21/02/2015
07:16:57
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Le retour en Aleucie (Stérus-Teyla)

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Cette nouvelle rencontre entre la fédération de Stérus et le Royaume de Teyla symbolisait pour le nouveau consul beaucoup. Lorsque Gabriel Hardunio avait demandé au consul fraîchement élu ? Par où souhaitiez-vous commencer les rencontres diplomatiques ? Gabriel s'était attendu à voir un état de l'ASEA comme la Lermandie ou l'Akaltie. Mais Cristobal n'hésita pas une seconde et dit Teyla, le royaume de Teyla. Le vrai allié le plus ancien de la fédération Teyla représentait beaucoup pour le consul. L'enjeu de cette rencontre était légèrement plus détendu que la plupart des autres rencontre auxquelles la fédération avait pu participer. Plusieurs sujets seraient abordés comme celui de nouveaux achats militaire à Teyla ou encore des liens plus poussés dans les partenariats militaires que le consul souhaitait revoir. Quoi qu'il en soit la rencontre allait être posé et amicale comme le voulait le consul. Il était prévu pour cette journée d'accueillir sa Majesté la Reine du royaume ainsi que le représentant de la diplomatie. Le consul était très stressé à l'idée de rencontrer un membre d'une famille royale. Les protocoles de ce genre de rencontre étaient très exigeants et il fallait faire très attention à ce qu'on disait et faisait si on ne voulait pas voir sa tête en gros plan dans les articles moqueurs le lendemain. Il était prévu d'accueillir sa Majesté aux alentours de 10 h 30 à l'aéroport "Imperium" de Barba. Ici, après les présentations d'usage, la Reine serait conviée à se rendre au palais impérial. Là-bas, la rencontre ne commencerait pas directement, il y aurait d'abord une magnifique présentation du palais impérial et des joyaux de celui-ci. Lorsque l'on accueille une monarchie, il faut en être digne. Ensuite, un déjeuner de spécialités Stérusiennes serait servi à la reine et sa délégation, qui comme la coutume le veut, se verra attribuer un cadeau diplomatique en remerciement de déplacement.


Arrivée Teyla

Le jour J, l'avion du royaume arriva à l'imperium à l'heure prévu. La délégation fut accueillie par les militaire et haut dignitaire de la fédération de Stérus. À la fin de la rangée des plus beaux militaire de la fédération se trouvait Cristobal Pandoro nouveau consul, Bellatrix Verad vice-consul et Mattéo Seruigoni délégués aux relations Stéruso-Eurysiennes.
Pandoro : Madame, c'est un honore pour toute la fédération de pouvoir vous accueillir, vous êtes ici chez vous.

Aprés les présentations d'usage, le groupe fut emmené vers les voitures officielles. Sa majesté Catherine III fut convié a entre dans la voiture du consul, le ministre des affaires étrangères fut lui convier le temps du trajet à se rendre dans la voiture de Madame Bellatrix et Monsieur Mattéo.


je sais pas

Durant le trajet, Cristobal prit le temps d'expliquer à sa majesté comment la fédération de Stérus allait réorienter sa politique sous son mandat. Le but était d'en faire une forme d'échange informelle pour que sa majesté Catherine puisse ensuite en faire part au Premier ministre lors de son retour.

Je pense que c'est un moment plutôt bien choisi pour commencer à discuter rapidement des intentions de la fédération de Stérus. Mon prédécesseur Monsieur Bondamet était un homme brillant avec qui j'ai particulièrement apprécié de travailler. Cependant, malgré nos proximités partisanes, nous possédons quelques différences sur certains aspects de la politique, notamment la politique internationale. Avec moi en consul, la fédération va chercher à se trouver de nouveaux partenaires partout dans le monde. Je trouve à titre personnel que Cameus Bondamet était trop récente sur le continent Aleucien. Non pas que ce n'est pas une bonne chose, mais à long terme, il est plus intéressant de voir la géopolitique dans sa globalité plutôt que dans les localités. Cependant, nous vous l'avons dit le royaume de Teyla est un des états, si ce n'est l'état sur lequel la fédération souhaite le plus concentrer ses efforts futurs. Nos coopérations sont déjà étroites, mais si le royaume le veut nous souhaitons poursuivre encore plus. C'est pour ça que j'ai demandé cette rencontre. Nous pourrions ensemble déterminer de futurs axes collaboratifs et resserrer nos liens.

