03/06/2016
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[Valinor - Ambar - Rasken] Réunion contrat armement

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Rencontre Valinor - Ambar - Rasken


Rencontre Valinor - Ambar - Rasken


Alors que le mois de décembre venait de commencer, projetant l'empire dans le froid, Guillaume IV se tenait dans le bureau qui lui était réservé au sein de la préfecture d'Openwehe. Il finissait de régler quelques affaires courantes en attendant ses invités. De nombreux problèmes étaient survenus depuis l'attentat, notamment cette inflation qui, chaque jour, entravait l'empire dans sa marche vers l'avenir. Cependant, il trouvait un certain réconfort dans la rencontre qui allait avoir lieu. En effet, deux délégations de nations sœurs étaient attendues : Valinor et l'Empire Raskenois. Un contrat d'armement était en jeu, un contrat qui pourrait aider le pays à se reconstruire.

Guillaume II regardant vers l'avenir

Alors qu'une sombre affaire l'accaparait, son aide de camp vint le quérir. Les délégations approchaient. En sortant du bureau, il trouva le PDG des Gardiens d'Acier, son ministre des Armées, ainsi que le secrétaire général de la BCME (Bureau de Coordination Militaire Eurysien). Ils descendirent tous les marches. L'empereur vérifia que la salle était prête, passa en revue ses troupes de sécurité (1er régiment d'infanterie de marine), puis attendit l'arrivée du premier convoi.


Sans surprise, c'est l'État valinoréen qui se présente en premier, étant à l'origine de ce contrat. Il est des plus ponctuels, arrivant même en avance. À peine la voiture de la délégation valinoréenne s'était-elle arrêtée que l'empereur s'avança pour accueillir la délégation de cet État frère. Vingt-cinq minutes plus tard, c'est au tour des Raskenois d'arriver, respectant le quart d'heure de politesse. L'empereur Guillaume II, accueillant chaleureusement l'empereur raskenois, l'invite à le suivre jusqu'à la salle de réunion.

Les délégations prirent place, l'air grave mais déterminé. Le contrat d'armement, au cœur des pourparlers, devait non seulement renforcer leurs alliances mais aussi garantir la stabilité régionale face aux menaces extérieures. Guillaume II, après avoir échangé quelques mots de bienvenue, laissa son ministre des Armées ouvrir la réunion, conscient de l'importance des décisions qui allaient suivre pour l'avenir de son empire.

Les premières discussions portèrent sur les besoins respectifs en armement, et très vite, les experts des deux camps plongèrent dans les détails techniques. Des modèles de chars, des plans d'artillerie et des systèmes de défense antiaérienne étaient évoqués. Pourtant, dans l'esprit de Guillaume II, ce contrat représentait bien plus qu'une simple transaction militaire. C'était un acte de solidarité entre nations sœurs, un symbole d'unité dans un monde de plus en plus instable.
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La voiture impériale arriva parfaitement à l'heure – soit 10 minutes en avance, s'entend. Les Valinoréens avaient quelque chose avec la ponctualité et les choses biens faites ; tout devais être droit et juste. L'Empereur sorti de son sobre véhicule avec toute la gravité que la situation exigeait. Il ne rencontrait aujourd'hui pas un, mais deux souverains de pays alliés. Et plus que ça, les pays en question étaient, culturellement et historiquement, les plus proches de Valinor dans l'Eurysie, et le monde tout entier. Des nations sœurs – c'est le terme qu'il avait employé dans ses missives – et il le pensait sincèrement.

Il saluat d'abord Guillaume IV, le Souverain Ambarrois. Ils échangèrent des banalités jusqu'à l'arrivé de la troisième tête couronnée une vingtaine de minutes plus tard : Stanislav. Ce principe du "quart d'heure de politesse" était tout à fait inconnu aux Valinoréens. Pire, il leur semblait profondement absurde. Mais sachant qu'il s'agissait d'une marque de respect, Valandil ne s'en offusqua pas.

