08/05/2016
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Harimau yang Terbangun


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Le Harimau yang Terbangun (= tigre éveillé) est un journal proche des idées conservatrices et nationalistes du parti Gerakan Pertahanan Tradisionalis (= Mouvement de Défense Traditionaliste). Il est l'un des trois journaux les plus lus de la cité-État et traite de sujets divers allant de l'économie à la diplomatie, en passant par les informations nationales importantes et la politique. Il a été créé en 1951 et compte aujourd'hui plus de 40'000 tirages par mois. Plutôt destiné aux populations Hisiuphones, la majorité des articles sont dans cette langue.


Le petit observateur


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Le petit observateur est un journal nohordophone de tendance plutôt libérale, démocrate qui ne soutient pas de partis en particulier, mais qui est plus proche du centre, centre-droit correspondant à l'Alternative Démocratique ou le Parti du Progrès Myaikhosien. Il est aussi l'un des journaux les plus lus, mais se concentre essentiellement sur les actualités nationales. Il est tiré à environ 40'000 exemplaires par mois également. Il a été créé en 1963.


平静的鹤


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平静的鹤 (= la grue calme) est un journal écrit en deux langues, le nohord et le linglois. C'est un journal politiquement neutre traitant de tous les sujets. C'est un journal ancien datant de 1914 et tiré à plus de 50'000 exemplaires par mois, faisant de lui le journal le plus lu du pays.


Fajar Ungu


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Fajar Ungu (= l'Aube Rouge) est un journal Hisiuphone défendant des idées s'apparentant à la gauche myaikosienne, donc de mouvances socialistes. Créé en 1934, il est tiré à environ 15'000 exemplaires par mois.
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平静的鹤


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La Diète observe des résultats économiques décevants - 22 janvier 2015


Lors de la séance du 20 janvier, les parlementaires ont écouté, peu surpris, un bilan économique inquiétant pour le trimestre dernier.

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Diète Communale

C'est dans une atmosphère aussi morose que les résultats exposés par le député Alternative Démocratique et rapporteur de la Commission de la Richesse Nationale Purnama Ade Kurnia que les parlementaires ont écouté le bilan économique du dernier trimestre. Peu de surprises quant aux chiffres avancés par la Commission, mais il semble que les élus aient troqué l'effroi pour se contenter de la résignation. La voix sans convictions du rapporteur nous montre bien que l'ambiance à la Diète Communale est particulière ces temps-ci, notamment au sein de la majorité par coalition du Parti du progrès Myaikhosien et de l'Alternative Démocratique.

Bilan du dernier trimestre de l'année 2014, croissance trimestrielle à 0.1%, concluant une année à 0.5% de croissance, 0.2 point de moins qu'espéré, hausse du chômage de 0.2 point permettant donc d'estimer la hausse du chômage annuelle de 0.9% sur l'année 2014 nous faisant monter à 226'907 chômeurs pour 2'120'627 actifs soit 10.7% de chômage. Enfin, la production industrielle a également baissé de 6 points au cours de l'année 2014.

Le député de la majorité a essayé plus ou moins discrètement de défendre ce bilan et de trouver des justifications qui conviennent à tout le monde pour éviter de tourner cette présentation à la joute orale. Celui-ci a donc justifié ces chiffres, que l'on peut qualifier de mauvais et même d'inquiétants, par une baisse du trafic maritime au sein de nos ports causés par le vieillissement des installations, ainsi qu'une efficacité amoindrie de l'administration de la cité liée à la suppression d'emplois qui a causé une gestion plus hasardeuse des subventions, des études de cas, des impôts et des inspections. La confiance envers l'économie et l'industrie baisse encore et toujours, maintenant donc le déclin économique ayant lieu au sein du territoire de la cité.

