09/07/2016
18:03:42
Index du forum Continents Nazum Myaikho

Encyclopédie

Voir fiche pays Voir sur la carte
400

Sommaire de l'Encyclopédie :


Autres

  • Fiche d'inscription


  • Partis politiques

  • Présentation du parti "Front Rakyat"
  • Présentation du parti "Liga Bunga Merah


  • Textes politiques

  • Accords d'Urdabas


  • Patrimoine

  • Gua Keindahan Ilahi


  • HRP bâtiments et lieux
    Siège du gouvernement et résidence du Premier Magistrat : National Gallery of Singapoure
    Résidence de la présidence : l'Istana de Singapour
    Mairie de la cité : artscience museum singapour
    Gua Keindahan Ilahi : grottes de Batu
    4885
    RETOUR AU SOMMAIRE



    https://i.postimg.cc/tRh408tv/logo-front-rakyat.png

    Nom officiel : Front Rakyat

    Abréviation : FR

    Forme juridique : Parti politique

    Fondation : 1965 (officiellement) - 1941 (officieusement)

    Dirigeant : Raja Teguh Atmadjaja - 68 ans - ♂

    Nombre d'adhérents : 2000

    Classement Politique : Communisme, Extrême-gauche, Marxisme, Anticolonialisme, Antioccidentaliste

    Rôle actuel : Parti mineur, peu influent, déclin

    Description :

    Le Front Rakyat, ou en français, le Front du Peuple, est un parti politique myaikhosien siégeant à la Diète Communale depuis 1965. Le Front Rakyat est un parti se réclamant du communisme et du marxisme, mais défendant une ligne idéologique ouvertement anti-occidentale, donc éloignée de la sphère loduariste ou de l'UNCS historique. Fondé dans un contexte de "colonisation" nordiste, l'Empire ayant eu des autorités locales un mandat de 50 ans sur la cité-état, il doit rester discret à ses débuts pour éviter d'éveiller l'inquiétude auprès des autorités locales et impériales. Il mène des actions discrètes de sabotages contre l'administration et les troupes impériales, se réunit pour définir les actions entreprises et ce que le parti fera lorsque l'Empire quittera la région. Il procède à des tractations de faibles ampleurs auprès de la population et vivote sans attirer l'attention.

    Lorsque l'Empire achève le processus de décolonisation initié en 1955 et abouti en 1965, le parti se déclare officiellement dans un contexte d'effervescences politiques et de campagne pour les premières élections en tant qu'État pleinement indépendant. Le parti remporte quelque succès du côté ouest de la cité-état, plus rurale et dans les zones industrielles et portuaires. Il remporte 10 députés à cette élection et devient un membre actif de l'opposition qui s'unit par les Accords d'Urdabas au sein d'une alliance d'opposition et électorale. Ces accords ont toujours cours aujourd'hui et régissent encore les relations entre le Front Rakyat et la Liga Bunga Merah. Jusqu'en 2010, le Front Rakyat et la Liga Bunga Merah forment l'opposition officielle et plusieurs ministres fantômes sont attribués au parti. Son action se concentre sur la culture et la diplomatie au sein de cette alliance. Plusieurs membres du parti et analystes estiment que cette alliance avec la Liga Bunga Merah a coûté le parti de son potentiel électoral en l'assujettissant aux socialistes et en le réduisant à un rôle d'appoint pour l'opposition. Durant les années 80, le parti perd sa dynamique électorale tandis que le camp socialiste siphonne son électorat. La prospérité de la cité fait peu à peu s'éloigner l'électorat ouvrier des revendications communistes qui se basaient sur la pauvreté et celui-ci se dirige vers le progrès social proposé par le Parti du Progrès Myaikhosien.

    Un scandale de violences sexuelles massives au sein du parti fini par éclater. La loyauté des membres et leur discipline a fait que des abus au sein du parti par les principaux cadres ont été tut pendant longtemps, cependant, une membre du parti a fait fuiter l'information de son viol à son conjoint stérile après que celle-ci soit tombée enceinte. Une vaste enquête a été ouverte par l'administration de la cité au sujet du fonctionnement opaque et des abus ayant cours au sein du parti. Ces enquêtes et procès verront la condamnation d'une dizaine de cadres et de plusieurs militants. Cette affaire entachera significativement l'image du parti et enterrera les progrès électoraux des communistes du Front Rakyat. Ceux-ci verront leurs scores diminuer petit à petit jusqu'à stagner depuis quinze ans à quatre députés par législature. Les dernières voix que le Front Rakyat obtient sont garanties par une base fidèle de militants. Cependant, cet électorat est vieillissant et le parti risque de perdre ses derniers électeurs d'ici à quelques années. L'âge moyen de ses électeurs est d'environ 60 ans tandis que celui de ses cadres et députés monte jusqu'à 65.