Quelques minutes, plus tard, la voiture impériale rentre dans le cours du palais, tous les représentant sont accueillis au sein du palais par un petit rafraîchissement et des viennoiserie Stérusiennes. Puis, Catherine III et les autres représentant son conduit dans la salle des honneurs. Cette pièce est une des salles les plus riches d'histoire de toute la fédération. Les murs sont remplis de tableaux, le sol est jalonné de tapis traçant l'histoire des peuples qui ont colonisé ces terres. Il y a des statues placées chirurgicalement tous les 2m50 laissant pile la place d'installer de Grande-Verrière qui laisse passer la luminosité écrasante du soleil de Stérusien de Barba. La dernière surprise se trouve en hauteur, au plafond grâce à des filets impossible à voir tant le plafond est haut, des milliers de bougies viennent s'allumer à la tombée du jour et former un décor presque enchanteur. Les 80 mètres de long, 15 mètres de large et 15 mètres de hauteur font de cette salle la plus prestigieuse et la plus sacrée de toutes les salles du pays. C'est dans cette salle que sont intronisés tous les consuls de la fédération, c'était dans cette salle que les anciens empereurs désignaient leur héritier et étaient sacrée avant de se rendre à l'Église des deux croyants. Après quelques minutes, le consul se rendit aux côtés de Catherine III. Il l'invita à le suivre sur le balcon principal (20 mètres de longueur et 6 mètres de profondeur). En profitant de la magnifique vue sur les jardins et en fond sur les plages Stérusiennes, laissant au fond la mer et le ciel se rejoindre. En contre bas la reine fut surprise d'admirer un drôle de numéro puisque plusieurs soldats de la garde impériale étaient à la hâte en train de former une sorte de haie d'honneur. Cette haie fut parcourue par 3 hommes, dont 1 accompagnée d'un grand cheval. Les deux premiers hommes portaient avec eux des coussins de soie sur lesquels était positionnés un bijoux, et un glaive.


Madame, c'est avec plaisir que la fédération vous fait don du diadème "Serebien", produit en 4 exemplaires ce diadème taillé dans un des diamants Stérusiens les plus rare au monde sera le symbole de la valeur de nos relations diplomatique. Le glaive représentera la force de notre alliance, ce glaive appartenait à un des ancêtres d'un de nos premier fondateur. Ce glaive appartenait à un soldat qui vivait jadis en Eurysies sur vos terres, c'est un de ses descendants qui a traversé l'océan avec . Et enfin nous vous offrons ce magnifique cheval de pure race. La noblesse de cet animal et de sa race symbolisera la noblesse de notre alliance. Il fut éduqué par les meilleurs éleveurs de notre pays.

Après ces quelques heures d'amitiés qui ressemblaient plus à une fête royale qu'a une vraie rencontre diplomatique, le consul fut enfin décidé à conduire tous les représentants dans la salle des rencontres.

Votre Majesté,

Le premier sujet que nous souhaiterions aborder, serait sur l'économie. Nous souhaiterions discuter avec vous de nouvelles mesures pour permettre à nos entreprises de s'implanter de l'autre côté de l'océan. Nous avons des entreprises en fort développement qui aimerait pouvoir avoir un pied en Eurysie. Par exemple, CAXTA, qu'est la société du luxe la plus puissante de la fédération de Stérus, voir du continent au vu du peu de marques de luxe qui y sont développé. De même dans le domaine pétrolier et du gaz, la fédération possède de très nombreux forages qui peuvent être utiles à l'économie du royaume de Teyla. Comment pensez-vous que nous pourrions procéder ? En cas de validation de votre côté évidemment.

