09/02/2018
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Activités étrangères en Républiques Etznabistes

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Activités étrangères dans les Républiques Etznabistes

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants dans les Républiques Etznabistes. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur des Républiques Etznabistes, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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Discours de Sa Majesté, Louis VI d’Antérinie, Empereur d’Antérinie, Roi d’Afarée, Grand Duc du Scintillant et Directeur Honorifique des compagnies commerciales nazuméennes aux habitants de l’ex Nouvelle Antérinie, devenue aujourd’hui le Grand Duché du Scintillant et l’Union des Républiques Etznabiennes ainsi qu’à la Communauté Internationale.

Citoyens, si je m’adresse à vous aujourd’hui en ces temps de changements, c’est par ce que la situation actuelle est exceptionnelle, historique même, jamais l’Empire n’a cédé devant les nécessaires et louables sentiments d’indépendance des peuples qui l’on composé. Mais je tiens aussi à rappeler aux etznabiens que nous sommes prêt à reconnaître nos torts, que nous avons lamentablement échoué sur notre politique coloniale en Aleucie, et que dés aujourd’hui nous n’avons qu’un seul objectif ; nous faire pardonner. Nous faire pardonner de notre inaction, du désinteret progressif que nous avons petit à petit montré, de l’invisibilisation des cultures indigènes et bien entendu le temps qui s’est écoulé entre votre déclaration d’indépendance et votre indépendance effective. Mais néanmoins soyez assuré de notre sincère et véritable bonne volonté qui nous anime, non pas uniquement par ce que nous avons des choses à nous reprocher mais car nous savons tout comme vous que nous nous devons de rester en bons termes avec nos voisins et avec nos anciens concitoyens. Naturellement que vous comprenez les intérêts qu’apportent une bonne entente, bien évidemment seuls le temps et la bonne foi permettront à nos relations d’évoluer sainement pour le bonheur des deux nations et de la multitude de peuples qui coexistent depuis maintenant plusieurs siècles dans la région.

Bien sur je n’exprime pas uniquement de la joie pour mes anciens sujets mais aussi de la déception, non pas que votre choix me déçoit, bien sur que non mais au contraire que l’Empire Antérinien ait réussi à vous décevoir et ce qui, par extension montre son échec. En effet, comme je l’ai dit plus tôt, notre désinteret affiché pour ces anciennes provinces comme le prouve la guerre d’indépendance qui nous a tous prit au dépourvu, le sentiment anti antérinien que se développait petit à petit et nos services ont été incapables de découvrir et d’enregistrer cette menace ! Cela aurait pu être tolérable si cette guerre s’était déroulée honorablement, comme l’ont mené les armées de la rache etznab et les troupes antériniennes mais malheureusement les rachistes de la République Native du Golfe d’Aleucie ont commis tout au long de cette guerre d’innombrables crimes de guerre, des massacres et des scènes atroces de tortures sont à citer et cela ne s’arrêtera malheureusement jamais tant que ces derniers sont dans la nature. Ils continueront à piller et à massacrer s’ils sont en liberté. Car ne sous estimez pas le pouvoir de la lâcheté et de la peur, ils tueront les paysans isolés comme ils ont assassinés les villageois pas assez fanatisé, ils pilleront les fermes isolées comme ils ont détruit les infrastructures antériniennes qui permettaient aux régions isolées de survivre, nous savons de quoi ils sont capables et nous ne souhaitons pas que votre république ne connaisse le même sort.

