21/02/2015
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Premsa e mèdias de las Vals Fortunadas

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Presse et médias des Vallées Fortunées

La presse des Vallées Fortunées présente un particularisme qui pourrait apparaitre curieux à l'observateur non-averti. Compte tenu de la décentralisation très avancée du pays d'une part, et le quadrilinguisme d'autre part, il n'y a que très peu de titres qui peuvent se targuer d'avoir une vraie couverture nationale complète. La presse repose en effet plutôt sur une multitude de médias locaux qui traitent cependant des problématiques nationales et souvent liés entres eux par des accords bilatéraux ou multilatéraux afin d'atteindre cette couverture nationale en mutualisant les rédactions avec des services de traduction intégrés. De manière générale, il y a tout simplement un déficit de grands organes de presse puissant dans le pays.


Liste des principaux organes de presse :

Logo du journal Lo Cant Del Gal
  • Lo Cant del Gal : Principal quotidien de langue occito-romane, c'est aussi le journal avec le plus gros tirage du pays bien que celui-ci ne croisse plus depuis plusieurs années. Il est réputé centraliste, technocratique, de gauche et, de par son siège social situé en la capitale de Gran-Puèi, le plus proche du pouvoir fédéral. Ce qui se traduit par un accès plus aisé aux sources gouvernementales, et les critiques de collusion qui vont avec.

Logo du journal La Gazèta des Valâdes Arpetanes
  • La Gazèta des Valâdes Arpetanes : Principal quotidien de langue gallo-romane, c'est aussi le journal avec le tirage en plus forte progression du pays. Plus à droite que Lo Cant del Gal, plus attaché aux vallées et à leur autonomie, il s'est imposé comme le principal critique des actions gouvernementales ces dernières années, se posant comme promoteur de la cause des libertés individuelles face à un gouvernement technocratique devenu trop présent.

Logo du journal Al Can e la Pantera
  • Al Can e la Pantera : Principal quotidien de langue gallo-italique, c'est un organe de presse mutualiste qui rassemble différentes rédactions municipales issues des vallées gallo-italophones du pays. Il est en permanence à la pointe du combat des libertés communales et un sujet de fierté pour les habitants de ces vallées, qui le voient comme un moyen de lutter contre leur invisibilisation. Il se désintéresse néanmoins du combat de coq que se livrent les deux titres précédents pour la prééminence nationale.

Logo du journal La Premsa Liura/Prèssa Libra/Stampa Lèbra/Freie Zittung Fausti Nanti
  • La Premsa Liura/Prèssa Libra/Stampa Lèbra/Freie Zittung Fausti Nanti : Ce quotidien est un OVNI dans le paysage journalistique du pays. En effet, il n'emploi qu'une rédaction réduite dont la fonction et de trier et corriger les articles de presse soumis par les citoyens. Il fait office d'immense tribune populaire ou tout un chacun peut publier un papier, quel qu'en soit je sujet, pourvu qu'il passe les fourches caudines de la rédation. Cette dernière, apolitique, se concentre uniquement sur l'intérêt et la qualité intrinsèque du papier, ce qui rend très complexe la tâche de classer cette publication.
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Logo du journal Lo Cant del Gal
Date : 12/12/2014

Site de fouilles des épaves de navires Hellènes à Perrot
Le chantier des fouilles des épaves de navires Hellènes à Perrot


Des navires vieux de 2 500 ans découverts dans les terres à Perrot !

C'est une exceptionnelle découverte qui a été faite par les équipes du professeur Pete Eas, du département d'histoire ancienne de l'Université de Perrot, au début du mois de juillet. Saisie par les services d'archéologie préventive de la vallée dans le cadre de la mise en chantier d'un complexe de logements sociaux, son équipe procédait aux classiques fouilles préventives à l'octroi de tout permis de construire dans des zones identifiées comme sensibles. Les fouilles qui ont finalement durées près de six mois ont permis de mettre au jour deux épaves de navires antiques !

