Activités étrangères en Antares

Activités étrangères en Antares
Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants en Antares. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur de l'Antares, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
Personnages immunisés contre les tentatives d'assassinat :
(Rappel des règles)
- Gabriele Monteleone
- Arthur Dabi
- Pamela Roos

Les gardes forestiers sylvois s'intéressent aux problèmes des Scolytes en Antares :

Très attaché à la question écologique, le Duché de Sylva n'avait pas manqué les actualités en Antares concernant des invasions de coléoptères. Des mesures étaient déjà proposée avec notamment le traitement des arbres, auxquels on supposait qu'il y avait diverses autres mesures (protection des arbres malades ou abattus, plus sensibles aux infestations de larves de scolytes). C'était une tâche difficile de par l'étendue des forêts à traiter et l'attention intense qu'il fallait porter, raison pour laquelle les antariens envisage de faire appel à des renforts loduariens.

Pour répondre à cette problématique, le Duché serait favorable à un ensemble de proposition visant non pas à s'attaquer aux scolytes à l'état de larves (seuls quelques bactéries et acariens sont des prédateurs pour les larves) mais aux adultes pour limiter les pontes. Et pour ce faire, on pense à favoriser le développement de prédateurs qui s'intègreraient bien dans l'écosystème forestier sans le déstabiliser, et s'attaqueraient aux scolytes adultes. On pense en particulier aux scolopendres et scutigères qui présentent l'avantage de vivre sous les écorces à l'instar des larves des nuisibles concernés, et donc de pouvoir plus facilement s'attaquer aux adultes pendant la ponte.

Il y a toutefois trois grands points à répondre avant de pouvoir mettre en pratique cette proposition :
-Le climat d'Antares et des Hauts-Plateaux sont-ils favorables aux myriapodes voulus, sachant qu'on les retrouve généralement dans des environnements chauds et humides (typiquement les régions tropicales ou le bord de mer de Leucytalée). Il est malheureusement fort probable que les populations peinent à s'implanter dans les Hauts-Plateaux.
-Vient ensuite de savoir comment soutenir leur développement, autrement qu'en élevant puis dispersant des individus dans les forêts. Ce serait une tâche qui nécessiterait un investissement important sur le long terme sans être garantie de perdurer (climat inconfortable, prédation trop importante de l'environnement, manque de nourriture).
-Et enfin la question de l'impact environnemental : il n'est ni certains que les scolopendres et scutigères arriveront suffisamment à s'attaquer aux scolytes avant qu'ils ne pondent, ni qu'ils ne s'attaqueront pas à d'autres espèces bénéfiques pour l'environnement ce qui aurait l'effet inverse.

C'est pourquoi divers groupes d'écologues sylvois se proposent en Antares pour ouvrir des laboratoires forestiers et expérimenter la mise en application de ces solutions sur des échelles progressivement plus importantes. Des financements sont déjà mobilisés çà et là pour assurer sur le moyen terme le bon déroulement des opérations, en partie avec des subventions étatiques, tandis que pourra à terme être demandé des coopérations plus approfondies avec les responsables antariens pour assurer sur le long terme les recherches si les résultats étaient favorables.
D'autres prédateurs sont également supposés mais peu connus pour le moment.

Un autre axe de solution serait la myrmécophilie, à savoir des relations symbiotiques entre des fourmis et, dans ce cas-ci, des végétaux. L'exemple le plus célèbre concerne les acacias du Nord Paltoterra et Aleucie du Sud, dont la structure offre à la fois un logement et des nutriments à des colonies de fourmis. Ces dernières s'affairent alors de protéger l'arbre des parasites, champignons, nuisibles et plantes grimpantes. Si les exemples de mymécophytes (végétaux mymécophile) se multiplient dans les régions tropicales, on n'en retrouve aucune espèce connue dans les régions tempérées, ce qui nécessiterait de développer une relation de symbiose complètement inédite. Là encore, divers groupes de chercheurs se penchent sur la question et étudient la possibilité de favoriser le développement de colonies de fourmis dans les espèces de résineux pour procéder au nettoyage des larves. Mais ce serait une proposition à un stade bien plus précoce et hypothétique que celle des scolopendres et scutigères.

Il est tôt, en Icamie. Tôt, oui, mais pas assez pour refroidir les ardeurs des vaillants guerilleros d'Icama-Chan, prêts à tout pour faire triompher la voix de la vérité et de la grandeur par-delà les frontières et les océans !

Ou juste pour rigoler un bon coup.

Car oui, la nouvelle a fait le tour des réseaux sociaux : la République d'Antares est poreuse à l'influence étrangère ! KAT Radio a été la cible d'une terrible attaque crypto-terroriste de modification de sa programmation ! Les informations ne mentent pas, et les joyeuses drilles d'Icama-Chan non plus : il était temps de profiter de cela pour répandre la bonne parole.