Cela nous permettra de nous allier pour battre ce nouveau fléau qui ravage nos terres, qui tue nos enfants et qui abuse des femmes, en effet pour les vaincre il faudra les asphyxier, pas une personne ne doit leur apporter assistance, pas une cabane doit leur apporter un toit et une base d’opération, pas un seul port (ni aéroport) ne devrait leur apporter le soutien matériel et logistique qu’ils ont besoin. Nous avons aussi découvert que ces hommes sont pour la grande majorité des trafiquants, des princes de la pègre et par conséquent des criminels s’enrichissant grâce à la vente de produits illicites, la drogue, les armes ou les corps (vivant ou morts), cela en plus d’être abominable est une manne financière capitale pour leur mouvement ouvertement terroriste. Seul l’arrêt complet de la vente de stupéfiants pourrait étouffer les fonds qui serviront à faire la guerre aux états légitimes et démocratiques. Mais l’annihilation de ce sinistre groupe terroriste nécessitera une coopération policière (et même militaire), une série de mesures communes et enfin tout un corpus de textes législatifs afin de donner un cadre légal à notre coopération et à nos actions. Je pense qu’il sera d’ailleurs nécessaire d’entretenir des liens officiels et parfaitement connus à l’Internationale pour réussir à mener à terme ce vaste programme.

Et enfin, je dirai quelques mots à mes sujets, à ceux qui se sont montrés indulgents et qui ont cru en la possibilité d’une Antérinie unie, qui doit certes se réformer, mais qui a réussi à fédérer les peuples de l’Outre-mer et qui a permis la diffusion des traditions chrétiennes, de la culture Gréco-rhémienne et enfin des idées qui formèrent la démocratie d’antan et qui forment aujourd’hui la démocratie libérale actuelle. Bien sur vous attendiez des réformes, bien sur, nous le ferons, nous avons compris la nécessité de revoir les fondements de l’Empire et nous avons enfin compris que si la culture de nos possessions est héritée des mythes antériniens mais que l’administration ne doit pas pour autant considérer des terres à des centaines de kilomètres de distances comme de simples provinces séparées par une montagne ou un fleuve et agir comme tel, en effet nous savons que nous devons redonner de l’autonomie aux territoires antériniens. Permettant ainsi le développement de liens pérennes avec le reste du continent, l’établissement de groupes aleuciens inquiétés par la fiscalité impériale ou encore notre vision du droit des peuples à disposer à d’eux mêmes. Nous le savons que vous n’avez aucun intérêt à devenir indépendant mais qu’au contraire vous avez tout à gagner en soutenant l’Empire, si ce dernier reconnaît votre besoin d’autonomie. Nous espérons ainsi vous montrer que non seulement votre sort nous préoccupe tout autant que vous mais que si nous souhaitons rendre notre administration plus supportable pour les habitants du Grand Duché du Scintillant nous devrons « lâcher la bride » et vous faire confiance.

Et pour conclure, Messieurs Mesdames, sachez que l’Empire ne vous en veut pas, certes votre indépendance a été mal digérée pour certains, certes le réveil et le retour à la dure réalité a été rude mais néanmoins nous vous faisons confiance pour que vous puissiez bâtir un monde meilleurs, considérant les différences de chacun sans pour autant l’ériger en système absurde. Je crois que les etznabiens réussiront l’exploit de devenir l’un de nos plus précieux soutien, car si il y a des sujets qui divisent, comme par exemple notre occupation, les crimes que nous aurions commis ou encore la guerre d’indépendance qui fut pour nous tous douloureuse, je crois en cotre capacité de résilience ,en votre mémoire mais aussi en votre pardon. Car voyez vous je vous considère, vous tous comme mes enfants, les antériniens ayant choisi de rester fidèle à l’Empire seront mes successeurs et vous, vous qui avez choisi l’indépendance pour cotre avenir, je vous considère comme mes enfants ayant décidé de couper le cordon sans pour autant couper les ponts et je conclurai ainsi : Sachez que je respecte votre choix et que je ferai tout mon possible pour que nous continuons à entretenir des liens forts et solides malgré votre prise de distance avec l’Empire Antérinien.