Nous souhaiterions également mettre en place de nouvelles coopérations militaire. Par exemple, nous aimerions fortement pouvoir trouver un programme d'entraînement militaire qui permettrait à nos soldats de pouvoir s'entraîner dans des conditions climatique très différentes des notre. L'eurysie serait une zone parfait pour cela. De même vos futurs soldats pourrait venir s'entraîner dans les conditions chaudes et sèches / et humide et boisés que possède la fédération.
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Photo du Premier ministre du Royaume de Teyla, Angel Rojas, prise lors d'une conférence sur l'avenir de l'économie du Royaume de Teyla au salon "Teyla 2035" a Gèvre, en présence de nombreuses personnalités du monde économique.
Premier ministre, Angel Rojas

Portrait de Sa Majesté
Portrait officiel de Sa Majesté Catherine III, Reine du Royaume de Teyla. Le portrait officiel fut peint par le célèbre peintre Amouro Lucio, un peintre Teylo-Velsnien.
Sa Majesté Catherine III, Reine du Royaume de Teyla


Ainsi, en ce jour, le Royaume de Teyla allait, pour la deuxième fois en deux ans, exercer une visite d'État officielle sur le sol de la Fédération de Stérus. Pour la deuxième fois en deux ans, Sa Majesté Catherine et le Premier ministre teylais, Angel Rojas, se rendaient sur le territoire de la Fédération de Stérus. Du point de vue du gouvernement et du cabinet de Sa Majesté, la relation avec la Fédération était vue de tout point de vue comme le partenaire privilégié du Royaume de Teyla pour les nations tierces de l'Organisation des Nations Démocratiques. La relation entre les deux nations est très bonne, avec une coopération poussée sur les questions économiques et militaires, malgré des régimes politiques bien différents, mais chacun fidèle aux principes démocratiques à sa manière. Bien que la vision du monde des deux démocraties était différente, notamment du fait d'une situation géographique différente, une culture différente et des théories différentes, les deux nations partageaient le goût de la loyauté.

Lors de la crise entre la Fédération et la Translavya, le Royaume de Teyla avait changé de posture vis-à-vis de la Translavya, qui avait menacé de guerre indirectement la Fédération. Passant d'un statut dans lequel le Royaume était prêt à fournir des armes pour aider la Translavya face à la Loduarie à un statut d'allié défendant la Fédération de Stérus et la soutenant dans cette crise diplomatique, dans un revirement de situation des plus improbables. Il a fallu une menace de guerre indirecte contre la Fédération de Stérus pour que le Royaume de Teyla mette en pause sa politique internationale censée contrer la Loduarie Communiste en Eurysie. Après cet événement majeur, la Translavya subissait une invasion de la Loduarie Communiste, entraînant une réaction en chaîne. L'Organisation des Nations Démocratiques ne pouvait pas laisser un pays entier dans les mains de la Loduarie Communiste, alors avec le Duché de Gallouèse et l'Organisation des Nations Démocratiques, la course à la capitale avait commencé, mais fut gagnée par les communistes. Les négociations entre les démocraties libérales et les communistes n'aboutissaient à rien et la scission du pays en deux nations, entités administratives, fut officielle il y a de cela six mois.

La scission avait abouti à la création de la République Translavique, une démocratie libérale, avec officiellement cent mille unités internationales de PIB/habitants. Une nation plus riche que sa voisine sur le papier, mais les richesses n'étaient pas réparties de manière égale et le chiffre était contesté par les plus éminents économistes. Bien que ce chiffre faisait débat, cela en disait long comparé à sa voisine la Démocratie Communiste de Translavie. Les économies des deux nations avaient un écart abyssal lors de la scission. La Démocratie Communiste de Translavie avait cent soixante-sept milliards de produit intérieur brut, quand c'était seulement cinquante milliards pour la République Translavique. Un écart de cent dix-sept milliards en faveur de la Démocratie Communiste de Translavie. L'écart s'était réduit à quarante-quatre milliards après des efforts d'investissement colossaux de la part du Royaume de Teyla et du Duché de Sylva. Deux nations se retrouvaient à permettre un rattrapage économique face à une nation qui était soutenue par tout le bloc communiste, ce qui faisait bien plus de deux nations.

C'était l'un des sujets majeurs, pour le Royaume de Teyla et l'Eurysie, que voulait mettre sur la table la délégation teylaise. En outre, le Royaume de Teyla ne pouvait pas constamment inciter les entreprises teylaises à investir en République Translavique. Les entreprises teylaises savaient bien que le marché translave n'était pas un marché important, avec seulement un million et cinq cent mille âmes. Bien que la population augmentait fortement, grâce à une forte immigration teylaise, les perspectives de bénéfice n'étaient pas évidentes, de plus sur la main-d'œuvre. Celle-ci allait finir par manquer au grand dam des politiques translaves. Officieusement, la République Translavique comptait sur l'arrivée d'un million de personnes venant des pays de l'Organisation des Nations Démocratiques, dont sept cent mille teylais et cinq millions de pays étrangers. Ces chiffres jugés irréalistes étaient pourtant ce qu'il faudrait pour que la République Translavique continue sur le rythme actuel de croissance dans les mois à venir. Si une nation voulait bien aider le Royaume face aux communistes, c'était bel et bien la Fédération selon les membres du gouvernement de Sa Majesté.

