08/07/2016
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Union des Républiques Natives Etznabistes - Administration de la Culture

L'Union des Républiques Natives Etznabistes, souvent abrégé en Républiques Etznabistes voire Etznabie, est un tout nouvel État formé (sans doute le plus récent d'Aleucie) par la sécession d'une bonne partie de la Nouvelle-Antérinie, colonie de l'Antérinie. Le pays est habité de sept nations aleucindiennes, ainsi que de quelques milliers de descendants d'eurysiens n'ayant pas voulu quitter leurs villages.


Sommaire

I. Géographie
A. Géographie physique
B. Géographie humaine

II. Histoire
A. Préhistoire
B. Ère libre
C. Ère coloniale
D. Indépendance

III. Républiques
A. Les Côtes Chumashs
B. Le Bassin Tchinouk

IV. Faune et Flore

V. Politique
A. Institutions
B. Partis
C. Personnalités
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GÉOGRAPHIE


A. Géographie physique


Les Républiques sont parcourues en tout de six fleuves, dont les bassins regroupent souvent leur propre nation native.
La géographie de la région se résume à :
  • Les Républiques comptent sur leur territoire deux principaux massifs montagneux. L'un, au nord-est, dépasse les 2000 mètres d'altitudes par endroits et comporte en son sein le point culminant du pays. Il est situé sur les territoires yanas, tchinouks et pomos.
  • Le second, au sud-est servit de point de départ à la reconquête de la Nouvelle-Antérinie par la Rache, et est maintenant sous la juridiction des umatillas et des nimiipuus.
  • De grandes forêts de conifères dans les trois quarts nord du pays, avec une abondance de séquoias au centre, dans la République Yana.
  • Une zone semi-désertique au sud, dans le territoire shoshone. Il s'agit du bout du désert de l'ouest du Sterus, qui traverse ainsi la péninsule d'Occizyan.

La carte des reliefs des Républiques Etznabistes et de la Nouvelle-Antérinie
La carte des reliefs des Républiques Etznabistes et de la Nouvelle-Antérinie.


B. Géographie humaine


L'Union des Républiques Natives Etznabistes regroupe sept républiques, chacune territoire d'une nation aleucindienne, ainsi que la ville de Misálamag, la capitale, qui est une entité administrative à part.

Carte des républiques composant le territoire et de la capitale. La Nouvelle-Antérinie apparaît également, en gris très léger.

Les républiques sont, par ordre alphabétique :
  • La République Tchinouk, en beige sur la carte (nord). Elle est composée de huit communes.
  • La République Chumash, en bleu foncé sur la carte (sud-ouest). Ses treize communes ont la particularité d'être séparées en cinq exclaves, le long de la côte sud-ouest. Sa capitale, Silimihi, est le principal port du pays (en cours de réaménagement pour subvenir aux nouveaux besoins).
  • La commune de Misálamag, la capitale (anciennement Celem-Libre), en gris foncé sur la carte (centre).
  • La République Nimiipuu, en vert clair sur la carte (sud-est). Elle est composée de dix-sept communes.
  • La République Pomo, en vert foncé sur la carte (centre-ouest). Elle comporte également une exclave en Nouvelle-Antérinie, qui a été conservée après les tractations qui ont fait suite au référendum d'indépendance. Elle est composée de vingt-trois communes.
  • La République Shoshone, en bleu clair sur la carte (sud-est). Elle est composée d'onze communes.
  • La République Umatilla, en jaune-doré sur la carte (sud). Elle est composée de dix-sept communes.
  • La République Yana, en rose-violet sur la carte (nord-est). Elle est composée de dix-huit communes.
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HISTOIRE


Préhistoire
L'histoire du territoire des Républiques Etznabistes commence il y a environ 11.000 ans, lorsque les premières peuplades s'installent dans la zone. Selon les historiens, la plupart des ethnies actuelles seraient arrivées sous la forme d'un même groupe avant de se sédentariser en villages séparés et de développer des cultures différentes les unes des autres. Seuls les Chumashs forment une zone d'ombre, puisque certains éléments de leurs traditions laissent à penser qu'ils seraient peut-être originaire des îles des océans du sud comme celui des Perles ou le Carmin.