J’adresserai quelques mots aux états remettant en doute la crédibilité de l’Empire, fragilisée par notre prudence excessive comme cela a été le cas avec les interceptions loduariennes en mer d’Esperance et par les agissements de pilotes kartiens, qui avaient visiblement cru que les loduariens plaisantaient. Cette indépendance méritée n’est pas une preuve de notre faiblesse, nous n’avons pas cédé face à ce que certains qualifient de « faibles » mais nous avons compris que s’élancer et lutter contre les désirs de peuples mènera à une guerre sanglante, nous avons refusé de transformer l’ex Nouvelle Antérinie en un champs de bataille gigantesque, propice aux crimes des uns et aux vendettas des autres, et nos valeurs humanistes nous interdisent de faire régner la terreur alors que certains réclament une juste indépendance. Imaginez vous un seul instant que nous nous permettrons de diviser les populations locales pour sauvegarder nos intérêts ? De détruire des familles pour conserver de la foret ? Et enfin argument de taille, est ce que vous envisagez sérieusement qu’un état de droit reconnaissant aux peuple le droit de disposer d’eux memes librement se lancerait dans un conflit sanglant ? Je le répète nous n’avons pas cédé mais nous avons reconnu que les peuples etznabiens ont besoin de leur ondépendance et qu’il serait particulièrement mal venu pour un état de droit de refuser cette dite indépendance.

Ainsi mes amis, antériniens ou etznabiens je vous félicite, les uns de nous avoir réveillé avant que nous ne foncions droit dans le mur et les autres pour nous avoir fait confiance, pour avoir cru en l’Antérinie et en ses capacités à surmonté les obstacles et je suis fier de savoir qu’un tel peuple est antérinien.
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21/12/2014

Le Draim



Une nouvelle nation viens d'apparaitre, la fin de la domination coloniale de l'Anterinie?

Il y a quelques mois, en Nouvelle-Anterinie, une colonie de l'Empire colonial anterinien, des voix se sont élevées pour demander l'indépendance. Un référendum a alors été organisé par l'Union des Cités d'Akaltie, accepté par l'Anterinie et soutenu par plusieurs nations aleuciennes. Les votes se sont tenus sous la supervision de représentants du gouvernement anterinien et de la Rache Etznab, ainsi que d'assesseurs neutres venant des Communes Unies du Grand Kah, qui se sont portés volontaires pour garantir l'impartialité du processus référendaire.

Finalement, l'Empire colonial anterinien s'est vu contraint de céder 75 % de la colonie, qui est devenue indépendante. Les forces et colons anteriniens se sont alors réfugiés dans la ville portuaire de Nouvelle-Anterinia et ses environs, toujours sous contrôle anterinien. Un nouvel État a ainsi été créé, nommé l'Union des Républiques Natives Etznabistes, avec pour capitale Misalamag. Cependant, ce jeune pays doit encore relever plusieurs défis économiques et sociaux.

La Fédération centrale démocratique d'Antegrad a aussitôt annoncé qu'elle reconnaissait ce nouvel État et qu'elle cherchera à établir des relations diplomatiques avec lui. L'Empire colonial anterinien, affaibli par cette tournure diplomatique, a désormais perdu son influence sur le continent, soulevant des questions quant à la possible indépendance d'autres colonies de cet empire déjà fragilisé.
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Akai Kagami
Le Miroir Rouge, définitivement radical.


Les Brigades Fraternelles : La Garde Communale au service de la souveraineté etznabiste

Ce matin, un premier détachement de la Garde Communales kah-tanaise a débarquée à Silimihi. L'espace d'un bref instant, un cinquième des habitants de la nouvelle porte vers le monde des Républiques était kah-tanaise. Envoyés en Aleucie suite à la signature d'accord de coopération fraternelle entre les deux unions, cette force de formation militaire s'ancre dans un programme plus large d'aide au développement, visant ici à transmettre à la jeune nation les outils de l'autodéfense populaire.
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La première leçon, avant même le maniement des armes, fut doctrinale. Il existe un accord de principe fondamental entre les sept Républiques Natives et la Confédération Kah-tanaise : le rejet absolu de l'héritage impérial. Ayant souffert de l'oppression coloniale et de l'appropriation du monopole de la violence par l’État, les Etznabistes savent mieux que quiconque en Aleucie les dangers associés à l'armée de caserne. Le modèle eurysien – antérinien, pour le nommer – a ainsi été vertement critiqué lors des premières réunions visant à définir les contours de la coopération militaire. Dans les documents officiels qui en ont découlé, l'armée de métier est qualifiée de « force coupée du peuple, hiérarchique, conçue pour l'oppression intérieure et l'aventure impérialiste extérieure ». C'est un contre-modèle absolu, un poison dont les Républiques veulent purger leur avenir.