    [actualisation] Suite à la dissolution du 17 avril 2015 où aucun député communiste du Front Rakyat n'a pu voter compte tenu des blocages de voie routière effectuée par des militants conservateurs, le Front Rakyat mène une campagne encore plus désastreuse que celle de son allié socialiste de la Liga Bunga Merah. C'est sur le parti que les retombées d'opinion les plus importantes ont eu lieu suite à l'agression du président du Gerakan Pertahanan Tradisionalis par un de ses militants. Le passage à la proportionnelle pour les législatives en 2013 a donc achevé la gauche et plus particulièrement les communistes, couplé avec le dynamisme des partis conservateurs et nationalistes et la désorganisation dans les rangs des Accords d'Urdabas. Le parti arrive de justesse à sauver un siège à la Diète Communale, un désastre.

    Différents sous-groupes :
  • Club de la Révolution : Club défendant un communisme autoritaire pour se protéger des ennemis intérieurs et extérieur et appelant à une révolution immédiate et violente. Ce club a le soutien d'un seul (ancien) député et d'une centaine d'adhérents
  • Cercle taihoraniste : Cercle défendant une politique semblable à celle du Negara Strana et la révolution "douce" par les manifestations, les grèves etc. Il a le soutien d'un député et d'approximativement quatre cents militants.
  • Support kah-tanais : Groupe souhaitant le rattachement aux Communes-Unies du Grand-Kah. Il n'a le soutien d'aucun député et de seulement une centaine d'adhérents.

  • Événements en lien :
  • Agression du président du Gerakan Pertahanan Tradisionalis par un militant du Front Rakyat
  • Affrontement entre les militants de gauche et les militants conservateurs.


  • RETOUR AU SOMMAIRE
    4467
    RETOUR AU SOMMAIRE



    https://i.postimg.cc/tRh408tv/logo-front-rakyat.png

    Nom officiel : Liga Bunga Merah

    Abréviation : LBM

    Forme juridique : Parti politique

    Fondation : 1968

    Dirigeant : Kurniawan Yáng - 60 ans - ♀

    Nombre d'adhérents : 12'000

    Classement Politique : Socialisme, gauche, Anticolonialisme, Anti-UICS, Républicain, Laïque

    Rôle actuel : Parti d'opposition majeur, moyennement influent, en déclin

    Description :

    La Liga Bunga Merah est un parti créé trois ans après l'indépendance pleine de la cité et issu d'une fracture entre un ancien groupe politique, le Partai Sosial Populer, entre l'ancêtre de l'Alternative Démocratique, la Persatuan Demokrat et le parti qui se créera de cette fracture, la Liga Bunga Merah. C'est un parti défendant des idées socialistes qui se sont adoucies avec le temps, mais dont la défense des travailleurs reste fortement encré au sein des propositions de celui-ci. Il se prépare donc à sa création pendant deux ans aux élections législatives de 1970 où il obtient 38 sièges en se basant sur l'ancien électorat du PSP et du progrès de la gauche dans les scores des élections.

