
Alors que le mois de décembre venait de commencer, projetant l'empire dans le froid, Guillaume IV se tenait dans le bureau qui lui était réservé au sein de la préfecture d'Openwehe. Il finissait de régler quelques affaires courantes en attendant ses invités. De nombreux problèmes étaient survenus depuis l'attentat, notamment cette inflation qui, chaque jour, entravait l'empire dans sa marche vers l'avenir. Cependant, il trouvait un certain réconfort dans la rencontre qui allait avoir lieu. En effet, deux délégations de nations sœurs étaient attendues : Valinor et l'Empire Raskenois. Un contrat d'armement était en jeu, un contrat qui pourrait aider le pays à se reconstruire.

Alors qu'une sombre affaire l'accaparait, son aide de camp vint le quérir. Les délégations approchaient. En sortant du bureau, il trouva le PDG des Gardiens d'Acier, son ministre des Armées, ainsi que le secrétaire général de la BCME (Bureau de Coordination Militaire Eurysien). Ils descendirent tous les marches. L'empereur vérifia que la salle était prête, passa en revue ses troupes de sécurité (1er régiment d'infanterie de marine), puis attendit l'arrivée du premier convoi.
Sans surprise, c'est l'État valinoréen qui se présente en premier, étant à l'origine de ce contrat. Il est des plus ponctuels, arrivant même en avance. À peine la voiture de la délégation valinoréenne s'était-elle arrêtée que l'empereur s'avança pour accueillir la délégation de cet État frère. Vingt-cinq minutes plus tard, c'est au tour des Raskenois d'arriver, respectant le quart d'heure de politesse. L'empereur Guillaume II, accueillant chaleureusement l'empereur raskenois, l'invite à le suivre jusqu'à la salle de réunion.
Les délégations prirent place, l'air grave mais déterminé. Le contrat d'armement, au cœur des pourparlers, devait non seulement renforcer leurs alliances mais aussi garantir la stabilité régionale face aux menaces extérieures. Guillaume II, après avoir échangé quelques mots de bienvenue, laissa son ministre des Armées ouvrir la réunion, conscient de l'importance des décisions qui allaient suivre pour l'avenir de son empire.
Les premières discussions portèrent sur les besoins respectifs en armement, et très vite, les experts des deux camps plongèrent dans les détails techniques. Des modèles de chars, des plans d'artillerie et des systèmes de défense antiaérienne étaient évoqués. Pourtant, dans l'esprit de Guillaume II, ce contrat représentait bien plus qu'une simple transaction militaire. C'était un acte de solidarité entre nations sœurs, un symbole d'unité dans un monde de plus en plus instable.