Note 2: Son auteur, Asdenchell Virkenfeld, m’a donné son accord dans le but de préserver son travail mais aussi de continuer à développer le lors de la République de Lermandie.
Désarchivage : République Populaire Viétique
Généralités :
Nom officiel : République Populaire Viétique
Nom courant : Viétie
Gentilé : Viétique(s)
Inspirations culturelles : Latine
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : français
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : anglais, espagnol, russe
Drapeau :
Devise officielle : Travail, Partage, Service
Hymne officiel : "Gloire aux peuples!”
Capitale :
Population : 107 millions habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Résumé historique:
Période précoloniale (av. 1604)
Période coloniale (1604-1797)
Période Pré-sécession (1797-1837)
Période Démocratique (1837-1908)
Période Nationaliste (1908-1932)
Période Communistre (1932-...)
Détail des périodes:
Période Précoloniale (av. 1604)
Au sein de la culture autochtone, la haine de l’ohomosexualité, la séparation basée en fonction de l’origine ethnique et la différenciation des sexes (homme/femme) par les genres (masculin/féminin) étaient inéxistantes.
Les Hamari (minorité de peau foncée) et les Biéli (majorité de peau claire) étaient les deux peuples composant les régions de la Viétie, vivant en harmonie malgré une certaine isolation. Chacun détenait des ressources dont l’autre avait besoin, forçant les deux peuples à des échanges et ce depuis des temps ancestraux.
Ceux issus du métissage : les “Biari” (mélange des termes “Biéri” et “Hamari”) ne choquaient pas, malgré leur rareté, et les cérémonies religieuses d’union semblables à des mariages avaient lieu quels que soient le sexe des individus.
Ce n’était pas une utopie, il fallait toujours travailler durement pour se nourrir, plusieurs mouraient de faim ainsi que de maladie, les hivers rudes de cette région provoquaient des hécatombes et la mortalité infantile était importante. Mais ces libertés, fondamentales pour eux, leurs permirent de rendre la vie supportable et même aux différentes tribus et royaumes d’avoir, s’ils étaient rassemblés, une démographie très dynamique et importante.
Période Coloniale (1604-1797)
Dans la mesure où Viétie était une partie de la Lermandie avant l'indépendance, leur histoire est très similaire : au point où il n'y a que peu de différences notables avant la sécession. En réalité, une seule qui va tout faire basculer : le mode de vie autochtone.
Les traditions viétiennes perturbèrent grandement les colons arrivés depuis le Royaume de Teyla : ancrés dans leurs mœurs. Quand furent officiellement fondées les Colonies de Bradis, en 1604, les autorités royales commencèrent à envisager des solutions pour “convertir les peuples sauvages à la civilisation”.
Les mariages entre individus du même sexe furent interdits, les femmes : déclarées inférieures aux hommes et les Hamari : considérés comme étant rien de plus que des objets au même titres que des boeufs. Les individus issus des métissages entre les deux peuples autochtones furent déclarés comme des “abominations” devant être séparées pour “contenir les impuretés”.
1687: Remarquant que, malgré la prise de décisions fortes ajoutées à des mesures de plus en plus drastiques, peu de résultats étaient à observer quant à l’avancement de la situation dans les colonies teylaises pour ces terres. Il fut alors décidé de créer le Territoire Colonial de Viétie (au nord du Bemor), le nom que donnaient les autochtones à leurs terres.
Afin de montrer son soutien aux populations, autant les natifs que les colons, le roi de Teyla : Hugues Victor Bragrance, dit “Basil V”, se rendit en Viétie pour une visite officielle des plus somptueuses : grande parade et défilé militaire entourant le convoi de son altesse. Alors qu’il descendit de sa calèche pour saluer les responsables coloniaux, deux femmes (ayant adoucis les gardes par leurs charmes) attendirent que tous soient subjugués par l’opulence des habillements du souverain pour le prendre d’assaut, chacune armée d’un pistolet à silex et arrivant d’un côté différent
Elles parvinrent à le blesser, mais pas mortellement. Il s’avéra, plus tard, qu’il s’agissait d’un couple : une lointaine descendante de Biaris (assez pour cacher son métissage) et une Biéri, toutes deux propriétaires terriennes, elles perdirent tout après découverte de leur union illégale. Vite arrêtées, elles furent condamnées à la peine capitale par pendaison, mais cette sentence ne suffit pas à calmer les teylais, souhaitant éviter de voir son pouvoir critiqué (et pour se venger), Basil V prit une décision drastique.
En plus d’avoir interdit les mariages homosexuels, Teyla prohiba les fréquentations elles-mêmes : tout individu en fréquentant d’autres du même sexe sera arrêté sur place sans sommations et placé en “hôpital de réinsertion” pour mettre fin à la “propagation sodomite”. Ce qui devait être une “expiation du péché par la foi” était en réalité de véritables séances de tortures psychologiques et physiques semblables à celles ayant eu lieu aux États-Unis de notre réalité dans les années 60.
Le même sort attendait les femmes qui souhaitaient s’élever dans la sphère sociale ou qui ne convenaient pas aux conventions teylaises. Sentence égale pour les individus d’origine ethnieques différentes qui transgresseraient la ségrégation raciale.
Ces décisions provoquèrent des révoltes, des guerres et des massacres continuels tout au long des XVIIème et XVIIIème siècles. Le Royaume de Teyla aurait pu abandonner sa colonie, mais l’importante quantité de ressources naturelles (notamment en or) renfermées dans ces terres et leur fertilité (notamment en ce qui concerne le coton) permettaient de garder une rentabilité, et ce malgré les pertes en hommes et matériels.
1776-1784: une alliance de circonstances
Les premières tensions apparurent entre le Royaume de Teyla et les colons de Bradis avant de s’accentuer petit à petit, c’est alors que les descendants des anciens chefs de tribus viétiennes, toujours en guerre, eurent une idée. Ils souhaitaient prendre contact avec les têtes pensantes des premiers mouvements indépendantistes lermandiens.