A Margaux donc, de l'autre côté de l'océan, un téléphone sonne :

" Service client de KAT Radio, Léonie à l'appareil, que puis-je pour vous ? "

Une voix à l'accent sympathique mais clairement étranger lui répond dans une langue approximative :

" Bonjour. Ici KAT Radio ? Moi hommes affaires Achosien. Très plein argent. Beaucoup idées. Avoir question : Combien pour acheter créneau publicité ? "

" Eh bien, c'est-à-dire que ce n'est pas mon département ... Si vous voulez, je peux vous orienter vers le département commercial ... "

Léonie est une stagiaire. La pauvre ne sait pas à quoi elle s'expose :

" Non non. Pas besoin. Moi payer tout de suite, vite vite. Très important. Publicité pour Marc Lapine ; Grand pilote, très talent. Lui participer Mil Mèja, grande course. Besoin soutien et publicité ! "

Léonie est circonspecte ... Sinon même clairement suspicieuse à l'égard de cet appel.

" Ecoutez ... C'est une blague ? " interroge-t-elle alors qu'elle balade son regard sur l'open space où la vie poursuit son cours normale pour ses collègues, " Si c'est une blague, ce n'est vraiment pas amusant ! "

" Non non ! Pas blague ! Très sérieux, spot déjà préparé. Vous écouter. Très bien. Très musique. Très mélodie pour KAT Radio ! "

" Je vais raccrocher et appeler la police, je vous préviens ... "

Un silence d'une seconde, un clic, et puis soudain :

" TUT TUT DU DUUUUU, MARC LAPINE ! "

Léonie sursaute. Elle se couvre les oreilles.

Pour ainsi dire, c'est tout l'open space qui sursaute.

De l'autre côté du combiné, en Icamie, les zouaves ont branché des enceintes de voiture pour jouer l'irritant morceau à plein volume.

De l'autre côté du combiné, on entends de nombreux rires.

Léonie saute sur le combiné et le raccroche, avant de se recoiffer, sous l'oeil interrogateur de ses collègues ...

" Saletés de canulars téléphoniques ! "

L'effrayante communauté de hooligans d'Icama-Chan avait encore frappé ...

Il y a toujours un coût caché


Technologie noire. De Polkême.
De Transblêmie plus exactement.
?
Tu ne savais pas ?
Savais pas quoi ?
Les Polk et les Transblêmes, ils ont plus en commun qu'on ne le croit.
Explique toi.
Tu ne trouves pas ça étrange ? un pays à moitié arriéré, qui cultive ses champs à la charrue, et qui produit dix ans avant tout le monde des fusils d'une qualité magistrale ?
Si c'est un peu étrange je te l'accorde.
C'est le même schéma qu'en Transblêmie. Il y a eu des transferts de technologie d'une manière ou d'une autre.
Et alors, en quoi ça me concerne ?
Pour le moment je n'en sais rien. Mais si j'étais toi je surveillerais quand même. Des fois qu'il n'y ait pas que des fusils qui soient débarqués en Antares.

N°15 du 23/02/2015
Ceci est un communiqué officiel du gouvernement du Protectorat de la Terre-de-l’autre-côté-du-Détroit republié à l'écrit par le Toucan du Soir.
Icnoyotl Axapalli, le porte-parole de l’administration de la Terre-de-l’autre-côté-du-Détroit :

« Sachez avant de commencer, mes très chers concitoyens, que nous avons tous été très étonnés au cabinet de Madame la gouverneure du protectorat, Yaretzi Cipactli, lorsque nous avons entendu parler de ce qui se dit sur nous en Antares. Un pays que nous ne connaissons même pas se met à diffamer nos services de douanes et la santé mentale non seulement des sakkins qui vivent ici, mais aussi de tout le reste de l’Akaltie !

Tout d’abord, un premier point réellement préoccupant est la mention qui revient plusieurs fois de « contrôles de douanes » de la part de nos autorités. Certes, nos militaires chargés de ceci surveillent le trafic et font très bien leur travail harassant concernant les transits de marchandises illégales (drogues ou armes à feu principalement) auquel nous devons absolument mettre un terme le plus vite possible (ce qui n’est pas une mince affaire, et est même plutôt utopique au vu du nombre grandissant de porte-containers qui traversent chaque jour la passe de Lahunkal-Marianópolis). De plus, nous manquons encore de fonds pour augmenter les effectifs assignés au contrôle du trafic maritime ici, puisque l’Akaltie n’y participe en vérité qu’assez peu.
Mais, et c’est bien là le problème, nous n’avons cette année pas encore effectué de contrôle sur un cargo everien. Les contrôles à bord sont déjà assez rares, mais il faut en plus la plupart du temps que les navires fassent escale au port de Lahunkal ou à celui de Wurstburg. Même si nous possédons dans les bases militaires du territoire quelques bateaux, les contrôles en mer ne sont pas pour autant monnaie courante. Ils sont peu appréciés de tous et mettent souvent en retard d’honnêtes transporteurs sur leur plan de route. [HRP : un contrôle a bien eu lieu mais est daté dans le futur, inRP il ne s’est donc pas encore produit]
Comme si bien dit, quoi qu’il en soit, le Guaranà Antarctica ne circule pas encore dans le commerce mondial puisqu’il n’est toujours pas sorti de l’usine. Nos autorités sont parfaitement au courantes de ce fait et c’est pourquoi nous n’avons pas encore eu l’occasion d’appliquer la surtaxe dont nous menacions la société antaro-everienne en soutien à l’Icamie. Néanmoins, aucun communiqué icamien ne nous a pour le moment averti d’une fin à ce conflit de propriété intellectuelle. Nous espérons que ce sera bientôt fait, mais en l’absence de confirmation nous « continuerons » d’appliquer cette sanction.