Ère dite "libre" (ou pré-antérinienne)
Durant les millénaires qui ont suivi l'installation des aleuciens, peu de remous se sont produits. Une seule période se démarque en fait des autres, celle allant approximativement de l'an mil à quelques décennies avant le débarquement des explorateurs antériniens. Il s'agit du développement de la civilisation Hamkkin, cousine septentrionale des Sakkins (peuples de la Costa Sueñoleja et d'Hernandia principalement). Ce peuple va petit à petit s'imposer complètement sur cette partie de l'Occizyan, et aller jusqu'à conquérir un territoire dépassant amplement l'actuel des Républiques. Il marquera profondément l'histoire locale, puisqu'il aura causé l'affaiblissement des tribus et villages de la région avant l'arrivée des antériniens et ainsi permit leur expansion coloniale rapide.

Ère coloniale
Un article antérinien est également disponible pour la période allant de l'arrivée des colons jusqu'à leur départ.
[toujours en cours d'écriture]

Prise d'indépendance
Un déroulé détaillé des évènements est disponible ici.
L'indépendance des Républiques s'est déroulée sur une période de temps très courte, et pratiquement sans effusions de sang (ce qui malheureusement fait plutôt figure d'exception dans les guerres décoloniales). Seuls la Bataille de la Côte, qui a coûté la vie à quelques dizaines de soldats réguliers antériniens et miliciens etznabistes et le triste Massacre de Saint-Arzan des Jungles où plus de 1500 innocents ont perdu la vie viennent ternir le tableau.
Les négociations de paix se sont néanmoins déroulées sans accrocs et l'accord a vite été trouvé entre le gouvernement antérinien et les représentants etznabistes, ce qui a mené à la création de l'Union des Républiques Natives Etznabistes.
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LES CÔTES CHUMASHS

Culture
Les chumashs sont l'un des rares peuples aleucindiens du continent à avoir réellement navigué en mer (en dehors des peuples des régions polaires du grand nord qui dépendaient de la pêche pour leur alimentation, et de ceux des îles et du Golfe Alguareno), en témoigne leur éparpillement sur toute la côte sud de l'Union, et leur présence sur quelques petites îles au large de la côte. Leur alimentation traditionnelle se compose d'ailleurs en grande majorité de produits de la mer, comme plusieurs espèces locales d'escargots marins, de palourdes et autres gros coquillages, ou encore d'huîtres. Les espadons et autres gros poissons étaient également très prisés, de part la difficulté que représentait leur capture depuis les pirogues de l'époque.
Les chumashs étaient organisés en villages d'environ deux-cents habitants pour les plus peuplés. De nombreuses festivités avaient lieu, réunissant parfois plusieurs communautés (villages), pour marquer divers évènements comme des naissances ou des fêtes religieuses. Les chumashs étaient connus dans toute la région pour leur savoir-faire dans les célébrations.
Comme les autres peuples de cette zone de la Péninsule d'Occizyan, ils se seraient installé sur leurs terres actuelles il y a environ 11.000 ans.

Avec l'avènement des Républiques Etznabistes, un retour en force des pratiques traditionnelles s'est observé. Quelques villages ont par exemple recommencé à organiser des parties de pêche à bord d'embarcations en bois, construites en suivant les coutumes (voir l'image ci-dessous).

Une pirogue traditionnelle chumash.
Une pirogue traditionnelle chumash.

Économie
Les communes aujourd'hui rattachées à la République Chumash ont toujours été tournées vers la pêche plus que vers n'importe quel autre secteur. Une grande partie du poisson de Nouvelle-Antérinie provenait des ports de Silimihi, Sumawawa et Qasil.
Depuis que l'URNE est séparée de la Nouvelle Antrania, seul véritable port commercial avec une grande capacité d'accueil, le gouvernement entreprend de réaménager et d'agrandir drastiquement la rade de Silimihi. En quelques mois, sa superficie et donc le nombre de places pour des navires a plus que triplé.
Le but affiché est bien évidemment de s'émanciper du Grand-Duché du Scintillant pour les liens avec le reste du monde, mais également de dynamiser la région. Grâce à ce plus grand port, la pêche ne sera plus la seule activité et les habitants seront donc moins dépendants des aléas de la nature et de la destruction des habitats de leurs proies.