Enfin la réunion pû commencer sous le discours expert du Ministre Ambarrois des Armées... en Ambar. Le dirigeant Valinoréen compris tout de même très largement ce qu'il disait ; en plus du fait que l'Ambar était parlé dans l'Est de Valinor, cette langue était proche de l'Illiréen, donc compréhensible. Laquelle venait de laquelle ? Les historiens linguistes en débattaient depuis des décénies sans arriver à aucune conclusion ; chacun étant persuadé que sa langue était la première.
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Cela ne faisait même pas une semaine que le GRIM avait rouvert son carnet de commandes et, en moins d’une journée, il avait déjà reçu deux commandes conséquentes de la République de Velsna. Et voilà que maintenant, c’est Valinor qui s’y met, avec la promesse d’un contrat encore plus important. En règle générale, quand un pays commande des armes à un autre, cela se fait entre une ou plusieurs entreprises industrielles et le pays acheteur. Cependant, vu l’ampleur de la commande, ce contrat sera signé de chef d’État à chef d’État. Autre preuve de l’ampleur de la commande : Valinor ne demande pas seulement à Ambar ou à Rasken de la traiter, mais aux deux pays simultanément. Bien que les représentants raskenois ne connaissaient pas encore l’ampleur exacte de la commande, ils pouvaient aisément l’imaginer. Une chose était sûre : si ce contrat était signé, l’activité économique des entreprises raskenoises de l’armement serait assurée pour longtemps.

Une fois arrivé à destination, l’empereur raskenois descendit de sa voiture personnelle et alla saluer ses homologues ambarrois et valinoréen. Une fois les formalités terminées, ils entrèrent dans le bâtiment pour discuter de ce que les industriels raskenois appelaient déjà "le contrat du siècle." Une fois tous trois confortablement installés dans la salle où allaient se tenir les négociations, un silence, qui sembla durer une éternité, s’installa avant que l’empereur ambarrois ne le rompe.
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Alors que le silence s’éternisait, seul le crépitement du feu venait troubler l’atmosphère. L’empereur Guillaume IV observait attentivement les personnages réunis devant lui. Après les avoir étudiés un moment, il se leva et prit la parole :


-Bienvenue à tous. Je vous ai déjà accueillis, mais je tiens à souligner l’importance de cette rencontre pour assurer son succès. Elle constitue une pièce maîtresse dans la diplomatie de l’Eurysie et deviendra un lien solide au sein de notre Union. L’hiver est arrivé pour tous, et notre Union en subit les effets, avec la perte de certaines branches pourries. Cependant, cette chute pourrait provoquer des secousses, suscitant des inquiétudes parmi certains de nos membres, notamment la puissante Méritocratie de Valinor.

Par des canaux sécurisés, Valinor nous a fait savoir qu’elle souhaitait équiper deux divisions aux normes militaires de l’Union (Voir article de la BCME), soit 40 000 hommes. En outre, Valinor souhaite que ses forces soient capables non seulement de se défendre, mais également de poursuivre l’ennemi et de mener des actions offensives. Nos experts ont donc recommandé deux divisions de char de combat légère.

Le contrat, évalué à plus de 1 000 000 d’unités (hors réduction), représente une entreprise d’envergure. Étant donné la crise que traverse l’Empire, il ne pourrait en assumer seul la charge. Nous avons donc fait appel à l’Empire Raskenois, maître dans l’art des blindés, qui se chargera d’une partie de l’équipement. Voilà pourquoi vous êtes ici, messieurs.



Les informations détaillées vous seront présentées par le secrétaire général de la BCME (Bureau de Coordination Militaire Eurysien), suivi du PDG de Gardiens d’Acier.



Le secrétaire général de la BCME se levit et alla vers l'ordinateur et fit apparaitre une présentation du projet.

- Bonjour je me présente Hans Sperr, secrétaire général de la BCME. Je vais vous présenter comment fonctionne les divisions de char de combat légère de l'union. Tout d’abord, une division au sein de notre structure représente 20 000 hommes, répartis en 20 régiments. Dans la nomenclature de Rasken, ces régiments sont appelés bataillons.
La division de chars de combat légers est organisée pour maximiser la mobilité, la polyvalence et la puissance de feu. Voici sa composition :
  • 4 régiments d’artillerie : chargés de fournir un appui-feu précis et puissant pour soutenir les forces terrestres dans les zones de combat.
  • 1 régiment du génie : spécialisé dans la construction et la réparation des infrastructures militaires, le déminage et la sécurisation des passages stratégiques.
  • 5 régiments de ravitaillement : assurant un soutien logistique continu, ils gèrent le transport des munitions, du carburant et des provisions pour maintenir les unités opérationnelles.
  • 6 régiments d’infanterie : capables de sécuriser et de tenir les positions, ils jouent un rôle essentiel en complément des unités blindées, offrant protection et flexibilité.
  • 4 régiments de chars : équipés de chars de combat légers, ils forment le cœur mobile et offensif de la division, avec une capacité de frappe et de poursuite de l’ennemi.

