Création de pays : Myaikho
Généralités :
Nom officiel : République de la Cité de Myaikho
Nom courant : Myaikho
Gentilé : Myaikhosien(ne) / Myaikhos (peuple)
Inspirations culturelles : Hong-Kong / Singapour / Comptoirs européens en Chine / Ville autonome chinoise / Wanmirienne / Indonésie
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Nohord (français) et Hisiu
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Jashuria, Chinois
Drapeau :
Devise officielle : Sagesse, Résilience, Prospérité
Hymne officiel :
Capitale : Myaikho
Population : 4 millions
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Myaikho est une cité-état ayant fait partie de l'Empire Yahudharma et ayant été vassal de la ville wanmirienne de Talo avant d'être colonisée par l'Empire du Nord.
La fondation de la ville remonte à plusieurs sciècles. Des traces de campements préhistoriques indiquent une présence humaine dans la zone vers 18000 avant JC. Des peuplades se serraient sédentarisées vers 6000 avant JC, mais la date reconnue de la fondation de la ville en tant que comptoir par le peuple Heam est autour de 100 après JC. La ville passa sous le contrôle de l'Empire Yahudharma qui avait conquis Talo et donc Myaikho quelques sciècles plus tard. Durant cette période, de nombreux linglois s'instalèrent pour profiter du commerce florissant et leurs familles vinrent avec eux. La culture myaikhosienne résulte d'un mélange entre la culture Talote et les influences lingloises et plus généralement cathayenne ainsi que de l'occidentalisation de la parenthèse nordiste, créant une culture singulière mais soeur de ces deux sphères culturelles importantes, ce qui explique en partie le sentiment d'amitié des habitants envers le Wanmiri mais surtout Talo, et la sphère cathayenne, des cultures moins méprisées qui les autres et même appréciées. Cependant, alors qu'en 1910 l'Empire Viswani (version étendue de l'actuel Wanmiri) se ferme au monde et expulse les étrangers, des tensions apparaissent avec l'Empire du Nord qui voit plusieurs incidents se produire à l'encontre de ses citoyens. Il soutient donc la ville de Talo dans ses manœuvres pour devenir indépendante. Il prend possession militairement de Myaikho en 1915 alors que Talo - ayant le contrôle sur celle-ci - se soulève pour l'aider et sécuriser cette zone. Cependant, la tentative d'indépendance échoue et seules quelques cités sous contrôle de Talo prennent leur indépendance. Ne perdant pas ses objectifs de vu, à savoir disposer d'un port commercial et militaire important pour accéder au marché du sud-nazum et rivaliser avec ses rivaux et alliés colonisateurs, celui-ci négocie avec les autorités locales pour prendre le contrôle de la petite péninsule pour un mandat de 50 ans. Ceux-ci acceptent, ne voulant pas laisser sans protection et voir la gestion du territoire vacant. En 1955, les autorités impériales entament, comme convenu tacitement en 1915 et officiellement en 1948, le processus décolonial pour préparer la cité-état à l'indépendance. Ce processus se déroule bien, de manière pacifiste et organisée. En 1965, le territoire accède à l'indépendance et conserve de très bons rapports avec l'Empire, celui-ci ayant eu une gestion paisible et ayant été très conciliant avec les locaux, cas assez rare dans son histoire coloniale.
Cependant, par peur de se voir conquise et pour plus s'intégrer au continent, donc ne pas rester cantonnée au rôle de port majeur, plaque commerciale privilégiée entre l'occident et le sud-nazum et une place forte militaire, Myaikho intègre la Confédération Transnazumie en 1995. Ces 30 années d'indépendance lui ont laissé une identité marquée qui marque sa grande spécificité dans la Confédération. Son développement s'est essentiellement axé sur son activité navale et halieutique. Elle a conservé d'étroits liens avec l'Empire et la ville la plus moderne de la confédération. L'entrée dans la confédération marque aussi un afflux de populations cathayennes dans la province, les populations pauvres du reste de celle-ci cherchant à trouver de nouvelles opportunités à Myaikho. Cela renforça la présence cathayenne mais créa une différenciation entre les historiques et les nouveaux, considérés avec plus de mépris.
