HistoireLa Costa Sueñoleja, francisée en Costa Suenolera et surnommée l"Empire de la drogue", le "Royaume des cartels" ou encore le "Paradis des corrompus", est un état d'Aleucie du sud réputé internationalement pour la corruption de ses institutions qui abandonnent leur population à la violence et aux excès de ses gangs, cartels et autres narcotrafiquants. L'économie du pays est en grande partie tournée vers le narco-trafique, secteur illégal mais pourtant soutenu officieusement par un gouvernement presque dictatorial ce qui lui vaut d'être qualifié de narco-kleptocratie.
La Costa Sueñoleja n'a cependant pas toujours été une terre de crime et de violence. Jusqu'au 15ème siècle, l'actuelle Costa Sueñoleja n'était peuplée que de peuples indigènes, notamment les Sakkins et les Keoffrenes, vivants la plupart du temps en s'ignorant les uns les autres. Mais en 1486, des explorateurs venus de l'est, traversant le Grand Golfe Alguareno dans d'immenses navires, découvrirent ces côtes. Lorsqu'ils débarquèrent, les natifs firent leur première rencontre avec l'Eurysie mais surtout leurs futurs exploiteurs. Accueillis comme des dieux par la population, les mystérieux visiteurs furent rapidement frappés par son hospitalité et son insouciance et, guidés à travers quelques villages, ils pensèrent trouver en ces terres des ressources presque illimitées. Ils s'en retournèrent alors en leur contré d'origine, Guadaires, pour y faire le récit de leurs découvertes, celles d'une côte éloignée où tout n'est que rêve et richesse. Les Eurysiens la surnommèrent bien vite Côte des Rêves Lointains ou Costa de los Sueños Lejos, nom qui évoluera pour donner Costa Sueñoleja.
Très vite, une expédition d'envergure se mit en route vers cette terre de rêve, emportant avec elle quelques milliers de colons et de soldats. Arrivés à leur objectif, ils se mirent immédiatement à chasser les indigènes des côtes, les repoussant dans les montagnes qui couvrent la majeure partie de la région, afin d'y établir une première colonie : Sueñoleja. Aux fils des années, d'autres colons affluèrent et d'autres villes, telle que Cochinilla ou Trescruses, furent édifiées, repoussant toujours plus les natifs dans les terres ou christianisant de force ceux qui refusaient de partir. Finalement, un beau jour de Mai 1515, les colons menés par le Duc Juan Oliverio Felipe Carlos de Santa Veronica de Dios de Calderón (ou simplement Juan Oliverio de Calderón) alors Gouverneur de la colonie, se sentant limités par les ordres de la métropole Guadamos qui leur ordonnait de ne plus massacrer sans scrupule les natifs, décidèrent de déclarer leur indépendance. Ainsi naquit le Royaume de la Costa Sueñoleja dont Juan Oliverio de Calderón se proclama Roi.
Presque immédiatement, le Royaume se lança dans l'expansion de son territoire vers l'intérieur des terres où s'étaient cachés la majorité de la population autochtone. Cette expansion fut notable pour sa brutalité, les nombreux massacres de civils et l'esclavage qui attendait systématiquement les survivants. A l'aube de la seconde moitié de 16ème siècle, le territoire métropolitain de la Costa Sueñoleja était sanctifié. Mais les Sueñolejos ne s'arrêtèrent pas là. Avide de territoires et de richesses, la dynastie des Calderón se lança dans la formation d'un véritable empire colonial en commençant par traverser le Grand Golfe Alguareno pour s'installer sur le territoire Icamien mais les premiers colons furent rapidement repoussés et massacrés par les natifs ou leurs concurrent Listoniens. La conquête de l'Icamie fut donc abandonnée avant même la fin du semestre.
Face à cet échec, le Roi de l'époque Santiago Diego de Calderón décida, vers 1580, de privilégier la conquête de petits territoires éparpillés à travers le monde entier dans le but de faire du royaume une puissance économique majeure et incontournable. Mais ne pouvant plus compter sur le soutien de Guadaires et toujours bien trop faible face aux grands empires coloniaux concurrents, le petit royaume mettra près de trois siècles à se constituer un petit empire, principalement sur des terres ignorées par la concurrence et sans grand intérêt, ne comptant que peu de ressources et de population mais permettant néanmoins au pays de prendre le contrôle de passages stratégiques dans le Détroit de l'Occizyan et d'y contrôler les voies de navigations.