Parfaitement préservées dans leur gangue d'argile qui a fait office de véritable sarcophage de terre étanche à toute oxydation qui engendre habituellement le pourrissement du bois, c'est véritablement une trouvaille rarissime qui a été faite. S'il est encore trop tôt pour dater avec précision les épaves, ces dernières semblent par leur architecture apparente pré-dater les navires rémiens et être plus probablement d'origine Hellène. Cette datation ne serait guère surprenant, Perrot ayant été fondée par des colons Hellènes fuyant les famines endémiques de leurs citées d'origines soumises à une forte pression démographique. Ce phénomène, nommé sténochôria tant par les auteurs antiques que par les universitaires modernes et qui signifie littéralement "être à l'étroit", est à l'origine de nombre de centres urbains sur le pourtour Leucytalien (comme Golin et Ponsà rien qu'au sein de la préfecture par exemple), est à l'origine de la très vaste expansion des artefacts et vestiges Hellènes. Les restes trouvés à proximité des bâtiments - majoritairement des amphores et autres poteries ainsi que quelques monnaies et pièces de ferronnerie - tendent à confirmer cette origine.

L'originalité de la découverte réside dans le fait que ces épaves ont été découvertes plusieurs kilomètres dans les terres, sans aucune proximité avec le rivage. Cette découverte va permettre aux paléoclimatologues et autres historiens de l'urbanisme de mieux comprendre comment non seulement la ville antique de Perrot s'organisait, mais également de mieux cerner la façon avec laquelle les littoraux ont évolué et évoluent toujours dans le temps dans un sens ou dans l'autre. Les phénomènes d'ensablements progressifs des deltas fluviaux sont des manifestations connues mais leur évolution sans action humaines sensible l'est elle moins, bien que documentée dès l'antiquité. Le port de la fameuse ville antique de Miletos, en Cémétie, a par exemple perdu son rôle prépondérant au cours de l'Empire Rémien antique notamment par ce fait et n'est plus baignée aujourd'hui que par les eaux de pluie en étant à plus de dix kilomètres dans le terres alors qu'inversement la ville de Thonis en Rosevovky, elle, gît paisiblement par douze mètres de fond à deux kilomètres des côtes.

Reste à savoir ce qu'adviendra du chantier. La municipalité s'est déjà déclarée prête, si la valeur historique le justifiait, à déplacer le projet de logements sociaux vers un autre terrain et de construire à l'emplacement de la découverte un musée dédiée à l'histoire de la ville et son rôle maritime, vieux loup de mer électoral jamais réalisé qui pourrait enfin trouver ici le catalyseur nécessaire à son établissement.
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Date : 14/12/2014

Vue d'artiste du phénomène d'accrétion des gaz du compagnon autour de la naine blanche
Vue d'artiste du phénomène d'accrétion des gaz du compagnon autour de la naine blanche


Une nova récurrente de retour après près de 40 ans !

Si vous maitrisez parfaitement la carte de votre voute céleste, vous aurez peut-être remarqué l'apparition d'une nouvelle étoile dans le ciel nocturne. En effet, un nouveau petit point blanc vient jouer les troubles fêtes dans la constellation d'Orphée. Avec une magnitude apparente de 4.5, il vous faudra néanmoins la rechercher avec attention, cette nova n'étant pas très lumineuse dans ce coin chargé du ciel.

Mais alors, comment se fait-il que les chercheurs savaient que cette nova allait survenir précisément à ce point, et comment donc ont-ils pu anticiper son apparition ? Contrairement aux supers novas dont la survenance est difficilement anticipable - des étoiles qui existent depuis des centaines de milliers ou des centaines de millions d'années subissent en quelques millisecondes une implosion suivie d'une explosion - les novas dites "récurrentes" sont plus facilement anticipable. Et c'est bien pour cette raison que l'ensemble des télescopes des Vallées Fortunées - institutionnels comme universitaires - ont su sur quel coin du ciel braquer leur lentille : c'est l'occasion rêvée d'en apprendre plus sur les processus complexes qui entrainent ces novas.

Ce sont des systèmes binaires où un compagnon, souvent une naine blanche, aspire par effet gravitationnel du gaz de l'enveloppe de l'autre compagnon (souvent lui une géante rouge). Ce gaz s'accumule à la surface de la naine blanche jusqu'à ce que la quantité permettent de dépasser une certaine pression et une certaine température, entrainant alors une explosion thermonucléaire surpuissante, de l'ordre de 10 puissance 21 joules, et ainsi générer la plupart des éléments plus lourds que le fer présents dans l'univers, qui ne sont eux pas créés par les phénomènes de fusion nucléaire qui prennent place au cœur des étoiles.