Un accord fut trouvé, non sans de longues et tumultueuses négociations réparties sur plusieurs années et entrevues secrètes, leur aboutissement fut officieusement signé en décembre 1783. En échange de la garantie du retour de leurs droits, les viétiens acceptèrent de céder leurs terres aux lermandiens : devant choisir parmi des candidats volontaires et originaires de Viétie pour les administrer.
1784-1797: Guerre d’indépendance de la Viétie.
1784 : L’incident de Portville, ayant mené à la proclamation de l’indépendance le 3 août, fut le moment tant attendu : plusieurs dizaines de révoltes coordonnées à une aide lermandienne en armes permirent d’exclure les forces teylaises d’une bonne partie des territoires viétiens.
1789 : Bien entendu, les forces armées teylaises n’allaient pas se laisser faire et étaient parvenues à, petit à petit, se cantonner dans plusieurs enclaves fortifiées jusqu’au début des sièges sur les forts teylais.
1793 : Malgré leur vaillante résistance, les forces teylaises plièrent contre l’avalanche de soutiens qu’ont les forces indépendantistes viétiennes au sein de la population. Leurs réserves de nourritures et de munitions finirent par s’épuiser rendant possible une percée majeure des dernières enclaves teylaises.
À la base dans une optique punitive, les révolutionnaires indépendantistes furent plus que choqués par l’état dans lequel se tenaient face à eux les soldats teylais : les joues creusées par la faim, le teint crayeux et les yeux livides. Et encore : il s’agissait là de ceux qui n’étaient pas morts de faim, de maladies… un grand nombre de morts qui expliquait comment leurs réserves avaient pu tenir si longtemps.
Face à une telle scène, même les plus revanchards ne pouvaient rester indifférents. Les viétiens tentèrent de les soigner, en les conduisant dans des centres de soins directement après les avoir découverts.
Près de la moitié ne parvinrent pas à survivre, à cause de leur état très dégradé ainsi que du manque de moyens dus aux conséquences du conflit. Les survivants, quant à eux, finiront en grande partie infirmes à vie.
1795 : Plusieurs procès commencèrent. Appelés “réquisitoires de l’infamie”, ils eurent lieu dans le but de juger les responsables des différentes tortures psychologiques et physiques survenues au sein des “hôpitaux de réinsertion”, ainsi que les membres des institutions officielles teylaises ayant mis en place et appliqué ce système.
Presque tous furent condamnés à la peine capitale. Les soldats capturés lors des sièges, malgré l’implication des forces armées dans les tortures, seront simplement renvoyés à Teyla juste après leur convalescence. Considérés par le gouvernement provisoire comme des “victimes de l’infamie” au même titre que les viétiens (à cause de leur état à la fin des combats), ils ne furent jamais inquiétés par la soif de sang et de vengeance.
Période Pré-sécession (1797-1837)
1798 : La Lermandie devient officiellement une république avec la rédaction de la Constitution Républicaine et le 3 août 1784 devient la fête nationale de la Proclamation de l’indépendance. Philippe Palmès est élu officiellement comme étant le premier Président de la République; Bradis devient la capitale politique de la République de Lermandie.
Comme convenu en 1784, le gouvernement provisoire se charge de la transition de la Viétie en tant que région semi-autonome de la Lermandie. Le mariage homosexuel est rétabli, l’esclavage aboli et les femmes considérées égales aux hommes sur le plan. Bien entendu, ces décisions ne furent appliquées qu’à la Viétie.
Néanmoins, ce rétablissement des droits commença à, petit à petit au fil des années, rendre les gens de plus en plus sceptiques.
Les femmes étaient en effet égales aux hommes sur le plan officiel, mais dès que l’une d’entre elle était en concurrence face à l’un d’entre eux pour un poste elle perdait automatiquement. Les individus chargés d’administrer la Viétie étaient certaines de ces régions, mais seuls les hommes Viétiens hétérosexuels semblaient parvenir à y accéder.
1820 : Ces différents exemples d’inégalités furent, à la base, considérés comme de simples et fâcheuses coïncidences et ceux qui théorisaient le contraire étaient mal considérés. Mais tout bascula quand quand des rumeurs sur d’importantes difficultés rencontrées concernant les mariages métisses et homosexuels se répandirent auprès de la population.
Et celles-ci semblaient être de plus en plus fondées, en plus d’attiser certains doutes concernant les “coïncidences” précédemment citées. Certaines personnalités publiques commencent à remettre en cause la dépendance viétiennes envers la Lermandie.
L’une des plus virulentes opposantes fut Mavie Gousse : une descendante Biari et essayiste politique, plus connue sous son nom de plume Lympe de Goose. Celle-ci théorise dans son essai “La Déclaration des Droits de la Viétie et de la Citoyenneté” qu’il faudrait “bousculer les mœurs rétrogrades” de Lermandie. Cette impression eut lieu illicitement, M. Gousse sachant que ses propos ne lui auraient jamais permis d’obtenir une autorisation.
Un extrait de ses célèbres paroles choqua plus que tous les autres : “Lermandien, es-tu capable d’être juste ? C’est une viétienne qui te le demande; tu ne lui ôteras pas du moins ce droit. Dis-moi. Qui t’a donné le Souverain Empire d’opprimer mon peuple ?”. De nombreuses personnalités publiques lermandiennes exprimèrent leur profonde indignation envers de tels propos, et surtout en ce qui concerne la stratégie que préconise l’essayiste.
Ladite stratégie consisterait à convaincre les personnalités de pouvoir viétiennes à abandonner leurs postes de direction et de ne proposer comme candidats que des individus dérogeant à au moins une des caractéristiques des Biéli masculins hétérosexuels. Cette stratégie, d’après de Goose, permettrait de “pousser la Lermandie à enfin tendre vers une révolution complète”.
1821 : L’année suivante, cette “doctrine” fut appliquée. Bien que très peu de postes furent concernés (trois postes de maires et un poste de préfet provincial), cela suffit à provoquer un tollé parmi les lermandiens.