Cela n'était pas le seul sujet que voulait aborder la délégation teylaise. En effet, une rumeur bien étrange circulait dans les cercles de pouvoir de la capitale teylaise. La Fédération de Stérus réfléchirait à sa participation à l'Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne. Au sein du gouvernement, la création de l'Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne, dont est membre fondateur la Fédération de Stérus, était vue comme un échec pour la diplomatie teylaise. La diplomatie teylaise espérait que la Fédération de Stérus et la Grande République de Westalia opteraient pour l'adhésion à l'Organisation des Nations Démocratiques. Le gouvernement et les membres de la majorité débattaient depuis plusieurs jours, dans le secret des dieux, sur la stratégie à adopter si les rumeurs étaient vraies. En outre, le Royaume de Teyla risque de se retrouver coincé entre l'ASEA, le gouvernement de Sa Majesté a entamé un rapprochement avec cette organisation, et la Fédération de Stérus. Une telle situation pouvait être rapidement déplaisante pour Teyla si celui-ci se retrouvait entre deux "feux".


Le fait que le nouveau Consul élu, que Sa Majesté allait féliciter pour son élection en personne, choisisse Teyla pour première rencontre diplomatique rassura tout l'appareil d'État teylais. Cela flattait l'ego des hommes et des femmes au pouvoir, forcément. Par une simple décision d'un Consul à des milliers de kilomètres de Teyla, on ressentait que le Royaume était devenu une nation importante dans l'ordre mondial, même en Aleucie, là où le Royaume a très peu d'influence. Fort de ce signal envoyé au Royaume de Teyla par la Fédération de Stérus, le Royaume répondit par l'envoi d'une délégation importante. Sa Majesté Catherine III et le Premier ministre Angel Rojas étaient bien de la partie pour le voyage. Cependant, Catherine III n'était pas la seule membre de la famille royale. On retrouvait Patrick Courvoisier, Duc de Clarvoyance et frère âgé de trente-neuf ans de Sa Majesté.

Ce qui pouvait paraître étonnant, cela l'était beaucoup moins quand on connaissait la monarchie teylaise, était la présence du second fils de Catherine et deuxième dans l'ordre de succession au Trône de la Prospérité (Trône de Teyla), Lucas Courvoisier âgé de dix-huit ans. Le jeune homme avait annoncé sa participation, il y a peu, à la course mythique Mel Mèja di Fausti Nanti*. Il avait aussi annoncé dans la foulée qu'il ferait son service militaire après sa participation à cette course. Un élément très important, car la constitution du Royaume disait qu'un souverain devait avoir fait son service militaire pour pouvoir prétendre au trône de la prospérité. Bien qu'il n'était "que" deuxième dans la succession, cela était une obligation de faire son service militaire, au cas où son frère devenait inapte, ce qu'il n'espérait pas étant donné qu'il détestait les prérogatives royales. La tradition depuis un siècle environ voulait que les membres de la famille royale, qui font tous leur service militaire au cas où, fassent leur service militaire à l'étranger pour apprendre d'une culture étrangère. La présence du jeune prince, allait déchainer la presse teylaise, qui devenait subitement prête à rompre tous les protocoles, défier la sécurité, pour avoir ne serait-ce qu'une photo, qu'un mot du jeune prince. Les titres racoleurs n'allaient pas tarder.