Grâce à l'utilisation de nouveaux logiciels expérimentaux, les chercheurs ont néanmoins pu observer avec plus de détails ce couple stellaire, appelé avec le nom poétique de Wolf-Rayet 104, et ont par ailleurs fait une découverte surprenante. Grâce à la formation du disque d'accrétion autour de la naine blanche, les scientifiques ont été en mesure de déterminer que l'axe de rotation des deux étoiles était aligné presque parfaitement avec la terre. Cette précision à son importance car située à environ 7 000 années lumières de nous, la géante rouge risque bien de par sa masse estimée à 8 masses solaires, de finir sa vie en super nova (pas récurrente elle, et elle devrait par la même occasion mettre fin à la récurrence de sa voisine).

Cette information est capitale puisque le compagnon risque de générer un puissant sursaut gamma depuis ses pôles lors de son implosion, sursaut qui serait théoriquement en capacité de stériliser notre bonne vieille planète si on venait à croiser son chemin. Ce couple est donc devenu un objet d'étude prioritaire pour l'Institut Public d'Exploration et de Recherche Spatial (IPERS), qui va s'atteler à vérifier l'ensemble des données à son sujet pour affiner le niveau de menace. Le directeur de l'institut, M. Michel Lézéchel assure toutefois qu'en l'état "il n'y a absolument rien à craindre. Le compagnon a encore des milliers d'années devant lui, et même s'il explosait en supernova et que cette dernière générait bien des sursauts gamma, ce qui n'est pas garanti, la probabilité pour qu'ils soient assez focalisés et précis pour nous atteindre est plus qu'infinitésimal".

Image prise du couple Wolf-Rayet 104 peu avant l'arrivée de la nova récurrente
Image prise du couple Wolf-Rayet 104 peu avant l'arrivée de la nova récurrente
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Date : 01/01/2015

Photo d'un site d'examen lors du concours 2014 de la chambre lauréate prise dans un grand hall à Cazalet
Ils étaient plus de 140 000 à tenter leur chance d'intégrer la chambre haute du sénat, ici dans un centre d'examen à Cazalet


Renouvellement d'un tiers de la chambre haute, la majorité des préfets restent en place.

Comme chaque année, les résultats du concours de renouvellement de la chambre haute ont été connu hier. Ce sont donc 90 nouveaux lauréats qui vont prendre place dans les différents amphithéâtres où siègent les fameux collèges fédéraux qui président à la destinée du pays. Ou plutôt, 64 nouveaux lauréats car 26 sénateurs sortant ont réussi à confirmer leur place au sein de l'assemblée via l'examen. On retrouve en particulier deux personnages centraux de ces trois dernières années car tant le Premier Préfet M. Tomé Zonzo que le Préfet du collège des Affaires Etrangères, M. Edmond Isamïlia, ont réussi le tour de force de majorer de nouveaux leur spécialité respective, leur offrant de nouveau un poste préfectoral (Vous trouverez un rappel du fonctionnement des institutions ici pour ceux d'entre vous dont les cours d'éducation civique et citoyenne sont trop loin).

S'il est hasardeux de conjecturer un éventuel infléchissement de la politique fédérale avec ce renouvellement promouvant de nombreux nouveaux visages ayant jusqu'alors peu de responsabilités au sein de leurs municipes respectifs, on peut néanmoins observer quelques éléments statistiques clefs. En premier lieu, la chambre lauréate se rajeunie, puisque l'âge moyen des entrants est de seulement 37 ans, contre 49 pour celui des sortants. Cette chambre penche en revanche toujours au Sud et à l'Est, puisque que les Occitano-romans et les gallo-italiques représentent près de 65% des nouveaux membres alors qu'ils ne représentent qu'à peine plus de 55% de la population (la proportion sortante était sensiblement équivalente avec 67%), en cohérence avec le nombre de candidats plus élevés dans ces vallées attachées à l'héritage sénatorial et communaliste.

