt après s'être installé, Owren Delamine commença les négociations sur un ton calme et posé :

"Maintenant que nous sommes prêts, j'aimerais commencer de si tôt notre rencontre, si cela ne vous dérange pas évidemment.

Ainsi, le Comité de la Volonté Publique aimerait savoir et prendre connaissance des propositions Estaliennes pour notre naissante amitié entre nos deux nations. Nous savons que vos projets se révèleront être dans les intérêts de la Kaulthie et de l'Estalie, ainsi, ne vous cachez pas et parlez librement"
, finit il dans une sourire chaleureux.
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Une fois installés dans l'ancienne salle de réception et avoir brièvement admirer l'immensité de la salle, vestige du prestige illusoire du pouvoir impérial, ce prestige qui faisait la légitimité des rois et des empereurs de ces terres autrefois et qui contenait la fureur populaire malgré les exactions et l'autoritarisme des monarques, la Commissaire aux Relations Extérieures commença à déballer les documents liés au dossier kaulthe qu'elle avait pu amener depuis Mistohir. Elle avait pris connaissance de la situation kaulthe en grande partie, que ce soit son isolement géographique assez évident, la proximité de voisins instables ou belliqueux, le soutien kah-tanais se faisait de plus en plus rare, une armée mal entretenue et technologiquement en retard, une économie assez faible. Bref, tout était à refaire, pour sûr. Le passage au communalisme ne s'était pas sans heurts, loin de là.

"Comme nous avions convenus par correspondance diplomatique, l'Estalie vous a proposé un traité de défense mutuelle entre nos deux nations. J'ai cru comprendre que le vote avait été majoritairement favorable à cette requête. De ce fait, j'ai apporté avec moi le traité en question que je vous laisse la convenance de prendre connaissance et de lesigner. Le colonel Goudobioukov et moi-même se chargeront de le contre-signer au nom de la Fédération."

La Commissaire estalienne présenta le dit traité au député kaulthe :

Traité de défense mutuelle entre la Fédération des Peuples Estaliens et l'Union des Fédérations des Communes de Kaulthie a écrit :

Préambule :

Convaincus que la paix, la solidarité internationale et la protection des idéaux socialistes sont des piliers essentiels pour la prospérité de leurs peuples,
Reconnaissant l’importance de la coopération pour la défense des intérêts communs et la sécurité collective,
Désireux de renforcer leurs liens et de promouvoir un système de défense qui garantisse leur souveraineté face aux menaces extérieures,
La Fédération des Peuples Estaliens (ci-après “l'Estalie”) et l’Union des Fédérations des Communes de Kaulthie (ci-après “la Kaulthie”) conviennent du présent traité de défense mutuelle :


Article 1 : Objectifs du Traité

1. Ce traité a pour objectif de garantir une assistance mutuelle en cas d'agression armée contre l'une des Parties.
2. Il vise à consolider les liens de coopération militaire, de solidarité et de coordination entre l'Estalie et la Kaulthie dans le cadre de la défense commune.

Article 2 : Engagement de Défense Mutuelle

1. En cas d’attaque armée contre l’une des Parties sur son territoire, l'autre Partie considère cette attaque comme une agression contre elle-même et s’engage à fournir un soutien immédiat, y compris par des moyens militaires et logistiques.
2. Chaque Partie s’engage à mobiliser les moyens nécessaires pour rétablir et garantir la sécurité et l’intégrité de la Partie attaquée.

Article 3 : Coopération Stratégique et Coordination Militaire

1. Les Parties s’engagent à coordonner régulièrement leurs doctrines militaires et leurs capacités de défense dans le cadre d’un Comité de Défense Mutuelle, comprenant des représentants des états-majors des armées de chaque pays et dont le siège sera situé à Mistohir.
2. Ce Comité est chargé de définir les mesures de coopération en matière de renseignements, de planification stratégique et de partage d’équipements militaires entre l'Estalie et la Kaulthie.
3. Les Parties organiseront des exercices militaires conjoints annuels pour garantir la préparation opérationnelle de leurs forces et la compatibilité de leurs systèmes.

Article 4 : Partage des Renseignements

1. Les Parties s’engagent à échanger les renseignements militaires pertinents concernant les menaces qui pourraient peser sur la sécurité de l'une ou l'autre.
2. Elles mettront en place un réseau sécurisé de communication afin d’assurer la confidentialité et l'efficacité de ces échanges d'informations sensibles.
Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

Article 5 : Assistance Logistique et Matérielle

1. En cas de conflit, chaque Partie s’engage à fournir à l’autre le soutien logistique, matériel et médical nécessaire à la défense mutuelle.
2. Les Parties collaboreront à l’établissement de bases logistiques conjointes afin de faciliter la rapidité de la réponse en situation de crise. A l'instant du traité, les deux parties conviennent à la mise en place de deux bases logistiques, une située à Mistohir et mise à contribution des troupes kaulthes sous demande de la partie kaulthe du Comité de Défense Mutuelle, et une autre située à Warenburg, également mise à disposition de l'Armée Rouge sous la demande de la partie estalienne du Comité de Défense Mutuelle.

