Activités étrangères en Everia
Posté le : 14 nov. 2024 à 01:01:04
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Posté le : 20 nov. 2024 à 15:04:13
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/!\ Cet évènement comporte apparemment beaucoup d'incohérences… donc ne le prenez pas forcément en compte dans votre RP /!\ Bonne lecture.
Non mais vraiment prenez pas en compte... Détroit de Lahunkal-Marianópolis, 14 mai 2015

Photo aérienne du détroit sud-aleucien, en période de forte fréquentation.
Six heures du matin, dans la base "navale" akaltienne de la bande de Lahunkal ("navale" voulant surtout dire qu'elle est dotée d'un ponton et que deux vedettes y sont amarrées).
Un groupe de soldats se dirigent vers l'embarcadère, l'air déjà fatigués par cette journée qui ne fait que commencer.
« Rah, faut vraiment qu'on les aborde en bateau ? Je sens déjà mon mal de mer monter rien qu'en regardant ces trucs bouger avec la houle.
- Eh bien oui, on a pas tellement d'autres options pour aller aborder un porte-container réfractaire. Le commandement de la base nous a pas encore obtenu d'hélicoptères, donc en attendant, on fait avec ce qu'on a. Après tout, vous avez devant vous un dixième de la flotte militaire akaltienne, c'est pas rien ! »
Un cargo everien avait été identifié par la capitainerie de Lahunkal en train de franchir le détroit, et il avait été décidé que les militaires y effectueraient un contrôle de routine pour s'assurer qu'il ne transporte pas plus de Guaraná Antarctica que déclaré aux douanes. Après plusieurs appels radios de la capitainerie, aucune réponse n'avait été reçue et la commandante de la base avait d'autant plus la volonté d'aborder ce navire pour vérifier ce qu'il s'y trouvait. Un manque de coopération cachait de manière presque avérée une transgression des taxes imposées par l'Akaltie en soutient à l'Icamie.
Une fois la vedette à quelques kilomètres du porte-container, l'équipage de la petite vedette tenta à nouveau de les contacter.
« Bon, les gars, on essaie de pas être malades avant d'être revenu sur la terre ferme cette fois, OK ? Ce serait quand même mieux pour l'image de l'Akaltie de pas avoir de témoignages de cet équipage racontant qu'on leur a vomi sur les pieds en grimpant dans le cargo non ? En attendant, si on veut éviter d'avoir à accélérer pour les rattraper, va bien falloir les appeler. Espérons qu'ils seront pas têtus au point de continuer à pas répondre. Allez, j'allume la radio, tâchez de pas faire de bruits de fond avec votre mal de mer.
Vedette Lahunkal 1 au capitaine du cargo everien Trylonver. Je réitère la tentative de communication avec vous pour venir à bord effectuer un contrôle de routine sur la cargaison. Maintenant répondez si vous ne voulez pas avoir encore plus d'ennuis. Terminé. »
Aucune réponse n'arrive. Après cinq minutes d'attente, les hommes se résignent.
« Eh ben... on va les prendre en chasse. Je leur dit ça et c'est parti. On devrait les rattraper en pas longtemps vous en faites pas. Concentrez-vous sur la mission et pensez pas aux secousses du bateau.
Vedette Lahunkal 1 au capitaine du cargo everien Trylonver. En l'absence de réponse nous vous prenons en chasse et aborderons votre navire sous peu. Mieux vaut pour vous qu'une échelle soit prête pour qu'on puisse y monter, sinon on appellera des renforts. Terminé. »
Le soldat espérait tout de même que le cargo obtempèrerait, puisque les fameux renforts ne seraient sans doute pas plus en mesure de gêner le navire que leur simple vedette. Et si l'aviation devait intervenir, cette affaire se finirait en bain de sang puis en énorme bourbier diplomatique, ce qui entacherait à coup sûr la réputation de l'Akaltie sur la scène internationale.
