21/02/2015
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Sessions extraordinaires du CSC

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CSC

Sessions extraordinaires du Conseil de Sécurité et de Coopération

Suivant l'actualité internationale et l'urgence pour l'alliance de réagir, le Président du Conseil de Sécurité et de Coopération peut organiser une session extraordinaire du CSC à la demande d'un État membre de l'Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne. Ce type de séance n'est pas obligatoirement programmé, mais nécessite la présence de toutes les représentations. Elles sont réalisées en parallèle des sessions classiques, dont les dossiers sont toujours en cours d'études par les membres, lors des réunions déjà planifiées.

Il est impératif pour le demandeur de motiver l’ouverture d'une telle réunion via le dépôt d'un dossier, puis de prendre contact directement avec la Présidence du CSC, pour que le sujet soit traité en priorité via l'ouverture d'une séance extraordinaire du Conseil.
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L'année ne faisait que commencer et le calendrier de l'ASEA ne cessait de se remplir. Si la crise avec la Fédération de Stérus occupait les différents services diplomatiques des États membres, une problématique, jusque-là éclipsée, avait refait surface de façon brutale et dans une violence inouïe pour le continent, à un tel point que la crise interne actuelle ne paraissait pas aussi grave en comparaison : la réussite du coup d’État en Osno par le général Seleno. Si la guerre civile durait depuis plus d'un an dans ce pays sud-aleucien, elle pris une tournure particulièrement meurtrière quelques jours après le nouvel an. En effet, dans une violente et rapide percée militaire, les forces putschistes on finit par s'emparer de la capitale osnienne et à assassiner dans la foulée le Président Bob Lund, entrainant l'effondrement du camp démocratique et légitime, pour laisser le militaire se forger une place de dictateur tout-puissant sur son territoire. Si le pays est encore très instable, le nouveau chef de l’État osnien a tout de même décidé de faire emprisonner l'ensemble des ambassadeurs étrangers présent dans la capitale, impactant environ une vingtaine de pays, principalement aleucien. Très rapidement, la République d'Hasparne dénonce le coup d'Etat et annonce la fermeture de ses frontière avec l'Osno, ainsi que la militarisation de ces dernières. Suivi de près, la Grande République de Westalia dénonce avec force la chute de la démocratie par les armes et menace de représailles en cas d’agression d'une des nations de la région ou de la non-libération des otages étrangers par les forces militaires, imposant des sanctions au nouveau gouvernement putschiste. En réponse aux actions westaliennes, dans un communiqué à en faire pleurer Molière, le régime selenoien riposte en menaçant d'attaquer les navires westaliens patrouillant dans la région et appliquant dans la foulée des représailles violentes contre les étrangers présent sur son territoire.

Dans ce contexte, la Lermandie rejoint le concert des nations dénonçant le coup d'Etat, mais surtout la tournure particulièrement violente vis-à-vis des ressortissant étrangers et du traitement des nations concernées par la prise d'otages des diplomates. Impactant de manière directe de nombreux pays de l'ASEA, la République de Lermandie a décidé de faire appel à une session extraordinaire du Conseil de Sécurité et de Coopération, la première dans l'histoire de l'organisation.

Boris Valendof : Chers Représentants des pays membres de notre alliance, c'est avec gravité et urgence que nous ouvrons cette session extraordinaire de notre Conseil, à la demande de la représentation lermandienne. En effet, nul n'est ignorant de la tournure dramatique qu'a pu prendre la guerre civile en Osno, avec la mort du Président légitime des mains des putschiste, la prise en otage de nombreux diplomates étrangers, dont une bonne partie des pays présent ici même, la crise migratoire qui s'annonce et bien évidemment les menaces du nouveau régime militariste à l'encontre de la Grande République de Westalia.

Avant de m'exprimer au nom de mon pays sur la situation, je laisse la parole à la représentation lermandienne, qui est à l'initiative de l'ouverture de cette session extraordinaire.

Vous trouverez face à vous le dossier émis pas la Lermandie pour cette réunion :


Sujet de la République de Lermandie :
Sujet : Action vis à vis de la République d'Osno

Complément :

Discuter sur les actions à prendre et à exécuter vis-à- vis des forces putshistes s ayant pris le pouvoir en République d'Osno et gardant en otages des représantants diplomatiques étrangères (aleucien comme le reste du monde).

