14/09/2016
05:57:15
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Activités étrangères en Everia

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Activités étrangères en Everia

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants en Everia. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur d'Everia, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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/!\ Cet évènement comporte apparemment beaucoup d'incohérences… donc ne le prenez pas forcément en compte dans votre RP /!\ Bonne lecture.


Détroit de Lahunkal-Marianópolis, 14 mai 2015

Photo aérienne du détroit sud-aleucien, en période de forte fréquentation.
Photo aérienne du détroit sud-aleucien, en période de forte fréquentation.

Six heures du matin, dans la base "navale" akaltienne de la bande de Lahunkal ("navale" voulant surtout dire qu'elle est dotée d'un ponton et que deux vedettes y sont amarrées).
Un groupe de soldats se dirigent vers l'embarcadère, l'air déjà fatigués par cette journée qui ne fait que commencer.

« Rah, faut vraiment qu'on les aborde en bateau ? Je sens déjà mon mal de mer monter rien qu'en regardant ces trucs bouger avec la houle.
- Eh bien oui, on a pas tellement d'autres options pour aller aborder un porte-container réfractaire. Le commandement de la base nous a pas encore obtenu d'hélicoptères, donc en attendant, on fait avec ce qu'on a. Après tout, vous avez devant vous un dixième de la flotte militaire akaltienne, c'est pas rien ! »

Un cargo everien avait été identifié par la capitainerie de Lahunkal en train de franchir le détroit, et il avait été décidé que les militaires y effectueraient un contrôle de routine pour s'assurer qu'il ne transporte pas plus de Guaraná Antarctica que déclaré aux douanes. Après plusieurs appels radios de la capitainerie, aucune réponse n'avait été reçue et la commandante de la base avait d'autant plus la volonté d'aborder ce navire pour vérifier ce qu'il s'y trouvait. Un manque de coopération cachait de manière presque avérée une transgression des taxes imposées par l'Akaltie en soutient à l'Icamie.
Une fois la vedette à quelques kilomètres du porte-container, l'équipage de la petite vedette tenta à nouveau de les contacter.

« Bon, les gars, on essaie de pas être malades avant d'être revenu sur la terre ferme cette fois, OK ? Ce serait quand même mieux pour l'image de l'Akaltie de pas avoir de témoignages de cet équipage racontant qu'on leur a vomi sur les pieds en grimpant dans le cargo non ? En attendant, si on veut éviter d'avoir à accélérer pour les rattraper, va bien falloir les appeler. Espérons qu'ils seront pas têtus au point de continuer à pas répondre. Allez, j'allume la radio, tâchez de pas faire de bruits de fond avec votre mal de mer.
Vedette Lahunkal 1 au capitaine du cargo everien Trylonver. Je réitère la tentative de communication avec vous pour venir à bord effectuer un contrôle de routine sur la cargaison. Maintenant répondez si vous ne voulez pas avoir encore plus d'ennuis. Terminé.
»

Aucune réponse n'arrive. Après cinq minutes d'attente, les hommes se résignent.

« Eh ben... on va les prendre en chasse. Je leur dit ça et c'est parti. On devrait les rattraper en pas longtemps vous en faites pas. Concentrez-vous sur la mission et pensez pas aux secousses du bateau.
Vedette Lahunkal 1 au capitaine du cargo everien Trylonver. En l'absence de réponse nous vous prenons en chasse et aborderons votre navire sous peu. Mieux vaut pour vous qu'une échelle soit prête pour qu'on puisse y monter, sinon on appellera des renforts. Terminé.
»

Le soldat espérait tout de même que le cargo obtempèrerait, puisque les fameux renforts ne seraient sans doute pas plus en mesure de gêner le navire que leur simple vedette. Et si l'aviation devait intervenir, cette affaire se finirait en bain de sang puis en énorme bourbier diplomatique, ce qui entacherait à coup sûr la réputation de l'Akaltie sur la scène internationale.
Après quelques minutes pendant lesquelles la vedette s'était fortement rapprochée du cargo, les militaires reçurent enfin une réponse.