La moitié Sud du pays réclama que des sanctions soient prises. Le livre de Lympe de Goose, en plus d’être de facto interdit, fut massivement condamné par le pouvoir en place, mais cette condamnation officielle même des représentants viétiens (bien que ceux-ci aient été assez mous) ne fit que le rendre plus attrayant. Le nombre de copies illicites circulant en Viétie explosa et certaines parvinrent même aux lermandiens à la sexualité qualifiée de “hors normes”.
Lympe de Goose, profitant de ce succès, vit ses textes théâtraux et romanesques connaître un succès phénoménal. La majorité de cette nouvelle fortune fut dilapidée pour en faire des pièces mais aussi et surtout pour imprimer illicitement en masse de nouveaux exemplaires de “La Déclaration des Droits de la Viétie et de la Citoyenneté”.
1824 : Excédée par ce trafic et cette ingérence de la part de Lympe de Goose, les hautes pontes du gouvernement lermandien prirent la décision d’engager des moyens considérables dans leur traque pour mettre aux arrêts l’artiste au motif d’etre accusé d’Incitation à l'Insurrection, un crime punissable de la peine capitale. Bien entendu, les perquisitions surprises dans les habitations secondaires de l’écrivaine permirent de trouver des stocks des livres illégaux ainsi que des ateliers d’impression non déclarés.
En plus de l’avoir mise aux arrêts, après un procès sommaire, la Lermandie mit en place un plan précis.
Alors que le pays s’industrialisait (et ce depuis l’indépendance), une certaine différence de priorisation fut plusieurs fois remarquée entre la Viétie et la Lermandie, mais pas assez pour signifier quoi que ce soit pour la population. Mais, très rapidement après l’incarcération de Goose, le soutien financier des institutions lermandiennes pour le développement du Nord fut coupé avant d’être transféré à la faveur du Sud. Officiellement, cette mesure était pour “concentrer les efforts aux régions les plus propices à l’évolution”.
Le seul développement que connut la Viétie après ça concernait les secteurs de production de matières premières dont les différentes productions étaient, bien entendu, destinées à parvenir au Sud dans leur quasi intégralité en guise de “reconnaissance”pour la “protection” lermandienne. La seule exception concerna les denrées alimentaires.
Les autres auteurs, essayistes et autres intellectuels fréquentant les milieux côtoyés par l’autrice L. de Goose, prirent sont partis en imprimant illicitement et à grande échelle un long journal. Il s’agissait d’un véritable réquisitoire où furent dénoncées les nouvelles taxes menées par le gouvernement lermandien ainsi que l’usage d’une “loi colonialiste, rétrograde et contre-révolutionnaire“ pour condamner de Goose.
L’impression et la distribution (financièrement à perte) de ce journal provoquèrent, en plus d’une forte politisation de la population, plusieurs révoltes rapidement matées par l’armée lermandienne qui n’hésita pas à utiliser une force que l'on pourrait qualifier d'excessive, voire même létale (dans de rares cas de manque de compétences). Les autorités se servirent de cet incident pour souligner la légitimité de la prise de ressources : se présentant comme une “figure protectrice contre le chaos”.
Bien entendu, lesdites autorités se lancèrent à la poursuite des responsables de ces évènements qui avaient d’après le gouvernement : “mené une incitation au désordre” dans le débat journalistique où ils avaient déclaré : “viétien, tu n’as rien à perdre à par tes chaînes alors lève-toi et emploie toutes les forces de la raison”.
1829 : Cet état de fait n’était, à base, pas assez pour déclencher une réelle révolution ou toute autre forme de révoltes coordonnées amenant à des changements dans la politique interne au sein de la région, voire même du pays tout entier. Néanmoins, deux nouvelles résolutions lermandiennes parvinrent à mettre le feu aux poudres :
Premièrement, la révision de la peine de Lympe de Goose après avoir saisi en appel la Cour Suprême. Accusée, à tort, d’avoir volontairement provoqué les révoltes de 1824 (en plus des autres chefs d’inculpation), elle en sera reconnue coupable et sa peine sera doublée : passant de dix à vingt ans de réclusion criminelle. Celle-ci aurait pu finir sur l’échafaud, mais il semblerait que la compétence de son avocat lui ait évité la peine capitale et que les juges se sont montrés particulièrement clément au vu des chefs d’inculpaton. Encore aujourd’hui, l’on spécule toujours sur la plausible intervention de l'État Lermandien qui aurait influencé (voire menacé) les magistrats afin d’éviter davantage de révoltes.
Note: Lympe aurais pu etre condamner à la peine capitale
Secondement, l’introduction d’une taxe sur la production alimentaire (alors absoute de contraintes fiscales), qui fut couplée à une autre instauration d’impôt sur les quantités de sel achetées et vendues : une denrée qui était alors massivement utilisée pour permettre la conservation des vivres. Ces taxes ne sortaient pas de nulle part, elles avaient pour but financer une armée destinée à repousser une plausible invasion teylaise, l’empire ayant perdu d’importants territoires et souhaitant peut-être les récupérer par la force.
Motif, se préparer militairement à une possibilité d’une revanche du Royaume de Teyla, vexer que ce dernier ai perdu 2 colonie en Aleucie
(oui, ce serait pour financer une armée)
1830-1833 : Guerre civile lermandienne
Prémices :
Les viétiens étaient contenues au travail des mines et des champs sur leur territoire (logique au vu de la richesse et fertilité de ces terres) tandis que les lermandiens tendaient vers un développement industriel et intellectuel massif. Provoquant une importante divergence en termes de revenus, et donc de priorisation pour le pouvoir en place.
Rajoutez à cela la réquisition de ressources, l’ajout de nouvelles taxes ainsi que le fait que les anciens droits viétiens n’étaient pas rétablis de manière complète, et vous vous retrouvez avec un cocktail explosif prêt à exploser au visage du gouvernement lermandien.