Article 6 : Protocole d'Intervention en Cas de Crise

1. En cas de menace imminente ou d'agression, une réunion d’urgence du Comité de Défense Mutuelle sera convoquée dans les plus brefs délais afin de coordonner la réponse.
2. Les décisions stratégiques sont prises par consensus entre les Parties, dans le respect de la souveraineté et des capacités de chaque nation.

Article 7 : Développement et Recherche en Technologie de Défense

1. Les Parties s’engagent à coopérer dans le domaine de la recherche et du développement technologique en matière de défense, en mettant l’accent sur les solutions innovantes.
2. Cette collaboration inclut le partage de découvertes technologiques et la coopération pour la production et le déploiement de nouvelles technologies militaires.

Article 8 : Neutralité et Réserves

1. Les Parties s’engagent à la neutralité envers les conflits armés non liés à la défense mutuelle. Ce traité ne sera pas invoqué pour une agression unilatérale contre une nation tierce.
2. Aucune Partie ne pourra se soustraire à ses obligations de défense mutuelle, sauf en cas de violation manifeste des conditions énoncées dans le présent traité.

Article 9 : Amendements et Révisions

1. Le présent traité peut être amendé ou révisé à tout moment, à condition que les deux Parties en soient d’accord.
2. Toute modification prendra effet après ratification par les organes législatifs que sont le Congrès International des Travailleurs (Estalie) et le Comité de Volonté Publique (Kaulthie) compétents des deux Parties.

Article 10 : Durée et Renouvellement

1. Le traité entre en vigueur à compter de la date de sa signature et reste valide pour une durée de 10 ans, renouvelable tacitement pour des périodes équivalentes.
2. Toute Partie souhaitant se retirer du traité devra notifier son intention par écrit avec un préavis de 12 mois.

Article 11 : Dispositions Finales

1. Le présent traité est signé en deux exemplaires, chaque Partie conservant un exemplaire.
2. Les Parties s’engagent à respecter pleinement ce traité dans l'esprit de solidarité, d'égalité et de respect mutuel.

Une fois la lecture du traité achevé, la Commissaire reprit la parole.

"Bien entendu, si une partie vous dérange du traité vous dérange, n'hésitez pas à me dire ce que vous souhaiteriez modifier de ce dit traité. Je le ferais remonter à mes équipes qui vous en enverra un nouvel exemplaire avec l'inclusion de vos demandes.
La Commissaire nota une pause, souhaitant au plus vite achever cette partie de la rencontre. En effet, l'idée était déjà convenue de base entre les deux nations, la Commissaire voulait aborder d'autres sujets autrement plus préoccupants selon elle.
Cela fait, j'aimerais également que nous discutions ensemble des perspectives de coopération économique entre nos deux nations. Vous le savez comme moi, en toute modestie, que la Kaulthie dispose d'une force économique modeste face aux puissances voisines. Le Grand Kah n'est pas du genre à venir au secours de ses alliés communalistes quand ceux-ci sont envahis par l'ennemi fasciste et en même temps, il faut dire qu'ils sont assez éloignés pour venir vous aider, ça se comprend. L'Estalie voit les choses de façon plus radicale : nous estimons que la violenve doit être la première forme de dialogue avec les Etats fascistes et capitalistes notoires qui pullulent dans le monde. De ce fait, l'Estalie se prépare dans tous les aspects de sa politique, intérieur comme extérieure, à la guerre. La guerre, ça passe donc forcément par la force de travail, l'acquisition de richesses et de moyens de production efficaces permettant de soutenir l'effort de guerre tout en assurant un niveau de vie décent aux populations. C'est ce à quoi nous nous attelons à la fois chez nous mais aussi ailleurs. Ainsi, l'Estalie s'implique plus activement dans la politique en Transgoskovir et dans la reconstruction économique et politique de la Translavya. De ce fait, je vous propose de faire partie de cet élan de coopération visant à relever économiquement votre pays par la modernisation et l'industrialisation. Etes-vous d'accord avec cette idée ? Et si oui, en tant que bon connaisseur de la Kaulthie, auriez-vous des pistes à nous proposer allant dans ce sens ? Des points spécifiques sur lesquelles accentuer notre coopération économique notamment."
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En lisant le traité tendu par son homologue Estalien, Owren Delamine ne vit rien d'offensant ou de dérangeant pour son pays, et, ce faisant, voyait même bien plus les avantages tirées de ce pacte de défense que ces rares côtés négatifs. Ainsi, il répondit sur un ton calme bien qu'enjoué :

"Au nom du Comité de la Volonté Publique de Kaulthie, le traité que vous avez pris soin de rédiger me semble tout à fait correct. Si vous me permettez, je n'ai rien à y ajouter.