Ensuite, les psychoses dont parlent les antariens nous font surtout penser que certains d’entre eux y sont sujets, puisque plusieurs de leurs arguments n’ont pas lieu d’être. Je laisserai cependant nos concitoyens journalistes éclaircir ce mystère à notre place, puisque le directeur du Toucan du Soir nous a lui-même prévenu qu’une enquête avait déjà été lancée par leurs reporters à propos de ce qui se dit de notre beau pays en Antares. J’ai entière confiance en nos médias pour nous fournir les meilleures explications au plus vite, ce que nous attendons avec impatience.

La Première ministre Itotia Neztli nous a aussi fait savoir qu’elle prendrait publiquement la parole sous peu pour réagir aux propos tenus par les antariens.

Ayant fini de vous informer de toutes ces nouvelles déconcertantes, chers concitoyens, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne soirée.
Vive la Terre-de-l’autre-côté-du-Détroit, vive l’Union des Cités, vive notre démocratie. »

N°16 du 24/02/2015Premières avancées dans l’affaire de la « Psychose akaltienne » !
Comme probablement tout le monde en Akaltie le sait suite au récent communiqué du gouvernement de la Terre-de-l’autre-côté-du-Détroit qui a rapidement fait le tour des journaux, des prétendus scientifiques de l’Antares (un pays de taille limitée sur la côte d’Eurysie de l’ouest, entouré par la Loduarie communiste et la Gallouèse), auraient découvert que tout le monde en Akaltie souffrirait d’une maladie mentale. Cette maladie, nommée « psychose akaltienne » par ces mêmes chercheurs, nous ferait prendre peur au moindre navire étranger qui passerait au large de nos côtes.
La psychologue antarienne ayant communiqué ses résultats à la presse se nomme Mathilde Roma et vit en Akaltie depuis qu’elle est adulte. Ses études ont cependant été faites dans les universités de son pays natal, ce qui fait que nous n’avons pas eu accès à beaucoup d’information à ce propos.
Elle travaille actuellement à l’université de médecine de Lahunkal, et ses collègues sakkins et akaltiens, que nous avons pu interviewer, paraissaient pour la plupart réellement choqués de sa dernière thèse.

« Jusqu’à présent, c’était une collègue très sérieuse. Ses travaux étaient tout ce qu’il y a de plus rigoureusement scientifique, et elle restait même souvent tard dans les locaux pour terminer de rédiger un article supplémentaire ou je ne sais quoi d’autre pour ses recherches. Mais dernièrement, elle a commencé à se comporter bizarrement. Je supposais que cela avait à voir avec la mort de sa mère il y a quelques semaines, qu’elle ne s’en remettait vraiment pas, mais je pense maintenant qu’il y a quelque chose de plus grave derrière ce changement d’attitude. Mais j’en ai déjà beaucoup dit sur sa vie privée, et je préfère ne pas m’avancer plus pour ne pas commencer à tenir des propos diffamatoires, encore moins à propos d’une amie. »

Après ces premières nouvelles quelques peu encourageantes sur la capacité de discernement actuelle dont peut faire preuve Mme Roma, la suivante enterre définitivement la crédibilité de cette étude, basée sur des statistiques.

En effet, ces statistiques réalisées par un institut antarien dans la bande de Lahunkal sont, pour tout œil connaissant un minimum l’Akaltie, complètement irréalistes.
Pour commencer, elles ne portent que sur un tout petit nombre des habitants de la région : quelques milliers seulement, et visiblement moins de dix-milles à coup sûr. Il saute immédiatement aux yeux que la population de la bande est bien plus grande, puisque Lahunkal à elle seule a dépassé les deux-cents-dix-mille habitants il y a déjà quelques années.
Ensuite, il paraît clair que l’institut n’a pas tenu compte des proportions des classes d’âges, classes sociales, et cætera dans la population puisque rien ne va : l’inoffensive entreprise antarienne Bluefox figure comme une menace pour plusieurs centaines de personnes tandis que la crainte d’une invasion (par la Costa Sueñoleja bien entendu) est bien trop basse parmi les interrogés. Tout le monde en Terre-de-l’autre-côté-du-Détroit sait parfaitement que le pays avec lequel nous partageons la plus grande frontière n’attend qu’un prétexte pour reprendre ses terres.

Les sondages ont été refaits par nos soins, et voici ce qu’ils donnent en respectant les méthodes conventionnelles :

Le GKD, qui se prépare au nouvel échange entre Antares et Drovolski, est venu superviser l'installation de la TomaTo sur place et évaluer les modalités de déchargement des bateaux en direction des usines d'Antares. En particulier, la bauxite commandée par le pays doit être transportée avec le plus grand soin pour éviter toute pollution de l'environnement. Selon son expertise, les travaux progressent bien, et le transit des marchandises devrait être opérationnel dès juin. De quoi garantir une réussite commune pour ce projet commercial, qui aspire à un rayonnement mondial. En somme, la coopération a bien débuté, et le GKD est très confiant quant à l'avenir de ce partenariat stratégique. Parallèlement, le GKD a évalué la capacité d'accueil de ses entrepôts à Teyla et les a adaptés aux produits en provenance d'Antares grâce aux installations en cours de construction. Cela vise à soutenir une forte productivité des usines TomaTo d'Antares et à garantir une performance économique indiscutable sur les marchés occidentaux grâce à la vente des produits.