L’instauration de taxes alimentaires et la condamnation en appel de Lympe de Goose finirent par mettre feu à cette véritable poudrière. Les régions du Nord de la République de Lermandie font sécession, déclenchant une guerre civile en plein cœur du pays. Les populations de Viétie : peu acceptées et représentées au sein de la vie économique et politique lermandiennes (malgré les investissements en Viétie), se montrent sans pitié contre ceux qui étaient leurs alliés d’autrefois mais qu’ils considèrent à ce moment de leur histoire comme étant leurs tortionnaires.
(suggère tes modifs en rouge, je dois y aller)
Période Démocratique (1837-1908)
1837 : Les régions sécessionnistes deviennent officiellement indépendantes suite au Traité de Portville signé entre les lermandiens et les viétiques, encadré la le royaume de Teyla sous le nom de la République Viétienne, au prix de la région coloniale d’Antomont. La capitale de cette jeune république sera rien de moins que la ville la plus importante, autant sur le plan économique qu’administratif, de ces régions : Gelestal.
L’Assemblée Constituante est fondée en Avril de la même année grâce à des élections législatives improvisées à la hâte. Les principaux partis sont :
Républicains radicaux (à 43%) : partisans d’une république sociale laïque et dont l’Etat garantit un droit au travail (de pas confondre avec le droit du travail) ainsi qu’une intervention dans l’économie.
Républicains modérés (à 40%) : partisans d’une république assurant les libertés fondamentales des citoyens mais refusant l’idée d’un droit au travail au profit d’une économie sans intervention de l’Etat (sauf exception d’une crise inédite).
Républicains nationalistes (à 9%) : favorables à la fermeture totale des frontières et à une militarisation massive du pays contre la Lermandie.
Républicains socialistes (à 5%) : favorables à l’abolition de la propriété privée et à l’établissement d’une société sans classes sociales.
Légitimistes (à 2%) : favorables à un retour au pouvoir des familles de la noblesse viétienne et à un système de partition du territoire entre les anciens clans sous un gouvernement central dont les élus ne peuvent être que sang noble.
Tout est à construire : le pays est parvenu à monter un gouvernement, qui est très hétéroclite mais parvient néanmoins à décider de principes fondamentaux. Tout d’abord il est inscrit : “l’universelle garantie de l‘égalité et de la liberté totale des sexes, des orientations sexuelles et des ethnies aux yeux des lois, des emplois, du mariage ainsi que de la liberté d’entreprise est fondamentale à la Viétie”.
Ces mots forment le l’Article Premier de la nouvelle Constitution, cette décision (profonde de symbolique) est adoptée en novembre 1837.
L’Assemblée Nationale est la seule chambre du parlement. Les députés sont élus au suffrage universel direct pour trois ans et ont beaucoup de pouvoir : l’Assemblée ne peut pas être dissoute mais peut demander la démission du gouvernement.
Le Président de la République est élu pour 4 ans au suffrage universel direct, il ne peut faire qu’un mandat mais il nomme le gouvernement et est chef des armées ainsi que de la diplomatie.
La République Viétienne est officiellement née.
Durant le premier mandat de l’Assemblée, plusieurs mesures sociales furent mises en place, notamment celle des Ateliers Nationaux dans l’optique du gouvernement d’accélérer l’industrialisation et le développement des secteurs économiques. Ces fameux Ateliers engagent les sans-emplois dans les chantiers publics divers et variés dans plusieurs projets de développement d’infrastructures (chemins de fer, routes, ports, mines…).
D’autres réformes sociales sont prises pour améliorer les conditions de vie des ouvriers :
Mise en place d’une garantie du droit au travail par l’état, passant en grande partie par l’intermédiaire des Ateliers Nationaux
Limitation de la journée de travail à 10 heures maximales pour la région de Gelestal et à 12 heures pour les autres territoires.
Création de la Commission des Ouvriers, chargée par le Gouvernement de gérer la question ouvrière.
Mise en place d’une éducation gratuite et obligatoire pour tous jusqu’à treize ans.
La révolution mène à une forte politisation d’une majorité de la population et au développement du débat public. Différentes opinions républicaines apparaissent et s’opposent, ainsi Georgie Sande (écrivain viétien) défend l’intervention de l'État dans l’économie. Il appelle également à l’union des paysans et ouvriers contre les individus qu’il qualifie comme étant des "spéculateurs" : ceux qui s’enrichissent grâce à la bourse et au travail des classes populaires (notamment par l’achat d’actifs à crédit).
L’entrepreneure industrielle et députée (républicaine modérée) Alphonsine de Lamartin, quant à elle, s’oppose à l’intervention de l'État dans l’économie en dehors de situations de crises exceptionnelles. C’est ainsi qu’elle justifiera plus tard sa proposition de suppression des Ateliers Nationaux.
Ces oppositions parmi les républicains menèrent à plusieurs révoltes. Des ouvriers républicains socialistes se révoltent (en désaccord total avec leurs élus) d’abord en mai de l’année 1838. Leur but est de protester contre le manque de soutien de la part de leur gouvernement aux "innocents persécutés" (femmes, minorités ethniques, homosexuels…) dans le reste de l’Aleucie ainsi que du monde.
En conséquence, l'État finit par adopter la "Doctrine Bonaparr", du nom de la première présidente de la nouvelle République (à l’origine de cette doctrine) : Napoléonie Bonaparr (née en 1815). Ancienne cheffe militaire victorieuse de la Guerre de Sécession, elle restera longtemps un symbole majeur de la Viétie (même sous la République Populaire).
Son implication dans les mouvements contestataires à un très jeune âge, avant même le début de la guerre, lui octroiera une réputation de "combattante d’avant-garde". Un personnage historique à la mythologie très propre à celle de Gavroche de l'œuvre de Victor Hugo Les Misérables.
Pour en revenir à la doctrine, celle-ci consistait en ce qu’a décrit la dirigeante comme "la salvation des innocents" : le fait de pousser les femmes, minorités ethniques (notamment issues du métissage) et homosexuels à immigrer en Viétie pour bénéficier de la protection de l’Article Premier de la Constitution Viétienne.