C’est dans ce refus salutaire que s’est inscrite l’offre kah-tanaise. Le modèle de milice populaire, au cœur des doctrines de la Garde Communale, offre une logique plus adaptée aux réalités de la jeune nation aleucienne. Les formateurs des Brigades de Formation Fraternelles déployés sur place ont donc pour mission de forger des unités ancrées dans chaque république et commune. L’objectif est clair : bâtir une force de défense émanant du peuple et lui rendant des comptes, où les soldats sont des citoyens avant d’être des militaires. Une garantie structurelle contre toute dérive autoritaire – un risque hélas trop présent dans les jeunes nations à peine sorties du joug colonial.

Au-delà de ces fondations idéologiques, la question centrale reste l’adaptation aux besoins immédiats. Sur le plan pratique, la priorité est d’asphyxier la Réaction. La menace terroriste que représente la branche locale de l'organisation des Raches n'est que le dernier soubresaut de la barbarie coloniale, une tumeur qui doit être excisée pour assurer l'avenir de la région. À cette fin, le Grand Kah transmet son savoir-faire éprouvé en matière de contre-guérilla, forgé dans les feux du Mokhaï et de la Communaterra. Les forces etznabistes sont ainsi formées en priorité aux doctrines de contre-insurrection et de guerre asymétrique.

Dans la praxis kah-tanaise, la contre-insurrection n'est ni une doctrine purement militaire, ni une pratique répressive. Elle est avant tout politique. Il s'agit de gagner le soutien des populations civiles en les intégrant pleinement aux processus démocratiques et économiques, afin d'isoler les terroristes et de permettre des opérations militaires ciblées et chirurgicales.

Parallèlement, les modules de formation se concentrent sur le contrôle démocratique de l'armée. S'inspirant des modèles libertaires déjà aprouvés, ils incluent l'élection des officiers de rang inférieur, la mise en place d’assemblées de soldats, et des sessions de critique et d'autocritique après chaque opération. C’est ce que nous confirme la Citoyenne-Capitaine Mextelt, du 2ème Corps d'Armée Léger, vétérane des opérations au Mokhaï : « Nous ne sommes pas ici pour leur apprendre à obéir, mais pour leur donner les moyens de ne plus jamais avoir à le faire. Le soldat ne doit pas être aliéné mais acteur de sa communauté. C'est primordial : la souveraineté commence lorsque le peuple tient le fusil. »

Au-delà de la menace rachiste, immédiate, l'objectif à long terme est de doter les Républiques Etznabistes d'une capacité de dissuasion autonome. Les risques de résurgence impériale, qu'ils viennent de l'Antérinie ou d'autres régimes "libéraux" du continent animés par un racisme latent envers les premiers peuples, sont réels. S'ajoute à cela la prédation des puissances de l'ONC ou de l'OND, toujours à l'affût d'une cible facile. La présence kah-tanaise en Aleucie tient donc du devoir internationaliste : comme l'a répété le citoyen-directeur Kitano, renforcer chaque bastion révolutionnaire est le seul moyen sûr d'affaiblir le système impérialiste mondiale.

Que les choses soient claires : le Grand Kah ne livre pas des armes à un État-client. Il transmet une doctrine de libération à un peuple frère. Cette présence est temporaire et ne durera que le temps nécessaire à la formation de forces etznabistes pleinement autonomes. En partageant son savoir-faire, le Grand Kah ne fait aujourd'hui que rendre au peuple etznabiste les outils de sa propre histoire, une histoire de liberté qui ne fait que commencer.
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La Rente
L'actualité de l'économie.