Mais c'est un autre événement qui poussera le royaume à abandonner ses conquêtes. En effet, en 1700, les communautés indigènes des provinces de Puertallora et Cerveza, toujours majoritairement natives, se révoltèrent une énième fois suite à une énième exactions de l'armée Sueñoleja. Les combats entre natifs et colons n'avaient jamais vraiment prit fin depuis la colonisation mais cette fois-ci, les indigènes reçurent un important soutien militaire de la part des cités Akaltiennes et Icamiennes. Malgré les victoires initiales des natifs, ayant menées à une brève occupation d'un tiers du territoire métropolitain Sueñolejo, l'armée Sueñoleja parvint à se reprendre, repoussant les natifs jusqu'à la fine bande de terre d’où ils étaient partis mais, ne parvenant pas à y pénétrer, les Sueñolejos furent contraints de négocier un traité de paix, conduisant à l'indépendance de la bande de terre en question, protégée par plusieurs cités Akaltiennes, et à son rattachement à l'Union des Cités d'Akaltie à sa fondation en 1861. Malgré quelques affrontements et escarmouches occasionnelles, les Sueñolejos ne parvinrent jamais à reprendre le contrôle de ce petit territoire qui est encore aujourd'hui au centre des tensions entre la Costa Sueñoleja et l'Akaltie.
Déçus par cet échec et le pays préférant désormais se concentrer sur la défense de son territoire plutôt que son expansion, les expéditions coloniales Sueñolejas s'en trouvèrent fortement diminuées et les Calderón y mirent définitivement fin en 1821, proclamant tout de même l'Empire de Costa Sueñoleja la même année. Entachée par ses nombreuses défaites, la Monarchie devint de plus en plus impopulaire dans la population Sueñoleja. Une importante opposition se forma dès les années 1840, regroupant républicains, progressistes, indigénistes et abolitionnistes, l'esclavage étant encore pratiqué à cette époque. Cette opposition trouvera son paroxysme dans le Coup d’État Républicain du 14 Octobre 1868, mené par le Général républicain Eusebio Villareal, qui se déroula dans un calme étonnant, l'Empereur de l'époque Ignacio Baltazar de Calderón étant abandonné par ses soutiens et son armée ayant refusée de combattre, il fut contraint d'abdiquer et de s'exiler dans l'une de ses colonies.
Eusebio Villareal et ses partisans établirent une République Fédérale Présidentielle composée de onze états hérités des provinces de l'Empire et dirigée par un Président et un Parlement élus au suffrage universel masculin pour quatre ans (bien que seul les citoyens blancs avaient le droit de vote à l'époque) mais surtout ils abolirent l'esclavage. Villareal lui même remporta les élections présidentielles organisées trois mois plus tard et devint ainsi le premier Presidente de la República Federal de Costa Sueñoleja. Cependant, ces réformes progressistes passèrent très mal au yeux de la majorité blanche conservatrice et surtout des nobles et grands bourgeois, pour beaucoup d'entre eux exploitants agricoles, qui, obligés d'affranchir leurs esclaves, perdirent pratiquement toute leur main d'oeuvre et durent repenser tout leur modèle économique. Ainsi, en Février 1871, la frange conservatrice de l'armée, soutenue par la noblesse Sueñoleja, effectuèrent un contre coup d'état et rétablissèrent l'Empire et l'esclavage. Les Calderón ayant réfusés de revenir de leur exil, un jeune cousin éloigné de la famille, Santiago de Salamàn, incompétent et facilement manipulable, fut placé sur le trône. Cette résurrection de l'Empire ne dura qu'un temps, la majorité de l'armée étant restée loyale à la République, la capitale fut très vite reprise, menant à une guerre civile entre progressistes et conservateurs qui s'acheva par la défaite de ces derniers en 1873 et l'établissement définitif de la République.
