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Rencontre diplomatique entre le Saint-Empire Menkelt et la République d'Antares - 25/12/14

Rencontre entre la République d'Antares et le Saint-Empire Menkelt à l'occasion de l'Inauguration de l'ambassade Antarienne à Ker'Ys
25 décembre 2014

Après des discussions par missives entre le Saint-Empire Menkelt et la République d'Antares, celle ci avait reçu une invitation pour inaugurer son ambassade le jour saint du 25 décembre dans un voyage diplomatique. La rencontre était prévue vers midi. Au rendez vous, Quatre femmes politiques de la République d'Antares seraient présentes: Tout d'abord Lexa Roos, la ministre des affaires étrangères, ainsi que sa sœur Pamela qui est dirigeante du parti politique La Coalition. Avec eux, une amie très proche de Lexa: Evelyne Malmaison, la ministre de l'économie, accompagnée de sa soeur Clara qui est dirigeante du parti conservateur Antarien. Du côté de Menkelt, Le premier Ministre Peter Kibener, le ministre des affaires étrangères Patrick Pearse et l'empereur Arthur XIV seraient présents.

Il était 7 heures du matin. Le quatuor Antarien venait d'assister à la messe de Noël à l'Abbaye Sainte Lucie dans la capitale. Ils se dirigeaient maintenant vers l'Aéroport International Ursa Major de la ville de Margaux. L'avion décolla vers 7h56, alors que le soleil commençait à se lever à l'horizon. Les quatre femmes le savaient: ils étaient sur le point de faire une rencontre inoubliable.

Pendant toute la durée du trajet, Evelyne n'arrêtait pas de poser des questions à Lexa. Elle n'avait pas l'habitude de faire des voyages diplomatiques, elle était donc quelque peu nerveuse. On la rassura en lui disant que tout irait bien, et que les représentants du Saint-Empire Menkelt étaient probablement très bienveillants.

Une fois atterris à Ker'Ys, le quatuor descendit de l'avion et roula en direction de l'ambassade à inaugurer. Il était midi pile. Les représentants de Menkelt étaient tous devant la bâtisse en train de les attendre avec leur délégation. À peine sorti du van qui emmenait les représentants d'Antares, Lexa Roos s'avança vers son homologue Patrick Pearce pour lui serrer la main


Lexa Roos: Monsieur Pearce ! Je suis tellement ravie de vous rencontrer enfin ! Joyeux Noël, et que le seigneur soit avec vous !

En attendant, les trois autres représentantes d'Antares irent serrer la main au premier ministre et à sa majesté impériale Arthur XIV.
Le rouquin se mit à sourire aussitôt.

Patrick Pearse : ''Que la paix du seigneur soit avec vous aussi, et Joyeux Noël madame la ministre. Je vous souhaite la bienvenue à Ker'Ys ! J'espère que le voyage n'aura pas été trop long pour vous et votre délégation depuis le continent en tout cas.''

Il regarda à côté de lui et vit son Empereur et le Premier Ministre en train de serrer la main et de parler avec les autres représentantes de la République d'Antarès.

Patrick Pearse : "La cérémonie va débuter dans quelques instants, mais j'aimerais d'abord vous présenter à l'Empereur et à mon Premier ministre.

Il y avait du monde autour, des représentants de tout le Saint-Empire étaient présents, que ce soit des diplomates, des députés, il y avait même le maire de Ker'Ys, Célestin Mordrel qui était membre du parti du Premier Ministre, le Front Impérial de Menkelt, mais aussi quelques conseillers municipaux de la ville. Après quelques mots échangé, Arthur XIV et Peter Kibener, tout deux en uniforme traditionnel impérial, vinrent à la rencontre de la ministre. Le premier ministre se lança.

Peter Kibener : Enchanté madame la ministre, je vous souhaite la bienvenue dans le Saint-Empire, sachez que c'est un honneur pour nous de vous rencontrer. Nos deux pays ont tout à gagner à se rapprocher. Sachez qu'après l'inauguration de votre ambassade, nous vous invitons pour un délicieux repas en ce jour glorieux de la naissance du seigneur.

L'Empereur de Menkelt s'approcha de la ministre.

Arthur XIV : Enchanté aussi madame et Joyeux Noël, je tiens à exprimer la joie qui m'anime de voir deux pays membres de la même civilisation chrétienne et eurysienne qui se rapprochent dans ces temps troublés dans ce monde et qui a plus que besoin de la paix du Christ.