25/08/2015
Saphir Macrotechnologies lance le projet Masau Minerals en République Tchinouk

La Keiretsu kah-tanaise, en accord avec le gouvernement de l'Union des Républiques Natives Etznabistes et les autorités de la République Tchinouk, a annoncée le lancement du projet Masau Minerals. Cherchant à s'éloigner des modèles d'investissement directs classiques, ce projet se traduit par la création d'une structure économique coopérative souveraine en Etznabie, visant l'exploitation des gisements de terres rares présent dans le sol de la région. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme d'aide complet proposé par le Grand Kah suite à la reconnaissance de l'indépendance de l'Union des Républiques, visant à renforcer son autonomie économique et à palier aux manques d’investissement ayant historiquement marqué l’ancienne colonie antérinienne.
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Une unité de traitement de minerais de Saphir Macrotechnologies, similaire à celle qui seront implantées en territoire Tchinouk.


Rompant avec les logiques traditionnelles d'investissement direct étranger, le Keiretsu kah-tanais Saphir Macrotechnologies a officialisée, en accord avec les autorités de l'Union des Républiques Natives Etznabistes et de la République Tchinouk, le lancement de Masau Minerals, une initiative de coopération économique structurante visant à établir une filière d'extraction souveraine et autogérée sur le sol etznabiste. Le socle de ce projet est la fondation d'une coopérative d'exploitation de l'erbium, entité de loi 100% etznabiste organisée par les travailleurs et représentants des communes de la Républiaue Tchinouk, garantissant un ancrage local et démocratique à l'organisation. Ici, Saphir Macrotechnologie ne joue pas un rôle d'actionnaire ou de propriétaire des moyens de production, mais de partenaire "technique et commercial", selon les déclarations du Keiretsu. La relation entre Saphir et la Coopérative, formalisée par un "Contrat de Partenariat Productif" est d'une durée déterminée de dix ans. La nature de l'implication kah-tanaise est donc transitoire.

C'est pourquoi l'investissement kah-tanais dans la région ne prend pas la forme d'une prise de participation financière, mais d'une aide en nature : le consortium kah-tanais apportera ainsi le matériel et les compétences nécessaires à la création d'une activité d'extration de terres rares dans la région. Important des foreuses de précision, des logiciels de modélisation, participant à la construction d'unités de traitement de minerai incluant des protocoles kah-tanais de gestion durable des ressources tels que le cyclage de l'eau et le traitement des résidus, et finançant la construction des infrastructures de base : routes d'accès, alimentation énergétique de la mine et des futures usines, permettant un développement intégré et conjoint de l'activité d'extraction et de la région.

Le projet est présenté comme un modèle de développement souverain et à contre-temps des logiques néocoloniales animant généralement ce genre de partenariats. Ainsi le Contrat de Partenariat Productif comporte une clause centrale détaillant le processus de transfert de souveraineté, structuré en trois phases distinctes visant à rendre l'implication kah-tanaise progressivement superflue.

La Phase 1, devant durer quatre ans, sera dédiée à la formation et à la supervision active du lancement de l'activité. Des ingénieurs et techniciens de Saphir Macrotechnologies seront ainsi déployés pour diriger les opérations en parallèle d'une mission primordiale de formation intensive de leurs homologues etznabistes sur le terrain. Cette première phase permettra la construction d'une base de compétences locales sur tous les aspects de l'exploitation : maintenance des équipements, analyse géologique, gestion de la production et protocoles de sécurité. Les décisions stratégiques de l'initiative seront à ce stade prises par un comité de pilotage mixte, bien que la supervision opérationnelle restera majoritairement kah-tanaise pour garantir le lancement optimal du projet.