« Ici le capitaine du cargo everien Trylonver à Vedette Lahunkal 1. Nous avons bien reçu votre message et décidons de coopérer. Nous vous demandons seulement de monter sans armes à bord du navire. Nous ne sommes pas des mercenaires entraînés, vous ne risquez rien de toute façon. Nous voulons seulement éviter tout incident, volontaire ou non. Terminé. »

Le chef du groupe de soldats akaltien souffla un coup.

« Nickel, ils ont eu peur. Maintenant on va faire comme ils ont dit, et d'ici une demi-heure on aura terminé et on pourra rentrer à la base se mang- non non, j'ai rien dit du tout ! »

A l'évocation du mot "manger", l'un des hommes s'était retourné en direction de l'eau pour éviter de salir l'intérieur de la vedette.

« Elle est belle l'élite de la nation décidément... Bon, je répond au cargo du coup, vu qu'on y est presque.
Vedette Lahunkal 1 au capitaine du cargo everien Trylonver. Nous avons bien reçu vos instructions. Nous sommes au niveau de votre navire d'ici quelques minutes, vous pouvez descendre l'échelle. Terminé.
»

Une fois à bord, les soldats furent invités à faire le tour des cales pour vérifier les quantités de marchandises embarquées.

« Voici, ici vous avez 500 containers de Guaraná Antarctica, et de l'autre côté y en a 150 de plus.
- Quoi ? Autant ? Mais votre armateur a déclaré à peine 200 containers de soda. Y en a beaucoup trop à bord ! C'est pour ça que vous vouliez pas répondre à nos appels ?
- Ah. Nous n'étions pas au courant de tout. Les services administratifs nous ont seulement demandé de faire profil bas en traversant le détroit et d'éviter de répondre à des communications akaltiennes ou icamiennes. Je comprend mieux pourquoi maintenant. Je me doutais qu'ils n'avaient pas dû tout dire à vos autorités, mais pas à ce point...
- Bien. C'est tout pour nous, on rentre faire notre rapport. On vous laisse reprendre votre route, les factures seront pour les entreprises concernées. Ça va piquer je peux vous le dire.
»

Et les akaltiens rentrèrent enfin sur la terre ferme, pour annoncer la nouvelle en personne à la commandante de la base qui préviendrait ensuite les autorités compétentes.
1020
atterrissage
musique
C'est le 19 novembre 2015 à 10 :41, un événement historique pour les forces armées de la fédération de maximus vient de se produire, le tout premier déploiement à l'étranger a été réalisé avec l'aide d'avion de transport tactique de type 154, l'armée maximilienne a réussi à déployer. 
  • 200 hommes (hrp: soldat professionnel)
  • 10 m J-44 (camion de transport de troupes)
  • 10 mitrailleuses lourdes
  • 200 armes légères d'infanterie
  • 7 mortiers légers de type 923
  • 3 lance-missiles antichar blindicide 49
Leur but ici :
  • Entrainement avec les troupes everienne
  • Apprendre à ce bataillon de la garde royale les réalités de la guerre
  • Construire une culture hostile à la corruption dans les forces armées
  • Construire des relations favorables avec l'empire d'everia
  • Permettre au sous-officier Maximilien de Réaliser Les Réalités de mener une unité sur le terrain
  • Apprendre aux troupes maximilienne comment utiliser les différents équipements qu'elles en disposent
  • Permettre au haut commandant d'estimer quelle est la meilleure façon de construire les unités subalternes des forces armées
Logo de l'Administration des Opérations de Protection des Intérêts Akaltiens
MAUSSADE
Union et Empire des Cités d'Akaltie


Opération numérotée 2016-01Pays concernés : Everia, Puissance étrangère inconnue
Services impliqués : Akaltie, Icamie

Opération Yuchucil - Surveillance des activités suspectes en Everia
12 janvier 9h40 - Les cartographes yulnholiens du projet Kolko de l'ASNA (Agence Spatiale des Nations Aleuciennes), spécialistes en repérage militaire, observent un chantier suspect en Everia. Ils décident d'attendre quelques jours et le passage d'un autre satellite avant de prévenir leurs supérieurs.