Après quelques minutes pendant lesquelles la vedette s'était fortement rapprochée du cargo, les militaires reçurent enfin une réponse.
« Ici le capitaine du cargo everien Trylonver à Vedette Lahunkal 1. Nous avons bien reçu votre message et décidons de coopérer. Nous vous demandons seulement de monter sans armes à bord du navire. Nous ne sommes pas des mercenaires entraînés, vous ne risquez rien de toute façon. Nous voulons seulement éviter tout incident, volontaire ou non. Terminé. »
Le chef du groupe de soldats akaltien souffla un coup.
« Nickel, ils ont eu peur. Maintenant on va faire comme ils ont dit, et d'ici une demi-heure on aura terminé et on pourra rentrer à la base se mang- non non, j'ai rien dit du tout ! »
A l'évocation du mot "manger", l'un des hommes s'était retourné en direction de l'eau pour éviter de salir l'intérieur de la vedette.
« Elle est belle l'élite de la nation décidément... Bon, je répond au cargo du coup, vu qu'on y est presque.
Vedette Lahunkal 1 au capitaine du cargo everien Trylonver. Nous avons bien reçu vos instructions. Nous sommes au niveau de votre navire d'ici quelques minutes, vous pouvez descendre l'échelle. Terminé. »
Une fois à bord, les soldats furent invités à faire le tour des cales pour vérifier les quantités de marchandises embarquées.
« Voici, ici vous avez 500 containers de Guaraná Antarctica, et de l'autre côté y en a 150 de plus.
- Quoi ? Autant ? Mais votre armateur a déclaré à peine 200 containers de soda. Y en a beaucoup trop à bord ! C'est pour ça que vous vouliez pas répondre à nos appels ?
- Ah. Nous n'étions pas au courant de tout. Les services administratifs nous ont seulement demandé de faire profil bas en traversant le détroit et d'éviter de répondre à des communications akaltiennes ou icamiennes. Je comprend mieux pourquoi maintenant. Je me doutais qu'ils n'avaient pas dû tout dire à vos autorités, mais pas à ce point...
- Bien. C'est tout pour nous, on rentre faire notre rapport. On vous laisse reprendre votre route, les factures seront pour les entreprises concernées. Ça va piquer je peux vous le dire. »
Et les akaltiens rentrèrent enfin sur la terre ferme, pour annoncer la nouvelle en personne à la commandante de la base qui préviendrait ensuite les autorités compétentes.
Fox s'est énormément plaint de l'existence de ce RP. Il est donc considéré qu'il ne s'est pas produit, merci donc de ne pas vous en servir pour argumenter contre l'Akaltie.

Photo aérienne du détroit sud-aleucien, en période de forte fréquentation.
Six heures du matin, dans la base "navale" akaltienne de la bande de Lahunkal ("navale" voulant surtout dire qu'elle est dotée d'un ponton et que deux vedettes y sont amarrées).
Un groupe de soldats se dirigent vers l'embarcadère, l'air déjà fatigués par cette journée qui ne fait que commencer.
« Rah, faut vraiment qu'on les aborde en bateau ? Je sens déjà mon mal de mer monter rien qu'en regardant ces trucs bouger avec la houle.
- Eh bien oui, on a pas tellement d'autres options pour aller aborder un porte-container réfractaire. Le commandement de la base nous a pas encore obtenu d'hélicoptères, donc en attendant, on fait avec ce qu'on a. Après tout, vous avez devant vous un dixième de la flotte militaire akaltienne, c'est pas rien ! »
Un cargo everien avait été identifié par la capitainerie de Lahunkal en train de franchir le détroit, et il avait été décidé que les militaires y effectueraient un contrôle de routine pour s'assurer qu'il ne transporte pas plus de Guaraná Antarctica que déclaré aux douanes. Après plusieurs appels radios de la capitainerie, aucune réponse n'avait été reçue et la commandante de la base avait d'autant plus la volonté d'aborder ce navire pour vérifier ce qu'il s'y trouvait. Un manque de coopération cachait de manière presque avérée une transgression des taxes imposées par l'Akaltie en soutient à l'Icamie.