On note cependant quelques profils particuliers avec M. René Morestel, ingénieur informatique de talent qui se fait l'avocat depuis plusieurs années de l'intégration de l'IA au mode de collecte des doléances citoyennes afin d'améliorer la représentativité de la volonté populaire au plus haut niveau. On note également l'arrivée de plusieurs élèves de M. Ismaïlia et acquis à ses idées, chantre depuis 3 ans déjà d'une ouverture plus prononcée du pays à l'international jusqu'à maintenant freiné par des collègues plus conservateur.

Les premières séances ordinaires des collèges se tiendront à partir du 10 janvier, une fois que les nouveaux arrivés auront eu le temps de se formaliser avec les dossiers en cours.
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Date : 04/01/2015

Photo d'une boucherie/charcuterie traditionnelle des Faustinans
Afin de préserver cette image d'Epinal, nous devons réfléchir à l'agriculture de demain en Faustinans


L'autosuffisance alimentaire : enjeu immuable mais méthodes à adapter

Avec bientôt près de 20 millions d'habitants, les Vallées Fortunées n'ont jamais été aussi peuplées. Partout les villages de montagne qui il y a encore trente ans se vidaient de leurs habitants se repeuplent à la faveur du développement des infrastructures de transport et du développement économique qui quitte les vallées. Partout les villes des plaines continuent de grossir, grignotant lentement mais surement leur voisinage immédiat pour alimenter leur développement.

Ceci n'est pas un problème en soit, au contraire. Il est plaisant de voir que les Faustinans ont suffisamment confiance en l'avenir pour faire des enfants, et qu'ils ont les moyens de le faire. Cependant, cela demande une adaptation perpétuelle de ce que nous considérons collectivement comme des impératifs stratégiques. Etre plus nombreux implique un stress plus important sur l'écosystème agricole afin de nourrir cette population supplémentaire. Ce stress est d'autant plus important que cette croissance se fait souvent au détriment de terres agricoles, qu'elles soient vouées à l'agriculture en plaine ou à l'élevage plus en altitude, à travers l'artificialisation des sols qui en découle mécaniquement. Pourtant, un des objectifs assumé du gouvernement fédéral depuis des décennies, par ailleurs sans cesse renouvelé par la chambre basse chaque année qui passe, est celui d'assurer au pays l'autosuffisance alimentaire.

Compte tenu du fait que, contrairement à d'autres nations plus ou moins voisines, repousser les frontières physiques du pays ne fait pas, et ne doit jamais faire parti de l'équation, il reste principalement deux leviers à activer :

  • Mettre en valeur des terres qui jusqu'à maintenant ne le sont pas. Si simple à énoncer, cette réalité n'en reste pas moins une véritable gageure à mettre en place car les anciens n'étaient pas plus bête que nous, et toute terre qui est exploitable l'a déjà été mise. Il y a bien quelques zones de culture en étage où les collines sont parsemées de restanques abandonnées, mais cela ne constitue pas un réel relais de croissance tant de part la pénibilité de la mise en culture que par la surface limitée de ces zones qui étaient vouées à l'agriculture vivrière. La limitation est en fait biologique, et c'est justement sur la biologie qu'il faut travailler.
  • -> Nous devons donc collectivement inciter tant les gouvernements locaux que le sénat fédéral à s'engager plus avant dans le soutien des entreprises de bioingénierie afin de ne plus laisser au hasard et à l'écoulement des générations la sélection et l'évolution du vivant. Aucune plante cultivée aujourd'hui ne ressemble de près ou de loin à son ancêtre sauvage, elles ont été adaptées à nos besoins à travers plus de 10 000 ans d'histoire de l'agriculture. Nous avons cependant maintenant atteint un niveau technologique à même de supplanter le travail du temps dans ce grand œuvre : ainsi, nous devons développer des plants à même de résister au manque d'eau afin de mettre en valeur les garrigues de Ponsà, Cazalet ou Cambotmerda ; nous devons développer des plants à même de résister au gel afin de remonter de quelques centaines de mètres l'altitude maximal où planter du sarrasin ; nous devons développer des plants à même de maximiser la production de calories à l'hectare. Le grand puzzle de la biologie agricole s'ouvre à nous, nous devons apprendre à jouer avec ses pièces avec envie et ambition.