La phase 2, devant durer trois ans, est destinée à la montée en compétence et au passage en cogestion effective de l'initiative. Les postes de coordinateurs d'équipes, de chefs de département et de superviseurs techniques seront ainsi progressivement transférés à des cadres etznabistes formés lors de la première phase. Ce transfert progressif des responsabilités s'accompagnera de la concrétisation des promesses de démocratie sur le lieu de travail avec l'instauration d'assemblées de travailleurs. Le pouvoir décisionnel basculera dès lors vers ces nouvelles structures où chaque membre de la coopérative, etznabistes et kah-tanais encore déployés, auront une voix égale. Les décisions majeures - ajustement de production, investissements mineurs - seront dès lors prises de manière collective et démocratique sur site. Le rôle des kah-tanais évoluera alors vers celui de conseillers techniques et de facilitateurs, assurant la fluidité des processus et la résolution des problèmes complexes.

La troisième et dernière phase, devant s'étendre sur trois ans, sera celle de l'autonomisation complète des structures économiques issues de l'initiative. Le retrait opérationnel de Saphir se fera via un retrait progressif de la gestion quotidienne des activités économiques. La coopérative sera désormais entièrement dirigée et opérée par du personnel etznabiste. Ce retrait s'accompagnera d'une évolution du partenariat : Saphir Macrotechnologies deviendra ainsi un conseiller technique externe, sur demande, et un partenaire commercial privilégié mais non-exclusif, utilisant son réseau mondial pour aider la coopérative à trouver des marchés et à exporter sa production aux meilleures conditions.

Le modèle financier de Masau Minerals sera lui-même pensé et conçu selon des principes communalistes d'anti-impérialisme, et au service de la souveraineté locale. Les bénéfices de l'exportation seront répartis selon une grille prédéfinie. Saphir recevra une part visant à amortir son investissement initial en matériel, ainsi qu'une "marge de coopération" inférieure à la part majoritaire destinée à la coopérative. Cette part ne sera pas distribuée sous forme de dividendes, mais obligatoirement allouée à trois fonds stratégiques :

Un fonds de formation souverain, finançant la formation continue, l'envoi d'ingénieurs etznabistes dans les universités kah-tanaises, et la création d'un centre de formation local. Un fonds de développement communal tchinouk, dont le pourcentage alloué des revenus sera versé aux communes de la République pour financer des projets sociaux – écoles, dispensaires, routes – assurant un bénéfice direct pour la communauté locale. Et un fonds d'autonomie technologique, constituant une réserve de capital permettant à Masau Minerals d'acheter ses propres futurs équipements et de lancer des programmes de Recherche & Développement à l'issue du contrat de 10 ans, afin d'éviter une dépendance technologique à long terme.

L'objectif final est de permettre à la coopérative d'atteindre l'autonomie complète d'ici 2026. À l'échéance du contrat, la Masau Minerals sera propriétaire de ses infrastructures, maîtresse de ses compétences et libre de ses choix commerciaux, incarnant en principe un modèle réussi d'émancipation économique post-coloniale.

Pour les kah-tanais, l'intérêt d'un tel investissement est évident : s'inscrivant dans la logique d'engagement social et écologique voulu par le Comité de Volonté Publique, l'exportation d'un modèle de développement éco-social est perçu comme une priorité stratégique majeure. Le fait même de doter la coopérative d'une gouvernance démocratique la séparera des structures corporatistes classique, assurant à chaque membre, du mineur de fond à l'ingénieur en chef, disposera d'une voix égale lors des votes sur les grandes orientations stratégique. L'élection de la révocation des coordinateurs et des responsables de département, la validation des plans de production annuels, les décisions sur la répartition des primes de travail et des investissements internes, etc. Ce rejet de la hiérarchie patronale qui semble aller de soit dans une courte majorité des économies mondiales permettra d'impliquer chaque travailleur et travailleuse en tant qu'acteur politique et économique à part entière au sein du projet.