Une fois la vedette à quelques kilomètres du porte-container, l'équipage de la petite vedette tenta à nouveau de les contacter.
« Bon, les gars, on essaie de pas être malades avant d'être revenu sur la terre ferme cette fois, OK ? Ce serait quand même mieux pour l'image de l'Akaltie de pas avoir de témoignages de cet équipage racontant qu'on leur a vomi sur les pieds en grimpant dans le cargo non ? En attendant, si on veut éviter d'avoir à accélérer pour les rattraper, va bien falloir les appeler. Espérons qu'ils seront pas têtus au point de continuer à pas répondre. Allez, j'allume la radio, tâchez de pas faire de bruits de fond avec votre mal de mer.
Vedette Lahunkal 1 au capitaine du cargo everien Trylonver. Je réitère la tentative de communication avec vous pour venir à bord effectuer un contrôle de routine sur la cargaison. Maintenant répondez si vous ne voulez pas avoir encore plus d'ennuis. Terminé. »
Aucune réponse n'arrive. Après cinq minutes d'attente, les hommes se résignent.
« Eh ben... on va les prendre en chasse. Je leur dit ça et c'est parti. On devrait les rattraper en pas longtemps vous en faites pas. Concentrez-vous sur la mission et pensez pas aux secousses du bateau.
Vedette Lahunkal 1 au capitaine du cargo everien Trylonver. En l'absence de réponse nous vous prenons en chasse et aborderons votre navire sous peu. Mieux vaut pour vous qu'une échelle soit prête pour qu'on puisse y monter, sinon on appellera des renforts. Terminé. »
Le soldat espérait tout de même que le cargo obtempèrerait, puisque les fameux renforts ne seraient sans doute pas plus en mesure de gêner le navire que leur simple vedette. Et si l'aviation devait intervenir, cette affaire se finirait en bain de sang puis en énorme bourbier diplomatique, ce qui entacherait à coup sûr la réputation de l'Akaltie sur la scène internationale.
Après quelques minutes pendant lesquelles la vedette s'était fortement rapprochée du cargo, les militaires reçurent enfin une réponse.
« Ici le capitaine du cargo everien Trylonver à Vedette Lahunkal 1. Nous avons bien reçu votre message et décidons de coopérer. Nous vous demandons seulement de monter sans armes à bord du navire. Nous ne sommes pas des mercenaires entraînés, vous ne risquez rien de toute façon. Nous voulons seulement éviter tout incident, volontaire ou non. Terminé. »
Le chef du groupe de soldats akaltien souffla un coup.
« Nickel, ils ont eu peur. Maintenant on va faire comme ils ont dit, et d'ici une demi-heure on aura terminé et on pourra rentrer à la base se mang- non non, j'ai rien dit du tout ! »
A l'évocation du mot "manger", l'un des hommes s'était retourné en direction de l'eau pour éviter de salir l'intérieur de la vedette.
« Elle est belle l'élite de la nation décidément... Bon, je répond au cargo du coup, vu qu'on y est presque.
Vedette Lahunkal 1 au capitaine du cargo everien Trylonver. Nous avons bien reçu vos instructions. Nous sommes au niveau de votre navire d'ici quelques minutes, vous pouvez descendre l'échelle. Terminé. »
Une fois à bord, les soldats furent invités à faire le tour des cales pour vérifier les quantités de marchandises embarquées.
« Voici, ici vous avez 500 containers de Guaraná Antarctica, et de l'autre côté y en a 150 de plus.
- Quoi ? Autant ? Mais votre armateur a déclaré à peine 200 containers de soda. Y en a beaucoup trop à bord ! C'est pour ça que vous vouliez pas répondre à nos appels ?