14 janvier 11h - Après avoir reçu les nouvelles images prises de l'espace, les doutes sont confirmés : il y a bien des travaux pour construire ce qui ressemble à une base militaire en Everia. La zone ne semble pas particulièrement stratégique pour la défense nationale, en plus d'être à proximité d'une base déjà existante et disposant d'une piste. Cela ressemble fort à l'installation de militaires étrangers dans une concession. Même dans le cas contraire, l'installation d'une nouvelle base serait possiblement intéressante à suivre pour les États-majors. Ces derniers sont donc informés.

14 janvier 15h30 - Le dossier est transmis de l'armée de Yulnhol aux services secrets akaltiens, ainsi qu'aux autres armées du pays afin qu'elles puissent suivre l'enquête de loin. Leur coopération sera sans doute également utile à un moment ou à un autre, il est donc préférable pour une question d'efficacité de ne pas avoir à leur envoyer le compte-rendu au dernier moment.

15 janvier 8h - Les services secrets tranchent et proposent d'envoyer un appareil de reconnaissance discret sur place, pour prendre des photos de plus près et être véritablement certains qu'il s'agit d'une base. Peut-être sera-t-il possible d'en apprendre plus sur la nationalité de ces installations au passage.
L'armée de Napalawie se porte volontaire pour l'opération, disposant de quelques drones militaires fraichement acquis. Des messages sont échangés avec l'État-major icamien, afin que le drone et une escorte réduite puissent être transférés dans une base sur leur sol pour quelques jours.

Suite des opérations par ici.
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La Nouvelle

09/04/2016

Everia et les armes, une histoire d'amour ?
Enchérisseurs et enchérisseuses du monde, vous avez pour habitude de parier sur des tableaux ou bien des œuvres ? Désormais, vous pouvez mettre votre attention sur ... des armes ? Oui parfaitement, voilà que l'Empire d'Everia met aux enchères ses armes et autres prototypes. Vous rêvez d'acquérir une frégate ? Pas de problème ! Contactez les Enchères des Entrepôts Militaires Internationaux Everien, ou plus simplement l'EEMIE.

Oh mais voilà que la première vente commence ? Un joli patrouilleur de troisième génération sur lequel Altrecht mise. Les ventes s'enchaînent jusqu'au Zijian qui met sur la table 6100 unités internationales. Comment ? La Confédération Zélandienne met 50 000 unités ? Voilà que les Everiens se réjouissent de ce coup magistral, c'est à se demander si Zélandia mise réellement cette somme. Ou bien, est-ce une erreur informatique, mystère.

Enfin bref, voilà que les états parient sur l'armement comme si c'était un secteur se prêtant à ces pratiques. Cela reste-t-il du génie, de l'inconscient ou bien de l'impérialisme ? A l'image de son homologue Akaltien, l'Everia semble avoir fâcheuse tendance à se mêler dans des affaires assez douteuses liées au droit maritime.
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Piège en Haute Mer
Ca va piquer...

Bem-vindo ao Radio Marianópolis 158.8 FM !

La Listonie s'était faite connaître encore récemment pour les incidents de pêche qui prenaient place au large de ses colonies nazumies.

Même les pêcheurs icamiens savaient qu'il ne fallait pas se frotter aux rigueurs d'une mauvaise côte minée par les Listoniens sans un plan mis à jour très régulièrement et très minutieusement. C'était quelque chose que quiconque s'aventurait dans le détroit de Marianópolis se devait de savoir. D'ordinaire, les navires civils, qu'ils soient de plaisance, de cargo ou de pêche s'identifiaient auprès des gardes-côtes icamiens qui disposaient des cartes les plus à jour, en se basant sur leurs radars et sonars, afin de tracer leur chemin calmement et simplement au travers de ce qui devait être la zone côtière la plus densément minée du Monde. Le planning des passages était très encadré et très précis, pour éviter au maximum les risques d'incidents...