La Costa Sueñoleja vit alors une courte période de prospérité jusqu'en 1911, lorsque le Président Francisco Teodoro Aguadeste, membre du parti libéral élu en 1908, modifia la Constitution pour doubler la durée de son mandat, passant de quatre à huit ans, et pour lui permettre de se représenter un nombre indéfini de fois. Il mit alors en place des réformes de privatisation de l'agriculture, favorisant le développement de l'élite terrienne, les classes les plus aisées étant les seules à avoir les moyens d'acheter des terres, aux dépends des plus pauvres. Très rapidement, de nombreuses communautés pauvres, principalement indigènes, se révoltèrent contre la privatisation de leurs terres mais furent rapidement écrasées par l'Armée Fédérale. Emiliano Pequeño, député progressiste et anti-réélectionniste, mène l'opposition parlementaire et demande la démission ou la destitution du président Aguadeste. Accusé d'atteinte à la démocratie et d'organiser un coup d'état, il est arrêté le 12 Juillet 1911 mais parvient à s'enfuir et à rejoindre ses partisans. Il forma alors l'Armée Révolutionnaire de Libération Nationale (Ejército Revolucionario de Liberación Nacional), plus couramment nommée Armée Pequeñiste.
L'Armée Pequeñiste, soutenue, financée et équipée par de nombreux politiciens et partis d'opposition et intellectuels anti-Aguadeste, enrôla facilement plusieurs dizaines de milliers d'hommes, provenant pour la grande majorité d'entre eux des villages ruraux et pauvres et des communautés indigènes de l'ouest de la métropole. Les révolutionnaires foncent sur la capitale et, après un an de combat contre les troupes fédérales loyalistes, ils parviennent à chasser le Président Aguadeste du pouvoir en début d'année 1913, le forçant à l'exil. Emiliano Pequeño est alors élu Président et annule les réformes d'Aguadeste mais est très vite confronté à un soulèvement pro-Aguadeste de la part de généraux de l'Armée Fédérale. Désireux de mettre rapidement fin à la guerre, Pequeño accepte de nomme un Aguadestiste à la vice-présidence et de poursuivre les réformes de privatisation de ses prédécesseurs.
Eduardo "Ranchito" Zacarias, bandit repenti devenu anarcho-communaliste indigéniste et un chef révolutionnaire radical et respecté, accuse Emiliano Pequeño de trahir la révolution en négociant avec les Aguadestistes et en continuant leurs réformes capitalistes. Avec ses partisans, il se sépare de l'Armée Révolutionnaire de Libération Nationale pour former l'Armée Révolutionnaire Libertarienne (Ejército Revolucionario Libertario) ou Armée Zacariste. Dans la foulée, l'Armée Zacariste créé des communes autonomes fondées sur la démocratie directe et le collectivisme sur tout le territoire qu'ils contrôlent, principalement l'état de Cerveza. Les Zacaristes se lancent ensuite à la conquête du reste du pays, affrontant les troupes fédérales Pequeñistes, commandées par le Général Aguadestiste Claudio Ozara de San Timoteo, et étendant ses principes communalistes sur une immense partie du territoire jusqu'à atteindre la capitale Sueñoleja en 1915. Zacarias prend le pouvoir et, considérant la capitale Sueñoleja comme le fief des bourgeois capitalistes qu'il abhorre, déplace son gouvernement à Cochinilla, la deuxième ville du pays. Sueñoleja est cependant reprise par les Pequeñistes peu après et Cochinilla suit dans la foulée. Zacarias est arrêté et exécuté sommairement sur ordre du Président, mettant fin à la très courte ère communaliste, les Zacaristes ayant perdus leur chef se rendront presque tous dans l'année.
Cependant, profitant du chaos et de l'instabilité politique, le Général Claudio Ozara, devenu très populaire pendant la guerre,
effectua, un coup d'état en 1916 contre le Président Emiliano Pequeño, qui fut vraisemblablement tué au cours des combats ou par suicide, et mit en place une dictature Aguadestiste. Le Général Ozara affronta alors de très nombreux groupes insurrectionnels (Pequeñistes, Aguadestistes anti-Ozara, Conservateurs, Socialistes, Progressistes, Indigénistes, ex-Zacaristes, Républicains...). Finalement, les Républicains renversèrent Ozara en 1922, mettant fin à onze années de guerre et rétablissant la démocratie.