03 Mars 2015, au palais impérial de Ker'Ys :

Il était 8H30 du matin, le Premier Ministre Menkien était tranquillement assis sur son bureau en train d'analyser un dossier sur le budget annuel de l'armée. Soudain, on toqua à sa porte.

''Si ce n'est pas Velsna ou la Loduarie qui nous atomise, parlez en moi plus tard !''

''C'est moi, monsieur le Premier Ministre.''

Peter reconnut la voix de son ministre des affaires étrangères.

''C'est toi Patrick ? Tu peux rentrer, vas-y.''

Le ministre était élégamment vêtu, comme Peter Kibener, dans la plus pure tradition aristocratique Menkienne. Les deux hommes se connaissaient depuis longtemps. Peter avait une confiance absolue envers son ami. Ce dernier le lui rendait bien, il était d'une loyauté sans faille.

''Que me vaut ta visite, cher ami ? Si c'est pour cette histoire de disparition en Hyperalba, sache que j'ai envoyé personnellement les meilleurs de la Bezimp...''

Il n'eut pas le temps de finir que son ministre des affaires étrangères jeta un journal sur son bureau. Un journal de ''Imperial Weekend Information'', le journal papier le plus tiré du Saint-Empire Menkelt. Ce dernier était en partie sous contrôle de l'état impérial.

''Lisez ceci monsieur le Premier Ministre.''




Le Premier Ministre prit le journal. Ce dernier lut alors le grand titre, puis la suite de l'article. Peter n'en croyait pas ses yeux. Ils ont causé une bagarre ces abrutis ??? Ce n'est pas comme si ce n'était pas connu à Menkelt que les concerts de Fraction Blanche étaient explosifs, mais il ne pensait pas que ce groupe punk serait aussi bête de faire ça à l'étranger. Après quelques secondes, il chuchota.

''Rassure-moi Patrick, le problème est réglé ?''

''Oui, ils vont être expulsé du pays et j'ai envoyé une missive affirmant notre soutien à Antarès, l'affaire est réglée. N'empêche que ces sales cons auraient pu sur un malentendu déclenché une crise diplomatique si c'était allé beaucoup trop loin.''

Soudain, le Premier Ministre éclata de rire. Un rire honnête, un rire aux éclats.

''C'est tout ? Ahahahah, c'est beaucoup trop drôle.''

''Mais monsieur voyons...''

''Oh seigneur...Ahahahah... J'en peux... Ahahahah.. Plus.... Ils ont fait intervenir leur force spéciale pour ce CLOWN de Johnny... C'est pour m'abattre.... Ahahahah.''

Le rouquin était désemparé face à l'altitude de son Premier Ministre.

''Une bouteille sur la gueule d'un vigile, mais je... Pffff... Ahahahah... Regarde l'image à la une. Il faut absolument que je montre le journal à Arthur ce midi.''

Patrick Pearse soupira, l'affaire était réglée de toute façon. Après tout, les bouffons de Fraction Blanche se sont fait expulsés. Patrick s'était excusé poliment auprès des autorités Antariennes. En passant quelques appels, tout était fini.
Le jeune ministre s'en alla en saluant poliment son ami et ferma derrière lui le bureau, on entendait toujours le fou rire de Peter Kibener. Assez pour que sa femme, la princesse Yuna Kibener, alors dans le couloir, entendit ce rire tonitruant alors qu'elle se baladait dans le palais impérial. Cette dernière interpella le ministre.
''Qu'arrive-t-il à mon cher mari ?''

Patrick soupira.

''Oh... Rien de bien important madame. Ce que je peux vous dire c'est que Notre Honorable Premier Ministre va être de bonne humeur aujourd'hui, je peux vous le garantir...''

La princesse sourit avant de rentrer dans le bureau du Premier Ministre. La première chose qu'elle vit fût son mari le Premier Ministre qui était plié de rire.
_________________________________________________________________________________________________________

Au même moment, dans l'avion de ligne Typhoon B-33 partant de Camille en direction de Ker'Ys.

Dans cet avion en direction de Ker'Ys, Johnny Silverhand se disait qu'il s'en était plutôt bien sorti. Parce que bon, le rockerboy ne voulait définitivement pas faire 5 ans de placards à l'étranger. Non pas parce-qu'il avait peur des prisons antariennes, d'ailleurs sûrement moins pire d'ailleurs que les prisons menkiennes, mais une prison reste une prison. La rockstar était terrifié à l'idée qu'on lui enlève sa liberté.
Il était actuellement entouré d'au moins une dizaine d'agents de la Bezimpa, immédiatement reconnaissable à leur uniforme et leur béret bleu foncé. Les officiers étaient en noir cependant. Soudain, il sentit une tape sur sur son épaule venant de derrière lui.

''Eh bien... On peut dire que t'as foutu un sacré bordel, petit cousin.''