Note: Dans ce contexte, la République de Lermande souhaite étudier TOUTES les options, y compris militaire.
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Sachant que cette première séance extraordinaire fera partie de l’Histoire d’Aleucie, Jamis Marshall ressenstie une certaine préssion. Néanmoins, sachant que la démocratie était en jeu sur le continent d’Aleucie, il ne devait rien céder à la tyrannie et à l'oppression. La République de Lermandie ne devait rien céder à la tyrannie et à l'oppression. Et ce, peu importe les différentes politiques actuellement en cours entre deux Etats-membres de l’ASEA.

Jamie Marshall:
“Je vous remercie M. Valendof.
Mes chers collègues. Nous sommes tous au courant que la République d’Osno a subi un coup d’Etat par le Général rebelle Seleno, plongeant l’Osno dans la tyrannie et l’oppression.
Et ce général vient de bafouer une règle tacite que tous les Etats du monde se sont accordés: toucher à une délégation diplomatique étrangère.

Or, ce général vient de franchir l’interdit, tenant ainsi actuellement en otages les représentants diplomatiques issus de notre continent mais aussi d’autres pays du monde, en espérant nous faire tenir tranquille comme des moutons. Nous, lermandiens, disons NON à la barbarie, NON à la tyrannie, NON à l’oppression!

Et la cerise sur le gâteau? Ce général arrogant a menacé un de nos alliés, la Grande République de Westalia. Et en tant que membres de l’ASEA, nous nous devons être solidaire, et ce peu importe les conflits et rivalités intestines. Nous nous devons d'être fort face à ce problème majeur, Nous devons être responsable de la stabilité politique en Aleucie. Nous devons préserver la paix et la démocratie en Aleucie!”

Après quelques secondes de pause, Jamis Marshall repris.

Jamie Marshall:” Actuellement, mon gouvernement n'exclut aucune solution. Ça peut aller de la libération des otages et des excuses publiques à une intervention militaire armée visant à chasser le dictateur d’Aleucie en passant bien sûr à des politiques d'embargo et de blocus commercial. Mais quoi qu’il arrive, nous devons être fermes envers ce dictateur et nous soutenir mutuellement.

Et je rajoute qu’actuellement, l’Etat major de la République de Lermandie est en train de planifier un déplacement de troupes dans le but d'être au plus prêt de la République d’Osno et s’accordera tactiquement et stratégiquement avec les forces alliés présents.

Je vous remercie de votre écoute”
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La situation avait de quoi être très drôle pour la représentation Stérusienne, voilà à peine quelques jour que la Fédération avait fait quitter l'ASEA à ses membres à cause de la Westalia, voilà que maintenant, il fallait revenir pour justement en partie venir en aide à cette nation, la situation était partie en vrille quelques jours/heures auparavant suite à un communiqué du gouvernement Westalien à l'encontre de l'Osno. Il y avait de quoi se demander si cette nouvelle crise n'était pas faite exprès pour cacher la précédente tellement la situation était inattendue.

Les dirigeants Stérusiens entrèrent dans la salle, ils avaient reçu pour consigne de tenter de raccourcir au maximum leur présence à cette rencontre afin de respecter le souhait du consul. Le représentant Stérusien se racla la gorge en mettant la main devant sa bouche et exprima la position de la fédération.


Pour la fédération, le coup d'état en Osno n'est pas la priorité à régler. L'Osno est un état souverain qui n'appartient à aucun traité l'obligeant à se conformer aux règles démocratiques. Certes, la population ne peut se voir laisser dans de telles circonstances, mais malheureusement, on le sait, la démocratie n'est pas présente partout et si nous ne voulons pas décrédibiliser l'ASEA nous ne pouvons nous permettre de jouer aux "gendarmes du monde".

Cependant, la détention arbitraire ou non de diplomate de l'ASEA constitue pour la fédération une déclaration de guerre évidente. Je souhaite particulièrement éclairer la position Stérusienne vis à vis de cette situation : la fédération s'engagera à raser ce pays dans sa totalité s'ils ne relâchent pas dans les plus brefs délais les diplomates enfermés. Il est inacceptable de voir des diplomates de l'ASEA détenu dans une prison pour des prétextes politique. Nous ferons parvenir d'ici peu un message de nos forces armées à l'Osno.

Pour finir, le consul de la fédération m'a expressément demandé de vous confirmer son soutien total à l'ASEA et la disposition de l'ensemble de nos forces armées.