L'exploitation minière, industrie polluante s'il en est, sera ici conformée aux normes écologiques les plus strictes de l'Union, qui sont elles-mêmes parmi les plus exigeantes au monde. Cet engagement écologique passe par plusieurs aspects très concrets tels que la mise en place d'une gestion en circuit fermé des eaux usées minimisant la consommation net évitant toute pollution des nappes phréatiques et des rivières de la République Tchinouk. L'utilisatoin de technologies de filtration avancées devrait permettre de drastiquement limiter les rejets atmosphériques et solides. Sur le long terme, un plan de restauration écologique sera mis en place, ainsi qu'une foi de restauration alimenté dès le début de l'exploitation. Il garantira la réhabilitation complète des sites miniers après leur épuisement, soit le reboisement et la restauration de la biodiversité déplacée durant les opérations, afin de laisser un héritage positif plutôt qu'une friche industrielle.

Dans le même temps sera instauré un principe de transparence optimale, assurant que toutes les données de production, les bilans financiers et les décisions de l'assemblée des travailleurs soient publiquement accessibles à tous les citoyens des Républiques via une plateforme dédiée. Enfin, seront mis en place des audits annuels et obligatoires, menés par un comité mixte et indépendant composé de représentants élus de Masau Minerals, de délégués des communes de la République Tchinouk, et d'observateurs neutres désignés par les institutions kah-tanaies. Les rapports de ces audits seront non seulement publics mais aussi débattus publiquement afin de garantir une redevabilité totale du projet envers le peuple etznabiste.

Ces mesures, d'aspect assez lourd, permettront d'éviter une explosion du coup social ou écologique de cette industrie de pointe, et d'assurer le réinvestissement de sa richesse dans la République. De plus, les investissements initiaux nécessaires à la mise en place des méthodes d'exploitation durable seront largement compensés par un accès privilégié au marché kah-tanais. En effet, depuis 2015 les Communes Unies ont mis en place une politique d'abattement fiscal et douanier pour les productions étrangères respectant les normes écologiques et sociétales de l'Union.

Sur le long terme, Masau Minerals doit devenir le premier employeur de la région, et le premier élément d'une chaine de valeur qui devrait assurer l'indépendance économique des jeunes Républiques. Reste à voir si le modèle coopérative kah-tanais peut durablement s'implanter en Aleucie.
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Pour la refondation d'une Ligue Anticoloniale
Juntan Necahual, Ministre des Affaires étrangères de l'Union et de l'Empire des Cités d'Akaltie a écrit :À tous les États alliés historiques de l'Akaltie, auxquels nous sommes venus en aide par le passé, nous vous convions à reformer une union solide. La Ligue Anticoloniale, qui a été renommée en Empire Anticolonial sans fondement, est un véritable échec dans le monde moderne. Si ce modèle a bel et bien semblé fonctionner au cours du XXème siècle, il est évident qu'il ne peut plus continuer à exister désormais. Nous en appelons donc la Nouvelle-Kintan, les Républiques Etznabistes, l'Anaistésie, l'Uuqtinut et le Tuktuqivik, qui semblent être les parfaits candidats pour reformer cette union, à organiser des votes ou référendums quand à ce possible rapprochement. Nous en ferons de même en Akaltie, afin d'obtenir confirmation que le peuple le souhaite réellement, bien que cela semble être le cas au vu du résultat des élections.

Cette fois, ce n'est pas une union politique que nous proposons de recréer. Il semble que les instances de la Ligue ne puissent plus fonctionner sans déranger la souveraineté de ses États constitutifs. Nous ne voulons donc que créer une union pour la prospérité commune, aussi bien économique que culturelle, puisqu'il s'agissait déjà là des deux principaux objectifs de la Ligue Anticoloniale. Nous ne voulons aussi pas non plus créer de nouveau déséquilibre. Qu'il soit en faveur des plus grands pays, ou des plus peuplés ; ou au contraire en faveur des plus petits. Cette union doit être un simple moyen d'afficher d'autant mieux notre alliance et de faciliter les échanges entre nos pays ou nations.

Dirigeants des États mentionnés plus haut, nous vous appelons donc à poser cette question à vos peuples. Eux seuls doivent décider, et nous savons qu'ils feront le bon choix pour eux.
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