Dans les prochains jours, la Diète Communale étudiera les propositions de lois et amendements proposés par les groupes politiques afin d'apporter des modifications au programme législatif et économique au vu de la situation inquiétante de l'économie. La niche parlementaire du Parti du progrès Myaikhosien qui se tiendra le 24 est très attendue par la classe politique qui réclame que le gouvernement entende les propositions de l'opposition. Cependant, la situation quant à l'opposition officielle est floue, car depuis les dernières élections, le bloc de gauche réunit par les Accords d'Urdaba comprenant le Front Rakayat et la Liga Bunga Merah dispose du même nombre de sièges que le bloc conservateur du Bouclier de Perles comprenant le Huánglóng quān et le Gerakan Pertahanan Tradisionalis. Par un vote extrêmement contesté, c'est le Bouclier de Perles qui avait été désigné opposition officielle. Les propositions du bloc de gauche et du bloc conservateur étant radicalement différentes, il est compliqué de déterminer vers quelle tendance va pencher la coalition gouvernementale. L'Alternative Démocratique penche en faveur des socialistes tout en rejetant les communistes, créant ainsi un climat de tension au sein des Accords d'Urdaba tandis que les parlementaires sensibles au discours de la droite conservatrice peuvent essayer de faire pencher les votes en leur faveur. Il semblerait tout de même que l'influence de la gauche soit pour le moment plus forte au Parlement, tandis que l'importance des conservateurs et des nationalistes est grandissante dans la rue.
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Harimau yang Terbangun


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Les communistes agressent le président du Gerakan Pertahanan Tradisionalis - 09 février 2015


Dimanche, lors d'une visite d'un marché à Myaikho même, le président du Gerakan Pertahanan Tradisionalis s'est fait agresser par un militant du Front Rakyat.

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Le Président du Gerakan Pertahanan Tradisionalis, Handoko Suryadi Atmadja sur la place Muljana hier

Hier, dimanche huit février, le président de l'opposition officielle et du gouvernement fantôme, le président du Gerakan Pertahanan Tradisionalis, Handoko Suryadi Atmadja, a subi un acte de violence de la part d'un militant du Front Rakyat. Cela s'est déroulé sur la place Muljana où se trouvait un marché. Le président de parti Handoko Suryadi Atmadja, en campagne pour les élections d'octobre, rendait visite aux commerçants et aux habitants penchés au-dessus des étales. Cette visite, qu'il avait annoncée la veille sur ses réseaux sociaux, s'était déroulé sans incidents et dans une atmosphère détendue. Beaucoup des personnes que nous avons pu interroger s'étaient dites heureuses de pouvoir rencontrer et discuter avec le président de l'opposition.

C'est vers la fin du parcours qu'un jeune homme s'est jeté sur le président Atmadja, le faisant tomber sur une étale. Ce jeune homme aurait essayé de le frapper avec une pierre, mais a été saisi par le service d'ordre du président Handoko Suryadi Atmadja. Il a été maîtrisé rapidement, bien que le service d'ordre ait dû user de bâtons de sécurité et le président du parti a été évacué. L'homme ayant été interpellé a été placé en garde à vue. Il s'appelle Kartio Jinjin et est âgé d'une vingtaine d'années. Le président Atmadja a été légèrement blessé au visage et au dos et a décidé de porter plainte. Il a déclaré "Je constate avec regret l'augmentation des troubles causés par le Front Rakyat et ses militants. La gauche de notre pays est devenue une entité politique sauvage et prête à tout pour survivre, jusqu'à envoyer ses militants agresser des hommes politiques dans la rue. C'est une honte et cela est symptomatique de l'état d'esprit de ces politiciens."

Le Premier Magistrat Wiryo Yongzheng, de l'Alternative Démocratique, a déclaré aux journalistes qu'il "regrette que la violence prenne part à la politique, et cela, de manière toujours plus importante. Je condamne fermement, sans distinction de couleur politique, toutes violences. Notre société basée sur les valeurs de respect, de civilité et d'éducation doit rester un environnement de paix et ne doit pas être le théâtre d'une débauche de violence." Déclaration prudente allant timidement dans le sens de la condamnation, mais n'osant pas pointer du doigt les responsables : les Accords d'Urdabas. Le bloc de gauche est le responsable de ces violences, mais la majorité gouvernementale, auquel l'Alternative Démocratique, prostitue la sociale-démocratie à l'omnipotence du Parti du Progrès Myaikhosien depuis cinquante ans l'est aussi indirectement. À l'heure actuelle, le peuple Myaikhos attend du courage de la part de la classe politique pour dénoncer les problèmes, notamment ceux causés par les rouges et les roses.

