11/05/2017
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Union des Républiques Natives Etznabistes - Administration de la Culture

L'Union des Républiques Natives Etznabistes, souvent abrégé en Républiques Etznabistes voire Etznabie, est un tout nouvel État formé (sans doute le plus récent d'Aleucie) par la sécession d'une bonne partie de la Nouvelle-Antérinie, colonie de l'Antérinie. Le pays est habité de sept nations aleucindiennes, ainsi que de quelques milliers de descendants d'eurysiens n'ayant pas voulu quitter leurs villages.


Sommaire

I. Géographie
A. Géographie physique
B. Géographie humaine

II. Histoire
A. Préhistoire
B. Ère libre
C. Ère coloniale
D. Indépendance

III. Républiques
A. Les Côtes Chumashs
B. Le Bassin Tchinouk
C. Les Plaines Pomos

IV. Faune et Flore

V. Politique
A. Institutions
B. Partis
C. Personnalités
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GÉOGRAPHIE


A. Géographie physique


Les Républiques sont parcourues en tout de six fleuves, dont les bassins regroupent souvent leur propre nation native.
La géographie de la région se résume à :
  • Les Républiques comptent sur leur territoire deux principaux massifs montagneux. L'un, au nord-est, dépasse les 2000 mètres d'altitudes par endroits et comporte en son sein le point culminant du pays. Il est situé sur les territoires yanas, tchinouks et pomos.
  • Le second, au sud-est servit de point de départ à la reconquête de la Nouvelle-Antérinie par la Rache, et est maintenant sous la juridiction des umatillas et des nimiipuus.
  • De grandes forêts de conifères dans les trois quarts nord du pays, avec une abondance de séquoias au centre, dans la République Yana.
  • Une zone semi-désertique au sud, dans le territoire shoshone. Il s'agit du bout du désert de l'ouest du Sterus, qui traverse ainsi la péninsule d'Occizyan.

La carte des reliefs des Républiques Etznabistes et de la Nouvelle-Antérinie
La carte des reliefs des Républiques Etznabistes et de la Nouvelle-Antérinie.


B. Géographie humaine


L'Union des Républiques Natives Etznabistes regroupe sept républiques, chacune territoire d'une nation aleucindienne, ainsi que la ville de Misálamag, la capitale, qui est une entité administrative à part.

Carte des républiques composant le territoire et de la capitale. La Nouvelle-Antérinie apparaît également, en gris très léger.

Les républiques sont, par ordre alphabétique :
  • La République Tchinouk, en beige sur la carte (nord). Elle est composée de huit communes.
  • La République Chumash, en bleu foncé sur la carte (sud-ouest). Ses treize communes ont la particularité d'être séparées en cinq exclaves, le long de la côte sud-ouest. Sa capitale, Silimihi, est le principal port du pays (en cours de réaménagement pour subvenir aux nouveaux besoins).
  • La commune de Misálamag, la capitale (anciennement Celem-Libre), en gris foncé sur la carte (centre).
  • La République Nimiipuu, en vert clair sur la carte (sud-est). Elle est composée de dix-sept communes.
  • La République Pomo, en vert foncé sur la carte (centre-ouest). Elle comporte également une exclave en Nouvelle-Antérinie, qui a été conservée après les tractations qui ont fait suite au référendum d'indépendance. Elle est composée de vingt-trois communes.
  • La République Shoshone, en bleu clair sur la carte (sud-est). Elle est composée d'onze communes.
  • La République Umatilla, en jaune-doré sur la carte (sud). Elle est composée de dix-sept communes.
  • La République Yana, en rose-violet sur la carte (nord-est). Elle est composée de dix-huit communes.
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HISTOIRE


Préhistoire
L'histoire du territoire des Républiques Etznabistes commence il y a environ 11.000 ans, lorsque les premières peuplades s'installent dans la zone. Selon les historiens, la plupart des ethnies actuelles seraient arrivées sous la forme d'un même groupe avant de se sédentariser en villages séparés et de développer des cultures différentes les unes des autres. Seuls les Chumashs forment une zone d'ombre, puisque certains éléments de leurs traditions laissent à penser qu'ils seraient peut-être originaire des îles des océans du sud comme celui des Perles ou le Carmin.

