11/05/2017
16:08:12
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Karty-Antares [à archiver]

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Suite à un échange de quelques missives, le Saint Empire de Karty ainsi que la République d'Antares ont décidé d'une rencontre en sol Kartien. Ainsi, Ella de Flandres, Gabriele Monteleone et leur délégation arrivèrent à l'aéroport de Volkingrad. Le Ministre des Affaires Étrangères, Ferdl Van Cros les accueillit comme il se doit et les invita à prendre un convoi direction le Kremlin, Palais Impérial de Karty. Des drapeaux des deux nations flottaient dans l'air, battus par le vent glacial de l'hiver, le Kremlin était inondé de vives lumières. Le Ministre conduisit la délégation à l'intérieur du vaste palais, ouvrit une porte, le Tsar Stanislas I se trouvait derrière celle-ci.

Tsar Stanislas I: Mes sincères salutations à vous homologues d'Antares !

Le Président du Conseil Antarien Gabriele Monteleone esquissa un grand sourire en apercevant le Tsar du Saint Empire de Karty. Il s'avança vers lui pour lui tendre la main.

Gabriele Monteleone: Quel plaisir de vous rencontrer enfin, votre Majesté Impériale ! Permettez nous de nous présenter à vous, nous sommes extrêmement heureux d'être ici en votre compagnie !

Juste derrière lui, la porte parole du gouvernement Antarien Ella de Flandres s'approcha aussi du Tsar, elle aussi avec un sourire radieux.

Ella de Flandres: En effet, c'est plutôt dommage qu'une grande partie de notre gouvernement soit occupée dans une autre affaire diplomatique. Ils ratent vraiment quelque chose !

Le Tsar Stanislas i serra la main de Gabriele Monteleone et dit.

Tsar Stanislas I: Je vous en prie, madame, monsieur, prenez place. À qui ai-je l'honneur ?

Le président du conseil et la porte parole s'assirent de même.

Gabriele Monteleone: Je suis Gabriele Monteleone, le Président du Conseil Antarien, et je suis accompagné par la porte parole de notre gouvernement Ella de Flandres.
Ella de Flandres: En effet, c'est peut-être assez insolite de voir un porte parole du gouvernement se joindre à des discussions diplomatiques, mais sachez que dans notre système politique je suis tenue de remplacer madame Lexa Roos, notre Ministre des Affaires Etrangères si elle devait être trop occupée. Quoi qu'il en soit, je suis ravie d'être à vos côtés aujourd'hui.
Tsar Stanislas I: Ravi de faire votre connaissance, avez vous fait bon voyage ?
Gabriele Monteleone: Très bon voyage, merci beaucoup. Nous étions sincèrement impatiens de faire votre connaissance. Vous savez sans doute depuis un moment qu'Antares prend très à cœur les initiatives diplomatiques comme la votre en ce moment.
Tsar Stanislas I: Oui j'en ai eu ouïe, de notre côté nous développons notre réseau d'ambassades, nous devons en être à la 35ème si je ne m'abuse. Néanmoins nous avons choisi de consolider les liens diplomatiques avec votre nation.
Gabriele Monteleone: Et nous tenons à vous dire que nous trouvons ce geste particulièrement admirable. Il est vrai que nous avions considéré un rapprochement plus puissant avec votre nation ainsi que votre allié, l'UC Sochacia. On peut dire que vous nous avez devancés sur ce coup là !
Tsar Stanislas I: Vous devriez remercier sieur Van Cros, c'est lui qui se charge de ces choses.
Ferdl Van Cros: En effet, en tant que Ministre des Affaires Étrangères, c'est mon devoir. Le Tsar est en ce moment très occupé vis à vis des nouvelles élections au Conseil des Élus, l'extrême droite est montée avec le Parti Royal.
Tsar Stanislas I: Le Parti Royal devient le centre de l'opinion publique, enfin passons. Vous dites vouloir vous rapprocher de l'UC Sochacia ?
Gabriele Monteleone: C'est exact. Nous avons quelque peu discuté avec leurs ambassadeurs en Antares, et nous avons commencé à réfléchir à un plan de rapprochement diplomatique mais aussi commercial. L'UC Sochacia est riche en sable et en grès, utile pour des matériaux de constructions et nous pensons pouvoir leur fournir une grande quantité d'acier en retour. Mais après tout, je suppose qu'en se rapprochant de vous nous nous rapprochons aussi inévitablement de l'UC Sochacia, n'est-ce pas ?
Tsar Stanislas I: Oui c'est inévitable, l'UC Sochacia est notre meilleur allié, n'en doute point. Nous possédons une base militaire dans ce pays qui garantit la sécurité de ce dernier, nous avons signé le Traité de Barlena qui met l'UC Sochacia sous protection Kartienne. Parallèlement, je me suis déjà rendu en UC Sochacia afin de visiter ce magnifique pays possédant une culture culinaire remarquable, et cela en présence de la Reine.
Gabriele Monteleone: Sachez, votre Majesté Impériale, que je suis de l'avis qu'une alliance aussi puissante que la votre avec l'UC Sochacia est aussi possible avec Antares. Nous pourrions même considérer l'éventualité d'une Triplice entre vous, nous et l'UC Sochacia. Cependant...