  • (Plus ample information sur l'organisation des différends régiments sur la BCME)

    J'espère avoir vous avoir éclairé sur comment est organisé la division de char de combat légère.


    Le PDG de Gardiens d’Acier se leva et prit la place du secrétaire général. Il n’était venu qu’avec quelques dossiers en guise de support. Après s’être présenté simplement, il entama son exposé :

    -À Sa Majesté Stanislav Schützenberger, empereur de Rasken, bonjour. Je suis ici pour vous exposer les raisons précises de cette rencontre. Le Saint Empire Ambarois traverse actuellement une crise économique majeure, ce qui limite notre production d’armes. Cependant, nous tenons à répondre à cette demande importante.
    Ainsi, nous souhaitons que vos industries puissent sous-traiter une partie de cette commande, notamment la production de certains blindés : les véhicules de combat d’infanterie de 10ᵉ génération et les chars de combat de 5ᵉ génération.


    Après que tous se soient rassises, l'empereur invita les autres délégations à prendre la parole.
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    Stanislav Schützenberger – Tout d’abord, je tiens à vous dire que nous sommes honorés que vous nous ayez choisis pour une commande d’une telle ampleur, cela reflète pour nous la qualité et le sérieux de notre industrie de l’armement. Cependant, malgré toute la qualité et le sérieux de notre industrie, je crains que nous ne puissions satisfaire votre demande qu’en partie. Je vais cependant laisser Madame Gabriella Brunner vous expliquer.

    Gabriella Brunner – Enchantée, je suis Gabriella Brunner et je suis la représentante du GRIM, le regroupement de tous les industriels de l’armement Raskenois. Bien, comme l’a dit Sa Majesté Stanislav Schützenberger, nous ne pourrons pas satisfaire en totalité votre demande. En effet, même si nous investissons énormément dans la recherche pour améliorer notre matériel militaire, ne nous leurrons pas, personne à cette table ne peut affirmer concurrencer les superpuissances de ce monde. Nous pouvons rivaliser dans certains domaines, comme par exemple le matériel d’infanterie ou l’artillerie, mais guère plus.

    En conséquence, nous ne pourrons pas fournir, comme vous nous le demandez, des véhicules de combat d’infanterie (VCI) de dixième génération. Pour tout vous dire, nous sommes actuellement en train de développer notre VCI Grassl Mark 8, de huitième génération, mais celui-ci ne sera pas prêt avant au moins juin de l’année prochaine. Pour l’instant, nous ne pouvons produire "que" des VCI Grassl Mark 7 et des chars d’assaut Kiefer Mark 1, représentant la cinquième génération des chars d’assaut chez nous.


    Après cela, Gabriella Brunner s’interrompit et commença à fouiller dans les documents qu’elle avait apportés avec elle. Une fois les documents trouvés, elle les tendit à ses homologues Valinoréens et Ambarrois.


    Gabriella Brunner – Voici ce que nous pouvons produire actuellement. Tout d'abord, je vous présente le Grassl.

    Véhicule de combat d’infanterie Grassl mark 7
    Drapeau

    Le Grassl est un véhicule de combat d’infanterie à roues mesurant 7,9 mètres de long pour 2,98 mètres de large et un poids total en charge de 32 tonnes. Pour la motorisation, il est équipé d’un moteur diesel V10 de 600 chevaux lui permettant d’atteindre une vitesse maximale de 100 km/h. Pour l’armement, nous avons un canon de 30 mm capable de tirer jusqu’à 400 coups par minute, une mitrailleuse coaxiale de 7,62 mm, ainsi qu’un lance-grenades de 40 mm.

    Si vous voulez plus de détails, voici le document sur les caractéristique technique

    Char d’assaut Kiefer mark 1
    Drapeau

    Le Kiefer est un char d’assaut mesurant 11,4 mètres de long pour 3,75 mètres de large et un poids total en charge de 59 tonnes. Côté motorisation, il est équipé d’un moteur diesel V12 d’une cylindrée de 14 litres pour une puissance de 1500 chevaux, lui permettant d’atteindre une vitesse maximale de 80 km/h. Pour l’armement, nous avons un canon de 140 mm à rechargement automatique capable de tirer jusqu’à 7 coups par minute, ainsi qu’une mitrailleuse coaxiale de 7,62 mm et une mitrailleuse de toit de 12,7 mm.

