LES CÔTES CHUMASHSCultureLes chumashs sont l'un des rares peuples aleucindiens du continent à avoir réellement navigué en mer (en dehors des peuples des régions polaires du grand nord qui dépendaient de la pêche pour leur alimentation, et de ceux des îles et du Golfe Alguareno), en témoigne leur éparpillement sur toute la côte sud de l'Union, et leur présence sur quelques petites îles au large de la côte. Leur alimentation traditionnelle se compose d'ailleurs en grande majorité de produits de la mer, comme plusieurs espèces locales d'escargots marins, de palourdes et autres gros coquillages, ou encore d'huîtres. Les espadons et autres gros poissons étaient également très prisés, de part la difficulté que représentait leur capture depuis les pirogues de l'époque.
Les chumashs étaient organisés en villages d'environ deux-cents habitants pour les plus peuplés. De nombreuses festivités avaient lieu, réunissant parfois plusieurs communautés (villages), pour marquer divers évènements comme des naissances ou des fêtes religieuses. Les chumashs étaient connus dans toute la région pour leur savoir-faire dans les célébrations.
Comme les autres peuples de cette zone de la Péninsule d'Occizyan, ils se seraient installé sur leurs terres actuelles il y a environ 11.000 ans.
Avec l'avènement des Républiques Etznabistes, un retour en force des pratiques traditionnelles s'est observé. Quelques villages ont par exemple recommencé à organiser des parties de pêche à bord d'embarcations en bois, construites en suivant les coutumes (voir l'image ci-dessous).Une pirogue traditionnelle chumash.
ÉconomieLes communes aujourd'hui rattachées à la République Chumash ont toujours été tournées vers la pêche plus que vers n'importe quel autre secteur. Une grande partie du poisson de Nouvelle-Antérinie provenait des ports de Silimihi, Sumawawa et Qasil.
Depuis que l'URNE est séparée de la Nouvelle Antrania, seul véritable port commercial avec une grande capacité d'accueil, le gouvernement entreprend de réaménager et d'agrandir drastiquement la rade de Silimihi. En quelques mois, sa superficie et donc le nombre de places pour des navires a plus que triplé.
Le but affiché est bien évidemment de s'émanciper du Grand-Duché du Scintillant pour les liens avec le reste du monde, mais également de dynamiser la région. Grâce à ce plus grand port, la pêche ne sera plus la seule activité et les habitants seront donc moins dépendants des aléas de la nature et de la destruction des habitats de leurs proies.
Une photo du port de Silimihi après les grands travaux d'agrandissement et de modernisation.