ÉCONOMIE Bilan du 3ᵉ trimestre du gouvernement 10/09/2016
La Commission de la Richesse Nationale, par son rapporteur, a présenté les chiffres du troisième trimestre du gouvernement de la Cité. Après neuf mois de pouvoir, les résultats des nationalistes sont-ils aussi bons que prévus ? Si l'on compare avec les chiffres des derniers trimestres du précédent gouvernement, il existe effectivement une amélioration qui peut s'expliquer par plusieurs facteurs comme la reprise d'une plus grande activité diplomatique et l'intégration à de nouvelles routes commerciales, la contraction d'emprunts pour investir dans certains secteurs, une hausse légère des investissements extérieurs, notamment jashuriens, wanmiriens et nordistes et un regain, timide, mais présent, de confiance en l'économie principalement porté par l'espoir de réformes structurelles permettant de résoudre la crise. Les derniers bilans économiques du gouvernement précédant affichés une croissance trimestrielle très faible et presque stagnante à environ 0.1% et une croissance annuelle ne dépassant pas les 0.5% tandis que le chômage culminait à presque 11% de la population active. Pour ce trimestre, la croissance prévue était de 0.6%, ambition équivalente à la croissance annuelle de 2015 considérant les chiffres encourageant qui avaient été précédemment présentés. Toutefois, la croissance de ce trimestre, qui bien qu'encourageante, a été moins forte que ce qui était attendue. Elle s'est donc élevée à 0.39% du PIB de la Cité. Le gouvernement argumente que cela est dû à plusieurs facteurs dont la persistance de l'instabilité voisine du Phenn Gamn et aux mouvements sociaux jugés "irresponsables" des soutiens des Accords d'Urdabas. Enfin, l'IPI, indice de production industrielle, basée sur l'année 2010 comme année de référence, montre des signes encourageants bien que faibles. Celui-ci stagnait ou était en récession depuis 2010 pour atteindre seulement 96 en 2014 après une chute record, a montré des signes mineurs de relance l'année précédente avant d'enfin enregistrer un résultat positif avec une augmentation positive de 0.9 point. |
POLITIQUE Campagne présidentielle sous tensions 10/10/2016
Les élections présidentielles approchant voient des campagnes intenses et très souvent tendues se réaliser pour les quatre candidats approuvés par la Commission Mixte aux Candidatures. Ces candidats du Bouclier des Perles, de la Coalition Citoyenne, des Accords d'Urdabas et des sans-étiquettes occupent l'espace médiatique et les sites d'expression publique de la Cité. Le candidat nationaliste du Bouclier des Perles, Nursalim Weizhen, surfe principalement sur les premiers succès relatifs du gouvernement et l'engouement important que créé le gouvernement grâce au ras-le-bol ambiant et du contexte de déclassement social et international des dernières années. Si Nursalim Weizhen n'est pas un orateur né comme le Premier Magistrat Handoko, il est beaucoup aidé de celui-ci et des tribuns populistes de l'extrême droite nationale parvenant à rassembler. L'homme de l'ombre bénéficie d'un soutien suffisant de son parti et du gouvernement pour être capable d'atteindre le second tour sans trop d'efforts. Quant au président actuel, le candidat à sa réélection, Wahyu Deddy Sudjarwadi, est en grande difficulté. Le noyau électoral centriste est toujours au rendez-vous et une part de ce qui subsiste de la jeunesse progressiste place encore ses espoirs en cette figure rassurante. Toutefois, ses positions peu novatrices ont peu d'échos et l'intense et agressive campagne de l'opposition au président agit de manière significative sur sa capacité à rassembler, qualifiant celui-ci d'homme "mou et sans charisme". Il est assez rare dans le jeu politique myaikhosien de voir une telle violence verbale en temps de campagne. La gauche, elle, offre un spectacle jugé "pitoyable" par beaucoup. Les divisions internes sont impossibles à ignorer et les récents scandales sont toujours vifs dans l'esprit des électeurs. La déconvenue violente et encore fraîche aux législatives ne fait que renforcer cette atmosphère de chute imminente. Les Accords d'Urdabas n'arrivent plus à proposer une alternative sociale et populaire et l'électorat précaire est passé à l'extrême-droite pour sa grande majorité. Les communistes se radicalisent vers la frange la plus dure de ses rangs internes sont de plus en plus critiques des socialistes de la LBM jugés de plus en plus "complaisant avec le grand capital". Enfin, l'ovni politique sans-étiquette, candidate jusqu'alors inconnue du grand public, Kiani Latuconsina, a attiré les curieux malgré des moyens moins importants que les candidats naturels. C'est chez les jeunes déçus de la gauche et du centre et chez les actifs de la classe moyenne haute qu'elle commence à trouver de l'écho. Ses soutiens se trouvent chez les cadres progressistes traditionnellement favorables à la Coalition Citoyenne et les étudiants qui n'ont pas adhéré au nationalisme et au fort conservatisme de l'extrême droite, ni aux propositions d eplus en plus confuses de la gauche. Il est possible qu'elle puisse capter une petite part des électorats de centre droit, du centre et de centre gauche et fonder un mouvement plus dynamique que les vieux partis, si cette dynamique se poursuit jusqu'à de nouvelles élections législatives. |
DIPLOMATIE Tensions persistantes en mer d'azur 10/06/2017
La situation régionale demeure tendue, alimentée par une série d’événements qui renforcent les inquiétudes des observateurs. En mer d’Azur, les relations entre le Fujiwa et le Grand-Kah se détériorent davantage, les deux puissances s’accusant mutuellement de provocations diplomatiques et de constituer des menaces pour leur sécurité. Cette rivalité pèse directement sur les routes commerciales, essentielles au transit régional et à l'économie myaikhosienne, et met à l’épreuve les mécanismes de dialogue établis ces dernières années. Une médiation du Burujoa rassemblant l'ensemble des acteurs régionaux dont Myaikho tente d'apaiser cette situation qui fait peser le risque d'une escalade grave, la plus grande depuis les tensions avec les colonies listoniennes. Parallèlement, la guerre civile au Phenn Gamn, voisin direct de la Cité, continue de se prolonger, avec des affrontements meurtriers opposant factions ethniques et politiques, et ses répercussions seront encore longues sur le pays et sur notre Cité. La situation actuelle montre un progrès bien que subsiste du point de vue de beaucoup d'observateurs une absence de solution politique crédible qui nourrit le flux de réfugiés vers les États limitrophes, dont la cité et accroît les risques de débordements transfrontaliers, nourrissant la rhétorique de l'extrême droite nationale. Plus à l’ouest, un incident naval récent et d'une ampleur rarement égalée illustre la fragilité de l’équilibre : un convoi militaire de Stérus a été intercepté près des îles des Istreal wanmiriennes par les forces combinées de Velsna, Fortuna et du Wanmiri. La présence simultanée de bâtiments tanskiens et caratradais dans cette même zone a contribué à élever la tension, chaque acteur affirmant défendre ses intérêts stratégiques. Les affrontements ont été évités mais mettent en lumière une importante militarisation de la région qui devient de plus en plus stratégique pour le commerce et l'économie mondiale par ses ressources, ses voies maritimes et son importante population. |