Une sorte de compromis entre les demandes des ouvriers républicains socialistes et les capacités du gouvernement, limitées à cause du retard économique et industriel. Il s’agissait également d'une méthode pour s’en prendre au gouvernement lermandien (aux lois extrêmement conservatrices sur ces sujets) de manière indirecte.
De très nombreuses personnes immigreront au sein du pays dans les décennies qui suivirent, dans l’espoir de trouver une terre d'accueil.
1840 : En juin, la députée du Parti Républicain Modéré : Alphonsine de Lamartin propose une privatisation partielle des chantiers de développement d’infrastructures, jumelée à la suppression totale des Ateliers Nationaux. Son principal argument étant que “les services publics seraient soulagés, l’économie bien plus performante et les chantiers progresseront plus rapidement en passant sous la gestion par de sociétés privées spécialisées qu’en restant sous celle de l’Etat".
La mesure fut adoptée à une faible majorité de 53% des voix de l’Assemblée, les ouvriers de Gelestal se soulèvent contre cette décision. Ils dénoncent un probable conflit d’intérêt (nié par Lamartin dans la presse) avec le fait que la députée ait des parts dans plusieurs entreprises de construction, dont plusieurs prendront la suite des projets.
La répression de ce soulèvement (par l’envoi de l’armée) fait plus de trois mille morts et marque un tournant conservateur de la Première République. La plupart des réformes sociales (dont la Commission Ouvrière) sont abandonnées, les chefs de certains syndicats et une grande partie des députés républicains socialistes (dont Georgie Sand) sont arrêtés et/ou exilés. Les ouvriers perdent peu à peu confiance en la République.
Néanmoins, la présidente Bonaparr parvint à maintenir une certaine cohésion sociale en utilisant le symbole qu’elle représentait à ces fins. De nombreuses révoltes comme celle de Gelestal en juin 1840 ont donc été évitées, mais pas pour longtemps.
1841 : Alors que commencent les campagnes électorales pour l’année, beaucoup espèrent voir la présidente actuelle se relancer dans une campagne électorale, où tous sont convaincus de sa victoire écrasante dès le premier tour.
Bien que cela ne soit pas possible, à cause de la Constitution, l’Assemblée dans une large majorité de tous bords (exception des légitimistes) a signifié la possible adoption d’une exception par rapport à la constitution pour que la dirigeante cumule un nouveau mandat.
Après une période d’évitement de la question, fréquemment posée dans la presse et de nombreux cercles mondain, elle prit la parole devant toutes les chambres du Parlement :
"Viétiens, viétiennes… je vous ai compris !"
"Vous souhaitez me voir diriger à nouveau notre grand pays vers un destin glorieux. Malheureusement, je dois me montrer honnête avec vous."
"Je ne peux pas demander à tous de suivre la Constitution : fondement des principes de notre glorieuse république, et en même temps m’autoriser une exception, même si elle m’est permise par la population. J’ai également toujours mis en garde contre le fait qu’un militaire ait un poste politique, ce pourquoi j’avais mis ma carrière en pause, et du danger que cela représenterait pour la séparation des pouvoirs, nécessaire à notre liberté."
"Ma présence était d’hors et déjà exceptionnelle et je souhaite que mes précédentes paroles aient été entendues. C’est pourquoi je ne me représenterai pas aux présidentielles de la République Viétienne pour pouvoir me concentrer sur la défense de notre pays en reprenant mon ancien poste de générale."
Cette nouvelle secoua le pays entier.
Bien qu’elle ne se représentera pas, elle reprenda part au paysage politique en Viétie en des postes importants. Parfois Ministre de l’Armée/la Guerre, de la Défense ou bien alors Conseillère Officielle de l’État, sa participation et son empreinte au sein de la vie politique viétienne se fera sentir durant encore de nombreuses décennies.
Quand son petit-fils Édouard Rinochet se lancera dans la course aux élections en 1903, elle acceptera de se servir de son influence en sa faveur, celui-ci ayant promis de suivre ses pas notamment en mettant en pause sa carrière militaire. Elle le regrettera jusqu’à sa mort en 1911, à l’âge de 96 ans.
1903 : En décembre de cette année, le général Edouard Rinochet est élu en tant que président pour un mandat 4 ans avec une importante majorité (près de 74% des votants), grâce à un programme promettant un retour à l’ordre et à la stabilité : séduisant pour la très grande majorité rurale du pays.
Pour les agriculteurs, représentant plus de la moitié de la population, les nombreuses révoltes et guerres rendent complexe les plantations. Le plus important pour eux n’est pas la lutte pour la liberté ou tout autre forme d’émancipation, mais bel et bien de pouvoir avoir la stabilité nécessaire pour assurer la pérennité de leurs récoltes ainsi que de leurs élevages.
1906:
En janvier, Rinochet demande au Parlement, à majorité républicaine (à 43% modérée et à 31% radicale), de lui autoriser à briguer un deuxième mandat. Les cumuls des mandats présidentiels étant interdits par la constitution, les parlementaires refusent catégoriquement en insistant sur le fait que cette décision ne peut être que sans appel pour ne pas laisser planer de doute quant à la proposition une exception semblable à celle de 1841. Le général parvient à organiser un coup d'État le 12 décembre.
Les troupes qui lui sont fidèles parviennent, en s’emparant de quelques canons d’artillerie légère, à prendre l’avantage face aux gardes qui n’étaient alors armés de simples fusils à levier. Une salve de tirs provenant des artilleurs du général suffit amplement à faire céder l’Assemblée, dont une bonne partie des membres finirent par être soit tués soit grièvement blessés durant le bombardement subi par celle-ci.
Période Nationaliste (1907-1932)
1907: La République de Viétie se voit être renommée pour devenir la République de Nouvelle Viétie. Edouard Rinochet en devient le premier président et affirme vouloir tout faire pour “préserver la sécurité du pays”.
1908-1928 :
Un régime officiellement démocratique, mais autoritaire dans les faits. Le suffrage universel est maintenu, mais seul le corps législatif peut être élu, celui-ci ne fait que voter les lois sans les discuter ou les proposer. Les électeurs peuvent aussi être consultés directement par le président via référendum.