  • Mettre en valeur les terres cachées du pays : la mer ! Grâce à ses territoires ultramarins, les Vallées Fortunées disposent de vastes côtes, et donc de vastes enjeux halieutiques, qui sont au nombre de trois :
  • -> Lutter contre la pollution des eaux côtières, beaucoup plus insidieuse parce que dissimulée alors que tout autant dangereuse. Les taux de mercure dans certaines espèces de poissons sont proprement alarmants et doivent conduire à vaste chantier de protection des eaux Faustinanes.
    -> Mettre en valeur notre littoral à travers le développement du parent pauvre de notre agriculture : la pisciculture. Au delà du complément d'apport en protéines animales nécessaire à toute alimentation équilibrée, le poisson propose un cocktail de vitamines et d'acides gras indispensables à au développement cérébral introuvable tant chez les mammifères que les oiseaux. Dans un pays fier, à juste titre, de sa technocratie méritocratique et qui met en exergue l'esprit humain et ses accomplissement, la consommation de poisson devrait être une grande cause nationale.
    -> A ces fins, le pays devrait également investir massivement dans le développement d'une flotte de surface rapide et réactive afin de protéger les ressources halieutiques d'eaux immédiatement adjacentes à ses côtes. Il est temps de mettre en place un véritable programme de pêche, avec des prélèvement optimaux afin de permettre le renouvellement de la ressource tout en maximisant les tonnages pêchés. Et il faudra alors le faire respecter en protégeant la ressource de prélèvements pirates de navires usines venus du Nazum ou d'ailleurs.

La gastronomie a toujours été un enjeu essentiel des habitants des Vallées Fortunées. Mais jusqu'à maintenant, cela s'est surtout concentrer sur la protection du patrimoine culinaire en lui-même. Il est temps de l'étendre en amont à la production de la ressource même.

Baptiste Lasseubetat, Sénateur et agronome
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Date : 10/01/2015

Marius Andrèt, en 1968, quadruple vainqueur de l'épreuve du Commendatore 275 Barchetta
Marius Andrèt, en 1968, quadruple vainqueur de l'épreuve du Commendatore 275 Barchetta


Le renouveau de la fameuse course des Mel Mèja !

La Mel Mèja lancera son départ l'été prochain !

Longtemps rendez-vous incontournable des amateurs de sport automobile de la belle époque jusque dans les années 70, la fameuse course des Mel Mèja avait disparu des routes de la préfecture au cours des années 80, faute de financements et suites à plusieurs polémiques sur sa dangerosité. Mais hier, le 9 janvier, un collectif de vallée a affirmé son désir de faire revivre cette épreuve mythique et a annoncé son retour le troisième week-end de juin 2015. L'Automobile Club des Vallées Fortunées, refondé pour l'occasion, espère et s'attend à ce que l'évènement soit un succès populaire pour son retour sur les routes de l'Imperium en espérant près de 300 000 personnes présentent le long des routes afin d'encourager les différents équipages. Ils devront néanmoins respecter les zones aménagées à cet effet afin d'éviter les drames qui ont parsemé l'histoire de la course dans les années 70 et 80 et qui avaient conduit, on l'a dit, à son annulation.

La direction de course a confirmé la présence de trois catégories parallèles :
  • La catégorie reine des Véhicule Moderne de Course (VMC), qui permettront aux bolides les plus performants de jouer la victoire finale dans une course de vitesse pure.
  • La catégorie Véhicules Historiques de Course (VHC), qui mettra au prise également dans une course de vitesse l'ensemble des modèles historiques datant de 1985 ou plus tôt, et qui auraient donc pu participer à la compétition jusqu'à son annulation en 1985.
  • La catégorie Véhicule Régularité Sportive (VRS), où l'objectif sera non pas d'être le plus rapide, mais de tenir au km/h près une vitesse moyenne prédéfinie avant l'épreuve. Cette catégorie permet un accès plus populaire à la compétition en permettant de jouer la victoire avec des véhicules de série non optimisés pour la course, et exigeant des compétences de pilotages moins drastiques.