Il se retourna, Johnny n'en rêvait pas. C'était un de ses cousins, celui-ci était officier à la Bezimpa. Grand, intimidant, terrifiant, quoique très beau. Le rocker ouvrit grand les bras en signe de défi.

''Que veux-tu... Là où je passe, l'herbe ne repousse plus''

Son cousin le dévisagea d'un air extrêmement sévère.

''Je pensais que tu avais plus pris en maturité depuis ton service militaire. Il faut croire qu'un homme ne change pas d'un coup, navrant.''

Johnny ne répliqua pas, il s'en fichait profondément. Le rockerboy savait qu'il allait surement prendre tarif de la part de la Bezimpa.
C'est alors que son cousin l'officier posa sa main sur son épaule.

''Quelques temps à faire des travaux forcés en Hyperalba te feront le plus grand bien mon garçon ! Ne t'inquiète pas, les médias ne seront pas mis au courant. Tu vas néanmoins apprendre les bonnes manières, petit con !''

N°19 du 06/03/2015Enfin des résultats sur l'Antares !
Nous y sommes, les chercheurs akaltiens en psychologie, psychanalyse et tous les domaines qui y sont affiliés ont rendu leur verdict à propos des récentes "études" publiées !
La psychologie des membres du gouvernement de l'Antares, ce petit pays eurysien qui traitait la population akaltienne de malades mentaux, a été observée avec la plus grand attention. Il en ressort visiblement un vieux dicton disant "c'est celui qui dit qui y'est".
Selon plusieurs chercheurs, l'ont pourrait même aller jusqu'à considérer ces comportements comme une déficience mentale. Le Narcissisme Maladif Antarien toucherait sans doute une part considérable des hauts placés du pays, ce qui laisse entrevoir une contamination à une échelle bien plus énorme en considérant tout le pays.

Selon ces psychologues, toujours, le Narcissisme Maladif Antarien proviendrait peut-être de la menace militaire constante qui plane sur leur pays. L'Antares se situant entre les deux régions loduariennes séparées, il paraît évident que le pays communiste ait des intérêts si ce n'est déjà des plans sur le devenir de leur voisin. Les élus et stratèges de l'armée en charge de l'intégrité territoriale de l'Antares serait donc soumis à une pression constante, espérant chaque matin en se levant que l'annonce d'une invasion ne serait pas faite.
Sans doute en grande partie pour se rassurer (et de manière à priori semi-inconsciente), ils en viennent à transposer ces risques à d'autres pays qui n'ont rien à voir avec leurs problèmes. Ils pensent même être une menace pour ces pays, se prenant pour la puissance étrangère principale faisant peur à la population toute entière. Cette transposition a ainsi sans doute deux grands rôles : tout d'abord, de ne pas se sentir seul au monde, face à un ennemi plus puissant, en pensant que d'autres sont exactement dans la même situation et pourraient peut-être même s'allier avec nous (cette dernière partie d'hypothèse est néanmoins très improbable) ; et ensuite, malgré le fait que cela contredise le premier point, de se penser puissant, capable d'effrayer des pays à l'autre bout du globe.
Grâce à cette intervention de l'inconscient dans la vision du monde des antariens, ils supporteraient donc largement mieux le stress constant causé par la Loduarie.

-
La seconde nouvelle de la journée est aussi en rapport avec le reportage qui précède, puisqu'il s'agit de l'internement en hôpital psychiatrique du docteur Mathilde Roma, qui était l'une des principales "lanceuses d'alerte" à propos de la dite "Psychose akaltienne". Ses ex-collègues de la clinique de Lahunkal ont estimé qu'elle n'était plus en état de se gérer elle-même, et surtout plus en état de conserver son cabinet et ses fonctions.
Elle délirait en fait depuis plusieurs semaines à propos de consultations imaginaires, et déformait en plus sans le savoir les propos de ses patients lors des vrais rendez-vous qu'elle avait avec. Depuis, son délire s'est étendu à tout le reste de ses journées et elle vit comme dans une autre dimension, ne comprenant pas toujours ce qu'on lui dit.
Alors qu'elle se trouvait dans la section surveillée de l'hôpital depuis quelques heures à peine, sa famille a immédiatement porté plainte et demandé sa libération, disant qu'elle était en pleine possession de ses moyens et de son esprit. La direction du centre médical n'a pas pu faire grand chose contre tout ceci étant donné que la patiente ne présentait pas de manière évidente de dangers pour elle-même ou pour d'autres tant qu'elle restait accompagnée.