Le Président du Conseil se retourne et regarde Ella dans les yeux.

Ella de Flandres: Cependant, en ce qui concerne l'établissement de bases militaires, protection militaire ou même la simple vente d'armes sont toutes à proscrire pour le moment. Vous n'êtes pas sans savoir que nous sommes actuellement en tensions diplomatiques avec nos voisins la Loduarie Communiste. Nous ne voudrions pas brusquer les choses, et un conflit armé serait la dernière de nos envies...
Gabriele Monteleone: Cependant, nous avons observé les événements récents impliquant votre empire et le régime Lorenziste. Nous pouvons au moins trouver un terrain d'entente sur le fait que la Loduarie se joue de nous deux, pour rester sur des termes formels.
Tsar Stanislas I: Pour ce qui est du militaire, je vais laisser son excellence Alexander Jükov s'exprimer. Néanmoins, pour ce qui est d'une triplice avec l'UC Sochacia, il faut attendre que nos nations soient suffisamment proches.
Alexander Jükov: mes salutations, je me présente, Alexander Jükov, Vice Président de l'Union Nationale et Ministre de la Défense. Nous comprenons votre point de vue de ne pas envenimer la situation avec la Loduarie, et sommes d'accord sur la politique de cette nation. Nonobstant, je ne vais pas être aussi formel que vous, cette Loduarie n'est même plus qualifiable de nation mais plutôt de gouvernement terroriste dirigé par un fou allié.
Tsar Stanislas I: En somme. Mais pourquoi êtes vous opposés à la Loduarie ? Je n'ai pas eu vent de tensions ?
Gabriele Monteleone: Pas de tensions pour le moment. Nous serions naïfs de croire que la Loduarie nous veut tout le bien du monde. Beaucoup de renseignements nous portent à croire que nous sommes qu'un creux à remplir entre les deux parties de son pays pour eux. Ce n'est certes pas une source très fiable, mais il n'y a qu'à consulter la missive que nous avons reçu il y a tout juste quelques jours de la part du Führer de l'Etat de Rimaurie qui nous mettait justement en garde à ce sujet...
Ella de Flandres: Si nous sommes ici avec vous, c'est car nous avons un désir de nous allier avec les bonnes personnes, celles qui comptent véritablement et qui partagent des aspects de notre culture. Comme vous l'avez dit vous même, on ne peut rien prévoir de la part d'un groupe terroriste. Il faut se mettre en garde et se préparer à toute éventualité, vous ne trouvez pas ?
Tsar Stanislas I: Je ne peux que vous valider dans cette thèse cher ami, vous savez très bien que 15 militaires Kartiens sont morts à cause de ce dictateur sans foi ni loi.
Gabriele Monteleone: C'est vrai, nous en avons eu les tristes nouvelles...

Un petit moment de silence advient dans la salle.