Mais il fallait pour cela se déclarer auprès des autorités icamiennes, qui pouvaient organiser le passage dans ce qui était devenu somme toute une grosse épine dans le commerce extérieur icamien (et sud-aleucien) qu'il coûtait trop cher de nettoyer pour la maigre marine icamienne, qui se contentait bien de ses technologies modernes pour simplement esquiver le risque ...

Aujourd'hui, il en irait probablement autrement.


Rien n'interrompait l'entêtante musique de Radio Marianópolis dans le festif centre de contrôle n°4 de la cité côtière icamienne ... Jusqu'à des clignotements étranges sur les radars.

" ... Ma Lieutenante ! Ma Lieutenante ! J'ai des signaux non déclarés. On dirait des navires de guerre armés qui essayent de forcer le passage ! "
" Faites-moi voir ça ... "

La Lieutenante Luiza Schlieger se penche sur l'écran de sa subalterne. Aucun doute à avoir, ce sont des navires de guerre. Des navires de guerre !

" J'alerte l'amirauté, ma Lieutenante ? "
" Attendez, laissez-moi leur parler ... "

La Lieutenante Schlieger s'empare de l'émetteur radio, braqué vers les navires étrangers.

" Ici le poste de contrôle maritime 4 de Marianópolis, je suis la Lieutenante Schlieger. Aux bâtiments de guerre inconnus : identifiez-vous et faites demi-tour ! Vous entrez dans un champ de mines marines sans vous être déclarés ! Vous risquez de déclencher des mines et de perturber le trafic maritime dans la région, si vous ne coulez juste pas ! "

C'était toujours ça de pris ...

Plan de l'"interception" dans le détroit.

"Interception" :

  • 1500 mines navales listoniennes datant de la guerre d'indépendance icamienne (niv. 1)
  • Poste de contrôle n°4 de Marianópolis (Lieutenante Luiza Schlieger et Matelote Maíra Kawahib derrière leurs radars)
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Réponse à ce post.


Piège en Haute Mer

Et maintenant, sur Radio Marianópolis 158.8 FM, un morceau de Doispac !

La situation se tendit petit à petit, à mesure que la réponse de la marine éverienne tardait à se présenter. Il fallut presque cinq minutes. Cinq longues minutes, pour recevoir une réponse.

Une réponse qui, sous la chaleur déjà pesante d'un mois d'avril tropical dans un poste d'observation recouvert de tôle, surpris les militaires icamiennes qui se regardèrent.

Une livraison ? Mais enfin ... Autant de navires pour une livraison ? Pourquoi donc ? Aucune des signatures repérés sur les radars ou les sonars ne montrait un profil comme celui des navires cargo qui croisaient si souvent dans le détroit et que les postes de contrôle icamiens devaient gérer ! Tout cela paraissait particulièrement suspect.

La lieutenante Schlieger reprit la radio pour émettre une réponse :

" Ici le poste de contrôle maritime 4 de Marianópolis. Bien reçu Vilvys. Restez en attente. "

Luiza Schliegerdonna l'ordre à sa subalterne de maintenir la communication ouverte et "d'occuper" les Everiens. Pendant ce temps, elle se précipita à son bureau pour décrocher le téléphone et enclencher la marche inéluctable de l'escalade bureaucratique dans sa chaîne de commandement. A son capitaine, d'abord, puis à une sous-amirale au saut du lit profitant de congés. Sous-amirale qui s'empara du téléphone à son tour pour aller contacter une amirale. Amirale qui fut perturbé par son aide de camp qui dut récupérer sa voiture, puis bondir dans un voiturette de golf pour aller interrompre son parcours : il était plus de 9 heures déjà, mais le parcours de golf était sacré, de bon matin.

L'amirale fut d'abord courroucée d'être dérangée de la sorte. Puis l'amirale apprit la nature de cette interruption. Elle pâlit. L'Icamie était un pays plutôt paisible, d'ordinaire, et elle était amirale des gardes-côtes, pas vraiment la branche la plus belliqueuse des forces armées icamiennes.