-
Face à tout ceci, puisque cela concerne en partie de la politique internationale, la Première ministre et impératrice Itotia (Ière) Neztli a finalement décidé de s'exprimer :

« Je trouve réellement triste ce qu'il s'est passé ces derniers temps. Les diffamations à une échelle énorme des médias antariens à l'encontre de notre peuple, le gouvernement de ce même pays qui décide d'accorder du crédit à ces études prétendument scientifique mais en réalité surtout frauduleuses, l'internement en section psychiatrique d'une éminente chercheuse dans ce domaine... Tout ceci est, pour reprendre les mots du président du conseil antarien, réellement dommage.
Alors, comme il le disait, que nos deux pays auraient pu démarrer avec de bonnes relations leurs échanges diplomatiques et commerciaux, ils décident le contraire. Ils nous accusent de freiner leurs affaires dans le détroit de Lahunkal-Marianópolis en arrêtant leurs navires et en maltraitant leurs ressortissants. Cela est complètement faux. Les rares fois où notre douane intervient, cela se fait dans le respect de tous et uniquement dans le but de lutter contre de vraies menaces ou pour aider un pays allié. Le trafic de drogues et d'armes en est un bon exemple.
Il est même dit, dans l'allocution de ce président, que nous refuserions tout contact avec eux. Un mensonge supplémentaire. Nous ne déclinons jamais une proposition d'ouverture de relations diplomatiques. Tenez-en pour preuve la rencontre qui a eu lieu ces derniers jours entre Mme Necahual, notre ministre des Affaires étrangères, et le Tsar kartien, un pays eurysien qui ne nous a jusqu'à présent jamais été autre chose qu'hostile. Jamais nous ne refuserons l'installation d'une ambassade, et jamais nous n'en forcerons la fermeture d'une (sauf dans des cas où la situation l'obligerait réellement, je ne tiens évidemment pas à prendre des engagements qui ne seront pas forcément tenable sur le long terme).
Si l'Akaltie et l'Antares n'ont, pour le moment, pas la moindre communication diplomatique d'installée, c'est tout simplement parce que leur gouvernement ne nous a jamais contacté. J'admets tout de même que l'Antares n'est pas une priorité dans nos affaires, surtout en ces temps troublés par la scission du pays en deux à cause du camp de la fausse démocratie. Nous attendons donc une ouverture des relations venant des antariens. »

C’est un grand jour, une occasion rare : une délégation regroupant des représentants de tous les pays où la TomaTo est impliquée s’est rendue à Antares pour célébrer l’ouverture de l’usine. Parmi les participants figurent les influents directeurs de Wanmiri, d’Antegrad, de Drovolski, et évidemment de Teyla. Ces personnalités sont même accompagnées d’un contrôleur de la CRACI, mobilisé exceptionnellement pour superviser un projet industriel aussi éloigné. La petite délégation, arrivée sur la zone industrielle, découvre les équipes d’ouvriers d’Antares en pleine activité, ainsi que quelques personnels de la GKD en train de mener des tests. Tout le savoir-faire de ces industriels et entreprises du bâtiment est mis en lumière. L’Occident bénéficie indéniablement d’avantages techniques que l’Est n’a pas encore acquis, notamment en matière de performance dans la construction et de qualité architecturale. Ce complexe promet ainsi d’assurer l’une des meilleures productivités de la TomaTo Corp, juste derrière celle de Wanmiri. Cependant, contrairement à Wanmiri, Antares a fait confiance à Drovolski pour ses installations, un choix loin d’être anodin, qui a marqué les discussions lors de la réunion. Après une courte visite des installations, la délégation s’est réunie dans un hôtel particulier de la capitale pour une conférence entre partenaires industriels et branches de la TomaTo.

Conférence
Directeur de la TomaTo Wanmiri :
Bonjour chers collègues, j’espère que votre voyage s’est bien déroulé. Sans doute suis-je celui qui vient de plus loin, mais passons. Nous sommes ici pour célébrer le lancement du deuxième poste de transformation générale après celui d’Antegrad. En effet, Antares devient le deuxième pays à adopter le modèle standard de la TomaTo. Gloire à Antares ! J’aimerais donner la parole à la direction d’Antegrad, qui exploite un Beno-10 depuis un certain temps, pour nous partager ses impressions sur ce nouveau poste industriel.

Directeur de la TomaTo Antegrad :
Merci Orthensien pour cette introduction. En effet, mon pays exploite un Beno-10 depuis un certain temps, ce qui fait de nous le principal site de transformation de la TomaTo. Cette activité, bien que cruciale, est coûteuse et peu performante à cause de la distance qui nous sépare de nos zones de commercialisation à Teyla et des sites de production à Wanmiri. L’installation d’un Beno-10 à Antares est donc une bénédiction. Je garantis que nous y obtiendrons de bonnes performances dans la transformation de nos recettes les plus courantes. Mes ingénieurs sont prêts à intervenir pour les premières mises en route, mais vu le contexte social favorable à Antares, cela pourrait ne pas être nécessaire. La GKD a déjà positionné les éléments principaux, et le service commercial pourrait commencer d’ici la fin de l’année. Grâce à cette nouvelle unité, la TomaTo gagnera en stabilité, en évitant de reposer uniquement sur Antegrad, ce qui réduira les risques liés aux habituelles instabilités de l’Afarée. Cependant, sommes-nous capables de fournir suffisamment de matières premières pour justifier cette installation ?

Directeur de la TomaTo Wanmiri :
Bien sûr ! Nous avons conclu des accords d’approvisionnement alimentaire avec le pays, ce qui nous permettra de produire une grande variété de plats et produits alimentaires à bas coût, sur place. De plus, nous avons trouvé un fournisseur de betteraves sucrières pour fabriquer du sucre et des desserts, une opération énergivore qui nécessite le Beno-10. Ce fournisseur se trouve être un voisin direct d’Antares. Imaginez cette opportunité inespérée : nous recevrons les betteraves de Loduarie, les transformerons en sucre, puis produirons des desserts et de l’alcool à destination de Sylva. Que demander de plus ?