Ella de Flandres: C'est triste, mais nous devons continuer à aller de l'avant si nous ne voulons pas que cela se reproduise. Si nous voulons un jour combattre côte à côte face à ces menaces, il nous faut tout d'abord créer une base solide pour notre alliance. Je crois sincèrement que la mise en place d'un échange commercial entre nos deux nations est un bon début.
Gabriele Monteleone: C'est certain. De notre côté, nous avons d'immenses réserves d'acier prêtes à être échangés. Qu'avez vous à nous proposer, toujours si un échange commercial vous intéresse ?
Tsar Stanislas I: Il faut certes aller de l'avant sans pour autant oublier le passé. Quant à un échange commercial, cela me paraît fort intéressant, le Saint Empire de Karty possède une quarantaine de plateformes pétrolières exploitant environ 300 000 000 barils par jour, nous possédons donc une grande quantité de pétrole offshore.

Le Président du Conseil et la Porte Parole se regardent pendant un instant, visiblement impressionnés.

Gabriele Monteleone: Vous piquez notre curiosité... Antares est un pays qui roule à plus de 90% grâce à l'essence sans plomb, et ce simplement dans le secteur automobile. Nous sommes très dépendants de l'import, et il est vrai que le nombre de nos partenaires fiables s'est écouté pendant les dernières années. Nous serions vraiment intéressés par l'échange que vous nous proposez.
Tsar Stanislas I: Nous pourrions en venir à effectuer des échanges commerciaux pétrole-acier.
Gabriele Monteleone: C'est bien dans notre intention, je crois personnellement que cet échange va renforcer nos liens. Souhaiteriez-vous que nous créions une entreprise pour assurer l'échange, ou pouvons nous utiliser les entreprises que nous avons déjà à disposition ?
Tsar Stanislas I: Nous utiliserons les entreprises déjà présentes et signerons un traité afin de concrétiser le tout. Que diriez-vous de lier nos aéroports ?
Gabriele Monteleone: C'est une excellente idée ! Notre compagnie aérienne nationale Volazzurro est toujours à la recherche de nouvelles destinations, et les habitants d'Antares sont désireux de découvrir de nouveaux paysages ! Je suis sûr que nous pouvons assurer des connexions avec les aéroports de nos deux plus grandes villes en plus de l'échange !
Tsar Stanislas I: Cela est fort prometteur. Auriez vous d'autres suggestions ?
Gabriele Monteleone: Très honnêtement, je crois qu'on a réussi à trouver un terrain d'entente. Je n'ai rien d'autre à ajouter sinon de souhaiter pour la prospérité de nos liens diplomatiques .

Gabriele Monteleone se retourna et regarda Ella en souriant.

Ella de Flandres: Je suis du même avis. Je crois que nous sommes prêts pour une longue amitié diplomatique.
Tsar Stanislas I: Bien, qu'il en soit ainsi.
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Le Ministre des Affaires Étrangères Kartiennes attendait à l'aéroport de Volkingrad, capitale du Saint Empire de Karty. Il était arrivé il y a désormais quelques minutes et attendait l'arrivée de trois personnalités politiques importantes d'Antares. Pays enclavé par le Loduarie, une récente montée des tensions se fait ressentir avec la menace rouge. La République d'Antares avait sollicité une rencontre diplomatie avec le Kremlin, qui fut rapidement acceptée par le Tsar. Comme à son habitude, Ferdl Van Cros devait accueillir la délégation à l'aéroport et la conduire au Kremlin avant de participer passivement à la rencontre. L'avion Antarien commença sa phase d'atterrissage lorsque que Ferdl eut terminé de lire un rapport concernant la montée des tensions de la présente nation. L'avion atterrit, Ferdl restera sa cravate avant d'afficher un large sourire et dit les mots suivants.

Ministre des Affaires Étrangères, Ferdl Van Cros: Je vous souhaite la bienvenue en Karty !
Président du Conseil, Gabriele Monteleone: Bonjour Excellence, je suis bienheureux d'être à nouveau ici au Saint Empire de Karty. Je vous présente aujourd'hui mes collègues qui eux n'ont pas eu la chance de vous rencontrer avant cela. Monsieur Thomas Alénan, ministre des armées, et madame Saskia Beauxvents, Ministre de l'Economie.
Ministre des Armées, Thomas Alénan: Bonjour à vous, monsieur Van Cros. Vous ne savez pas à quel point j'admire votre pays, en partie grâce à votre disposition très performante de vos armées.
Ministre de l'Economie, Saskia Beauxvents: Bonjour monsieur, c'est vraiment un plaisir pour moi d'être ici à vos côtés.