Nonobstant, elle dut se hâter à son bureau pour enfiler un uniforme et contacter directement le haut-commandement.

La situation était prise très au sérieux. La crise fut déclenchée immédiatement.


9h16, Salle de Crise du Palais Présidentiel de la République Fédérative d'Icamie

Deux salles, deux ambiances

Palais du LunaltoPalais du Lunalto, le palais présidentiel de la capitale de la République Fédérative d'Icamie, dans un style mêlant modernité et tradition.

Quand la Présidente de la République Fédérative d'Icamie, Anahí Ñasaindy pénétra dans le bunker en laissant téléphone et effets particuliers électroniques à l'entrée, toutes les générales du Haut-Commandement des Forces Armées étaient présentes, ainsi que sa cheffe du cabinet, la directrice de l'IDEAS - les renseignements extérieurs icamiens - et Yara Jaci, Ministre des Relations Extérieures, ainsi que Kérana Goías, Ministre des Armées (qui s'était présentée avec l'habituel absence de décorum propre vestimentaire propre aux militaires et anciennes militaires akahimes). En plus de ces hautes dignitaires, une douzaine d'autres personnes étaient présentes : aides de camp, spécialistes, analystes ...

Les mines étaient graves, et une photo aérienne prise par un drone montrait un groupe de navires de guerre dans le détroit qui reliait Marianópolis et Lahunkal.

" Bonjour à toutes. " commença abruptement la présidente en s'installant, " Bon, alors résumez-moi la situation. Qu'est-ce qu'il se passe ? "

Ce fut la ministre des armées qui attrapa la télécommande pour prendre la main sur la présentation en se levant.

" Il y a une demi-heure, un poste de contrôle maritime de Marianópolis a détecté la présence de la flottille que vous pouvez voir. Elle est actuellement en attente près du champ de mines listoniennes présent dans le détroit. Nos gardes-côtes ont pu contacter le capitaine d'un de leurs navires, le Vilvys. Il a dit, je cite ... "Être en pleine livraison". "

La présidente haussa les sourcils.

" Pardon ? "

" Ma réaction précisément. " confirma Kérana.

" Qui a besoin d'autant de navires pour ... livrer quoi au juste ? "

" Nous n'avons pas cette information pour l'instant. Nous préconisons une interception et un contrôle pour ... "

La doctoresse Yara Jaci leva la main et s'invita dans la conversation.

" ... Kérana, ce ne sont pas des pirates, des pêcheurs ou des contrebandiers. " interrompt-elle la ministre, avant de se tourner vers la président,
" Anahí. Je pense qu'il serait plus judicieux de ne pas envenimer la situation et de trouver une solution ... "

" ... Diplomatique ? " soupira la ministre des armées, " C'est quoi le prochain lieu commun, "Pour vous les militaires, vous ne réfléchissez qu'en termes de marteaux qui écrasent des clous" ? "

" J'ai servi aussi, Kérana. " expose l'ancienne spécialiste des renseignement, " Je pense simplement que l'approche Akahime du rapport de force ne pourra pas marcher ici. Nous n'avons simplement pas les moyens maritimes, pour l'instant, de faire escalader la situation. Il faudrait... "

" Kérana, quels sont nos moyens d'interception ? "

La ministre des relations extérieurs voulut réagir à cette interruption, mais fut réduite au silence d'un geste de la main par la présidente, tandis que Kérana Goías récupéra une fiche auprès de la chef d'état-major de l'Armée de l'Air, qu'elle posa devant la présidente.

" Nous pouvons faire décoller une escadrille avec tout le support nécessaire. Nous pensons que cela pourrait être suffisant pour ... "

" Faites ça. " la présidente retourna le regard vers Yara Jaci, " Yara, convoque l'ambassadeur d'Everia pour des explications. "

Elle posa les mains sur la table, jouant de son allure de Reine d'Akakor plutôt de celle de Présidente de la République.