L'épreuve en elle-même s'annonce particulièrement redoutable tant pour les hommes que pour les machines amenées à s'engager, avec un parcours de mille miles, soit 1 618km. Pour ce renouveau, il sera particulièrement difficile avec pas moins de 4 cols au delà des 2 000 mètres et plus de 12 000 mètres de dénivelés positifs au final via une boucle au départ et à l'arrivée de Sghedoni. Le réglage moteur des voitures sera donc crucial, puisque durant les assistances, toute intervention sur la mécanique sera prohibée et qu'une seule cartographie moteur est autorisée pour toute la course. Sur ces routes de montagne fermées, la vitesse moyenne des concurrents les plus rapide est attendue à plus de 120km/h, les bolides les plus rapides passant les 300km/h lors des grandes lignes droites. Ainsi, les concurrents les plus rapides mettrons un peu plus de 13h pour parcours l'ensemble du parcours et ainsi découvrir près de la moitié du pays, si tant est qu'ils aient le temps de lever les yeux de la route pour admirer le paysage.

Le tracé ne traversera pas l'ensemble du pays. Les vallées du Sud et de l'extrême Est du pays ont choisi de ne pas participer aux festivités, arguant d'un évènement générateur de pollution tant atmosphérique que sonore à même de nuire à la tranquillité des habitants et de la faune des espaces protégés traversés. Ces critiques ont été reprises un peu partout dans le pays par les tenants de l'archaïsme du sport automobile, et les organisateurs espèrent faire de cette course un évènement populaire marquant afin d'ancrer la manifestation de le paysage du sport préfectoral et s'épargner ces critiques à l'avenir.
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Date : 13/02/2015

Photo de quatre A.E.R. Lagopède au-dessus de Cambotemerda
La dizaine d'A.E.R. Lagopède en dotation dans l'armée ne sera pas renouvelé cette année


La modernisation de la composante aérienne devra attendre !

Le collège de défense de la préfecture vient de dévoiler son programme d'investissements publics pour l'année à venir. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il s'avère décevant pour la société des Aéroplanes Etienne Romano, qui fondait beaucoup d'espoir sur l'officialisation d'un véritable programme renouvellement de la flotte aérienne du pays. Il faut dire que la composante aérienne des légions citoyennes de Faustinans fait depuis longtemps figure de parent pauvre des forces armées puisqu'elle ne dispose que d'une maigre flotte d'une dizaine d'appareil d'appuis tactique utilisés majoritairement dans des missions de surveillance côtière ou de police du ciel. Maigre consolation à se mettre sous la dent, A.E.R. s'est vu notifier, sans surprise, le contrat de maintient en état opérationnel de la flotte jusqu'en 2020 et la mise à niveau de l'avionique embarquée.

Le président d'A.E.R., Tommaso Romano, contacté par nos soins, n'a pas manqué de marquer sa déception : "C'est effectivement une grosse déception pour tout le monde chez A.E.R. de ne pas avoir réussi à convaincre le collège de défense l'Etat Major de l'importance capitale d'une composante aérienne forte et moderne pour la défense du pays. Cependant, contrairement à d'autres concurrents internationaux, nous ne dépendons pas des commandes étatiques militaires pour assurer la santé de notre entreprise. Comme vous le savez, le développement d'un nouvel appareil de transport révolutionnaire à décollage et atterrissage vertical occupe à temps plein nos équipes d'ingénieur, et je suis certain que les militaires verront en temps et en heure l'intérêt de travailler avec nous".

Un contact au sein du collège de défense nous a cependant confirmé de son côté que l'Etat Fédéral avait participé à la levée de fond nécessaire au développement de cet appareil, les militaires étant effectivement sensible à la proposition de valeur de ce girodyne novateur développé par le bureau d'étude Faustinans. Pour autant, à l'heure actuelle, le collège considère que le gros de l'effort doit être fait sur les forces terrestres conventionnelles, les missions d'interdiction aérienne pouvant parfaitement être assumée par la cinquantaine de batteries de missile en dotation dans divers régiments de l'armée. C'est pourquoi les premiers contrats ont été signifié à divers industriels Faustinans concernant la production de près de 1 500 mitrailleuses lourdes et autant de missiles anti-char, dans une optique de renforcement des capacités de défense terrestre, alors que les cinq 5 vedettes de patrouilles et de protection de la ZEE du pays sont sorties du chantier la semaine passée. La composante aérospatiale ne sera cependant peut-être pas complètement abandonnée pour cet exercice budgétaire puisqu'il se murmure qu'un premier contrat pour une dizaine de missiles balistique à vocation de dissuasion est en discussion dans les couloirs du collège. Mais ça, A.E.R. s'en moque bien.
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Date : 18/02/2015

Futur réseau de service public du SAVF qui sera déployé à partir de 2017 grâce à l'acquisition de 30 girodynes en développement par la société des Aéroplanes Etienne Romano
Futur réseau de service public du SAVF qui sera déployé à partir de 2017 grâce à l'acquisition de 30 girodynes en développement par la société des Aéroplanes Etienne Romano


Le SAVF dévoile son nouveau réseau de proximité !