- Ah. Nous n'étions pas au courant de tout. Les services administratifs nous ont seulement demandé de faire profil bas en traversant le détroit et d'éviter de répondre à des communications akaltiennes ou icamiennes. Je comprend mieux pourquoi maintenant. Je me doutais qu'ils n'avaient pas dû tout dire à vos autorités, mais pas à ce point...
- Bien. C'est tout pour nous, on rentre faire notre rapport. On vous laisse reprendre votre route, les factures seront pour les entreprises concernées. Ça va piquer je peux vous le dire. »
Et les akaltiens rentrèrent enfin sur la terre ferme, pour annoncer la nouvelle en personne à la commandante de la base qui préviendrait ensuite les autorités compétentes.
Fox s'est énormément plaint de l'existence de ce RP. Il est donc considéré qu'il ne s'est pas produit, merci donc de ne pas vous en servir pour argumenter contre l'Akaltie.
Posté le : 20 fév. 2025 à 16:42:27
1020

- 200 hommes (hrp: soldat professionnel)
- 10 m J-44 (camion de transport de troupes)
- 10 mitrailleuses lourdes
- 200 armes légères d'infanterie
- 7 mortiers légers de type 923
- 3 lance-missiles antichar blindicide 49
- Entrainement avec les troupes everienne
- Apprendre à ce bataillon de la garde royale les réalités de la guerre
- Construire une culture hostile à la corruption dans les forces armées
- Construire des relations favorables avec l'empire d'everia
- Permettre au sous-officier Maximilien de Réaliser Les Réalités de mener une unité sur le terrain
- Apprendre aux troupes maximilienne comment utiliser les différents équipements qu'elles en disposent
- Permettre au haut commandant d'estimer quelle est la meilleure façon de construire les unités subalternes des forces armées
Posté le : 12 mars 2025 à 15:34:47
1912

MAUSSADE
Union et Empire des Cités d'Akaltie
Services impliqués : Akaltie, Icamie
14 janvier 11h - Après avoir reçu les nouvelles images prises de l'espace, les doutes sont confirmés : il y a bien des travaux pour construire ce qui ressemble à une base militaire en Everia. La zone ne semble pas particulièrement stratégique pour la défense nationale, en plus d'être à proximité d'une base déjà existante et disposant d'une piste. Cela ressemble fort à l'installation de militaires étrangers dans une concession. Même dans le cas contraire, l'installation d'une nouvelle base serait possiblement intéressante à suivre pour les États-majors. Ces derniers sont donc informés.
14 janvier 15h30 - Le dossier est transmis de l'armée de Yulnhol aux services secrets akaltiens, ainsi qu'aux autres armées du pays afin qu'elles puissent suivre l'enquête de loin. Leur coopération sera sans doute également utile à un moment ou à un autre, il est donc préférable pour une question d'efficacité de ne pas avoir à leur envoyer le compte-rendu au dernier moment.
15 janvier 8h - Les services secrets tranchent et proposent d'envoyer un appareil de reconnaissance discret sur place, pour prendre des photos de plus près et être véritablement certains qu'il s'agit d'une base. Peut-être sera-t-il possible d'en apprendre plus sur la nationalité de ces installations au passage.
L'armée de Napalawie se porte volontaire pour l'opération, disposant de quelques drones militaires fraichement acquis. Des messages sont échangés avec l'État-major icamien, afin que le drone et une escorte réduite puissent être transférés dans une base sur leur sol pour quelques jours.
Suite des opérations par ici.
Posté le : 09 avr. 2025 à 15:58:44
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Everia et les armes, une histoire d'amour ?
Enchérisseurs et enchérisseuses du monde, vous avez pour habitude de parier sur des tableaux ou bien des œuvres ? Désormais, vous pouvez mettre votre attention sur ... des armes ? Oui parfaitement, voilà que l'Empire d'Everia met aux enchères ses armes et autres prototypes. Vous rêvez d'acquérir une frégate ? Pas de problème ! Contactez les Enchères des Entrepôts Militaires Internationaux Everien, ou plus simplement l'EEMIE.