Le bloc centriste, monopolisant les institutions et le pouvoir depuis l'indépendance, préfère l'anarchie, le chaos et la violence des gauches à l'idée que la nouvelle droite puisse la remplacer. Cette droite qui est de facto aujourd'hui le seul rassemblement politique respectueux de la démocratie, des citoyens et de leurs préoccupations, et qui propose un véritable programme. Un programme ambitieux et novateur que les classes politiques traditionnelles n'ont ni le courage ni l'esprit de proposer et de mettre en place.
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Harimau yang Terbangun


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Interview du président du Gerakan Pertahanan Tradisionalis - 05 avril 2015


Deux mois après s'être fait agresser par un militant du Front Rakyat, le président du Gerakan Pertahanan Tradisionalis donne une interview exclusive.

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Le Président du Gerakan Pertahanan Tradisionalis, Handoko Suryadi Atmadja lors de l'interview

Depuis deux mois, le Président du Gerakan Pertahanan Tradisionalis, principal parti d'opposition et opposition officielle depuis 2010, est resté en retrait depuis son agression sur la place Muljana. Il accorde aujourd'hui une interview exclusive à notre journal et nous l'en remercions. La première question a été, pourquoi ce retrait pendant deux mois ?

"Ces deux mois ont été l'occasion pour moi de me remettre tant physiquement que psychologiquement de l'attaque communiste contre moi. En tant que leader d'un parti nouveau, dynamique et surtout qui dit des vérités qui dérangent, nous sommes souvent exposés à des menaces et des situations de tensions avec les militants rouges qui sont les plus virulents envers nous. Ceux-ci ne supportent pas l'idée que la démocratie nous laisse parler alors que nous sommes aujourd'hui le parti comptant le plus d'adhérents et le parti qui totalise les meilleurs scores dans les sondages ces derniers mois. Ça a aussi été l'occasion d'organiser notre riposte contre l'augmentation significative des violences. Jamais des militants du GPT ne s'abaisseraient à tels genres de barbarie. Nous avons donc décidé de renforcer la sécurité des membres du parti et d'attaquer en justice mon agresseur. Nous devons montrer que nous ne laisserons pas faire face aux plus en plus nombreux excès de violences des Accords d'Urdabas."

Cette retraite a donc été l'occasion pour le président Handoko Suryadi Atmadja de recouvrer ses forces après cette attaque choquante et de préparer la réponse du parti. Notre question suivante est, quels sont les plans du GPT pour ces prochains mois ?

"Le Gerakan Pertahanan Tradisionalis va se lancer dans une initiative politique d'ampleur. D'une part, la campagne électorale débute, mais nous souhaitons préparer les terrains pour une situation gouvernementale plus vivable en cas de victoire de notre parti. Nous ne reculerons pas devant la possibilité de mettre en œuvre nos réformes le plus tôt possible. Mais ce qui est urgent à nos yeux, c'est de préparer le plan d'action de notre mouvement lorsque nous remporterons les élections, si cela se produit, par la prise de contact avec les acteurs extérieurs qui marqueront notre politique. Nous réfléchissons aussi à la manière de traiter le risque important de déstabilisation et d'agitation communistes et bolchéviks. Nous suspectons ces forces antiétatiques, liberticides, anarchisantes et obscurantistes dans leurs fondements, de préparer une vaste opération de déstabilisation sociale. Nous devons nous armer, non pas au sens de la violence, car nous, nous ne nous réduisons pas à ce genre de bassesses, mais dans notre stratégie et dans la formation de nos militants pour se prémunir de cette menace significative. Il nous est apparu qu'en cas de menaces accrues de la part de cette minorité dangereuse, nous pourrions demander et soutenir la convocation d'élections anticipées."

La demande d'élections anticipées est une hypothèse revenant de plus en plus depuis quelques jours, voir quelques semaines, devant l'agitation de plus en plus importante de la société Myaikhos. Notre question suivante porte sur l'avenir du Parti du Progrès Myaikhosien.