Une photo du port de Silimihi après les grands travaux d'agrandissement et de modernisation.
Une photo du port de Silimihi après les grands travaux d'agrandissement et de modernisation.
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FAUNE ET FLORE

Plantes, forêts et paysages dans les Républiques
Les paysages des Républiques Etznabistes sont assez semblables du nord au centre-sud, ce qui s'explique facilement par la taille réduite du pays, et se composent notamment de forêts de conifères (dont beaucoup de séquoias, parmi les plus grands de notre planète). L'extrême-sud du pays contraste néanmoins avec le reste, puisqu'il s'agit d'abord de jungles denses (mais pas aussi humides que sous les tropiques), et d'un désert à l'intérieur des terres.

Les forêts de séquoias recouvrent notamment la République Yana et l'est de la République Tchinouk, et forment comme des barrières entre les villages, qui sont systématiquement complètement entourés d'arbres de plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Les entrepreneurs eurysiens, lorsqu'ils avaient découvert des arbres d'aussi grande taille et épaisseur, ont vite sauté sur l'occasion et ont exploité sans modération les vastes forêts néo-antériniennes. Devant la rapide déforestation, le gouvernement de l'époque avait néanmoins ordonné la création de réserves protégées dans certaines zones pour sauvegarder quelques centaines de séquoias, afin que l'espèce ne risque pas de disparaître (ce qui serait mauvais pour l'économie locale).

La photo d'un séquoia, dans une forêt de la République Yana.
La photo d'un séquoia, dans une forêt de la République Yana.

Animaux terrestres, marins et volants
Les grandes plaines des Républiques côtières (Pomo, Tchinouk et Chumash surtout) abritent de grands troupeaux de bisons aleuciens sauvages, qui posent régulièrement de petits soucis aux habitants, en s'installant parfois trop proche voire sur les routes pour se reposer.
Le code de la route dispose d'ailleurs de mentions spéciales à cause de la présence des bisons, comme par exemple l'interdiction des tronçons limité à 80 kilomètres à l'heure dans les territoires où ces gros mammifères sont présents (ils peuvent atteindre les 70 km/h en chargeant, on préfère laisser une bonne marge aux automobilistes) ; ou encore un article mentionnant une "autorisation de rouler à très grande vitesse lorsque le besoin s'en fait ressentir à cause de la présence de bisons". Les conducteurs doivent néanmoins recevoir une courte formation sur le comportement de ces bovins, pour éviter des déplacements qui pourraient les affoler et causer encore plus de dégâts, surtout à proximité de zones habitées.

On estime le nombre de bisons aleuciens à environ 200.000 sur l'actuel territoire etznabien avant la colonisation, mais ce nombre a rapidement décru. Bien que les antériniens aient mis un temps avant de se risquer à chasser ces imposants animaux, ils se rendirent bien vite compte qu'ils pouvaient fournir de la viande en énormes quantités, en plus de fourrures pour les plus riches. Les populations de bisons ont donc fortement diminué à partir du début du dix-neuvième siècle. Les colons ne se souciaient malheureusement pas de leurs cycles de reproduction et du maintien d'un nombre suffisant d'entre eux à l'état sauvage.
Heureusement, les troupeaux ont pu subsister, grâce à la captivité également (des éleveurs s'étaient mis au bison plutôt qu'au bœuf, et des zoos un peu partout en possédaient) jusqu'à ce que la région décide de se préoccuper de leur sauvegarde (pour des raisons de tourisme surtout, et assez peu pour des raisons écologiques ou culturelles). Grâce à quelques réintroductions et déplacements de bisons depuis d'autres pays voisins, l'espèce atteint aujourd'hui plus de 50.000 individus recensés dans les Républiques Tchinouk, Pomo, Nimiipuu et Chumash (par ordre de population).
L'administration de l'Union des Républiques a évidemment immédiatement déclaré le bison espèce protégée, mais sans grands moyens réellement mis en œuvre jusqu'à présent (il y a d'autres priorités visant les humains à combler avant de pouvoir se préoccuper tranquillement des animaux).