Pour finir, nous rappellerons ce qui est pour nous la priorité, la libération sans conditions des otages. S'ils ne l'acceptent pas nous viendront les chercher nous même. La fédération est en ce moment en train de mobiliser ses forces navales et aériennes qui iront au large des eaux Osnienne. En cas de menaces à l'encontre des navires Stérusiens, ceux-ci on reçu l'ordre de faire feu a vu.
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Amand Bouthillier, représentant nordiste - A l'heure où nous parlons l'Empire publie un communiqué officiel au sujet de la situation en Osno. Ce coup d'État est un sérieux revers à la démocratie de l'Aleucie du sud. Nous avons jusque-là pu se permettre de rester à bonne distance de ce nid de guêpes, cependant les assassinats se multipliant et la violence en général ne se réduisant pas malgré la victoire d'un des camps, il nous parait évidant que la situation devient critique pour la population et nos ressortissants. La situation chaotique ayant cours au sein de cet État failli nous préoccupe, car certains de nos citoyens y sont encore présents et ne peuvent malheureusement pas quitter aisément ce territoire.

Cette situation déstabilisait déjà la région, mais était encore tenable, cependant en ayant franchi toutes les limites et en s'étant enfoncé de manière irrémédiable dans la violence envers les autres nations aleuciennes, il parait évident que nous ne pouvons plus rester les bras croisés. La prise d'otage des diplomates présents en Osno est un acte grave qui nécessite une réponse coordonnée forte. L'Empire est partisan en premier lieu d'envoyer une missive conjointe d'ultimatum pour exiger la libération et l'exfiltration des diplomates ainsi que de nos ressortissants. Si l'Osno venait à refuser, nous pourrions envisager une action concrète de pression avec des paliers permettant de graduer l'intensité de notre action.

Il me semble que la coupure des relations avec l'Osno est aujourd'hui évidente, mais qu'en cas de refus, nous pourrions envisager un blocus maritime conjoint pour faire pression sur la libération des otages et de nos ressortissants. Dans l'hypothèse où cela ne suffirait pas, nous pouvons envisager une opération spéciale aéroportée afin de libérer les diplomates, et peut-être même créer une tête de pont militaire par la force pour procéder à l'évacuation de nos ressortissants, voir d'anciens membres du camp démocrates menacés et autres représentants légitimes de l'État qui pourraient voir leur sécurité et intégrité mise en danger.
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Kamatapec III - "Nous assistons, chers camarades de l'ASEA, à un coup dur, violent, à la démocratie en Aleucie du Sud. En Osno, le général Seleno s'est donc emparé du pouvoir, et compte mettre en place une dictature, cela parait évident suite à leur décision d'enfermer les ambassadeurs internationaux dans leurs quartiers respectifs en Osno. Ainsi, cet acte ne peut être considéré que comme un affront. Un affront, aux nations ayant souhaitées entretenir des relations saines avec une nation stable. Un affront, à la démocratie même !

Seleno n'a aucune légitimité à prendre le pouvoir en Osno. Il n'a aucune légitimité à condamner des milliers, que dis-je, des millions de pauvres gens à vivre dans l'oppression et la dictature. Il n'a aucune légitimité à menacer un de nos plus proches alliés. Il est temps de lui faire comprendre que ces actes sont un affront fait à l'Aleucie entière !

Ainsi, moi, Empereur-Président Kamatapec, troisième du nom, empereur de Taqui, président de Quichu et président de Nouvelle-Warenburg déclare solennellement soutenir la proposition de notre collègue Lermandien, à savoir d'envoyer un ultimatum afin d'ordonner la libération des ambassadeurs, et, en cas échouant, provoquer une opération militaire en Osno afin de récupérer les ambassadeurs, et en détruisant cette dictature dans l'œuf.

Le Taqui-Quichu, en cas de création d'une opération militaire, se tiendra prête à fournir sa marine afin de supporter les efforts militaires des nations membres de l'ASEA. Nous pourrions également nous joindre à l'hypothèse proposée par notre collègue Nordiste sur un blocus maritime. Egalement, nous pouvons mettre à disposition nos forces terrestres, dans le cas d'assaut terrestre sur le territoire de l'Osno. Malheureusement, nous ne pouvons nous permettre de fournir plus de force. Cependant, nous espérons que la situation ne dégénère trop en une véritable guerre qui pourrait n'être que tragique."
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Boris Valendof : La Grande République de Westalia est actuellement sans nouvelle de son ambassadeur, qui est, selon les déclarations osniennes, retenu prisonnier dans un lieu qui nous est inconnu pour le moment. Cette inquiétude va donc de paire avec les autres otages étrangers, pour qui nous n'avons littéralement aucune information sur leur condition de détention ou sur leur traitement actuel par le régime putschiste du Général Seleno. En tant que démocratie aleucienne, nous ne pouvons que condamner les actes de barbarie perpétrés par cette junte militaire, aux ambitions qui vont à l'encontre de toute une population n'ayant que pour objectif de vivre libre.