Directeur de la TomaTo Teyla :
De l’alcool pour Sylva ? Voilà une merveilleuse nouvelle ! Je tiens à signaler que Teyla, plateforme commerciale de la TomaTo, est très florissante et assurera pleinement sa mission : recevoir les produits d’Antares et les commercialiser.

Directeur de la TomaTo Wanmiri :
Maintenant que ces quelques points sont discutés, j’aimerais lever mon verre à Hélène Vol Artréme, la nouvelle directrice de la TomaTo Antares. Merci à elle d’avoir accepté cette mission de haute importance et de traiter les enjeux d’Antares avec tant de soin.

Directrice de la TomaTo Antares :
Merci beaucoup à tous. La CRACI vient de délivrer un certificat garantissant le soutien du Drovolski pour nos activités. Les architectes d’Antares et les entreprises du bâtiment ont dépassé nos espérances : notre complexe est l’un des plus modernes, assurant une exploitation simple et sécurisée. Nous prévoyons le lancement de la production des plats pour la fin de l’année, et celle du sucre en janvier prochain. Bien que cette activité soit très énergivore, le Beno-10 nous permettra de concurrencer de nombreux industriels et de gagner des parts de marché dans les magasins alimentaires occidentaux.
La petite équipe dîne et trinque dans une ambiance conviviale, satisfaite de cette opportunité inespérée pour la TomaTo. Ce partenariat prometteur comble toutes les parties prenantes et les pays concernés. Un accord si bénéfique que le modifier semblerait impossible. Seule la TomaTo Sylva n’a pas pu être présente, en raison d’opérations en cours dans le pays. Devant un tel événement, le Drovolski a octroyé une subvention à l’industriel, permettant notamment de mener quelques campagnes publicitaires. Le cœur du réacteur est positionné en sous-sol, où ses 10 MW thermiques alimentent directement les fours et cuves à une température d’environ 300 °C, idéale pour la cuisson des soupes de tomate et la dissociation du sucre. Une fois cuits, les aliments sont conditionnés, puis commercialisés. Le rechargement du combustible, qui utilise principalement de l’uranium faiblement enrichi, a lieu tous les deux ans. Cette opération complexe, supervisée par le LHV, permet au réacteur de retrouver en trois mois son état optimal de production. Durant cette période d’inactivité, c’est Antegrad qui prend en charge l’ensemble de la production.

Renforcement des contrôles frontaliers à la frontière nord avec Antares.
Contrôle de véhicules Antariens souhaitant rentrer en Loduarie pour aller à Lyonnars.

C'est une mesure qui est tombée tout droit du Cabinet de la Sécurité Intérieure : les contrôles à la frontière nord avec Antares seront désormais renforcés tant que l'événement culturel en cours en Antares, le festival SNOWSWOOSH, aura lieu. La raison : une activité intensive de hooligans juste après le début du festival a fait craindre de possibles débordement jusqu'en Loduarie, après que les hooligans en question aient prononcés des propos allant à l'encontre de notre pays. Par conséquent, les contrôles à la frontière ont étés renforcés dans le but et uniquement dans le but d'éviter tout débordement créé depuis Antares d'arriver en Loduarie, suite à l'incapacité des autorités Antariennes de les empêcher dans un premier temps.
Cette mesure sera levée à l'instant même où le festival SNOWSWOOSH prendra fin.

Le Cabinet de le Sécurité Intérieure tient à annoncer qu'il ne s'agit pas d'un acte hostile, et espère qu'il sera compris par les autorités Antariennes et qu'il n'apportera aucune tension géopolitique.

Firmin Lavande : La voix du peuple, l'espoir du futur. Changeons le système ensemble !
L'Antares, une nation qui s'impose sur la scène internationale par sa culture, son histoire et, bien sur, sa politique. Politique, dites-vous ? En pleine dynamique d'élections présidentielle, celle-ci est depuis quelques jours remise en question avec l'essor de popularité de la droite, passée en tête de très peu suite aux élections sénatoriales. Pour les partisans de Firmin Lavande, l'entrée de la droite au pouvoir serait comme... une catastrophe : une catastrophe entraînant la chute de l'Antares et, pour les plus extrémiste, la chute de l'humanité. Pourquoi ? La réponse est simple, l'Antares développe progressivement des relations avec plusieurs pays et s'engagent dans diverses actions ; tandis que les autres candidats ne sont que peu précise sur l'avenir des relations internationales et offrent des actions ambiguës comme support d'internationalisation, la gauche de Firmin Lavande promet une stabilité unique et propre à son parti.

Reconstruire une nation, voilà ce que prône les habitants de Battersby depuis l'aube du quatorzième jours d'avril 2015. Plus de 5 000 personnes se sont réunies pour soutenir publiquement Firmin Lavande avec un slogan aussi accrocheur que percutant : << Firmin Lavande : La voix du peuple, l'espoir du futur. Changeons le système ensemble ! >>. Pourtant, une question taraude l'esprit de tous les manifestants, << Cette manifestation en faveur de Firmin Lavande est... vraiment une très bonne idée. Nous ne savons pas qui en est l'auteur, mais nous sommes profondément contents et reconnaissants. >> affirme fièrement l'une des manifestantes. Tandis que les voix s'élèvent en faveur de l'élection de Firmin Lavande, un réel tournant de l'Antares pourrait bien naître d'ici peu.