Ère dite "libre" ou pré-antérinienne
Durant les millénaires qui ont suivi l'installation des aleuciens, peu de remous se sont produits. Une seule période se démarque en fait des autres, celle allant approximativement de l'an mil à quelques décennies avant le débarquement des explorateurs antériniens. Il s'agit du développement de la civilisation Hamkkin, cousine septentrionale des Sakkins (peuples de la Costa Sueñoleja et d'Hernandia principalement). Ce peuple va petit à petit s'imposer complètement sur cette partie de l'Occizyan, et aller jusqu'à conquérir un territoire dépassant amplement l'actuel des Républiques. Il marquera profondément l'histoire locale, puisqu'il aura causé l'affaiblissement des tribus et villages de la région avant l'arrivée des antériniens et ainsi permit leur expansion coloniale rapide.

Sous le règne des Hamkkins, dont la capitale est plutôt éloignée du territoire des chumashs, tchinouks et autres peuples des Républiques, la situation redevient plus calme un temps. Les villages et tribus doivent seulement supporter la présence par moment de corps des armées hamkkines, qui n'hésitent que rarement à se servir en denrées parmi les locaux. Ces oppresseurs se servent aussi de leur puissance à l'échelle régionale pour déplacer des ethnies entières, afin que que leurs guerriers et meneurs, déstabilisés, ne soient pas en mesure de se révolter. C'est probablement la première raison de l'"entassement" d'un si grand nombre de cultures différentes sur cette petite bande de côtes.

Après quelques décennies à ce régime, de nouveaux troubles apparurent : la rencontre entre les hamkins et everiens. Les deux empires étaient semblables en bien des points, ce qui les empêcha complètement de s'entendre dès les premiers contacts entre leurs émissaires. Les deux souhaitaient civiliser le monde connu, et faire de toutes ces tribus barbares environnantes des peuples qui parlent un langage correct -le leur-, pratique une religion correcte -la leur-, et cætera... Les deux nations considéraient donc que celle d'en face avait tort, et devait être soumise. Une grande guerre commença, pour la domination de la côte ouest aleucienne (bien que peu d'everiens aient vu l'océan qui se trouvait de ce côté-ci de la péninsule occyzianne). Cela causa la perte et l'affaiblissement des locaux, et ne déboucha que sur de lourdes pertes pour les deux camps. L'Empire d'Everia, dans son ensemble, avait certes plus de troupes et de meilleures armes que les hamkkins n'avaient jamais possédé, mais leurs rêves de conquêtes étaient beaucoup trop démesurés. Ils étaient sur six fronts à la fois, ce qui pose évidemment des problèmes sur certains, qui étaient moins fournis que d'autres. La méconnaissance du terrain (au contraire des hamkkins) et l'hostilité unanime des villages locaux ne fut pas non plus un facteur motivant pour les soldats de Catan, déjà éloignés de leurs foyers et familles depuis des mois.
Les everiens durent donc renoncer à s'avancer plus dans la direction de l'ouest, et ne retentèrent plus d'invasion. Les hamkkins, de leur côté, ne se remirent jamais de leur duel avec la civilisation centre-aleucienne et leur empire sombra dans les années suivantes, faute de moyens et de crédibilité vis-à-vis des peuples soumis. Du côté des ethnies locales, témoins et victimes de cette guerre, les conséquences sont encore visibles aujourd'hui, à travers l'"entassement" de beaucoup de langues et cultures différentes sur la petite côte etznabienne. Une si grande diversité est rare en Aleucie, et provient de cette fuite de l'ennemi, il y a de cela plus de six cents ans.

Ère coloniale
Un article antérinien est également disponible pour la période allant de l'arrivée des colons jusqu'à leur départ.
[toujours en cours d'écriture]

Prise d'indépendance
Un déroulé détaillé des évènements est disponible ici.
L'indépendance des Républiques s'est déroulée sur une période de temps très courte, et pratiquement sans effusions de sang (ce qui malheureusement fait plutôt figure d'exception dans les guerres décoloniales). Seuls la Bataille de la Côte, qui a coûté la vie à quelques dizaines de soldats réguliers antériniens et miliciens etznabistes et le triste Massacre de Saint-Arzan des Jungles où plus de 1500 innocents ont perdu la vie viennent ternir le tableau.
Les négociations de paix se sont néanmoins déroulées sans accrocs et l'accord a vite été trouvé entre le gouvernement antérinien et les représentants etznabistes, ce qui a mené à la création de l'Union des Républiques Natives Etznabistes.
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LES CÔTES CHUMASHS