"Je pense que l'avenir du Parti du Progrès Myaikhosien est déjà scellé. La dynamique autour de ce parti est une dynamique de putréfaction. Cela fait cinquante ans que le parti est au pouvoir, l'alternance n'a que trop tardé. En regardant l'état actuel de pays, il est devenu vital, et je dis bien vital qu'une force aux principes forts, au programme novateur, une force voulant rompre avec une partie du système qui n'est plus fonctionnel, une force qui ait de l'ambition et du respect pour notre pays arrive au pouvoir. Cette force ne peut pas être les bolchévisants Accords d'Urdabas car celle-ci ce complet dans le chaos, l'autoflagellation, le manque d'ambition, la déconnexion avec les réalités et le déclassement. Seul le Bouclier de Perles peut apporter le renouveau et la prospérité en l'état à notre cité si meurtrie. Le Parti du Progrès Myaikhosien manque d'ambitions également et ne saisi pas les enjeux actuels. Il n'est plus un parti de progrès, mais de recul. Recul économique, sécuritaire, social, culturel et je dirais même civilisationnel. Il est condamné à devenir un parti ayant des restes de sa gloire passée à un maximum de 35 sièges en étant complaisants."

Aux yeux du Bouclier de Perles, alliance entre le Gerakan Pertahanan Tradisionalis et le Huánglóng quān, la fin du PPM est proche et la dangerosité des Accords d'Urdabas, alliance de gauche entre la Liga Bunga Merah et le Front Rakyat est de plus en plus forte. Quel sera selon vous le résultat et le déroulement des élections législatives et présidentielles à venir ?

"Je ne pense pas que les élections présidentielles se dérouleront de manière anticipée, cependant en cas de victoire du Bouclier de Perles aux législatives, si le président de la République Wahyu Deddy Sudjarwadi organise un blocage institutionnel contre notre programme, nous engagerons les mesures nécessaires afin de placer le pays sur le chemin du renouveau et de la grandeur. Il m'est d'avis que le Gerakan Pertahanan Tradisionalis sera le grand gagnant des élections législatives avec son allié du Huánglóng quān. Le Bouclier de Perles deviendra certainement la première alliance au Parlement et formera un gouvernement avec un centre ou une gauche en opposition officielle. Pour les futures élections présidentielles, nous envisageons sûrement un duel entre notre parti et soit le Parti du Progrès Myaikhosien, soit l'Alternative Démocratique. Cela reviendrait plus ou moins au même finalement. Je ne pense pas que les socialo-communistes arriveront à s'imposer démocratiquement contre nous. Ce que nous pouvons donc envisager, c'est donc une cohabitation jusqu'en 2016 entre le Bouclier de Perles et le président Sudjarwadi, puis une victoire du GPT aux présidentielles, si le président actuel ne nous pousse pas à le destituer."
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Harimau yang Terbangun


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Affrontements entre des militants de gauche et des militants du Gerakan Pertahanan Tradisionalis - 11 avril 2015


Aujourd'hui, des participants à une manifestation de soutien au président du Gerakan Pertahanan Tradisionalis se sont vu agressés par des militants de gauche

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Policiers tentant de séparer les militants de gauche et les soutiens du Gerakan Pertahanan Tradisionalis

Hier s'est tenu une manifestation de soutien au Gerakan Pertahanan Tradisionalis et à son président, Handoko Suryadi Atmadja. Elle s'est organisée au sein de groupes de discussions entre membres et sympathisants du Gerakan Pertahanan Tradisionalis suite aux altercations de plus en plus nombreuses entre les militants des partis des Accords d'Urdabas, notamment la violente agression perpétuée contre le président Atmadja. Cette manifestation a rassemblé environ 100'000 participants selon ses organisateurs. Devant défiler pendant une à deux heures dans les grandes rues de la ville, la manifestation a été interrompue vers 10 h 30, une demi-heure après son début, par un groupe d'étudiants socialo-marxistes procédant à jet de pierre sur le défilé. Ils ont été rejoins par une sorte de contre-manifestation, ou plutôt une horde en furie, barbare et incontrôlable de sympathisants rouges et roses. Des altercations nombreuses se sont produites avant que des bagarres éclatent çà et là, puis de se généraliser.