Le président est chef du gouvernement ainsi que de l’armée et nomme le conseil d’état, le sénat, les ministres ainsi que les préfets ainsi que les maires. Il est seul individu à détenir l’initiative des lois.
Edouard Rinochet censure la presse, limite les réunions publiques et crée un réseau de surveillance policière à l’échelle du pays. Il soigne également son image et se présente comme proche du peuple.
Les élections législatives et les référendums sont officiellement libres mais sont, dans les faits, contrôlés par des “candidatures officielles” (bulletins de couleur différente pour les candidats du président) et par la pression que les élites locales, favorables au pouvoir en place, exercent sur les électeurs de classes populaires.
Il est également à compter l’absence d'isoloirs, permettant à la Police Secrète (présente à chaque vote) d’identifier ainsi que d'arrêter les individus fichés comme ne votant “pas assez” pour les candidats soutenus par le régime. Accusés de “troubles à la sécurité citoyenne”, ils finissent par être condamnés sans procès à la prison ou exilés dans des “camps de rééducation citoyenne” : des camps miniers où beaucoup meurent de l’exploitation des ressources naturelles.
L’idéologie personnelle du général, très tournée vers le proto-fascisme, influence une politique extrême en ce qui concerne les populations venant de régions étrangères à la Viétie. Tout d’abord, les conditions d’immigration sont grandement durcies, tout comme celles d’obtention de la nationalité viétienne. Le seul moyen de devenir viétien est d’être né d’un parent ayant déjà la nationalité.
Le “président” Edouard Rinochet se justifie par un discours le 22 décembre 1908, très largement diffusé auprès de la population :
“Nous avons accueilli les conséquences des mauvaises politiques des autres nations aleuciennes durant trop longtemps. Ceux qui ont fui la tyrannie de nos voisins et qui se sont installés sont certes adaptés à notre culture, mais nous ne pouvons pas en dire d'autres vivant par-delà nos frontières.”
“Certains espions, haïssant notre mode de vie supérieur à leurs mœurs décadentes, pourraient vouloir profiter de la misère volontairement causée par leur pays dans le but de nous menacer. C’est pourquoi nous devons à tout prix limiter leur arrivée au sein de notre pays, voire la rendre totalement impossible.”
"Nous ne pouvons pas laisser la décadence Oxydantale arriver s’introduire chez nous, elle est déjà présente à nos frontières."
Une expression utilisée pour la première fois par le dirigeant dans ce discours restera longtemps en place : "Oxydant" (gentilité : "Oxydantal.e(s)"/"Oxydantaux"). Terme péjoratif, il sert aux viétiens à qualifier les nations d’Aleucie ne suivant pas la même politique que la Viétie : des "ennemis de l’extérieur" qui voudraient détruire le pays par tous les moyens.
Il reste encore fortement présent sous le gouvernement communiste aujourd’hui (autant dans la presse que dans le langage courant), pour critiquer les pays d’Aleucie ayant un système économique capitaliste (et en particulier la Lermandie).
1925-1928: Guerre d’Antomont (ou Grande Guerre de 25)
1928: Défaite de la Viétie face à la Lermandie provoquant la fin du régime du Général Edouard Rinochet. La Viétie redevient une démocratie sous la Seconde République de Viétie mais extrêmement affaiblie par trois ans de guerre.
1930: la Crise économique lermandienne impacte directement la Viétie dont la situation politique est déjà devant payer d’importantes indemnités de guerre. Un soulèvement populaire généralisé met le pays à feu.
1931 : Les représentants du Parti Communiste de Viétie, dont le chef Valérien Lénin, encouragent les révoltes et invitent les citoyens à "se rebeller contre le gouvernement capitaliste vendu aux oxydantaux décadents". La population souffrant des conséquences (très graves) de cette crise,
Période Communiste (1932-...)
1932-1935: Guerre civile viétique opposant les démocrates contre les communistes.
Les révoltés communistes qui composent le "camp rouge", forts des armes modernes et des munitions fournies durant la dernière guerre par la Lermandie, prennent rapidement l’avantage contre le "camp bleu" qui est dirigé par les .
1935: Les communistes arrivent au pouvoir. La Seconde République de Viétie devient la République Populaire Viétique.
[note: de 1947 à 2013, j'ai pris l'initiative de complétez la chronologie de la Viétie
1947: Joséphine Talin, un communiste patriotique et anti-lermandien réussit à devenir Secrétaire Général du Parti Communiste Unifié de Viétie et Directeur élu du Présidium grâce à des disparitions soudaines de ses opposants. Son “élection” marque le début des tensions plutôt fortes entre la Vietie et la Lermandie.
1959-1962: Guerre Lermandie-Vietique
1962: Mort soudaine de Joséphine Taline, interrompant la guerre contre la Lermandie (au prix d’une importante dédommagement de guerre)
1969: début d’une fortification frontalier sur la frontière sud dans le but de se protéger d’une potentielle invasion lermandienne.
1984-1996: Suite à un accord économique entre le Secrétaire Général Léonin Frejnes et le Président de la République de Lermandie Paul Fernandez, début d’une période de détente entre la Viétie et la Lermandie.
1996: Regain de tension entre la Viétie et la Lermandie en raison d’une certaine jalousie concernant la prospérité économique de la Lermandie ainsi qu’une mauvaise gestion des ressources vietiens. Mais cette tension est limité grâce à un dialogue constatant entre les deux gouvernement respective
2010: Fermeture total de frontière entre la Lermandie et la Vietie
2012: Les services secrets lermandien soupçonne sérieusement la S.R.S, le service d’espionnage et de contre-espionnage vietiens (et chargé du contrôle de la population viétiens), d’avoir réussi à prendre le contrôle des institutions politique et militaire vietiens. Son but reste à définir…
Région administratif:
Partis politiques:
Le seul et unique parti politique autorisé (et même existant réellement) est le Parti Communiste Unifié de Viétie. Il s’inscrit dans chaque étape de la vie de tous les citoyens : si vous naissez c’est grâce aux hôpitaux du parti, si vous êtes éduqué c’est dans les écoles du parti, si vous travaillez c’est dans les usines du parti et si vous êtes logé c’est par le parti.