Mentalité de la population :
Bien que la ville soit très développée technologiquement, la pensée traditionaliste redevient assez prédominante. La cité-état cherche un équilibre entre progrès technologique et tradition. La société reste, malgré des années de progressismes ayant fait de Myaikho une place majeure du progrès sociétal dans les années 80-90-2000, depuis une quinzaine d'année, un sentiment de déclassement fait revenir les conservateurs petit à petit au pouvoir. Influencé par le nationalisme fujiwan et les groupes d'extrême droite wanmiriens, le néo-traditionnalisme myaikhosien rejette les vestiges de l'Empire Viswani et Yahudharma et cherche sa voie dans les changements politiques actuels de la province.
La population, sans dire qu'elle est majoritairement xénophobe, s'estime supérieure socialement et intellectuellement au reste de la confédération. Un certain mépris envers les paysans et les provinciaux des régions plus pauvres de celle-ci rend la population myaikhosienne assez "à part". Les élites de la ville s'estiment plus compétente pour gérer les hautes fonctions du système confédéral et tentent de déplacer le centre de gravité politique ici. La ville est la capitale [à définir] de la confédération, mais cela ne semble pas contenter les habitants.
Carte du découpage administratif des municipalités
Carte des zones d'activités
Maron foncé = zone portuaire
Maron clair = quartier pauvre
Bleu clair = lac/mer
Bleu = zone commerciale
Bleu foncé = zone résidentielle/zone d'habitation (classe moyenne)
Violet = zone résidentielle/zone d'habitation (classe aisée)
Bordeaux = zone industrielle
Vert clair = espaces agricoles/ruraux
Vert foncé = espaces naturels
Gris = espace administratif/de bureaux
Jaune = quartier d'affaire
Beige = centre histoire/politique
Noir = zone militaire
Place de la religion dans l'État et la société :
Ayant beaucoup perdu en influence durant les années où la ville était une capitale du progrès des mœurs au Nazum (1980-2000), la religion, notamment le taoïsme redevient une force puissante dans la société myaikhosienne qui se restructure autour des piliers traditionnels de la religion, la famille et le travail.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Diète Communale : La Diète Communale est le Parlement de la cité-état. Son rôle est central, car la province est une république parlementaire. Elle élit le Premier Magistrat (Premier Ministre) qui est le chef du gouvernement, responsable devant ce même Parlement. Composé de 120 députés repartis entre les municipalités, il est l'organe législatif des institutions. Le Parlement peut être dissout par le Président une fois par mandat.
Gouvernement : Le gouvernement est chargé de gérer les affaires courantes et de mettre en place les lois. Il peut proposer des lois au Parlement et il est responsable devant lui. Les ministres sont nommés par le Président sur proposition du Premier Magistrat qui lui est élu par le Parlement.
Présidence : Le Président a le rôle de représentant international et confédéral, garant des institutions et de la souveraineté. Il est élu au suffrage indirect à deux tours et peut être destitué par le Parlement avec un vote à la majorit au deux tiers.
Principaux personnages :
Wahyu Deddy Sudjarwadi, Président de la Province Autonome de Myaikho (58 ans) Parti du Progrès Myaikhosien
Wiryo Yongzheng, Premier Magistrat (55 ans), Alternative Démocratique
Handoko Suryadi Atmadja, Chef de l'opposition officielle, Gerakan Pertahanan Tradisionalis
Politique internationale :
Myaikho cherche à augmenter son influence au sein de la Confédération et sur le sud-nazum en conservant son statut de port majeur et en redevenant un centre financier et commercial important. Les conservateurs cherchent à se rapprocher du Cercle Cathayen et globalement les forces politiques sont favorables aux accords de Sokcho. Le pays a de très bonnes relations avec l'Empire du Nord et cherche à approfondir ses relations avec ses voisins fujiwans, jashuriens et wanmiriens. Il est hostile aux Listioniens proches et est un soutien de la reconstruction du Mokhaï.