Le Ministre Kartien se dit qu'Antares misait beaucoup sur cette rencontre, avoir autant de politiques en même temps n'est pas commun.
Ferdl s'intéressa surtout au Ministre des Armées, il se dit qu'Alexander Jükov pourrait discuter avec son équivalent.


Ministre des Affaires Étrangères, Ferdl Van Cros: Je vous salue également sieur Thomas Alénan et madame Saskia Beauxvents. Mais je vous en prie veuillez me suivre.

Ferdl conduisit la délégation dans un convoi qui les attendait, celui-ci démarra, laissant place à des formalités. La brève dis passée, la voiture s'arrêta devant l'imposant Palais. Des étendards aux couleurs Kartiennes mais aussi Antariennes avaient été accrochés à l'occasion, afin de montrer les futurs liens qui allaient se construire.

Palais Impérial du Saint Empire de Karty, le Kremlin.

Ferdl conduisit la délégation à travers les couloirs du Palais Impérial, puis ouvrit une porte. Le Tsar se leva ainsi que le Ministre de la Défense Nationale et le Général Ivan Krutöy.


Tsar Stanislas I

Tsar Stanislas I: Soyez les bienvenus, je vous en prie prenez place.
Président du Conseil, Gabriele Monteleone: Votre excellence, nous vous remercions sincèrement pour avoir accepté si rapidement les termes de notre visite. C'est vraiment un honneur de pouvoir discuter une nouvelle fois avec vous. Avez vous des remarques avant que je vous expose ce pour quoi je suis venu, que je me doute bien que vous connaissez ?
Tsar Stanislas I: Ma foi non, c'est vous qui avez sollicité cette rencontre, c'est donc à vous de commencer.
Président du Conseil, Gabriele Monteleone: Très bien, commençons alors. Si nous sommes là, c'est pour un problème qui nous réunit. Ce que vous appelez la menace rouge, que nous appelons le pays ocre, que nous connaissons sous le nom de Loduarie Communiste. Ces derniers temps, nous avons observé de leur part une volonté d'accentuer les tensions, de part du fait qu'ils sont nourris par une paranoïa inexpliquée. J'ai voulu être franc avec les antariens, en leur disant que la diplomatie n'était peut être plus possible entre nos pays. Le secrétaire général a répondu de manière assez agressive. Encore une fois, je ne saurais le réitérer plus. Nous ne voulons nullement d'un conflit armé. Mais si nous pouvions avoir le support ferme de nations influentes et puissantes, cela nous serait d'une aide inestimable pour contrecarrer et dissuader toute forme d'acte hostile.
Le Tsar s'attendait à ce que Gabriele Monteleone aille droit au but, il préférait cela à des palabres incessantes.

Tsar Stanislas I: Je vais laisser la parole au Ministre de la Défense, pour les questions du domaine militaire cela va de soi.

Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov

Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov: Ainsi vous voulez l'appui de notre nation si je comprends bien. Nonobstant j'ai peur que notre aide ne fera que renforcer les tensions déjà présentes, en êtes vous conscient ?
Président du Conseil, Gabriele Monteleone: Si nous en sommes conscients, bien sûr que nous le sommes. Nous craignons à chaque instant de devoir tirer dans nos défenses des nations qui sont innocentes. Mais vous n'êtes pas les seuls à qui nous demandons, même si vous êtes certainement parmi ceux à qui nous faisons le plus confiance. Monsieur Thomas Alénan vous en parlera sûrement bien plus en détail, mais c'est à travers un consortium de supports divers et variés que nous pourrions faire pencher la balance. Encore une fois, nous voulons être clairs sur le fait qu'une invasion n'est pas ce qui nous intéresse, loin de là. Nous voulons seulement que notre poids militaire plus celui de nos alliés excède celui de la Loduarie Communiste, à tel point qu'il abandonnerait l'idée d'une attaque. Notre objectif n'est pas d'être menaçant, mais d'être prêts. Après, cela est sujet à interprétation du gouvernement lorenziste bien évidemment, mais nous savons qu'ils ne risqueront pas la guerre si les risques sont trop importants.
Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov: Je comprends totalement oui. Vous précisez que là n'est pas dans un but offensif, nous sommes en accord sur cela et ne souhaitons qu'un accord défensif si celui-ci vient à naître.
Président du Conseil, Gabriele Monteleone: Très certainement, je veux bien laisser la parole à monsieur Thomas Alénan pour cela.
Ministre des Armées, Thomas Alénan: Je vous remercie. Oui en effet, c'est ce que nous recherchons et ce que vous pouvez nous offrir de plus précieux. Un accord de défense, non seulement pour nous mais bilatérale également. Nous serions en effet en mesure d'assurer une protection plus nette de l'espace aérien autour de la Loduarie Communiste ce qui devrait vous permettre d'éviter les rencontres malchanceuses que vous avez eu par le passé durant des convois aériens. Nous pourrions ainsi répondre plus vite, secourir des éventuels blessés ou vous escorter le temps du passage dans cette zone. De plus, nos armées semble bien se compléter, nous sommes très axés sur la marine et peu sur le reste, et vice versa. Si vous avez besoin de support maritime, nous nous révélerons être un bon atout. Qu'en pensez vous ?
Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov: Pour ce qui est de la défense aérienne, nous sommes largement autosuffisants. En outre, nous avons quadruplé les effectifs de l'Imperial Air Force depuis l'escarmouche en Mer Espérance, nous totalisons 104 aéronefs. De plus, nous n'envoyons plus de convoi proche de la Loduarie, ainsi votre Marine ne nous serait pas utile pour nous défendre de la Loduarie.
Ministre des Armées, Thomas Alénan: Nous comprenons, inutile d'en être défensif. Sachez seulement notre bonne foi envers vous, et que nous ne sommes point là pour vous supplier d'agir seulement en notre faveur. Nous saurons vous en être reconnaissants. L'objectif, comme l'a décrit monsieur le Président du Conseil, est d'arriver à un stade où on peut presque parler de guerre froide si je puis dire, une guerre froide asymétrique puisque nous ne cherchons pas à envahir la Loduarie quoi qu'il en soit. Pensez vous qu'il serait possible d'établir une phase préliminaire à un tel accord, qu'il faudrait l'établir immédiatement ... quelles sont, pensez vous, les actions concrètes que nous pouvons entreprendre dans l'optique de cet accord de défense ?
Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov: Je vais être clair et concis, si lorsque nous sortirons de cette pièce un accord de défense est signé, il sera plus pour votre nation que pour la nôtre. Je ne fais qu'être réaliste, n'entendez pas là que nous ne voulons pas de cet accord. Nous serions en accord pour un traité de défense mutuelle donc, simplement, il faut être concret. Pour vous aider, il faudrait avoir des agents directement sur le terrain.
Président du Conseil, Gabriele Monteleone: Nous comprenons tout à fait, et nous en sommes reconnaissants. Bien évidemment, certaines clauses du droit constitutionnel antarien peuvent nous empêcher d'atteindre ces objectif en temps normal, mais nous avons déjà eu l'approbation du sénat pour donner l'accord à une exception. Il sera possible d'héberger du matériel et des hommes kartiens en territoire d'Antares, a conditions que les édifices soient toujours notre propriété. Cela ne devrait pas poser de problèmes, n'est-ce pas ?
Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov: Si par là vous sous-entendez que nous voulons une base militaire, c'est erroné. Laissez-moi vous donner mon point de vue, dans l'optique où nous établissons une base militaire, je suppose que le dirigeant Lorenzo entrerait dans une telle rage qu'il enverrait des missiles non pas seulement sur vous mais aussi sur nous. Non, il faut être bien plus discret, j'ajoute que le matériel Kartien restera sous notre autorité en toute circonstance.
Président du Conseil, Gabriele Monteleone: Absolument, le matériel est le votre et nul ne remet cela en doute. Nous comprenons mieux à présents les modalités de cet accord. Il ne nous sera pas difficile de cacher un tel traiter en notre opinion. Avez vous à rajouter ?
Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov: Le plus dur n'est pas de cacher le traité, je pense comme pour Antares que pour Karty que quelques accords sont déjà passés sous les radars internationaux. Le plus dur est de cacher le matériel et les hommes, surtout s'ils sont en quantité.
Ministre des Armées, Thomas Alénan: Ne vous en faites pas pour cela. Nous avons de très bonnes mesures de contre-espionnage et des bases secrètes établies dans les hauteurs ou des endroits reculés. Personne ne suspectera votre arrivée, nous vous le garantissons.
Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov: Combien d'hommes seraient concernés ?
Ministre des Armées, Thomas Alénan: C'est à vous de nous faire une première offre. Nous devons accorder nos arsenaux avec bien d'autres possibles partenaires. Si eux investissent une très grande quantité d'hommes, il sera possible pour vous d'en investir moins. Comme vous êtes notre priorité, nous ne saurions dire à l'instant combien il nous en faudrait, mais les effectifs de la Loduarie Communiste atteignent les cent quarante milliers. C'est à vous pour l'instant de juger de combien il serait nécessaire.
Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov: La vraie question c'est combien seriez vous prêt à accueillir, nous n'avons aucune opération en cours, nous pouvons vous envoyez 100 soldats comme 15 000 ou même plus.
Ministre des Armées, Thomas Alénan: Nous avons passé certains accords avec nos firmes les plus puissantes dans le domaine. Nous avons de quoi accueillir déjà vingt mille nouveaux soldats antariens d'ici peu. Nous pouvons à l'heure actuelle avec nos bases opérationnelles accueillir un total de cinquante mille soldats. Le maximum à l'heure actuelle serait donc de vingt mille soldats kartiens. Mais nos bases continuent d'être étendues et implantés d'autres parts de semaine en semaine, donc ce chiffre ne fera probablement que grandir au fil du temps.
Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov: Je propose tout d'abord d'envoyer 10 000 soldats, qu'en est il côté matériel ?
Ministre des Armées, Thomas Alénan: Dix mille à l'instant, c'est un chiffre raisonnable. La situation n'est pas non plus critique, mais nous devons être prêts. Pour matériel, entendez vous le votre ou bien le notre ?
Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov: Le nôtre, sans quoi il faudrait habituer nos soldats au vôtre. Par ailleurs, je laisse la parole au Général Ivan Krutöy.