Le Parti Communiste est partout, dans le quotidien de chacun et planifie quasiment chaque étape de la vie de tous.
Mentalité de la population :
Malgré la dictature à peine voilée, la population viétique est heureuse et un cadre de vie idyllique est atteignable à condition de ne pas se mêler de la politique. Les gens mangent à leur faim, tout le monde a un travail et toutes les familles sont logées dans des habitations bien équipées (réfrigérateur, télévision…) en plus de se voir munir d’au moins une automobile flambant neuve.
Mais il ne s’agit là que d’une façade. Bien que tout ce qui est dit par la propagande soit vrai, il y a une zone d’ombre :
Vous pouvez avoir le droit à cette “vie idyllique”, mais si vous souhaitez réclamer des droits ou des libertés vous finirez en prison sans l’ombre d’un procès. Voire même sans aucune raison : les délations sont fréquentes car récompensées, poussant des gens à dénoncer leurs voisins sans preuve pour bénéficier d’une “prime” financière.
Les citoyens, sans exception (sauf des prisonniers dont les biens sont saisis), sont tous équipés de biens de consommation de qualité suffisante. Mais ceux-ci n’ont pas évolué depuis les années 70, en plus d’avoir un important retard technologique déjà à l’époque même de leur mise au point. Il y a l’exception des équipements réservés aux plus puissants et leurs familles pour lesquels ont été spécifiquement faits des accords d’échanges de matières premières pour acquérir voitures modernes étrangères re-carrossées, télévisions à écran plat, smartphones…
Tous mangent à leur faim et se voient attribuer un travail (même les moins assidus), mais le pays court à grands pas vers sa chute. Les politiques natalistes et militaristes extrêmes, poussées par la Course Aux Armements avec la Lermandie, ont fini d’achever une économie qui n’a pas progressé depuis des décennies. Le pays vit des réserves accumulées sous les mandatures précédentes, qui s’amenuisent. Il s’effondrera d’ici la fin de la décennie si rien n’est fait, ce constat est caché à tous sauf aux élites du parti : des vieillards malades ayant déjà tous un pied dans la tombe (donc peu intéressés par l’avenir).
Il est également à souligner l’important conservatisme du pays, notamment en ce qui concerne les rapports hors mariage, la séparation en fonction de l’origine non pas ethnique mais nationale et celle des classes sociales : séparées en fonction de points qui mesurent “ce qu’apporte l’individu à la nation”.
Il s’agit là des conséquences du règne de l’ancien général proto-fasciste Edouard Rinochet (de 1908 à 1928) sur les mentalités viétiques. C’est le Ministère des Moeurs qui est aujourd’hui chargé de les encadrer.
Place de la religion dans l'État et la société :
La République Populaire Viétique est un État tout ce qu’il y a de plus laïque. Bien que des communautés des trois principales religions monothéistes soient présentes, elles sont extrêmement minoritaires en plus de n’être que peu pratiquantes.
Tout ce qu’il reste des croyances autochtones (autrefois qualifiées de “païennes”) est constitué de contes et de chansons, mais plus rien d’instutionnellement religieux : une situation pouvant rappeler les religions de la Rome et Grèce Antiques de notre réalité.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Parti Communiste Unifié de Viétie (P.C.U.V.) : seul parti politique autorisé en Viétie, il est de facto le réel gouvernement car imposant les candidats pour chaque élection à des postes de pouvoir au corps exécutif.
Comme dit précédemment, celui-ci est présent à toutes les étapes de la vie de chacun des citoyens viétiques.
S.R.S. : Service de Renseignement et de Sécurité, il est plus communément appelé par les individus et les différentes institutions sous l’abréviation “Sérèse” (assemblage des premières lettres de l'anagramme). Comme son nom l’indique, il s’agit de l’organisme chargé de l’espionnage et du contre-espionnage au sein de la Viétie.
Néanmoins sa fonction officieuse, et pourtant communément admise, est la surveillance de la population pour traquer tout signe avant-coureur d’une quelconque dissidence. Au point où chaque ligne téléphonique de Viétie est soumise à une écoute constante, sauf bien entendu celles des hauts dignitaires (bien qu’ils se mettent souvent sur écoute entre eux).
Différents Ministères
Ministère de l'Agriculture et de la Satiété : chargé de la production et de la redistribution des différentes denrées alimentaires de la VIétie.
Ministère des Armées et de la Souveraineté : chargé de l’entretien, de la formation ainsi que de la fourniture en matériels des forces armées et paramilitaires viétiques.
Ministère de la Culture et de l'Information : aussi appelé par les pontes "ministère de la propagande", il est chargé de réguler quelles informations sont adressées au public ainsi que de la censure des œuvres culturelles qui seraient “immorales”.
Ministère des Mœurs : comme dit précédemment, celui-ci est chargé de veiller à la séparation de la population en fonction de l’origine (viétiques et étrangers), du “mérite” et du “respect de la morale maritale”.
Ministère de l'Économie et de l'Industrie : chargé de la gestion de l’économie ainsi que de la production et de la redistribution des denrées industrielles aux différentes institutions.
Ministère de l'Éducation Sociale et de la Jeunesse : chargé de fournir à chaque citoyen viétique un accès à une éducation “efficace fédératrice” depuis le plus jeune âge.
Ministère des Affaires étrangères : chargé de la teneur des affaires internationales ainsi que des relations diplomatiques.
Ministère de la Défense et de la Justice : chargé de l’application et de la création des textes de loi et de règlement. Il garantit le bon fonctionnement des juridictions.
Ministère des Sports et du Bien-Être Social : chargé de l’organisation des évènements sportifs et culturels majeurs tels que les Jeux Olympiques ainsi que les festivités nationales de la Fête Nationale, du Nouvel An….