" Je ne veux pas voir une guerre entre l'Everia et l'Icamie, mais le monde prend de manière trop légère les notions de souveraineté. Nous ne pourrons pas éternellement nous reposer sur la marine akaltienne pour policer nos côtes, et l'Everia n'en est pas à sa première provocation contre l'Icamie. Il est temps que nous nous affirmions. "

Anahí détourna son attention vers la directrice de l'IDEAS ensuite.

" Je veux un briefing sur l'Everia dans l'heure. "

Ce n'était vraisemblablement que le début d'une prise de conscience nationale...


Escalade de l'interception :

  • 5 Chasseurs-Bombardiers Niv. 1
  • 1 AWACS Niv. 2
  • 1 Avion de Guerre Electronique Niv. 2
  • 1 Avion de Guerre Electronique Niv. 1
  • 1 Drone de Reconnaissance Niv. 1

Suite.
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Développement des voitures électriques en Sylva : une opportunité pour les fournisseurs miniers de Drovolski, Rasken et Everia ?

La récente politique de développement des véhicules électriques dans les villes sylvoises, dans le cadre d'une électrification des moyens de transport de manière à limiter la consommation pétrolière et mettre à profit les énergie propre du Duché, pourrait représenter un nouveau marché pour l'ensemble des fournisseurs de métaux stratégiques (cobalt, lithium, néodyme, nickel...) nécessaires pour les condensateurs et moteurs électriques. Si la demande prévue pour le moment est encore modérée et limitée aux petites citadines et deux roues, il est fort probable que se fasse une coopération avec des constructeurs de la République Translavique, elle aussi en passe de lancer l'électrification de son réseau de transport (pour mettre à profit ses réacteurs nucléaires démesurés). Un second élément moins probable, mais non négligeable pourrait également démultiplier le marché de l'électrique sylvois : une volonté d'exportation à l'étranger et de positionnement du constructeur Agouti comme marque mondialement reconnue pourrait créer une demande assez inédite pour les fournisseurs miniers. La plus grande incertitude à ce niveau-là est le caractère assez « timide » du fabricant sylvois qui, jusque-là, se contentait du marché de niche sylvois avec une assez maigre prise de risque.

Si l'industrie de la voiture électrique venait à prendre de l'ampleur en Sylva, il n'y a aucun doute que la BMS, servant d'intermédiaire entre fournisseurs miniers et industriels, entame des rapprochements plus étroits avec ses contacts pour développer des ententes sur le long terme. S'il le faut, un ensemble de garantie d'achat, investissements et avances pourraient être fournies pour sécuriser ces approvisionnements stratégiques et garantir les besoins du secteur automobile.
D'autres experts économiques s'inquiètent toutefois des choix de fournisseurs, jugés comme soumis à des aléas potentiellement importants. Entre le Rasken qui semble reposer sur une poudrière est-eurysienne, l'Everia dans une position de litige avec ses voisins, et le Drovolski qui est le Drovolski, il y a de quoi s'interroger sur la pérennité de ces échanges et de cette industrie. D'autres experts géopolitiques, considérant la diligence avec laquelle Sylva s'est impliquée dans la crise anterienne, s'inquiète que le Duché ne s'engage encore dans une nouvelle succession de points de tension. Ces propos seraient selon certains à nuancer, arguant que les points de tension évoqués sont loin de s'approcher de la guerre comme l'ont fait l'Ouwanlinda et Antegrad.

Politiquement, le gouvernement sylvois voit qui plus est dans cette nouvelle direction une opportunité d'allier ces rapprochements économiques et industriels avec davantage de proximité politique. Si le Drovolski est sur ce plan-là déjà très proche du Duché, Rasken est avec surprise assez distant (l'essentiel de la relation sylvo-raskenoise étant plutôt sylvo-Apex) et l'Everia pourrait se réduire à « une distante relation ». Considérant l'ampleur de ces partenaires commerciaux, le gouvernement a très clairement exprimé sa volonté de concrétiser cette proximité avec des ententes plus approfondies, sans pour autant en développer la nature.
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