    Le parti s'allie au Front Rakyat en 1978 par les Accords d'Urdabas lui permettant de s'assurer d'une unité de l'opposition de gauche et d'augmenter l'influence du parti. Cette alliance permet aux deux partis de gagner des candidats en se désistant là où l'autre à plus de chance de l'emporter. L'alliance va mettre en difficulté l'alliance précaire entre le Parti du progrès Myaikhosien et le Persatuan Demokrat qui doit composer avec une gauche d'opposition unie et puissante. Le parti s'encre dans le paysage politique et culmine à 60'000 adhérents dans les années 80. Cependant, à l'image du Front Rakyat, il perdra sa dynamique au profit du Parti du Progrès Myaikhosien du fait de l'augmentation significative du niveau de vie. Les vieux cadres de l'ancien Partai Sosial Populer pesaient alors énormément sur la ligne du parti, et leur incompréhension des problématiques sociétales, de la culture et du progrès des mœurs fera que la Liga Bunga Merah privilégiera toujours l'aspect ouvrier et social du programme. Le parti décline donc petit à petit jusqu'à 29 sièges en 1985 où il remontera à 31 avec le début de la crise et du déclin économique de la cité. Cependant, ce sursaut s'essouffle rapidement et le parti ne parvient pas à stopper cette baisse, car l'électorat précaire se dirige vers les discours nouveaux des nationalistes et conservateurs du Gerakan Pertahanan Tradisionalis. Il atteint en 2010 son plus bas résultat jamais atteint avec seulement 21 sièges et perd pour la première fois depuis quarante ans son statut d'opposition officielle au profit du Bouclier de Perles, l'alliance conservatrice du Huánglóng quān et du Gerakan Pertahanan Tradisionalis.

    Le parti est aujourd'hui en crise en cherchant sa place dans le nouveau paysage politique. Son programme séduit de moins en moins et la gauche est menacée de se voir réduite à un rôle de figuration dans un avenir proche. Les cadres cherchent à repenser le programme qui est désormais bloqué sur les progrès sociétaux. Le parti observe un retard systémique sur les préoccupations du peuple et se voit obligé de se réformer ou de s'obstiner.

    [actualisation] Suite à la dissolution du 17 avril 2015 où seulement dix députés de la Liga Bunga Merah ont pu être présents, le parti a mené une campagne absolument désastreuse due au scandale de l'agression du président du Gerakan Pertahanan Tradisionalis par un militant de l'alliance des Accords d'Urdabas et la désorganisation et l'impréparation à une campagne électorale éclair contre une masse aussi forte que le Gerakan Pertahanan Tradisionalis. Au terme de celle-ci, le parti perd près de la moitié de ses sièges et tombe à 12 représentants à la Diète Communale. Cette perte d'une dizaine de députés enfonce toujours plus la gauche dans le déclin et réduit son statut d'opposition au néant. Désormais, l'espoir de la gauche de retrouver un rôle majeur dans les cinq prochaines années est très faible, à moins d'un nouveau bouleversement politique. Le parti perd définitivement son rôle d'opposition officielle qui passe désormais à l'alliance du centre.



    Différents sous-groupes :
  • Club originel : Club défendant la vision originelle du parti, la vision qu'il avait à sa création et souhaite revenir aux fondamentaux du socialisme Myaikhosien. Il est composé de la vieille garde encore adepte des méthodes et campagnes des années 70-80. Il est soutenu par 6 députés et environ 4000 adhérents
  • Club des arts : Club défendant le progrès sociétal et des mœurs en priorité et estime que des réformes légères et des taxes plus hautes permettront de relancer l'économie. Il est soutenu par 4 députés et approximativement 3000 adhérents.
  • Fraternité de la rose : Groupe réclamant l'interdiction des partis de droite dure en les qualifiant de danger à la démocratie, souhaitant une campagne intense pour obtenir au moins une majorité de coalition et gouverner par décrets pour débloquer la situation du pays. Soutenu par 5 députés et peu ou prou 3000 adhérents.

  • Événements en lien :
  • Affrontement entre les militants de gauche et les militants conservateurs.


  • RETOUR AU SOMMAIRE
    4286
    RETOUR AU SOMMAIRE




    Accords d'Urdabas


    Les Accords d'Urdabas sont une alliance politique entre les communistes du Front Rakyat et les socialistes de la Liga Bunga Merah qui devait potentiellement s'étendre à d'autre parti de gauche qui émergeraient ou aux sociaux-démocrates. L'objectif était de renforcer l'influence de la gauche à la Diète Communale par la clause de l'accord électoral, pilier central des accords aujourd'hui inutile de par le changement de scrutin aux législatives, qui est devenu un scrutin proportionnel. Cependant, cette alliance a marché durant plusieurs années, garantissant à la gauche un rôle d'opposition forte, bien que n'ayant pas réussi à la mener au pouvoir de manière durable en dehors de la présidentielle de 1977.