Culture
Les chumashs sont l'un des rares peuples aleucindiens du continent à avoir réellement navigué en mer (en dehors des peuples des régions polaires du grand nord qui dépendaient de la pêche pour leur alimentation, et de ceux des îles et du Golfe Alguareno), en témoigne leur éparpillement sur toute la côte sud de l'Union, et leur présence sur quelques petites îles au large de la côte. Leur alimentation traditionnelle se compose d'ailleurs en grande majorité de produits de la mer, comme plusieurs espèces locales d'escargots marins, de palourdes et autres gros coquillages, ou encore d'huîtres. Les espadons et autres gros poissons étaient également très prisés, de part la difficulté que représentait leur capture depuis les pirogues de l'époque.
Les chumashs étaient organisés en villages d'environ deux-cents habitants pour les plus peuplés. De nombreuses festivités avaient lieu, réunissant parfois plusieurs communautés (villages), pour marquer divers évènements comme des naissances ou des fêtes religieuses. Les chumashs étaient connus dans toute la région pour leur savoir-faire dans les célébrations.
Comme les autres peuples de cette zone de la Péninsule d'Occizyan, ils se seraient installé sur leurs terres actuelles il y a environ 11.000 ans.

Avec l'avènement des Républiques Etznabistes, un retour en force des pratiques traditionnelles s'est observé. Quelques villages ont par exemple recommencé à organiser des parties de pêche à bord d'embarcations en bois, construites en suivant les coutumes (voir l'image ci-dessous).

Une pirogue traditionnelle chumash.
Une pirogue traditionnelle chumash.

Économie
Les communes aujourd'hui rattachées à la République Chumash ont toujours été tournées vers la pêche plus que vers n'importe quel autre secteur. Une grande partie du poisson de Nouvelle-Antérinie provenait des ports de Silimihi, Sumawawa et Qasil.
Depuis que l'URNE est séparée de la Nouvelle Antrania, seul véritable port commercial avec une grande capacité d'accueil, le gouvernement entreprend de réaménager et d'agrandir drastiquement la rade de Silimihi. En quelques mois, sa superficie et donc le nombre de places pour des navires a plus que triplé.
Le but affiché est bien évidemment de s'émanciper du Grand-Duché du Scintillant pour les liens avec le reste du monde, mais également de dynamiser la région. Grâce à ce plus grand port, la pêche ne sera plus la seule activité et les habitants seront donc moins dépendants des aléas de la nature et de la destruction des habitats de leurs proies.

Une photo du port de Silimihi après les grands travaux d'agrandissement et de modernisation.
Une photo du port de Silimihi après les grands travaux d'agrandissement et de modernisation.
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FAUNE ET FLORE

Plantes, forêts et paysages dans les Républiques
Les paysages des Républiques Etznabistes sont assez semblables du nord au centre-sud, ce qui s'explique facilement par la taille réduite du pays, et se composent notamment de forêts de conifères (dont beaucoup de séquoias, parmi les plus grands de notre planète). L'extrême-sud du pays contraste néanmoins avec le reste, puisqu'il s'agit d'abord de jungles denses (mais pas aussi humides que sous les tropiques), et d'un désert à l'intérieur des terres.

Les forêts de séquoias recouvrent notamment la République Yana et l'est de la République Tchinouk, et forment comme des barrières entre les villages, qui sont systématiquement complètement entourés d'arbres de plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Les entrepreneurs eurysiens, lorsqu'ils avaient découvert des arbres d'aussi grande taille et épaisseur, ont vite sauté sur l'occasion et ont exploité sans modération les vastes forêts néo-antériniennes. Devant la rapide déforestation, le gouvernement de l'époque avait néanmoins ordonné la création de réserves protégées dans certaines zones pour sauvegarder quelques centaines de séquoias, afin que l'espèce ne risque pas de disparaître (ce qui serait mauvais pour l'économie locale).

La photo d'un séquoia, dans une forêt de la République Yana.
La photo d'un séquoia, dans une forêt de la République Yana.