Oh mais voilà que la première vente commence ? Un joli patrouilleur de troisième génération sur lequel Altrecht mise. Les ventes s'enchaînent jusqu'au Zijian qui met sur la table 6100 unités internationales. Comment ? La Confédération Zélandienne met 50 000 unités ? Voilà que les Everiens se réjouissent de ce coup magistral, c'est à se demander si Zélandia mise réellement cette somme. Ou bien, est-ce une erreur informatique, mystère.
Enfin bref, voilà que les états parient sur l'armement comme si c'était un secteur se prêtant à ces pratiques. Cela reste-t-il du génie, de l'inconscient ou bien de l'impérialisme ? A l'image de son homologue Akaltien, l'Everia semble avoir fâcheuse tendance à se mêler dans des affaires assez douteuses liées au droit maritime.
Posté le : 14 avr. 2025 à 21:54:58
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La Listonie s'était faite connaître encore récemment pour les incidents de pêche qui prenaient place au large de ses colonies nazumies.
Même les pêcheurs icamiens savaient qu'il ne fallait pas se frotter aux rigueurs d'une mauvaise côte minée par les Listoniens sans un plan mis à jour très régulièrement et très minutieusement. C'était quelque chose que quiconque s'aventurait dans le détroit de Marianópolis se devait de savoir. D'ordinaire, les navires civils, qu'ils soient de plaisance, de cargo ou de pêche s'identifiaient auprès des gardes-côtes icamiens qui disposaient des cartes les plus à jour, en se basant sur leurs radars et sonars, afin de tracer leur chemin calmement et simplement au travers de ce qui devait être la zone côtière la plus densément minée du Monde. Le planning des passages était très encadré et très précis, pour éviter au maximum les risques d'incidents...
Mais il fallait pour cela se déclarer auprès des autorités icamiennes, qui pouvaient organiser le passage dans ce qui était devenu somme toute une grosse épine dans le commerce extérieur icamien (et sud-aleucien) qu'il coûtait trop cher de nettoyer pour la maigre marine icamienne, qui se contentait bien de ses technologies modernes pour simplement esquiver le risque ...
Aujourd'hui, il en irait probablement autrement.
Rien n'interrompait l'entêtante musique de Radio Marianópolis dans le festif centre de contrôle n°4 de la cité côtière icamienne ... Jusqu'à des clignotements étranges sur les radars.
" Faites-moi voir ça ... "
La Lieutenante Luiza Schlieger se penche sur l'écran de sa subalterne. Aucun doute à avoir, ce sont des navires de guerre. Des navires de guerre !
" Attendez, laissez-moi leur parler ... "
La Lieutenante Schlieger s'empare de l'émetteur radio, braqué vers les navires étrangers.
" Ici le poste de contrôle maritime 4 de Marianópolis, je suis la Lieutenante Schlieger. Aux bâtiments de guerre inconnus : identifiez-vous et faites demi-tour ! Vous entrez dans un champ de mines marines sans vous être déclarés ! Vous risquez de déclencher des mines et de perturber le trafic maritime dans la région, si vous ne coulez juste pas ! "
C'était toujours ça de pris ...

"Interception" :
- 1500 mines navales listoniennes datant de la guerre d'indépendance icamienne (niv. 1)
- Poste de contrôle n°4 de Marianópolis (Lieutenante Luiza Schlieger et Matelote Maíra Kawahib derrière leurs radars)
Posté le : 19 avr. 2025 à 13:10:50
5506
Réponse à ce post.
Piège en Haute Mer
Et maintenant, sur Radio Marianópolis 158.8 FM, un morceau de Doispac !
La situation se tendit petit à petit, à mesure que la réponse de la marine éverienne tardait à se présenter. Il fallut presque cinq minutes. Cinq longues minutes, pour recevoir une réponse.