Un bison aleucien (Bison aleucicus) dans les plaines de la République Pomo.
<i>Un bison aleucien (</i>Bison aleucicus<i>) dans les plaines de la République Pomo.</i>
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LE BASSIN TCHINOUK


Les Tchinouks peuplent le nord des Républiques Etznabistes, et sont surtout regroupés autour des bassins versants de deux cours d'eau. Bien qu'ils semblent un peu isolés des autres peuples du territoire de l'URNE, sont depuis toujours en contact avec toutes les ethnies de l'Occizyan central, car très bons commerçants, prêts à parcourir des milliers de kilomètres pour faire du troc.

Traditionnellement, les Tchinouks vivaient dans des villages composés de longues maisons en bois, les cathlapotle. Depuis, ils vivent comme la majorité de la planète dans des bâtiments modernes, en briques ou béton.

Un cathlapotle, habitation traditionnelle tchinouk.
Un cathlapotle, habitation traditionnelle tchinouk.

Une coutume tchinouk qui a beaucoup fait parler d'eux lors des premiers contacts avec les antériniens est d'aplatir la tête de leurs enfants lorsqu'ils sont encore bébés (le processus se fait entre les âges de trois mois et d'un an) au moyen de planches plaquées contre leur front. Les hommes et femmes ainsi marqués rejoignaient plus facilement la haute société, et considéraient souvent ceux au crâne rond comme des serviteurs. Les eurysiens ont vite fait disparaître cette tradition avec la colonisation et l'imposition de leurs standards.

Bébé tchinouk installé dans un porte-bébé qui lui aplatit le crâne.
Bébé tchinouk installé dans un porte-bébé qui lui aplatit le crâne.

[pas fini...]
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INSTITUTIONS POLITIQUES

Les institutions politiques de l'Union des Républiques Natives Etznabistes, tout juste formées, sont les suivantes :

Législatif
Le pouvoir législatif de l'Union est détenu par deux assemblées, qui ont toutes les deux le pouvoir de proposer des projets ou des réformes de lois, et de les voter pour les faire valider. Chaque loi doit passer par les deux assemblées pour être promulguée. Les deux assemblées unies forment le Parlement Natif Etznabien.

Les deux assemblées sont :
La Chambre des Communes regroupe un représentant de chaque commune (les moins peuplées peuvent parfois s'associer pour n'être représentées que par une personne, mais disposant bien d'une voix pour chaque village). La représentation de toutes les communautés, même les plus petites et isolées, est ainsi assurées.
L'Assemblée des Républiques regroupe pour sa part cent-cinquante-trois députés (soit un pour deux mille habitants du pays), un nombre également réparti en fonction des populations des républiques. Dans chacune, un vote se fait avec une liste proposée par chaque parti, et les sièges sont donnés proportionnellement en fonction des résultats obtenus.

L'autonomie à la fois des communes et des républiques est préservée de cette manière, et l'Union est de toute façon un État fédéral dans lequel une grande part de liberté reste accordée à chacune des sept républiques et à la commune de Misálamag. Un exemple de cette décentralisation est déjà la fréquence des élections : elle est laissée libre aux républiques, qui ont organisé des référendums pour la définir.

Exécutif
Le pouvoir exécutif est détenu par le Président de l'Union des Républiques Natives Etznabistes, qui nomme un administrateur pour chaque domaine. La composition du gouvernement doit ensuite être validée par un vote de confiance au Parlement Natif Etznabien. Chaque administrateur peut après ces étapes nommer son cabinet et officier tant que le président ou le Parlement ne change pas de gouvernement.
Le président est élu pour un mandat de quatre ans, renouvelable tant qu'il gagne aux élections. Le suffrage est universel et direct. Contrairement à beaucoup de pays, le président etznabien n'a pas le pouvoir de dissoudre les assemblées législatives.

Judiciaire
Le pouvoir judiciaire est détenu au niveau fédéral par le Tribunal de Misálamag, qui juge notamment les affaires d'importance fédérale et ce qui a trait à la constitution. Il supervise également les sept autres tribunaux. Chaque république a le sien, sauf la ville de Misálamag (abritant le tribunal fédéral) qui est sous la juridiction du Tribunal Pomo.

L'un des bâtiments du gouvernement des Républiques, à Misálamag.L'un des bâtiments du gouvernement des Républiques, à Misálamag.
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