Plusieurs milliers de manifestants conservateurs ont décidé sagement, à l'appel des leaders, de se retirer et rentrer chez eux afin de ne pas amplifier la violence. Nous avons vu de nombreux pro-Gerakan Pertahanan Tradisionalis tenter d'apaiser la situation et de soit reprendre calmement la marche, soit rentrer chez eux, cependant l'attitude des militants rouges a jeté de l'huile sur le feu. En prenant à partie plusieurs manifestants, en continuant d'agresser les médiateurs improvisés et en continuant de proférer des menaces et insultes, ils ont entretenu une situation explosive. C'est finalement environ 5000 militants rouges et 10'000 manifestants du Gerakan Pertahanan Tradisionalis, ces-dernier contraint pour beaucoup, qui ont continué de s'insulter et se battre. La police est intervenue vers 11 h 15 pour mettre fin aux débordements. Par ces attaques, les militants rouges ont blessé autour de 400 dont 13 graves. Un bilan extrêmement sévère révélant l'augmentation significative de la violence politique dans une société Myaikhos pourtant traditionnellement si respectueuse et disciplinée.

Cela révèle également, et surtout même, la violence de la gauche à Myaikho. Lorsqu'on observe la volonté d'apaisement et les intentions de la manifestation devant être paisible, et en comparant cela avec l'agressivité et la violence des militants rouges, on observe une fracture dans notre société et un danger de plus en plus important de la part de ce bord politique. La communication du parti Gerakan Pertahanan Tradisionalis a déclaré que "les violences extrêmement graves ayant été commises ne justifient aucunes ripostent. Nous appelons nos militants à être calme et discipliné comme le veulent nos valeurs traditionnelles et l'expression politique dans notre pays. Nous ne devons pas céder à la vengeance, la violence et réagir de manière mesurée et adaptée. Nous exprimons notre soutien le plus total envers les familles touchées par les blessures issues de ces affrontements. Nous constatons cependant que la gauche ne défend plus les valeurs transpartisanes de respect et de bienséance. Devant la crise majeure et afin de régler au plus vite les troubles ayant cours, nous appelons à une dissolution anticipée du Parlement et à la convocation d'élections au plus vite." La gauche, elle, observe un silence honteux et un manque de communication sur les évènements choquants qui se sont déroulés.
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平静的鹤


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Coup de tonnerre politique - 28 avril 2015


Les intentions de votes présentent une gauche et un centre en pleine chute tandis que la droite conservatrice et nationaliste tire son épingle du jeu.



Sondage d'intentions de votes depuis le mois de janvier

Il y a quelques jours, une autodissolution extrêmement contestée a été approuvée par le Parlement dans une agitation rarement atteinte. Peu de députés présents, une surreprésentation de la droite conservatrice du Bouclier de Perles, une quasi-absence de la gauche à cause de blocage par des manifestants, le quorum atteint, le vote a tout de même été déclaré légal malgré les vives protestations de la gauche myakhosienne. La campagne qui avait débuté pour des élections en octobre est désormais accélérée pour des élections avancées au 20 mai, soit dans moins d'un mois à l'heure actuelle.

Le président a annoncé qu'il ne démissionnerait pas, peu importe le résultat et qu'il terminerait son mandat et exercerait son rôle avec diligence jusqu'à la fin. Il a discrètement appelé dans son communiqué à voter pour sa coalition, cependant celle-ci semble en peine. Alors qu'à l'heure actuelle, elle représente 58% des sièges à la Diète Communale, les sondages réalisés donnent des intentions de votes à seulement 47.4% pour la coalition centriste. Il se pourrait cependant que ce chiffre continue de baisser, car la trajectoire donnée par les sondages montre un effondrement progressif de la majorité actuelle, ainsi qu'une baisse de la gauche qui, a près de 21% au Parlement, tomberait à moins de 20%. Seule la coalition conservatrice du Bouclier des Perles arbore une tendance à la hausse. Celle-ci dispose de près de 21% des sièges au Parlement, les sondages en janvier donnaient des intentions de votes à 26.2% et maintenant à 32.7%.

La campagne se déroule extrêmement mal pour la gauche et le centre. Ceux-ci sont pris de court et avancent des propositions timides et des discours peu galvanisants, contre le monstre électoral qu'est devenu le Bouclier des Perles qui rassemble des dizaines de milliers de militants exaltés dans des meetings géants et qui utilise les réseaux sociaux et les médias par des interviews, des journaux populaires et ce qu'on appelle des "édits" mettant en scène les membres phares de l'alliance et les glorifiants. Si la tendance continue dans les prochains jours, il se pourrait que la coalition de droite devienne la première force à la Diète Communale et, ainsi, puisse appliquer une partie de son programme. Certainement la partie économique afin de juguler la crise, car les pans culturels, diplomatiques et militaires sont plus complexes à mettre en place en cohabitation sans le soutien de la présidence. Un gouvernement conservateur, voir nationaliste, attendrait 2016 pour appliquer les parties plus clivantes de son programme, à moins qu'il ne parvienne à destituer le président en place, Wahyu Deddy Sudjarwadi, si celui-ci tombe dans un piège de la force politique pour justifier une telle mesure.