Une réponse qui, sous la chaleur déjà pesante d'un mois d'avril tropical dans un poste d'observation recouvert de tôle, surpris les militaires icamiennes qui se regardèrent.
Une livraison ? Mais enfin ... Autant de navires pour une livraison ? Pourquoi donc ? Aucune des signatures repérés sur les radars ou les sonars ne montrait un profil comme celui des navires cargo qui croisaient si souvent dans le détroit et que les postes de contrôle icamiens devaient gérer ! Tout cela paraissait particulièrement suspect.
La lieutenante Schlieger reprit la radio pour émettre une réponse :
" Ici le poste de contrôle maritime 4 de Marianópolis. Bien reçu Vilvys. Restez en attente. "
Luiza Schliegerdonna l'ordre à sa subalterne de maintenir la communication ouverte et "d'occuper" les Everiens. Pendant ce temps, elle se précipita à son bureau pour décrocher le téléphone et enclencher la marche inéluctable de l'escalade bureaucratique dans sa chaîne de commandement. A son capitaine, d'abord, puis à une sous-amirale au saut du lit profitant de congés. Sous-amirale qui s'empara du téléphone à son tour pour aller contacter une amirale. Amirale qui fut perturbé par son aide de camp qui dut récupérer sa voiture, puis bondir dans un voiturette de golf pour aller interrompre son parcours : il était plus de 9 heures déjà, mais le parcours de golf était sacré, de bon matin.
L'amirale fut d'abord courroucée d'être dérangée de la sorte. Puis l'amirale apprit la nature de cette interruption. Elle pâlit. L'Icamie était un pays plutôt paisible, d'ordinaire, et elle était amirale des gardes-côtes, pas vraiment la branche la plus belliqueuse des forces armées icamiennes.
Nonobstant, elle dut se hâter à son bureau pour enfiler un uniforme et contacter directement le haut-commandement.
La situation était prise très au sérieux. La crise fut déclenchée immédiatement.
9h16, Salle de Crise du Palais Présidentiel de la République Fédérative d'Icamie
Deux salles, deux ambiances
Palais du Lunalto 
Quand la Présidente de la République Fédérative d'Icamie, Anahí Ñasaindy pénétra dans le bunker en laissant téléphone et effets particuliers électroniques à l'entrée, toutes les générales du Haut-Commandement des Forces Armées étaient présentes, ainsi que sa cheffe du cabinet, la directrice de l'IDEAS - les renseignements extérieurs icamiens - et Yara Jaci, Ministre des Relations Extérieures, ainsi que Kérana Goías, Ministre des Armées (qui s'était présentée avec l'habituel absence de décorum propre vestimentaire propre aux militaires et anciennes militaires akahimes). En plus de ces hautes dignitaires, une douzaine d'autres personnes étaient présentes : aides de camp, spécialistes, analystes ...
Les mines étaient graves, et une photo aérienne prise par un drone montrait un groupe de navires de guerre dans le détroit qui reliait Marianópolis et Lahunkal.
" Bonjour à toutes. " commença abruptement la présidente en s'installant, " Bon, alors résumez-moi la situation. Qu'est-ce qu'il se passe ? "
Ce fut la ministre des armées qui attrapa la télécommande pour prendre la main sur la présentation en se levant.
" Il y a une demi-heure, un poste de contrôle maritime de Marianópolis a détecté la présence de la flottille que vous pouvez voir. Elle est actuellement en attente près du champ de mines listoniennes présent dans le détroit. Nos gardes-côtes ont pu contacter le capitaine d'un de leurs navires, le Vilvys. Il a dit, je cite ... "Être en pleine livraison". "
La présidente haussa les sourcils.
" Pardon ? "
" Ma réaction précisément. " confirma Kérana.
" Qui a besoin d'autant de navires pour ... livrer quoi au juste ? "
" Nous n'avons pas cette information pour l'instant. Nous préconisons une interception et un contrôle pour ... "
La doctoresse Yara Jaci leva la main et s'invita dans la conversation.