    Malheureusement pour eux, les sociaux démocrates ont finalement abandonné le soutien au seul gouvernement de gauche de l'histoire de la République de la Cité de Myaikho et ont participé à la destitution du président en 1981. Puis la gauche a décliné jusqu'à connaitre un léger sursaut et enfin en 2010 a perdu le statut d'opposition officielle avant d'être quasiment réduit à néant en 2015 en perdant plus de la moitié de ses sièges et en évitant de peu la sortie des communistes de la Diète Communale.

    Aujourd'hui les accords perdurent, mais sont remis en question étant donné l'effondrement de l'alliance et la perte d'intérêt des textes.


    Texte des Accords d'Urdabas


    Accords d'Urdabas - Kesepakatan Urdabas

    26 mars 1969, Municipalité d'Urdabas



    Préambule


    Par ce présent texte, les différents partis défendant les intérêts du peuple et des masses prolétaires, clament et inscrivent dans la durée leur amitié, leur fraternité et leur volonté de se fédérer pour les intérêts du peuple. Ce texte servira de pierre angulaire au cheminement des partis populaires vers la gouvernance de notre pays, une gouvernance juste, sociale, démocratique, pour et par le peuple. L'objectif final est l'accession à la gouvernance de l'appareil d'État capitaliste bourgeois et corrompu par les voies définis par celui-ci afin de le détruire de l'intérieur et d'accéder à une nouvelle forme de gouvernance et d'administration, et de lancer les changement qui feront de notre pays une nation où chacun pourra vivre décemment, où les privilèges liés à l'argent n'existeront plus, où la voie du peuple sera celle qui donnera le la de la vie de notre Cité, et où ouvriers, prolétaires et toutes les personnes soucieuses d'un avenir plus juste et plus équitable pourront vivre et travailler main dans la main à réaliser notre idéal commun.

    Article I

    Les groupes politiques du Front Rakyat et de la Liga Bunga Merah se constituent en alliance des gauches en se fédérant autour de ce texte.

    Article II


    Ce texte porteur d'espoir, de coopération et d'amitié se nommera selon la municipalité dans laquelle il est créé par les représentants des deux partis susmentionnés. Ainsi ce présent texte sera appelé Accords d'Urdabas.

    Article III

    Les Accords d'Urdabas n'ont pas vocation et n'actent pas une fusion des partis les composant. Chaque parti membre de ces accords ne délèguent qu'une partie de leurs choix au cadre créé par ces présents accords, sans se dissoudre dans un parti plus large.

    Article IV


    Les partis composants ces accords se réunissent afin de faire vivre le système d'alliance des gauches au sein d'une Chambre Prolétaire. Cette Chambre Prolétaire est un organe qui servira à définir l'évolution des accords et qui sera une plateforme d'échanges privilégiés entre les partis membres. Elle sera composée d'au minimum les présidents des partis membres, des porte-parole des partis membres ainsi que d'un nombre de conseillers et représentants des partis de dix.

    Article V


    L'intégration au sein des Accords d'Urdabas se fait par un vote au sein de la Chambre Prolétaire où un membre est égal à une voix et où le nécessaire requit pour une intégration est la majorité aux deux tiers.

    Article VI


    La Chambre Prolétaire se réunira au minimum deux fois par an et sur convocation spéciale d'un des membres.

    Article VII


    Un parti membre peut se voir exclu des accords à la majorité aux deux tiers par un vote de la Chambre Prolétaire.

    Article VIII

    Les partis membres déclarent leur solidarité et leur fraternité contre l'ennemi bourgeois et les assassins de la démocratie et du peuple. Ils déclarent qu'ils lutteront ensemble pour faire triompher l'idéal social défendu par ces accords. Ils déclarent qu'ils n'useront d'aucun moyen pour se nuire les uns aux autres.

    Article IX


    Les partis s'engagent à ce que leurs candidats se retirent en faveur du candidat, d'un parti membre des accords, susceptible de remporter les élections législatives au sein d'un circonscription. (ndlr : article rendu caduc par le changement de suffrage en 2013 pour les élections législatives, désormais, les votes se font à la proportionnelle.)

    Article X


    Les partis s'engagent à désigner un candidat unique lors des élections présidentielles au terme d'une primaire commune aux partis membres.