Sur un plan moins royal, la délégation était composée de plusieurs députés, même des députés de l'opposition, la maire de la capitale, Manticore. En plus de toutes ces personnalités politiques, la délégation comportait deux célébrités teylo-strénusiennes. Sa Majesté descendit de l'avion avec une robe aux couleurs teylaises et strénusiennes, avec un mélange des couleurs au niveau du cœur humain. Le jaune teylaise mélangé au rouge de la Fédération donnait de l'orange et le violet mélangé au blanc teylais donnait une couleur type lilas. Par ailleurs, ce n'était pas un hasard si un lilas apparaissait dans la poche avant du costume trois pièces de Lucas. Alors que la Reine et le Prince avançaient côte à côte, le Premier ministre derrière les deux personnes royales marmonnait sans qu'on puisse l'entendre : "Qu'ils sont habiles les putains de communicants du Palais." Une fois les trois personnages au niveau du Consul, Sa Majesté prit la parole :

"Votre Excellence, je tiens à vous remercier pour cet accueil, l'honneur est pour moi. De plus, au nom de mon Royaume et de mon Gouvernement, je souhaite transmettre les plus sincères félications pour votre élection au poste de Consul."


Le fils de Sa Majesté monta non pas avec sa mère mais avec le Premier ministre, une relation très proche lie les deux hommes depuis l'affaire des critiques sur le système teylais, qui avait braqué les projecteurs sur lui mais aussi les politiques de droite. On ne critiquait pas le système capitaliste sans conséquence, un apprentissage rapidement fait par Lucas Courvoisier. Sa Majesté répondait au Consul :

"Vos mots me touchent, car forcément ils touchent le Royaume de Teyla. Nous sommes ravis que votre nation souhaite continuer le partenariat entre nos nations. À vrai dire, la campagne électorale, que j'ai suivie, n'a pas eu l'occasion d'évoquer la politique étrangère. La situation était donc floue, la missive diplomatique envoyée a dissipé le peu de doute que nous avions. Sur votre vision de la géopolitique, je vous rejoins complètement. Hélas, mon gouvernement et le Parlement se focalisent trop sur l'Eurysie et sont obsédés par la Loduarie Communiste. Bien que cette nation soit hostile au Royaume, nous ne pouvons pas uniquement nous concentrer sur l'Eurysie. Même si ces derniers mois, nous nous intéressons fortement à l'Aleucie."

Sa Majesté était véritablement émue par la scène qui se produisait devant elle, alors qu'elle était sur le balcon accompagné du Consul. Elle répondit tout en faisant des gestes de la main signifiant sa gratitude :

"Je vous remercie pour ces dons, ces présents qui montrent les liens indestructibles qui lient nos nations depuis les temps anciens mais dont nous avons contribué à renforcer depuis deux ans, pour faire face aux menaces qui pèsent sur chacune de nos nations et faire de ce monde un monde tout simplement meilleur. Quand les dirigeants de ce monde comptent avant tout leurs sous et si telle ou telle décision va servir les intérêts non pas de leur nation, mais de leur intérêt, je sais que les dirigeants de Stérus, comme ceux de Teyla, regardent avant tout les intérêts des peuples, de nos deux peuples."


Le Premier ministre et Sa Majesté, en plus d'une poignée de conseillers triés sur le volet, étaient présents pour la réunion officielle, dans laquelle on parlait réellement politique. Le fils de Sa Majesté, Lucas Courvoisier, sous l'accord de Stérus, est aussi présent, mais pas en tant qu'officiel teylais. Il participe à la rencontre en tant qu'observateur et avant tout pour apprendre les rouages de la politique et de la diplomatie, si un jour il devait monter sur le trône du Royaume, si un jour un drame se produisait faisant de lui l'héritier puis le souverain légitime. Sa Majesté, commença à répondre :

"Concernant le sujet militaire, qui est l'une de mes prérogatives, cela est tout à fait possible. Nous avons des territoires très montagneux au sud du pays, une vallée au climat tempéré entre les deux chaînes principales du pays, là aussi au sud du pays. Au nord du pays, le territoire est marécageux, pouvant compliquer les mouvements des troupes en période pluvieuse et demandant une attention particulière sur les équipements et notamment les véhicules. Nous avons un climat eursyen classique, si vous me permettez ce terme. Quant à la géographie, comme vous l'avez remarqué, elle diffère de nombreux pays de la région. Cela est soit un atout soit un défaut en fonction de l'organisation de l'armée, nous avons une branche entière réservée aux troupes de montagne tant elle représente un atout stratégique indéniable. Mais si, par malheur, elles tombent aux mains d'un pays adverse, alors c'est tout le sud du pays qui est menacé, tombe. Nous pouvons même penser à des entraînements communs. Notre unique condition est que les voisins du Royaume de Teyla soient tenus informés des exercices militaires, même la Loduarie Communiste.