Le Service Aérien des Vallées Fortunées (SAVF), sempiternelle arlésienne et revendication de longue date d'une majorité de vallées excentrées et dont la création a enfin été officialisée via une publication au journal officiel en tout début d'année à dévoilé hier, lors d'une conférence de presse tenue à son siège de Gran-Puèi, le nouveau réseau régional qu'il proposera à partir de la rentrée 2017. Capitalisant sur les travaux de la société des Aéroplanes Etienne Romano qui développe depuis quelques mois un girodyne novateur à même de servir au mieux les différentes agglomérations de Faustinans en dépit d'une géographie contraignante, la société a signé une lettre d'intention visant à acquérir 30 appareils et devenir la compagnie de lancement de l'engin afin d'enfin répondre aux attentes des citoyens Faustinans des périphéries qui dénonçaient depuis de nombreuses années, en particulier ceux originaires de la Meydie-de-Soubadou ou de Transbarsbergie les inégalités de chance induite par le fait de se trouver en bout d'infrastructure de transport.

L'appareil, à même de décoller verticalement comme un hélicoptère puis de voler comme un avion à turbopropulseur classique à une vitesse de croisière de 520 km/h sera en mesure de desservir directement les centres villes des agglomérations des différentes vallées et ainsi fonctionner comme un omnibus permettant de relier en moins de 2 heures au plus long des localités parfois distantes de plus de 10 heures d'automobile. Cela permettra de soulager le trafic autoroutier qui dans certaines vallées atteint des chiffres records pouvant engendrer des embouteillages monstres aux heures de pointes, avec un impact significatif sur la qualité de l'air et la santé des habitants de certains lieux.

C'est ainsi que locaux de la vallée de Couard-de-Vincent menacent régulièrement de bloquer l'autoroute reliant Gran-Puèi et la moitié Est du pays à Barbier et la moitié Ouest tant les chiffres sont, en hiver, mauvais. Une demi-douzaine de votations symboliques ont d'ailleurs déjà été prises par le municipe, retoquée par le collège fédéral comme étant nuisible aux libertés fondamentales de se déplacer des citoyens de la préfecture. L'affaire a cependant été portée devant les tribunaux fédéraux par le municipe, ce dernier estimant que la liberté fondamentale de vivre dans des conditions sanitaires assurant une absence d'impact sur l'espérance de vie surpassait celle invoquée par le conseil fédéral. Le verdict est attendu dans les mois à venir.

Quoi qu'il en soit, la création de ce service qui fonctionnera en délégation de service public avec un certain nombre de voyages à prix plafonné par citoyen résidant en Faustinans devrait répondre à une partie du problème. Son activité d'évacuation sanitaire devrait également apporter un soulagement certain aux services de santé des vallées enclavées ne disposaient pas, jusqu'à maintenant d'une égalité de chance d'accès aux soins, en particulier en cas d'urgences vitales demandant une prise en charge complexe. Une étude commandité par le municipe de Merklen avait démontré que jusqu'à 17% des décès par AVC dans son municipe auraient pu être évité si l'accès aux soins des plus grands hôpitaux universitaires du pays avaient pu être accéléré d'une seule heure.

Cependant, si cette annonce est une excellente nouvelle pour beaucoup et un pas dans le bon sens, certaines voies au sein des municipes les plus excentrés dénoncent déjà une disproportion des vols en faveur des municipes centraux les plus peuplés et déjà les mieux desservi. La direction du SAVF a annoncé que le réseau restait susceptible d'évoluer d'ici à sa mise en service afin d'accommoder au mieux les remarques de chacun, mais qu'il devait conserver un nécessaire équilibre entre apporter un service attendu aux populations les moins bien dotées d'une part et servir les besoins du plus grand nombre de l'autre.
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