L'année ne faisait que commencer et le calendrier de l'ASEA ne cessait de se remplir. Si la crise avec la Fédération de Stérus occupait les différents services diplomatiques des États membres, une problématique, jusque-là éclipsée, avait refait surface de façon brutale et dans une violence inouïe pour le continent, à un tel point que la crise interne actuelle ne paraissait pas aussi grave en comparaison : la réussite du coup d’État en Osno par le général Seleno. Si la guerre civile durait depuis plus d'un an dans ce pays sud-aleucien, elle pris une tournure particulièrement meurtrière quelques jours après le nouvel an. En effet, dans une violente et rapide percée militaire,
les forces putschistes on finit par s'emparer de la capitale osnienne et à assassiner dans la foulée le Président Bob Lund, entrainant l'effondrement du camp démocratique et légitime, pour laisser le militaire se forger une place de dictateur tout-puissant sur son territoire. Si le pays est encore très instable, le nouveau chef de l’État osnien a tout de même décidé de faire emprisonner l'ensemble des ambassadeurs étrangers présent dans la capitale, impactant environ une vingtaine de pays, principalement aleucien. Très rapidement,
la République d'Hasparne dénonce le coup d'Etat et annonce la fermeture de ses frontière avec l'Osno, ainsi que la militarisation de ces dernières. Suivi de près,
la Grande République de Westalia dénonce avec force la chute de la démocratie par les armes et menace de représailles en cas d’agression d'une des nations de la région ou de la non-libération des otages étrangers par les forces militaires, imposant des sanctions au nouveau gouvernement putschiste. En réponse aux actions westaliennes,
dans un communiqué à en faire pleurer Molière, le régime selenoien riposte en menaçant d'attaquer les navires westaliens patrouillant dans la région et appliquant dans la foulée des représailles violentes contre les étrangers présent sur son territoire.
Dans ce contexte,
la Lermandie rejoint le concert des nations dénonçant le coup d'Etat, mais surtout la tournure particulièrement violente vis-à-vis des ressortissant étrangers et du traitement des nations concernées par la prise d'otages des diplomates. Impactant de manière directe de nombreux pays de l'ASEA, la République de Lermandie a décidé de faire appel à une session extraordinaire du Conseil de Sécurité et de Coopération, la première dans l'histoire de l'organisation.
Boris Valendof : Chers Représentants des pays membres de notre alliance, c'est avec gravité et urgence que nous ouvrons cette session extraordinaire de notre Conseil, à la demande de la représentation lermandienne. En effet, nul n'est ignorant de la tournure dramatique qu'a pu prendre la guerre civile en Osno, avec la mort du Président légitime des mains des putschiste, la prise en otage de nombreux diplomates étrangers, dont une bonne partie des pays présent ici même, la crise migratoire qui s'annonce et bien évidemment les menaces du nouveau régime militariste à l'encontre de la Grande République de Westalia.
Avant de m'exprimer au nom de mon pays sur la situation, je laisse la parole à la représentation lermandienne, qui est à l'initiative de l'ouverture de cette session extraordinaire.
Vous trouverez face à vous le dossier émis pas la Lermandie pour cette réunion :Sujet de la République de Lermandie :Sujet : Action vis à vis de la République d'Osno
Complément :
Discuter sur les actions à prendre et à exécuter vis-à- vis des forces putshistes s ayant pris le pouvoir en République d'Osno et gardant en otages des représantants diplomatiques étrangères (aleucien comme le reste du monde).
Note: Dans ce contexte, la République de Lermande souhaite étudier TOUTES les options, y compris militaire.