    RETOUR AU SOMMAIRE
    44
    RETOUR AU SOMMAIRE




    Pays : République de la Cité de Myaikho
    Catégorie : Patrimoine mixte entre naturel et matériel culturel

    Nom du site : Gua Keindahan Ilahi (Traduction possible : Grottes de la beauté divine)

    Photo :Illustrationshttps://cdn-imgix.headout.com/tour/34453/TOUR-IMAGE/06c283bb-07da-4484-b8b4-30ede1a207b3-18035-kuala-lumpur-batu-caves-half-day-tour-01.jpg?w=1041.6000000000001&h=651&crop=faces&auto=compress%2Cformat&fit=min

    https://i.postimg.cc/jSbRjMdX/patrimoine-mondial.png


    Description : Situées au sud-ouest de la péninsule de Myaikho, éloigné de plusieurs dizaines de kilomètres des principales zones urbaines, les Gua Keindahan Ilahi sont un grand réseau de grottes à l'histoire spirituelle singulière dans lesquelles se trouvent un des plus beaux temples du Nazum du sud et où se déroulent régulièrement des fêtes religieuses importantes.

    Point géologie : Le calcaire de la colline dans lesquelles se trouvent les grottes, date de plus de 300 millions d'années, sculpté par les phénomènes naturelles, accentués par la proximité des eaux du détroit de Myaikho. L'histoire veut que les courants mystiques qui traversent ce détroit, et les esprits qui y sont associés soient à l'origine de cette œuvre sculpturale naturelle. La grotte principale est un immense couloir de 150 mètres de long, 50 mètres de large et 120 mètres de haut, se terminant par un aven magnifique et luxuriant de 70 mètres de diamètre et 300 mètres de profondeur, où l'on dit que les esprits des ancêtres s'engouffrent pour venir se reposer.

    Son histoire en quelques points :

  • Ère Ancienne (500 av. J.-C.) : Les premières traces d'occupation humaine remontent à cette période, où les grottes étaient utilisées comme refuge par les tribus nomades locales. Dans certaines parties des grottes, des peintures anciennes et des objets d'artisanat ont été retrouvés. Les archives des autorités talotes qui avaient colonisé la péninsule, puis les archives impériales nordistes qui disposèrent d'un mandat sur la Cité sont des témoignages cruciaux dans la conservation de ces traces plus anciennes qui tendent aujourd'hui à disparaitre.

  • IIIème Siècle : Les grottes deviennent peu à peu un refuge pour les voyageurs, les marins et les marchands, puis un lieu de culte pour ces marins et voyageurs qui traversent le détroit, cherchant la protection des divinités locales pour échapper aux courants et vents trop puissants, et pour trouver fortune lors de leurs voyages.

  • VIIIème Siècle : Des moines bouddhistes, ayant eu vent d'habitudes locales religieuses pour demander la clémence des divinités, découvrent les grottes et y établissent un monastère, éblouis par la beauté des grottes et de l'aven, ainsi que pensant déceler des activités divines en voyant des jeux de lumière formant des symboles, en entendant des sons et en apercevant des créatures fantastiques. Le lieu va petit à petit attirer des pèlerins de toute la région.

  • XIIème Siècle : Avec l'influence toujours plus forte de la culture talote par ses marchands et sa vassalisation puis colonisation progressive de la péninsule, le monastère initialement dédié à un bouddhisme ayant muté au travers des croyances locales, les grottes sont peu à peu consacrées à Aneha, composante du dieu unique à huit faces du culte Saeri, représentant l'âge adulte mûr, l'exigence, la sévérité, la punition. Une statue monumentale de Aneha est érigée, marquant le début d'une nouvelle ère spirituelle dans la péninsule, du déclin d'un bouddhisme bâtard local à un culte Saeri lui aussi influencé par les religions précédentes. Les grottes verront donc les hôtels au culte Saeri prédominer, mais encore quelques hôtels bouddhistes subsister.

  • XVème Siècle : Les grottes sont également découvertes par des explorateurs et marchands linglois qui, dans une optique de découverte de la péninsule pour y commercer, y installent un petit sanctuaire reculé dédié à leurs propres divinités, créant un syncrétisme unique au monde. Les différentes cultures et spiritualités cohabitent dans un esprit de découverte et d'ouverture, et ce lieu devenant multiconfessionnel, malgré la forte dominante Saeri, est un point de convergence de plusieurs cultures et religions, représentant bien la culture Myaikhos issue des brassages entre plusieurs aires culturelles et religieuses.