Permettez-moi de vous poser une question sur l'ASEA. Comme vous le savez, le Royaume de Teyla souhaite se rapprocher de cette organisation or des rumeurs circulent actuellement. D'habitude nous ne prêtons guère attention à la presse et aux rumeurs qui circulent, mais les rumeurs sont insistantes et quand nous posons des questions sur le sujet à des membres du gouvernement de la Fédération, nous avons des réponses vagues. Je n'en veux à personne, il est probable que vous avez usé du même procédé et que des ministres teylais ont aussi répondu vaguement, pour ne pas affirmer ou infirmer une rumeur, sur un sujet d'importance pour Stérus. Ces rumeurs évoquent le fait que la Fédération réfléchit à sa place au sein de l'ASEA. Bien entendu, si tel est le cas, nous n'avons rien à redire, mais toutefois, nous nous demandons les raisons de ce questionnement, si il est confirmé bien entendu.

Je laisse la parole à Son Excellence, Angel Rojas, sur les questions économiques."


Le Premier ministre tourna ses notes vers lui et prit la parole sur un ton neutre :

"Votre excellence,

À vrai dire, sur le sujet du gaz, le Royaume de Teyla est indépendant, contrairement au pétrole, et le Royaume de Teyla cherche à diversifier ses sources d'approvisionnement depuis que je suis aux manettes, sans grande réussite pour le moment. Notre principal fournisseur est Faravan, un État-membre de l'Organisation des Nations Démocratiques, mais vous vous en doutez, un seul pays ne peut fournir l'entièreté de la consommation de pétrole d'un pays et si tel était le cas, cela représenterait un danger pour la sécurité nationale. Il est tout à fait envisageable qu'une coopération entre Teyla et vos entreprises de forage soit réalisée pour l'exportation de votre pétrole au Royaume. Sur la manière de procéder, nous pouvons signer un traité économique pour, d'une part, faciliter les démarches administratives d'exportation vers Teyla et, d'autre part, une baisse des droits de douane sur ce sujet. Qu'en pensez-vous, Votre Excellence ? "



*Je conseille de lire l'article, pour avoir une biographie du Prince.
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Le Consul était très attentif à ce que disait sa Majesté la reine, il avait presque du mal à la considérer comme son égal, mais plutôt comme une figure bien plus importante que lui. Ici, à Stérus, l'Empire qu'avait forgé les anciens dirigeants avait permis de créer ce pays que les Stérusiens aimaient tant. Et encore aujourd'hui les descendant de l'ancienne famille impériale sont encore vue comme des êtres presque divin. Beaucoup espèrent un jour leur retour, mais dans les faits, ce serait impossible. Ainsi, sa Majesté était ici plutôt perçue comme une égale de l'Empereur, un être presque divin. Mais pour autant le consul était ici le chef d'Etat et des armées tout comme la dirigeante de Teyla. Le consul Pandoro était très à l'aise devant ses homologues Teylais, il savait qu'il était très important pour la fédération de garder ses relations avec ce royaume, mais grâce à la peinture que Cameus Bondamet avait fait des politiciens Teylais, Pandoro savait qu'il avait en face de lui des personnes particulièrement professionnelles et douée dans leur métier.

Je suis réellement enchanté de voir que vous accueillez aussi bien nos propositions d'exercices militaires, et je ne peux qu'accepter et aller dans votre sens sur la possibilité de créer des entraînements communs. Pour ce qui est également, d'en avertir les pays qui vous sont frontaliers, il va de soi que nous n'avons pas notre mot à dire sur cela, et si le Roayueme souhaite le faire alors nous n'y voyons aucun inconvénient. Nous serions méme tout à fait disposé à répondre aux inquiétudes de ces états si jamais il devait y en avoir. Mais je crois fermement en l'utilité de forger des liens aussi important entre nos deux états que cela soit par la diplomatie ou le domaine militaire. De méme, je sais que vous cherchiez il à de cela quelque temps un endroit pour Monsieur le prince Lucas pour réaliser son service militaire, nous ne savons pas si vous avez déterminé un lieu, mais sachez que même en dehors de cela, la famille royale Teylaise sera toujours la bienvenue au sein de la fédération. Que ce soit pour y parfaire un apprentissage, ou même simplement pour profiter de nos magnifiques plages ou montagnes. Je suis d'ailleurs particulièrement ravi de pouvoir accueillir le prince ici à Stérus, je crois savoir que c'est la première fois que vous vous rendez sur nos terres, n'hésitez pas en cas de quelconque demande nos services se chargerons de vous venir en aide. De même, si l'envie de visiter la si tumultueuse cité de Barba, ou les paysages du pays, vous prend, nous nous ferons un plaisir de vous y aider.