Ministère du Travail et de la Santé : chargé de la formation aux ainsi et de la distribution de ceux-ci ainsi que de la prévention et de l'organisation des soins du système de santé.
Pouvoir exécutif
Officiellement, en Vietie, les pouvoirs exécutifs et législatifs sont séparés. Mais, dans les faits, il n'en est rien. Le Secrétaire Général a la main mise sur le Présidium, et ce de manière à peine voilée, faisant de lui ainsi que du Parti Unique le réel gouvernement. La séparation des pouvoirs est inexistante : qui est à la tête du parti contrôle le pays.
Principaux personnages :
Léonin Frejnes :
Lui ainsi que toute la vieille garde du parti sont obsédés par l’idée de devoir un jour repousser une attaque depuis le Sud : une plausible revanche de la Lermandie pour la guerre provoquée par Joséphine Talin dans les années 50. C’est cela qui poussa le Secrétaire Général à mettre plus de 30% du P.I.B. dans l’armée, tuant à petit feu le pays.
En parlant de mourir à petit feu, le leader n’est plus en si grande forme : à la fin de l’année 2012, celui-ci fut terrassé par un infarctus du myocarde auquel il survécut, mais non sans séquelles. Les meilleurs médecins du pays tentent de les camoufler par l’usage excessif de nombreux médicaments, combinés aux efforts des services de propagande qui le maquillent à l’extrême pour cacher un teint crayeux.
Il faut absolument garder en vie ce dirigeant : le plus populaire de toute l’histoire du pays, et dont les nouvelles sur l’état de santé pourraient causer de grands désordres. Même si l’on se rend compte, à chaque discours du Nouvel An (l’une de ses dernières apparations), que le vieil homme commence à devenir de plus en plus sénile.
Georges Androlophe :
Il s’agissait du seul moyen pour lui d’y parvenir : il s’était mis à dos tous les pontes du parti en prononçant les mots “lenteurs”, “corruption”, “bureaucratie”... mais aucun d’entre eux ne pouvait prendre le risque de le faire taire car il les aurait entraîné dans sa chute.
Michaël Gorbata :
Effectivement, le chef du Sérèse l’a toujours pris sous son aile et considéré comme une sorte de fils spirituel, le poussant à utiliser les mêmes méthodes que lui pour parvenir à grimper dans la hiérarchie.
Victoria Barnier : âgée de 70 ans. Ministre de l'Agriculture et de la Satiété.
Gabriel Baudelaire : âgé de 77 ans. Ministre des Armées et de la Souveraineté.
Dorothée Bouvier : âgée de 75 ans. Ministre de la Culture et de l'Information.
Francis Ange : âgé de 68 ans. Ministre des Mœurs.
Victoria Lièvre : âgée de 63 ans. Ministre de l'Économie et de l'Industrie.
Jean Duverger : âgé de 74 ans. Ministre de l'Éducation Sociale et de la Jeunesse.
Myriam Leavitt : âgée de 78 ans. Ministre des Affaires Étrangères.
Jonathan Lavigne : âgé de 76 ans. Ministre de la Défense et de la Justice.
Amandine Thibault : âgée de 79 ans. Ministre des Sports et du Bien-Être Social.
Hector Morel : âgé de 81 ans. Ministre du Travail et de la Santé.
Politique internationale :
Le pays est extrêmement isolé sur le plan international, à cause des conséquences de la période “Rinochienne” sur la mentalité de la population. Le pays tirant la grande majorité de sa richesse des matières premières, leur échange est le principal contact du pays avec les autres nations.
Le principal échange consiste en la vente de matières premières en échange des technologies de confort réservées aux élites : automobiles modernes re-carrossées (pour éviter un scandale national), smartphones dernier cri, frivolités high-tech…
Depuis la mort de Joséphine Talin en 1963 qui provoqua la fin de la guerre avec la Lermandie, une sorte de Guerre Froide semble s’être initiée entre la République Populaire Viétique et la République Lermandienne. Celle-ci donna lieu à une Course Aux Armements, qu’il s’agisse d’armes conventionnelles, voire chimiques ou bactériologiques.
Quand Léonin Frejnes arrive au pouvoir en 1975 après Nicétas Rouchtchès (successeur de Talin), il s’inscrit dans une sorte de “politique de la détente” avec la Lermandie et plusieurs traités pour limiter l’ampleur de cette crise. Bien que ces accords n'engageaient en rien les belligérants, ils permirent d’apaiser les tensions internationales.
Auteur: Asdenchell Virkenfeld
Et lorsque la guerre éclatera (ce serait au moins dans quelques années rp), les joueurs pourront essayer de se positionner vis à vis de ce conflit tel que la mise en place des sanctions, de prêt-bail jusqu'à une participation directe au conflit. De plus, ils est important que plus les camps sont équilibrer, plus la guerre va durer.
Enfin, à la fin de la guerre, en fonction des partie prenante de ce conflit, la Vietie pourra être divisé en plusieurs morceaux administratifs sous la forme de territoires occupéeS gérés par plusieurs Etats ( Un peu comme l'Allemagne au début de la Guerre Froide.
Concernant cette guerre, il faut noter qu'il n'y aura pas de perte d'effectifs militaires et de matériels significatif sauf concernant la perte de population de chaque pays participants, car l'objectif premier n'est pas de démolir les armées de chaque joueur participantes, mais de participer en rp.
Après tout, pourquoi l'Aleucie devrais rester pacifique? XD
L'autre objectif est d'éviter de modifier le Lore militariste de la Lermandie ainsi que de devoir supprimer toute mention de la Vietie durant les discussions diplomatique(et devoir me repencher sur les relations diplomatiques entre la Lermandie et le Westalia). De plus, cette guerre permettra de justifier le "pourquoi je n'ai que 10 000 soldats pour un pays de plus de 60 millions d'habitants?".
Concernant l'arbitrage et l'organisation de cet événement, je laisserais la modération de Géokratos s'en occuper.
Voici donc ce que j'ai en tête concernant la Vietie. Et bien sur , cette idée peut être modifier par la modération.