Général Ivan Krutöy

Général Ivan Krutöy: Je serais chargé de coordonner l'ensemble des opérations et des 10000 soldats. Quel type de matériel faudrait il ?
Ministre des Armées, Thomas Alénan: Votre matériel sera sans doute plus facile à entreposer que les hommes, nous avons plusieurs hangars à disposition et ils peuvent utiliser le grand nombre de hangars vidés après que notre arsenal obsolète ait été détruit. Le matériel que nous demandons sera bien sûr à des fins défensives tels que des cannons tractés ou automoteurs, des chars d'assaut, des mines en tous genre et bien d'autres systèmes plus utiles pour la défense que pour l'attaque naturellement.
Général Ivan Krutöy: Je propose ceci, nous envoyons l'Eclair de la Faucheuse qui est composé de 300 hommes au total. Cela aura un objectif de reconnaissance, je viendrais personnellement et j'évaluerais ce dont il y aurait besoin.
Ministre des Armées, Thomas Alénan: Cela me semble une très bonne approche, vous serez mis en contact avec vos homologues, nos agents de la MIRA pour que tout se déroule dans la meilleure des façons et qu'aucun espionnage ne peut avoir lieu
Général Ivan Krutöy: Parfait, quelle nation élabore le traité ?
Président du Conseil, Gabriele Monteleone: Je propose de vous en remettre l'honneur. Après tout, vous êtes les auteurs d'un tel service. Nous ne pouvons que vous remercier.
Tsar Stanislas I: Nous vous ferons parvenir le Traité par missive, y'aurait-il autre chose ?
Président du Conseil, Gabriele Monteleone: Je pense que ce sera tout pour nous. Nous avons eu ce que nous voulons, et nous vous en sommes reconnaissants.
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