Quant à votre proposition d'aide économique, il est hélas vrai que notre pays tente de se sortir difficilement de cette crise économique provoquée plus tôt par les autres régimes instables qu'à connue la Kaulthie. Ainsi, nous ne pouvons qu'être heureux d'apprendre que vous proposez de nous aider dans cette tentative de redressement de l'économie Kaulthe. En ce qui concerne les domaines spécifiques, nos secteurs secondaire et tertiaires sont les principaux touchés par les crises. En effet, la production de matière première commence à s'implanter, mais elle reste encore trop faible pour tous les besoins de la nation et des Fédérations. Pour le tertiaire, c'est malheureusement pire : le régime précédant, oppressif et réfutant les droits de l'homme et les libertés fondamentales, a également détruit les aides à la santé, à l'éducation... en bref, nous devons tout refaire de A à Z. Ainsi, c'est un secteur encore en crise et que nous ne pouvons refuser de l'aide extérieure pour le relever.
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Tandis que M.Delamine énonçait les problèmes généraux qui émanaient de l'économie kaulthe, la Commissaire prit quelques notes durant l'explication de son homologue kaulthe. Un silence de quelques secondes s'imposa, la Commissaire réfléchissant comment l'Estalie pourrait jouer un rôle dans cette reconstruction économique. Devait-elle y aller franchement ? Ou devra-t-elle se confronter au mur inévitable de la souveraineté économique ? Pour elle, le principe de souveraineté économique n'avait que peu de sens entre pays révolutionnaires. Elle pouvait comprendre ce concept entre nations capitalistes mais idéologiquement, moralement et même économiquement, parler de souveraineté économique n'avait que peu de sens. Pourtant Dieu sait combien de communalistes dans le passé l'ont invoquées.

"Je vois. Ce que je peux vous proposer relève de trois ordres distincts en terme d'aide. Ce que je peux vous proposer en premier lieu, c'est la destruction des barrières commerciales entre nos deux nations et dans un même temps la subvention des exportations estaliennes sur votre sol. L'idée serait simple : étant donné que vous manquez d'un peu de tout à ce que je vois, l'Estalie peut se permettre de subventionner sa production ou d'accorder son surplus de son KROMEVAT à votre nation à un prix dérisoire (généralement, si vous manquez d'un peu de tout, la demande est bien plus forte que l'offre, le prix de vos propres biens doit donc être relativement chère pour les consommateurs et les agents économiques comme les coopératives). Cela vous permettra par exemple d'avoir accès à des biens manufacturés peu chers et possiblement d'acheter du capital supplémentaire pour vos coopératives : outils agricoles et industriels, systèmes informatiques, véhicules de chantier, biens semi-finis, etc. Cela devrait donner un grand coup de main à vos coopératives en baissant leurs coûts d'exploitation.

Dans un second temps, après analyse de votre économie, la Kaulthie se relève à la fois d'une crise économique mais également d'un système économique kaulthe relativement obsolète, proche de l'économie féodale et qui a eu beaucoup de mal à s'adapter au libéralisme économique. En bref, ce que je veux vous dire par là, c'est que la résolution de vos problèmes économiques sont avant tout structurels et il est évident que c'est aux organes gouvernementaux de régler ces problèmes, pas à un pays étranger comme le nôtre. En revanche, nous pouvons apporter notre contribution à la résolution de vos problèmes macroéconomiques structurels par la mise en place d'une Commission à la Reconstruction qui sera composée d'experts économiques estaliens chargés de réaliser des rapports sur la situation économique kaulthe et de proposer des solutions adéquates à la résolution de ces problèmes. Une fois les solutions prises en compte, l'Estalie pourra toujours fournir un soutien financier, matériel ou humain si la Kaulthie n'en a pas les moyens immédiats.

Enfin, dans un dernier temps, vous avez parlé du système hospitalier et de l'éducation. Si je ne peux rien vous promettre sur le plan de la santé publique (pour ainsi dire, nous rencontrons des problèmes équivalents chez nous), je peux vous assurer quelques propositions sur le plan éducatif. En effet, l'Estalie peut se proposer pour d'abord établir des programmes d'échanges universitaires entre nos deux nations afin de donner accès aux étudiants kaulthes aux écoles et aux universités estaliennes afin de leur pourvoir une bonne éducation et des compétences techniques qui vous seront utiles à leur retour chez vous. Ensuite, l'Estalie peut se proposer d'établir un programme de volontariat d'envois d'enseignants estaliens au sein de vos écoles et universités afin de combler les lacunes de personnel. Bien sûr, en contrepartie, la Kaulthie doit leur assurer une liberté pédagogique totale afin que ceux-ci puissent exécuter à bien leurs missions.

Qu'en pensez-vous ?
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