Autour des deux délégations et de l'ambassade, des dizaines d'agents de la Bezimpa, en uniforme ou en civil, faisaient comme cordon autour face aux dizaines de journalistes, de curieux ou d'hommes qui voulaient assister à la cérémonie. Il faisait froid, la neige recouvrait une bonne partie de la ville. Patrick Pearse en ressentit les effets plus que quiconque ici. Ce froid accentuait la pâleur de son visage, ce qui mettait en avant ses taches de rousseurs. Il frotta ses mains, le ministre avait trop froid mais il essayait de le dissimuler.

Patrick Pearse : ''Je propose que nous commençons donc la cérémonie dès maintenant, il fait très froid en ce jour de Noël et je n'ai pas envie que votre délégation ait un souvenir... Glacé de notre pays. Madame Roos, tenez voici les ciseaux qui couperont le ruban qui va inaugurer votre belle ambassade dans notre Empire.''

L'Irlandais tendit la paire de ciseau à la ministre antérienne tout en gardant son sourire aux représentantes antarienne et à ses supérieurs.

Patrick Pearse : ''Après ça, nous pourrons profiter d'un bon repas chaud offert par Sa Majesté.''

L'Empereur se mit à émettre un rictus amusé.

Arthur XIV : ''On voit bien que ce n'est pas vous qui le payez mon cher ami.''

Le Premier ministre réagit non sans cacher son amusement.

Peter Kibener : ''Après vous, je vous rejoins immédiatement avec mon ciseau madame Roos. Si nous attendons trop mon ministre risque d'être un peu grognon s'il a faim.''
Lexa prit les ciseaux que lui tendait Patrick Pearse. Elle s'approcha du ruban, y posa les ciseaux ouverts, regarda une dernière fois autour d'elle en souriant avant de couper en même temps que le premier ministre Peter Kibener. Les représentants des deux pays ainsi que certains passants et les journalistes applaudirent de toutes leur forces, avant de voir disparaître tout l'équipage diplomatique à l'intérieur de la bâtisse fraichement inaugurée. Il faisait réellement froid, et l'attitude dépêchée des hommes et femmes politiques en témoignaient.

Une fois à l'intérieur, le quatuor des représentantes Antariennes admirèrent pendant un court instant les locaux. C'était un endroit spacieux et très accueillant. Elles se regardèrent entre elles, en essayant de se retenir de sauter de joie comme des gamines. L'hospitalité du Saint-Empire Menkelt les avait vraiment touchées au plus profond de leur cœurs.


Lexa Roos: C'est un endroit absolument magique, très bien choisi. Vous reflétez vraiment les valeurs de l'hospitalité Antarienne, et je trouve cela génial. Encore une fois, mille merci à vous et à sa majesté impériale.

Evelyne Malmaison: Madame Lexa Roos a raison, cette ambassade est bien mieux que ce que nous aurions pu désirer. Nos sincères félicitations et merci beaucoup !

Après cet échange, ils procédèrent à une courte visite de l'ambassade. Tout y était: plusieurs salles de réunion, des bureaux, un accueil magnifique avec le drapeau d'Antares, ainsi que plusieurs salles libres pour y aménager des archives ou bien y stocker des serveurs. Le Saint-Empire Menkelt avait vraiment réussi son coup.


Pamela Roos: Eh bien, c'est certainement une très belle ambassade que vous nous avez attribués. Je suppose que vous avez d'autres bonnes surprises de ce genre ?

Lexa Roos: Bien sûr, vous avez parlé d'un déjeuner que nous offre Sa Majesté Impériale il me semble ? Dans ce cas, je crois que nous nous sommes assez épatés dans cet endroit. Et puis, j'ai compris que mon homologue s'impatientait de se mettre à table, alors allons y: nous vous suivons !

Tous les représentants des deux pays eurent un court instant de rire après cette phrase
Le ministre Patrick Pearse continua à rire.

Patrick Pearse : ''Pour tout vous vous dire en fait, j'avais froid plus qu'autre chose. Mais je ne voulais surtout pas que votre délégation attrape un méchant rhume à votre retour dans votre pays.''

Le Premier Ministre prit ensuite la parole.