Je suis moi-même bien au courant de ces rumeurs, elles sont pour la plupart le résultat d'une politique de non-dialogue qui de toute évidence ne peut mener à des améliorations visibles. J'ai moi-même pris la décision de contacter notre allié Westalien pour parvenir à enfin enterrer la hache de guerre entre nos deux états. Mais comme je l'ai toujours dit, la fédération reste encore aujourd'hui particulièrement déçu de la politique Westalienne. Que ce soit leur perpétuelle contradiction à notre encontre, leurs incapacités à assurer la défense de leurs alliés en cas de soucis majeurs (alors que nous devons nous en revanche nous mobiliser pour eux). Leur façon également d'apprécier d'imiter les actions de la fédération par, je pense, complexe. Mais les problèmes ne s'arrêtent pas là. La Westalia est devenue il y a 6 mois, l'état en charge de la présidence. Et depuis cela, la Westalia se cache derrière des "non-précisions" du traité pour appliquer tout bonnement leur vision anti-démocratique sur toute l'ASEA. Cela passe par concentrer le pouvoir de président dans les mêmes mains que celui qui vote (supprimant toute neutralité et objectivité). Qui plus est, fait de cet homme la marionnette de l'autocrate Westalien "Hardenbor" descendant direct d'un tyran. Qui passe pas mal de son temps à se renseigner sur comment réduire chaque jour de plus en plus les droits des minorités.

La fédération à un lourd passé colonial et esclavagiste, pour autant aujourd'hui, nous vomissons cette idéologie et pensons que la démocratie est le pilier principal d'un état. Et voir les Westaliens s'embourber chaque jour de plus en plus dans une démocratie plus que défaillante sous les yeux de l'ASEA qui ne réagis pas, c'est pour nous inacceptable. Et nous savons que même si nous déposions un recours, déjà la présidence l'ignorerait (toujours dans l'anti opposant, anti démocratie) et les autres membres ne suivraient pas forcément, ou du moins pas sévèrement.

Alors, oui, la fédération n'a aucune envie de quitter cette organisation que nous avons aidée à bâtir, mais non nous ne pouvons nous laisser diriger par un autocrate, nous laisser insulter par un vieillard qui ne réfléchit que par les coups dans le dos. Ce n'est pas envisageable. D'autant que la Westalia place depuis déjà longtemps des navires de guerre aux frontières de la fédération. Ce qui un jour devra de toute évidence cesser, nous nous en assurerons.

Monsieur le Prince, si je peux me permettre de vous donner un conseil : Assurez vous toujours d'avoir un œil partout, car comme vous pouvez le voir, c'est parfois ceux avec qui nous essayons le plus de trouver des solutions pacifiques qui derrière essayent de vous enfoncer encore plus. Et c'est d'ailleurs pour cela que nous avons fait le choix du royaume de Teyla comme première visite, car de toute évidence, nous savons que nous pouvons compter sur vous, vous nous l'avez déjà très bien prouvé et nous en sommes particulièrement reconnaissants.

Mais il est vrai, vu qu'à présent le sujet est sur la table, que nous aimerions éventuellement connaître quelle serait la position du royaume de Teyla dans le cas d'un départ de la fédération ? Cela va sans dire que nous chercherons à intensifier nos relations à travers le monde et à entrer dans de nouvelles alliances. Mais la position d'un allié aussi important, je dois le dire m'intéresse particulièrement.


Cristobal s'adressa à présent au Premier ministre.

Il n'y a aucun souci, nous comprenons tout à fait ce que vous dites et votre besoin d'indépendance sur le gaz. Pour ce qui est du pétrole, nous sommes parfaitement disposés à la signature d'un contrat pour une coopération dans ce domaine. De la même manière que pour la baisse des droits de douane et des formalités administrative. Comment envisagez-vous la composition de ce traité ?
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