Animaux terrestres, marins et volants
Les grandes plaines des Républiques côtières (Pomo, Tchinouk et Chumash surtout) abritent de grands troupeaux de bisons aleuciens sauvages, qui posent régulièrement de petits soucis aux habitants, en s'installant parfois trop proche voire sur les routes pour se reposer.
Le code de la route dispose d'ailleurs de mentions spéciales à cause de la présence des bisons, comme par exemple l'interdiction des tronçons limité à 80 kilomètres à l'heure dans les territoires où ces gros mammifères sont présents (ils peuvent atteindre les 70 km/h en chargeant, on préfère laisser une bonne marge aux automobilistes) ; ou encore un article mentionnant une "autorisation de rouler à très grande vitesse lorsque le besoin s'en fait ressentir à cause de la présence de bisons". Les conducteurs doivent néanmoins recevoir une courte formation sur le comportement de ces bovins, pour éviter des déplacements qui pourraient les affoler et causer encore plus de dégâts, surtout à proximité de zones habitées.

On estime le nombre de bisons aleuciens à environ 200.000 sur l'actuel territoire etznabien avant la colonisation, mais ce nombre a rapidement décru. Bien que les antériniens aient mis un temps avant de se risquer à chasser ces imposants animaux, ils se rendirent bien vite compte qu'ils pouvaient fournir de la viande en énormes quantités, en plus de fourrures pour les plus riches. Les populations de bisons ont donc fortement diminué à partir du début du dix-neuvième siècle. Les colons ne se souciaient malheureusement pas de leurs cycles de reproduction et du maintien d'un nombre suffisant d'entre eux à l'état sauvage.
Heureusement, les troupeaux ont pu subsister, grâce à la captivité également (des éleveurs s'étaient mis au bison plutôt qu'au bœuf, et des zoos un peu partout en possédaient) jusqu'à ce que la région décide de se préoccuper de leur sauvegarde (pour des raisons de tourisme surtout, et assez peu pour des raisons écologiques ou culturelles). Grâce à quelques réintroductions et déplacements de bisons depuis d'autres pays voisins, l'espèce atteint aujourd'hui plus de 50.000 individus recensés dans les Républiques Tchinouk, Pomo, Nimiipuu et Chumash (par ordre de population).
L'administration de l'Union des Républiques a évidemment immédiatement déclaré le bison espèce protégée, mais sans grands moyens réellement mis en œuvre jusqu'à présent (il y a d'autres priorités visant les humains à combler avant de pouvoir se préoccuper tranquillement des animaux).

Un bison aleucien (Bison aleucicus) dans les plaines de la République Pomo.
<i>Un bison aleucien (</i>Bison aleucicus<i>) dans les plaines de la République Pomo.</i>
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LE BASSIN TCHINOUK


Les Tchinouks peuplent le tiers nord des Républiques Etznabistes, et sont surtout regroupés autour des bassins versants des deux cours d'eau qui le traversent. Bien qu'ils semblent un peu isolés des autres peuples du territoire de l'URNE, ils sont depuis toujours en contact avec toutes les ethnies de l'Occizyan central, car très bons commerçants, souvent prêts à parcourir des milliers de kilomètres pour faire du troc d'objets venant de la côte contre marchandises des montagnes, et vice-versa.

Traditionnellement, les Tchinouks vivaient dans des villages composés de longues maisons en bois, les cathlapotle. Depuis, ils vivent comme la majorité de la planète dans des bâtiments modernes, en briques ou béton. Un léger retour de la pratique a pu s'observer depuis l'indépendance des Républiques Etznabistes, bien que cela relève plutôt du "retour aux sources" le temps d'un week-end que d'un véritable changement dans les habitudes de vie.

Un cathlapotle, habitation traditionnelle tchinouk.
Un cathlapotle, habitation traditionnelle tchinouk.

Une coutume tchinouk qui a beaucoup fait parler d'eux lors des premiers contacts avec les antériniens est d'aplatir la tête de leurs enfants lorsqu'ils sont encore bébés (le processus se fait entre les âges de trois mois et d'un an environ) au moyen de planches plaquées contre leur front. Les hommes et femmes ainsi marqués rejoignaient plus facilement la haute société, et considéraient souvent ceux au crâne rond comme des serviteurs plutôt que comme des citoyens égaux. Les eurysiens ont vite fait disparaître cette tradition avec la colonisation et l'imposition de leurs standards.

Bébé tchinouk installé dans un porte-bébé qui lui aplatit le crâne.
Bébé tchinouk installé dans un porte-bébé qui lui aplatit le crâne.
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INSTITUTIONS POLITIQUES

Les institutions politiques de l'Union des Républiques Natives Etznabistes, tout juste formées, sont les suivantes :

Législatif
Le pouvoir législatif de l'Union est détenu par deux assemblées, qui ont toutes les deux le pouvoir de proposer des projets ou des réformes de lois, et de les voter pour les faire valider. Chaque loi doit passer par les deux assemblées pour être promulguée. Les deux assemblées unies forment le Parlement Natif Etznabien.