" ... Kérana, ce ne sont pas des pirates, des pêcheurs ou des contrebandiers. " interrompt-elle la ministre, avant de se tourner vers la président,
" Anahí. Je pense qu'il serait plus judicieux de ne pas envenimer la situation et de trouver une solution ... "
" ... Diplomatique ? " soupira la ministre des armées, " C'est quoi le prochain lieu commun, "Pour vous les militaires, vous ne réfléchissez qu'en termes de marteaux qui écrasent des clous" ? "
" J'ai servi aussi, Kérana. " expose l'ancienne spécialiste des renseignement, " Je pense simplement que l'approche Akahime du rapport de force ne pourra pas marcher ici. Nous n'avons simplement pas les moyens maritimes, pour l'instant, de faire escalader la situation. Il faudrait... "
" Kérana, quels sont nos moyens d'interception ? "
La ministre des relations extérieurs voulut réagir à cette interruption, mais fut réduite au silence d'un geste de la main par la présidente, tandis que Kérana Goías récupéra une fiche auprès de la chef d'état-major de l'Armée de l'Air, qu'elle posa devant la présidente.
" Nous pouvons faire décoller une escadrille avec tout le support nécessaire. Nous pensons que cela pourrait être suffisant pour ... "
" Faites ça. " la présidente retourna le regard vers Yara Jaci, " Yara, convoque l'ambassadeur d'Everia pour des explications. "
Elle posa les mains sur la table, jouant de son allure de Reine d'Akakor plutôt de celle de Présidente de la République.
" Je ne veux pas voir une guerre entre l'Everia et l'Icamie, mais le monde prend de manière trop légère les notions de souveraineté. Nous ne pourrons pas éternellement nous reposer sur la marine akaltienne pour policer nos côtes, et l'Everia n'en est pas à sa première provocation contre l'Icamie. Il est temps que nous nous affirmions. "
Anahí détourna son attention vers la directrice de l'IDEAS ensuite.
" Je veux un briefing sur l'Everia dans l'heure. "
Ce n'était vraisemblablement que le début d'une prise de conscience nationale...
Escalade de l'interception :
Suite.
La situation se tendit petit à petit, à mesure que la réponse de la marine éverienne tardait à se présenter. Il fallut presque cinq minutes. Cinq longues minutes, pour recevoir une réponse.
Une réponse qui, sous la chaleur déjà pesante d'un mois d'avril tropical dans un poste d'observation recouvert de tôle, surpris les militaires icamiennes qui se regardèrent.
Une livraison ? Mais enfin ... Autant de navires pour une livraison ? Pourquoi donc ? Aucune des signatures repérés sur les radars ou les sonars ne montrait un profil comme celui des navires cargo qui croisaient si souvent dans le détroit et que les postes de contrôle icamiens devaient gérer ! Tout cela paraissait particulièrement suspect.
La lieutenante Schlieger reprit la radio pour émettre une réponse :
" Ici le poste de contrôle maritime 4 de Marianópolis. Bien reçu Vilvys. Restez en attente. "
Luiza Schliegerdonna l'ordre à sa subalterne de maintenir la communication ouverte et "d'occuper" les Everiens. Pendant ce temps, elle se précipita à son bureau pour décrocher le téléphone et enclencher la marche inéluctable de l'escalade bureaucratique dans sa chaîne de commandement. A son capitaine, d'abord, puis à une sous-amirale au saut du lit profitant de congés. Sous-amirale qui s'empara du téléphone à son tour pour aller contacter une amirale. Amirale qui fut perturbé par son aide de camp qui dut récupérer sa voiture, puis bondir dans un voiturette de golf pour aller interrompre son parcours : il était plus de 9 heures déjà, mais le parcours de golf était sacré, de bon matin.