En tant que représentant de la Grande République, j'en appelle à une réponse ferme et forte de la part de notre alliance, dans le but de contrer l'objectif évident de chaos que souhaite mettre en place le Général Seleno dans le sud de l'Aleucie. Plusieurs nations possèdent des frontières directes avec le territoire osnien et donc autant d'innocents frontaliers qui pourraient être impactés par la folie de ce nouveau régime dictatorial. En premier lieu, j'enjoins les membres de l'alliance à rejoindre l'avertissement émis par notre gouvernement à l'encontre de toute agression osnienne sur n'importe quel territoire frontalier à l'Osno. Cette région du continent est déjà assez touchée par les conséquences de la guerre civile, pour que nous laissions le Général importer son conflit au-delà de son sol. Pour les nations de notre alliance qui partage une frontière terrestre avec ce pays, à savoir l'Akaltie et l'Hasparne, j'invite à un soutien total de nos forces pour soutenir l'effort de protection de nos membres face à un potentiel danger, avec leur accord bien évidemment.

En termes de mesure immédiate, je rejoins l'idée d'un blocus naval, mais je propose la mise en place immédiate de ce dernier en réponse aux actes commis, à l'issue de cette réunion. Toujours sur la même ligne qui a pu être énoncée ici, la Grande République soutien l'émission d'un ultimatum, en parallèle du blocus, pour exiger la libération immédiate de l'ensemble des otages retenus par le régime militaire. Si le Général Seleno refuse de répondre favorablement à nos exigences, notre gouvernement est prêt à soutenir toute opération à caractère militaire sur le territoire osnien, afin de libérer les captifs, ressortissants bloqués et prisonniers politiques osniens, dans des mesures que nos forces communes pourront décider le moment venu.

Pour ce qui est de la situation actuelle, nos forces déjà présentes dans la région vont être renforcées et nous sommes prêt à déployer le nécessaire pour assurer la sécurité de nos alliés, dès la fin de cette réunion s'ils le souhaitent.
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Mme Ahcuzin Aestanatl :

Jusqu'ici, je suis plutôt en accord avec ce qui a été dit, à quelques exceptions près, je dois l'admettre. Néanmoins, je suppose que la menace stérusienne de "raser [l'Osno] dans sa totalité" est exagérée et ne se réalisera en aucun cas. Nous devons garder à l'idée que la population (en majorité du moins) n'approuve pas et subit comme nos ressortissants la nouvelle dictature militaire qui s'est injustement installée dans leur pays.
Soyez donc certains que l'Akaltie interviendra ! En plus de l'équipe diplomatique qui officiait à l'ambassade que nous avons à Palmer, du fait de notre frontière commune, beaucoup d'osniens de l'ouest et du sud sont d'origine akaltienne (bien que tous les humaines soient égaux, cet argument donne d'autant plus d'importance à cette intervention à nos yeux). Les troupes de l'armée de Napalawie sont déjà postées sur la frontière, conjointement avec celles de l'Icamie plus au nord, et l'armée de Xamanac n'attend qu'un feu vert du gouvernement hasparnais pour positionner ses soldats sur l'autre front.
Grâce à sa connaissance de la région, la générale Itzel Iktan, commandante en cheffe de l'armée de Napalawie, sera parfaitement qualifiée pour mener des troupes envoyées par toute l'ASEA et même d'autres alliés dans l'ouest de l'Osno. Les armées akaltiennes disposent également d'un grand nombre d'avions pour la logistique, il n'est donc pas exclu que nous aidions vos armées à se déplacer vers la Napalawie, si le besoin se fait ressentir. Au passage, toute aide pour la défense de notre frontière sera la bienvenue. Nous n'avons aucune idée de ce que la junte militaire prépare, et mieux vaut se préparer au pire qu'attendre passivement que les choses se fassent.
Je pense également, dans le cas où l'ultimatum ne serait pas respecté, que l'armée de Nacuot (les îles akaltiennes de l'océan Carmin), avec l'aide d'une petite marine, pourra couper tout contact entre les îles et territoires osniens de la région. Cette opération sera simple et permettra de contrôler certains points qui s'avèreraient stratégiques pour la dictature osniènne.
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