En suivant les projections, nous estimons que dans les jours à venir la gauche s'effondre suite à la fin du procès du militant communiste ayant agressé le président du Gerakan Pertahanan Tradisionalis et que la campagne ratée du centre le fasse chuter aussi. Sans s'avancer, nous estimons que le Bouclier des Perles pourrait disposer d'entre 40 et 45% des sièges de la Diète Communale, la majorité présidentielle, également entre 40 et 45% tandis que la gauche aurait environ 15%. Les résultats seront donc probablement très serrés entre la droite et le centre aux scores proches et la gauche s'effondrant.

Il convient de noter également que le changement récent de mode de scrutin passant d'élections législatives par circonscriptions à des élections à la proportionelle avantage énormément l'alliance de droite qui ne pourra plus être bloqué par désistement. C'est un nauffrage pour la gauche qui était rassemblée sous les Accords d'Urdabas et qui voit la dimension de désistement s'effondrer et donc, leur influence grandement diminuée. L'avenir de l'alliance entre les communistes et les socialistes est donc compromis, ainsi que l'avenir individuel de ces partis.


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Kurniawan Yáng au IXe Congrès de la Liga Bunga Merah tentant de rassembler la gauche et de présenter des mesures pour pallier la crise électorale
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平静的鹤


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Manifestations au centre-ville - 03 avril 2016


De nombreuses personnes sont descendues dans la rue cette semaine pour protester contre la Loi de Promotion et de Soutien aux Arts et à la Culture récemment adoptée à la Diète Communale.


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Des marches de protestation ont eu lieu au centre-ville contre la Loi de Promotion et de Soutien aux Arts et à la Culture

La Diète Communale a récemment adopté par 44 voix contre 37 un projet de loi déposé par le gouvernement. Le projet de loi a susciité de vifs débats et une forte opposition des partis ne soutenant pas le gouvernement qui ont tous fait bloc pour voter contre. Cela n'a pas suffi et la majorité gouvernementale a tout de même fait adopter la loi. Suite à cela, cette semaine, des milliers de citoyens se sont rassemblés dans les rues du centre-ville de Myaikho pour exprimer eux-aussi leur opposition au projet de loi portant sur la délivrance de subventions aux acteurs culturels de la Cité. Ce projet de loi du gouvernement du Premier Magistrat Handoko, élu en juin dernier, intitulé "Loi de Promotion et de Soutien aux Arts et à la Culture", vise notamment à créer une Organisation Nationale des Arts et de la Culture (aussi appelé sous le sigle ONAC) pour soutenir de manière plus importante les acteurs culturels du pays.

Les manifestants, issus de divers horizons allant des communistes aux libéraux, ont exprimé leurs préoccupations et leurs inquiétudes quant à plusieurs aspects de cette loi. Parmi les principales critiques exprimées, que ce soit par les manifestants comme par les élus de l'opposition, on retrouve la crainte d'une ingérence gouvernementale forte dans le domaine artistique et culturel qui altérerait la liberté de l'expression artistique et la liberté d'expression en général. Les opposants estiment que les critères d'éligibilité aux subventions, tels que prévu dans le texte, laissent une marge d'interprétation qui est une porte ouverte à la censure de la part d'un gouvernement qui est hostile à certaines formes d'expression artistique et idéologique. Ces critères d'éligibilité qui incluent la promotion des valeurs nationales et le respect de la morale défendue par l'État - l'État tel que pensé, définis et voulu par le nouveau gouvernement qui promet des changements profonds et fait de ces évolutions et de ce conservatisme "patriotique" son cheval de bataille - pourraient limiter la liberté d'expression et la diversité culturelle dans le pays.