  • XVIIIème Siècle : Les grottes deviennent un lieu de pèlerinage majeur, non seulement pour la péninsule, mais aussi pour toute la région du sud-nazum, attirant des fidèles de toutes les confessions et des personnes perdues en quête d'une spiritualité nouvelle. Tant attiré par la splendeur des grottes que par les conséquences du croisement culturel sur les valeurs et traditions des sanctuaires et du monastère, la singularité du lieu attire. Un escalier monumental de 300 marches est construit pour faciliter l'accès aux grottes et va petit à petit devenir la vitrine de ce mutliculturalisme et de ces confessions diverses en se parant de couleurs variées et en inscrivant concrètement le site comme un lieu culturel et patrimonial majeur pour la péninsule et la région.

  • XXème Siècle : Le site, sous l'influence des autorités impériales nordistes, est modernisée sur certains points pour en faciliter l'accès, les conditions de visites, de pèlerinages et son lieu avec la péninsule. Les autorités préservent malgré tout les richesses naturelles du site et ses traditions sans y apporter trop de modernité, du moins trop visible.

  • XXIème Siècle : Le lieu reste une étape touristique incontournable dans le pays maintenant indépendant, mais aussi dans la région et continue d'attirer un grand nombre de visiteurs et de pèlerins. Les temples, sanctuaires et le monastère sont toujours présents et occupés. Cependant, le déclin économique de la cité a fait que son état se dégrade par manque de moyens financiers. Le nouveau gouvernement conservateur et nationaliste, qui met en avant des promesses de relance économique, de sublimation et de promotion de la culture et de l'identité Myaikhos, fait de ce lieu l'une des vitrines majeures de sa politique en voulant l'inscrire au Patrimoine Mondial et dégager des financements nécessaires à sa remise en état et à sa conservation. C'est un élément clé du rayonnement culturel de la Cité et sa restauration serait un symbole fort.

  • Faune et flore : Le site abrite une faune et une flore uniques, avec des espèces endémiques de plantes médicinales et des animaux sacrés dans la péninsule. Les macaques crabiers, considérés comme les gardiens des grottes et incarnation des créatures de Aneha pour punir, coexistent avec de rares chauves-souris menacées ainsi que des serpents non venimeux aux couleurs et à l'aspect exotiques qui forment une marque de dinstinction sociale pour l'élite Myaikhos. Une association locale, "Les Gardiens de Keindahan", tente d'assurer en lien avec l'État la conservation de cet écosystème fragile et propose des visites guidées éducatives payantes pour contribuer à la conservation des lieux.

    Statue de Murugan : Une statue colossale de Aneha, haute d'environ 50 mètres et faite de 1 320 tonnes de bronze, élevée vers 1300-1350, se dresse à l'entrée du site, symbolisant la protection, mais aussi l'avertissement de la divinité, rappelant que les fidèles doivent l'honorer et suivre les principes du culte Saeri pour ne pas subir son courroux. La statue est entourée de jardins sacrés, où les fidèles peuvent se recueillir et offrir des prières et offrandes, celles-ci sont récupérées par le monastère. C'est la plus grande statue de ce dieu au monde.

    Visite et accès :
    Le site propose des visites guidées, permettant aux visiteurs de découvrir l'histoire mystique et la signification culturelle des grottes. Des cérémonies nocturnes, éclairées par des milliers de bougies, offrent une expérience inoubliable pour les visiteurs et pèlerins. Une équipe de conservateurs veille à la préservation des fresques anciennes et des artefacts sacrés. Certains jours de la semaine et du mois sont réservé aux offices religieuses avec ou sans la présence de fidèles extérieurs. Le 21 octobre de chaque année, la grande fête de Upacara Penyucian Aneha (pouvant être traduit par Cérémonie de purification d'Aneha) a lieu sur ce site et rassemble des milliers de fidèles. Environ 2 millions de visiteurs et de pèlerins se rendent aux grottes chaque année, cette quantité étant diminuée du fait du manque de financements et du déclin de la cité.


    État de conservation : Le lieu est encore assez bien conservé, mais se dégrade depuis plusieurs années par manque de moyens nécessaires à son entretient et sa conservation. Si rien n'est fait, il pourrait vite devenir menacé.




    RETOUR AU SOMMAIRE
    Haut de page