Les deux assemblées sont :
La Chambre des Communes regroupe un représentant de chacune des 108 communes (les moins peuplées peuvent parfois s'associer pour n'être représentées que par une personne, mais disposant bien d'une voix pour chaque village). La représentation de toutes les communautés, même les plus petites et isolées, est ainsi assurées.
L'Assemblée des Républiques regroupe pour sa part cent-cinquante-trois députés (soit un pour deux mille habitants du pays), un nombre également réparti en fonction des populations des républiques. Dans chacune, un vote se fait avec une liste proposée par chaque parti, et les sièges sont donnés proportionnellement en fonction des résultats obtenus.

L'autonomie à la fois des communes et des républiques est préservée de cette manière, et l'Union est de toute façon un État fédéral dans lequel une grande part de liberté reste accordée à chacune des sept républiques et à la commune de Misálamag. Un exemple de cette décentralisation est déjà la fréquence des élections : elle est laissée libre aux républiques, qui ont organisé des référendums pour la définir.

Exécutif
Le pouvoir exécutif est détenu par le Président de l'Union des Républiques Natives Etznabistes, qui nomme un administrateur pour chaque domaine. La composition du gouvernement doit ensuite être validée par un vote de confiance au Parlement Natif Etznabien. Chaque administrateur peut après ces étapes nommer son cabinet et officier tant que le président ou le Parlement ne change pas de gouvernement.
Le président est élu pour un mandat de quatre ans, renouvelable tant qu'il gagne aux élections. Le suffrage est universel et direct. Contrairement à beaucoup de pays, le président etznabien n'a pas le pouvoir de dissoudre les assemblées législatives.

Judiciaire
Le pouvoir judiciaire est détenu au niveau fédéral par le Tribunal de Misálamag, qui juge notamment les affaires d'importance fédérale et ce qui a trait à la constitution. Il supervise également les sept autres tribunaux. Chaque république a le sien, sauf la ville de Misálamag (abritant le tribunal fédéral) qui est sous la juridiction du Tribunal Pomo.

L'un des bâtiments du gouvernement des Républiques, à Misálamag.L'un des bâtiments du gouvernement des Républiques, à Misálamag.
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LES PLAINES POMOS


Les Pomos forment la plus grande population des Républiques Etznabistes, et vivent sur un territoire de plaines situé entre le Grand-Duché du Scientillant à l'ouest, les République Tchinouk et République Yana au nord, et les République Nimiipuu et République Chumash au sud, en plus de la commune de Misálamag.

Un pêcheur pomo naviguant en kayak sur les rives du lac de Misálamag, photographié au XIXème siècle par des colons antériniens.
Un pêcheur pomo naviguant en kayak sur les rives du lac de Misálamag,
photographié au XIXème siècle par des colons antériniens.

Les pomos, avant la colonisation, n'ont jamais formé une entité politique unie. Ils avaient seulement leurs pratiques et coutumes en commun, et même la langue parlée était différente en fonction des endroits et tribus. Un pomo du nord ne pouvait en aucun cas comprendre ce que disait un pomo du sud, bien que les racines soient tout à fait similaires.
Ce n'est que depuis l'arrivée des antériniens qu'ils se sont rassemblés comme un seul peuple, pour mieux traverser cette époque sombre. Plusieurs langues pomos ont malheureusement disparu au fil des siècles, et d'autres ont fusionné entre elles devant le petit nombre de locuteurs de chacune et le regroupement de villages différents dans des réserves.

Avec l'indépendance du pays, une langue pomo subsiste encore totalement et est considérée comme étant la "principale" (elle se compose de mots et d'éléments de grammaire provenant de plusieurs des langues pomos originelles), tandis que les autres sont encore parfois utilisées dans certains villages, dans une pratique plus proche du dialecte que de la véritable langue à part entière.

Les pomos sont connus pour avoir, avant même l'arrivée des eurysiens en Aleucie, utilisé une forme antique de monnaie. En effet, plusieurs types d'objets servaient d'unité au troc, en ayant une valeur fixe aux yeux de la plupart des commerçants pomos. Il s'agissait le plus souvent de coquillages ou de perles récupérés sur la côte.
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