Malheureusement, la Guerre Civile de Costa Sueñoleja, qui fit près plus million de victime, a totalement anéantie l'économie du pays : le budget de l'état avait été totalement absorbé par l'armée et les réparations d'après guerres et les anciens combattants avaient du mal à trouver des emplois dans un pays instable fuit par les entreprises. Les gouvernements successifs ne parvinrent qu'à à peine diminuer la crise, sans réussir à relancer l'économie. Le chômage de masse s'accompagna d'une augmentation de la pauvreté déjà très forte à des niveaux extrêmes et la population n'ayant plus les moyens d'acheter, les entreprises s'effondraient faute de demande. Forcés de trouver leurs moyens de subsistance ailleurs que dans des emplois devenus rares, nombre d'habitants défavorisés ne tardèrent pas à entrer dans la criminalité. Les années 1920 virent ainsi l'apparition des premiers gangs Sueñolejos et le développement du crime organisé en Costa Sueñoleja, qui prenait alors la forme d'une mafia. La contrebande, le trafique d'armes et, dans une moindre mesure à l'époque, le trafique de drogue (la drogue étant à l'époque peu régulée par la loi Sueñoleja ce n'était pas un secteur très lucratif) devinrent les principales sources de revenus d'une immense partie de la population.
Tirant profit du mécontentement et de l'agitation provoquée par l'explosion de la pauvreté et de la criminalité, le Général Ricardo Tapioca Sanchez fonda le Parti National Corporatiste et promit une réforme complète de l'état et de son modèle économique pour mettre fin à la crise. Il se porta candidat aux élections Présidentielles de 1930 mais, malgré sa grande popularité, ne les remporta pas. Accusant les Présidents élu et sortant d'avoir truqué le vote, les deux étant membres du même parti, il organisa une grande manifestation, rassemblant plusieurs dizaines de milliers de ses partisans dans une marche à travers la capitale jusqu'à s'emparer par la force du Palais Présidentiel, du Parlement et de la majorité des institutions, effectuant de fait un Coup d’État, chose qu'il a toujours nié et qualifié de révolution.
Comme promit, il changea radicalement la République de Costa Sueñoleja en instaurant un régime militaire autoritaire proche du fascisme, l'Estado Nuevo de Costa Sueñoleja, et en faisant basculer le système économique du libéralisme à une industrie de substitution autocentrée, avec pour objectif de ne plus dépendre des importations étrangères pour son approvisionnement en produits manufacturés. L'état fédéral laissa également place à un état unitaire centralisé. Sanchez opéra également le premier rapprochement depuis l’indépendance entre la Costa Sueñoleja et Guadaires, alors sous le régime autoritaire fasciste de Salvador Reyes à partir de 1942.. Malgré le soutien des conservateurs, catholiques et nationalistes, l'aide de Guadaires et les réels progrès économiques de l'Estado Nuevo, ces réformes déplurent fortement à la majeure partie de l'opposition, notamment de gauche. De nombreux groupes insurgés se révoltèrent contre les forces de Sanchez mais, désunis, ils restèrent un problème mineur jusqu'en 1949, lorsqu'un jeune enseignant du nom d'Ernesto Gavaro parvint à unir une centaine de révolutionnaires communistes au sein de l'Armée Populaire de Libération ou APL, parfois surnommée Armée Gavariste.
Les quelques victoires et coups d'éclat de l'APL lui permirent d'attirer et recruter des milliers d'hommes et de femmes aux idéologies variées et c'est donc une armée de près de six milles rebelles qui prit la capitale en 1954. Ricardo Sanchez disparut dans la bataille sans qu'on ne puisse savoir s'il avait été tué ou s'il s'était enfui pour commencer une nouvelle vie sous une fausse identité. Quoi qu'il en soit, les Gavaristes matèrent les dernières forces de Sanchez, poussant les survivants encore loyaux à rejoindre de petits groupes de guérilleros clandestins divers, et établirent un régime communiste d'abord démocratique mais qui virera de plus en plus vers l'autoritarisme au cours des années sous la présidence de Gavaro.