    Si vous voulez plus de détails, voici le document sur les caractéristique technique

    Voici également les autre véhicules blindé que nous proposons

    Véhicule de transport de troupe blindé Bauer
    Drapeau

    Char léger Thorns
    Drapeau

    Si vous avez d’autres question, ce sera un plaisir d’y répondre.
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    Valandil écouta attentivement l'Empereur Ambarrois, ainsi que les magnats de l'armement originaires des nations de ses deux homologues. Il prêta une attention toute particulière à la présentation du matériel raskenois de haute qualité – prennant quelques notes ; moitié pour s'en servir, moitié pour se donner une contenance. Enfin, il prit la parole.

    — Vos Majestés, chers dirigeants industriels, je vous remercie pour vos introductions concises. Le matériel de nature millitaire que vos deux nations sont capables de nous fournir nous satisfait amplement. De ce fait, nous approuvons la productions raskenoise de Véhicules de Combat d’Infanterie Grassl mark 7, et de Chars d’Assaut Kiefer mark 1.

    Maintenant que nous sommes d'accord sur votre part du contrat – convenons de la nôtre. Nous avons calculé une envellope globale d'environ 922 milles Unités Internationales de Commerce. Décidons maintenant de la répartition de ces fonds, et du calendrier des payements.
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    Gabriella Brunner – Très bien, dans ce cas, je vais commencer par récapituler les productions qui seront à la charge du GRIM et donc des industriels Raskenois.

    Comme le stipule le contrat, nous aurons à charge la production des véhicules de combat d’infanterie ainsi que des chars d’assaut pour une quantité totale de 850 VCI Grassl Mark 7 et 920 chars d’assaut Kiefer Mark 1, soit un total de 1 770 véhicules blindés. Le prix de base pour l’un de ces véhicules est respectivement de 210 unités internationales pour le Grassl et de 380 unités internationales pour le Kiefer, pour un total de 528 100 unités internationales. Cependant, votre pays étant un membre de l’Union Économique Eurysienne, vous bénéficiez d’un tarif préférentiel de 20%. De plus, en raison de la taille de la commande, Aether Industrie et Kruger Engineering ont décidé d’ajouter à ce 20% une remise supplémentaire de 5%. Au final, le coût total sera donc de 75% du prix initial, passant de 528 100 à 396 075 unités internationales.

    Pour ce qui est des délais de livraison, nous pouvons au minimum vous garantir 10 lignes de production qui seront réparties équitablement entre les Kiefer et les Grassl. D’après nos estimations, les 850 Grassl devraient être produits d’ici un peu moins de 2 ans. Pour ce qui est des chars Kiefer, nous pensons pouvoir vous les livrer d’ici 3 à 4 ans.
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    Le regard de Valandil se bruma, sans doute absorbé par l’évocation de toute une panoplie de norme administrative. De plus, s’il voulait cet équipement, il devait faire voter le budget vite — avant les élections de l’an suivant qui verraient peut être sa majorité mise à bas. Soudain, son regard retrouva la lueur froide qui lui était coutumière.

    — Nous approuvons encore une fois tout ce que vous nous présentez. Le prix est donc fixé pour Rasken. Il nota cela. Reste à déterminer l’échéancier des payements et livraisons. Et egalement d’aborder les mêmes questions avec vous, alliés Ambarrois.
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    Gabriella Brunner – Concernant l’échéancier des paiements et des livraisons, nous aimerions partir sur une base mensuelle. Nous sommes en capacité de vous livrer environ 70 Grassl par mois, ce qui reviendra pour vous à 11 025 unités internationales par mois. Puis, une fois que tous les VCI Grassl auront été produits et envoyés, nous commencerons la production des chars d’assaut Kiefer. Pour les Kiefer, nous serons en capacité de vous en livrer 42 par mois, ce qui vous fera 11 970 unités internationales à chaque livraison.

    Cela vous conviendrait-il, ou souhaitez-vous que nous procédions d’une autre manière ? Par exemple, sur une autre base que mensuelle ou lorsque qu’un certain nombre de véhicules peut être envoyé ?
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