Le Gerakan Pertahanan Tradisionalis, désormais parti le plus influent au sein de Myaikho et parti au pouvoir qui se lance dans une transformation des institutions et qui semble placer ses personnalités peu à peu au sein des administrations, a été particulièrement visé par les manifestants, notamment ceux votant pour les partis représentant par les Accords d'Urdabas. Le Gerakan Pertahanan Tradisionalis et son allié, le Huánglóng quān, réuni au sein de l'alliance conservatrice du "Bouclier des Perles", qui défendent des valeurs traditionnelles qui auraient selon eux été perdus sous les administrations progressistes et qui seraient à l'origine du déclin de la Cité, ces valeurs telles que la discipline et le respect, sont perçues par certains comme étant l'expression d'une vision conservatrice dure et d'une potentielle tendance autoritaire, que ce soit dans la culture ou dans la transformation de l'État promis par la coalition gouvernementale. Les manifestants craignent donc que cette vision ne soit imposée à travers les subventions en donnant des moyens et une visibilité extrêmement importants aux artistes produisant des œuvres favorables au gouvernement, tout en marginalisant ainsi les expressions artistiques non conformes aux valeurs nationales et aux projets du Bouclier des Perles en les étouffant par la masse artistique pro-conservatrice et par le manque de moyens pour ces artistes en opposition.

C'est pourquoi les manifestations ont aussi mis en lumière des inquiétudes concernant la transparence et l'équité dans l'attribution des subventions. La composition des commissions de l'ONAC, qui inclut une part importante des représentants du gouvernement et des parlementaires, suscite des interrogations profondes sur l'indépendance et l'impartialité des décisions prises et sur ces possibles dérives. Les manifestants ont donc demandé en conséquent des garanties concrètes et tangibles pour s'assurer que les fonds publics seront utilisés de manière juste et transparente.

Malgré ces tensions, le gouvernement et les élus conservateurs et nationalistes font bloc et maintiennent sans broncher que la loi est essentielle pour préserver et promouvoir le patrimoine culturel unique de Myaikho, surtout en ces temps d'instabilité. Le Magistrat aux Affaires Culturelles a réaffirmé l'engagement du gouvernement à soutenir les arts et la culture tout en respectant "une diversité qui ne nuise pas à la République.". Il s'est exprimé par ces mots : "Le gouvernement maintiendra cette loi qui a démocratiquement été adoptée et qui est par conséquent soutenue par la majorité de la population, majorité qui a approuvé le projet proposé par le Bouclier des Perles. Nous ne modifierons pas ce texte qui a tout pour être fonctionnel et efficace. Notre engagement a été de mettre en valeur notre patrimoine culturel et par l'art de retrouver l'apaisement sociétal en renouant avec nos valeurs profondes."

Les manifestations se sont déroulées pour une part dans un climat généralement pacifique, bien que des incidents aient été signalés dans les branches plus extrêmes où se trouvaient notamment des partisans du Front Rakyat. Les forces de l'ordre étaient présentes pour assurer la sécurité des participants et des personnes extérieures, ainsi que pour éviter tout débordement. Les organisateurs des manifestations ont appelé à une poursuite du dialogue avec les autorités pour trouver un compromis qui respecte à la fois les aspirations culturelles du pays et les libertés individuelles des artistes, appel laissé sans réponse à ce jour.

Le Préfet de Police de la Cité, Joses Toisuta, en place depuis 2011, a lors d'une conférence de presse exprimé ceci : "La Pengawal Perdamaian (ndlr : Garde de paix) suivra les consignes qui lui ont été communiquées par le Magistrat à la Sûreté, l'honorable Hu Bai. L'ordre sera maintenu et les manifestations pourront se tenir si elles respectent les consignes de tranquillité publique qui leur sont soumises comme à toutes manifestations. Nous mettons une grande importance à ce qu'aucune violence ne survienne, et la moindre dégradation et le moindre excès seront sévèrement sanctionné. Les incendies que nous avons déjà eu à déplorer ont été maîtrisé et la plupart de leurs auteurs ont été appréhendés. Nous avons appliqué la consigne qui a été donné, à savoir maintenir ces individus enfermés jusqu'à ce que les manifestations aient pris fin et qu'ils soient jugés devant le Tribunal de Correction de la ville. La fermeté s'impose pour ces individus qui causent le désordre dans notre cité."



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Joses Toisuta, Préfet de Police de la Cité de Myaikho
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