Le gouvernement de la République Populaire de Costa Sueñoleja mit rapidement en place de nombreuses réformes agraires, augmenta les salaires, donna le droit de vote aux femmes, limita les heures de travail et le travail des enfants. Là encore, ces réformes, bien qu'ayant apportés d'incontestables progrès sociaux, étaient bien trop brusque pour l'économie du pays qui s'en retrouva à nouveau affaiblie ce qui ne fut pas du goût des plus riches et conservateurs mais également d'une partie de la classe ouvrière qui voyait ses conditions de vie paradoxalement baisser du fait du ralentissement économique et de la recrudescence de la criminalité.
Très vite, nombre de vétérans pro-Sanchez, rejoints par d'autres anti-communistes, s'unirent dans le Front Anti-Communiste et se révoltèrent contre le tout jeune régime. C'est également à cette époque que les stupéfiants furent formellement interdits par le régime, offrant un nouveau secteur très rentable pour les gangs qui ne tarderont pas à se tourner presque exclusivement vers le narco-trafique. Malgré la violence et le mécontentement grandissant, le régime communiste de Gavaro tiendra jusqu'en 1974 lorsqu'il fut renversé non pas par le Front Anti-Communiste mais par un célèbre commandant de sa propre armée, Luciano da Francesca, qui, promettant à ses hommes l'augmentation de leur salaire, la fin de la violence et la lutte contre la criminalité, orchestra encore un énième Coup d’État.
Francesca rétablit la République dans sa forme fédérale, disparue depuis l'Estado Nuevo en 1930. La République, en apparence démocratique, était en réalité dès sa fondation une dictature militaire, Francesca utilisant son armée pour asseoir son autorité. Souhaitant tout de même donner l'impression d'un pouvoir légal, il fonda le Parti Social-Démocrate et truqua les élections de 1974 pour faire gagner son candidat ou plutôt sa marionnette puisqu'il lui était totalement soumit. Francesca n'était en fait pas intéressé par la politique et ne voulait se maintenir au pouvoir que pour pouvoir s'enrichir en formant des liens personnels et privilégiés avec certains chefs de cartels à qui il promettait la passivité des forces de l'ordre en échange d'un "impôt sur le crime" destiné à renflouer ses caisses.
Francesca se maintint donc au pouvoir en truquant les suffrages à chaque élection pour faire élire ses marionnettes jusqu'à ce qu'une révolte populaire éclate en 1982 pendant qu'il était en vacance dans sa villa où il organisait une orgie regroupant divers mafieux richissimes et hommes d'affaires corrompus. La révolte fut cependant brutalement écrasée grâce à la vigilence le jeune capitaine de la garde présidentielle Manolo Solera. Pour le remercier, Francesca le nomma Commandant en Chef Adjoint des Armées, le grade le plus haut après celui de Commandant en Chef qu'il détenait. Mais à peine quelques mois plus tard, Francesca mourut dans le mystérieux crash de son hélicoptère encore sujet à débat aujourd'hui et qui fait l'objet de nombreuses théories du complot. Même si l'enquête, pilotée par Solera, a conclu à un tragique accident, beaucoup le suspectent d'avoir lui même commandité le sabotage de l'appareil voire même d'avoir organisé la révolte qu'il a écrasé afin de s'emparer des rênes du pouvoir. Manolo Solera s'est en effet, dès l'annonce de la mort de Francesca, autoproclamé Commandant en Chef des Armées et exerce depuis lors le rôle de chef d'état
de facto de la même manière que son prédécesseur.
La Costa Sueñoleja est aujourd'hui un pays miséreux, dont la population très pauvre souffre de l'abandon de son gouvernement corrompu et de la criminalité croissante. Les alliances entre Manolo Solera et les seigneurs du crime n'a eu pour effet que de donner plus de pouvoirs aux cartels et moins à l'armée et, bien que Solera tente tant bien que mal de rappeler à l'ordre ses alliés lorsque ceux-ci commettent des exactions trop violentes sur la population ou qu'ils oublient de payer leurs dettes, ses forces sont bien trop faibles et corrompues pour lutter contre une criminalité dont il est de toute façon dépendant économiquement, l'économie du pays reposant en grande partie sur l'exportation de matières premières mais surtout le narco-trafique et le crime. Cette instabilité déjà ambiante est également très favorable au développement de nombreux groupes paramilitaires ou sectaires aux idéologies diverses, ajoutant un peu plus de violence au chaos.
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