Peter Kibener : ''Nous nous sommes permis d'organiser le repas dans votre ambassade justement. Vous pourrez en profiter pour voir la dernière grande salle que nous devions vous faire visiter, la plus grande salle à manger de ce bâtiment. Des serviteurs et des cuisiniers sont donc en train d'utiliser votre ambassade pour ce repas. Rassurez-vous, évidemment qu'après ce bon repas, aucun Menkien quel qu'il soit n'empiétera pas la souveraineté de votre bâtiment sans votre autorisation.''

A la fin de sa phrase, un jeune serviteur ouvrit la grande porte de la salle où ils étaient.

Jeune servant : ''Je vous prie de bien vouloir me suivre, Votre Majesté Impériale, mesdames, mesdemoiselles et messieurs.''

Les deux délégations se mirent alors à suivre le jeune homme qui portait un masque étrange représentant une bête, un renard pour être plus précis, jusqu'à la grande salle à manger. Dans cette dernière, pleins de jeunes hommes et de jeunes filles, tous avec des masques d'animaux, se mirent alors à sortir en ordre après qu'ils eurent mit une très belle table et un magnifique sapin de Noël dans la salle.

Seul le jeune servant au masque de renard avec deux autres servants restèrent, même les gardes impériaux étaient à l'extérieur. Celui au masque de renard les invita à s'asseoir, ce que le groupe fit.

L'Empereur Arthur XIV se mit alors à observer la délégation Antérienne.


Arthur XIV : ''Ce sont des adolescents, des fils et filles de nobles comme vous pouvez le voir. Il existe une tradition millénaire dans la noblesse de l'Empire, certains adolescents de familles aristocrates travaillent en effet chez une autre famille noble, durant un certain temps, en tant que servant, écuyer ou autre. Pour beaucoup de jeunes nobles c'est un parcours qui a pour finalité l'initiation à l'âge adulte via un rite de passage à la fin. Le masque de bête que le jeune homme porte représente l'adolescence et l'ignorance. À la fin du rite le masque est brulé pour accomplir le passage à l'âge adulte.''

Après cette explication, le servant à tête de renard tendit alors trois livres au Premier Ministre Menkien.

Peter Kibener : ''Avant de passer à table et de discuter, j'aimerais comme le veut la tradition de Noël vous offrir quelques cadeaux. Vous vous êtes déplacés de très loin après tout. Voici une bible écrite en latin datant de la période médiévale, avec des dessins magnifiques. Cette bible vient d'Ardee, notre région Irlandaise. L'autre livre est en deux exemplaires, c'est écrit par notre cher ministre des affaires étrangères ici présent.''

Peter Kibener tendit d'abord la magnifique bible médiévale en latin et ensuite les deux autres livres, un traduit en français et l'autre en italien. On pouvait y lire sur la couverture du bouquin, couverture qui montre une communauté irlandaise menkienne dansant autour d'un feu durant la fête de la Saint-Jean, ''Hillbilly Elegy : Une ode menkienne dans un Empire en crise, par Patrick Pearse''.

Patrick Pearse : Oh... Vous me faites un immense honneur monsieur le Premier Ministre ! Mesdames, mesdemoiselles, c'est juste ma biographie qui raconte mon enfance jusqu'à mes années universitaires, mais ce n'est pas digne d'un cad...

Le Premier Ministre le coupa.

Peter Kibener : ''Voyons, ne vous rabaissez pas ! Vous êtes l'écrivain contemporain, avec Mickaël Land, le plus lu de notre Empire, bien sûr que si !''

Le jeune Premier Ministre regarda la délégation Antérienne et dit d'un ton sûr de lui.

Peter Kibener : ''Si vous voulez comprendre comment fonctionne la mentalité Menkienne et pourquoi notre peuple a amené, nous, un mouvement politique classé à l'extrême-droite au pouvoir en étant diabolisé par les médias et la gauche, lisez ce livre. N'y voyez pas là un moyen de vous convaincre de nos idées, non. Vous avez les vôtres et nous aussi, mais cela permettra de comprendre notre peuple, les crises qu'il a traversées comme avec la guerre civile par exemple et surtout pourquoi les Menkiens sont... un peuple plus traditionnel et nationaliste que d'autres. En clair ce livre montre qui nous sommes avec nos qualités et nos problèmes.

Il sourit.

Peter Kibener : ''Je vous rassure c'est un livre très agréable à lire, notre ministre a un certain don pour ça.''
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