- - -

NON UTILISABLE EN RP

P1 : Tu as bien collé toutes les affiches dans les rues ? La Reine nous a formellement ordonnés de n'en oublier aucune.
P4 : Oui chef.
P3 : J'ai réussi à mettre la publicité. J'ai pris l'initiative de rajouter l'hymne antarienne !
P1 : Bien, tout est en ordre. Nous pouvons commencer

- - -

A 6 h 00 pleine, les rues et panneaux publicitaires de Battersby s'animent d'une voix inconnue : << Chers Amis, vous ne me connaissez pas mais, moi, je vous connais. Vous soutenez faiblement Firmin Lavande, sans aucune actions, mais nous avons décidé d'agir. Firmin Lavande : La voix du peuple, l'espoir du futur. Changeons le système ensemble ! >>. Des stands de boissons chaudes, de croissants et de petits pains sont installés dans les rues et des estrades décorés pour des discours. Tout est organisé pour que cette manifestation se passe dans le calme et la sérénité, propice à la montée de Firmin Lavande pour le vote qui approche à grands pas.
- - -

NON UTILISABLE EN RP

Reine Limollac Hermaris : Tout se passe bien ?
P1 : Oui, votre Majesté ! La manifestation bat son plein, les voix résonnent et une multitude de journalistes sont présents.
Reine Limollac Hermaris : Firmin Lavande doit gagner cette élection.
P3 : Nous faisons tout pour cela, votre Majesté. Plusieurs autres citoyens d'Antares ont rejoint la manifestation et tous semblent convaincu par les arguments mis en avant.

L'UC Sochacia semble pourtant restée discrète face aux élections présidentielles d'Antares. Alors, simple admiration pour le candidat ou projets futurs impliquant l'UC Sochacia et Firmin Lavande, la manifestation continue et continuera, affirme un manifestant, jusqu'à ce que Firmin Lavande soit élu.

- - -

Préparer le terrain


Drôle d’immatriculation, et votre pavillon là, c’est d’où ?
Pal ponantaise monsieur.
Oh, ok. Je ne connais pas. C’est en Eurysie ?
Partie de la Polkême monsieur.
Ah oui les Polk ! J’ai lu ça dans les journaux ! c’est pour les livraisons d’armes c’est ça ? vous étiez de l’équipage ?
Non monsieur.
Ah bon. Bienvenue en Antares alors j’imagine, vous faites du tourisme ?
Travail monsieur. On livre une commande.
D’accord d’accord, et c’est quoi votre commande si c’est pas indiscret ?
Oh rien monsieur.
Personne payera pour rien. Allez faites pas vos timides, c’est pas de la contrebande au moins ?
Non monsieur. Juste de la terre.
De la terre ?
Cinquante caisses de terre monsieur. De la bonne terre de Pal ponantaise.

Rapport au Comité

Encodage: Absolu
- Ñemieterei -
- Comité -

Objet: Soupçons // Inquiétudes
La République d'Antares aurait pactisé // échangé avec eux // la menace.

Nous soupçonnons leur arrivée // implication.
Nous conseillons la vigilance // surveillance assidue du pays.

L'élection à venir pourrait être une cible // opportunité.
Nous recherchons plus d'indices // de preuves.


- Annexe suite à réception -
- Considération du Comité en attente de réflexion -

• Cibler // Impliquer la République d'Antares dans le cadre du Projet Cuca ?

1, 2, 3...
Ça commence à faire beaucoup.

Aurélie regarda plus attentivement ce qu'elle voyait sur l'écran. Son travail au sein de l'armée Loduarienne était cool, elle avait eu de la chance. Elle faisait partie de la seule et unique unité de drones de toute l'armée Loduarienne, qui regroupait 15 soldats, da's toute la Loduarie. On pouvait trouver pire. Ainsi, Aurélie se concentra sur l'écran, qui retransmettait ce que la caméra de son drone voyait. Pas en grande qualité, les drones Loduariens n'étaient pas les meilleurs, mais tout de même assez pour identifier ce qu'elle voyait.
Elle fit donc une transmission de ce qu'elle voyait au commandement, avant de finir sa mission et de passer à autre chose.


Note opérative, du commandant Henri Bosef, concernant l'activité maritime dans le golfe des Empires, à destination de l'État-Major de la Nation.

Ces derniers jours, nos forces armées ont détecté un va et vient de navires militaires Antariens, signant une activité qui jusque là n'avait pas souvent eu lieu. Plusieurs fois, des navires cargos Antariens ont quitté leur port d'attache pour revenir plusieurs jours plus tard, transportant manifestement plusieurs marchandises à ce jour inconnues. Nous pensons que la Nation Antarienne se livre, à ce jour à une importation d'armement à très haut niveau. Qui plus est, nous n'avons pas seulement détecté des navires Antariens, mais également des navires en provenance de Polkême. Nous n'avons pas beaucoup d'informations à ce jour pour en conclure quelque chose, mais il est de mon devoir de le signaler.