L'amirale fut d'abord courroucée d'être dérangée de la sorte. Puis l'amirale apprit la nature de cette interruption. Elle pâlit. L'Icamie était un pays plutôt paisible, d'ordinaire, et elle était amirale des gardes-côtes, pas vraiment la branche la plus belliqueuse des forces armées icamiennes.
Nonobstant, elle dut se hâter à son bureau pour enfiler un uniforme et contacter directement le haut-commandement.
La situation était prise très au sérieux. La crise fut déclenchée immédiatement.
9h16, Salle de Crise du Palais Présidentiel de la République Fédérative d'Icamie

Quand la Présidente de la République Fédérative d'Icamie, Anahí Ñasaindy pénétra dans le bunker en laissant téléphone et effets particuliers électroniques à l'entrée, toutes les générales du Haut-Commandement des Forces Armées étaient présentes, ainsi que sa cheffe du cabinet, la directrice de l'IDEAS - les renseignements extérieurs icamiens - et Yara Jaci, Ministre des Relations Extérieures, ainsi que Kérana Goías, Ministre des Armées (qui s'était présentée avec l'habituel absence de décorum propre vestimentaire propre aux militaires et anciennes militaires akahimes). En plus de ces hautes dignitaires, une douzaine d'autres personnes étaient présentes : aides de camp, spécialistes, analystes ...
Les mines étaient graves, et une photo aérienne prise par un drone montrait un groupe de navires de guerre dans le détroit qui reliait Marianópolis et Lahunkal.
" Bonjour à toutes. " commença abruptement la présidente en s'installant, " Bon, alors résumez-moi la situation. Qu'est-ce qu'il se passe ? "
Ce fut la ministre des armées qui attrapa la télécommande pour prendre la main sur la présentation en se levant.
" Il y a une demi-heure, un poste de contrôle maritime de Marianópolis a détecté la présence de la flottille que vous pouvez voir. Elle est actuellement en attente près du champ de mines listoniennes présent dans le détroit. Nos gardes-côtes ont pu contacter le capitaine d'un de leurs navires, le Vilvys. Il a dit, je cite ... "Être en pleine livraison". "
La présidente haussa les sourcils.
" Pardon ? "
" Ma réaction précisément. " confirma Kérana.
" Qui a besoin d'autant de navires pour ... livrer quoi au juste ? "
" Nous n'avons pas cette information pour l'instant. Nous préconisons une interception et un contrôle pour ... "
La doctoresse Yara Jaci leva la main et s'invita dans la conversation.
" ... Kérana, ce ne sont pas des pirates, des pêcheurs ou des contrebandiers. " interrompt-elle la ministre, avant de se tourner vers la président,
" Anahí. Je pense qu'il serait plus judicieux de ne pas envenimer la situation et de trouver une solution ... "
" ... Diplomatique ? " soupira la ministre des armées, " C'est quoi le prochain lieu commun, "Pour vous les militaires, vous ne réfléchissez qu'en termes de marteaux qui écrasent des clous" ? "
" J'ai servi aussi, Kérana. " expose l'ancienne spécialiste des renseignement, " Je pense simplement que l'approche Akahime du rapport de force ne pourra pas marcher ici. Nous n'avons simplement pas les moyens maritimes, pour l'instant, de faire escalader la situation. Il faudrait... "
" Kérana, quels sont nos moyens d'interception ? "
La ministre des relations extérieurs voulut réagir à cette interruption, mais fut réduite au silence d'un geste de la main par la présidente, tandis que Kérana Goías récupéra une fiche auprès de la chef d'état-major de l'Armée de l'Air, qu'elle posa devant la présidente.
" Nous pouvons faire décoller une escadrille avec tout le support nécessaire. Nous pensons que cela pourrait être suffisant pour ... "
" Faites ça. " la présidente retourna le regard vers Yara Jaci, " Yara, convoque l'ambassadeur d'Everia pour des explications. "
Elle posa les mains sur la table, jouant de son allure de Reine d'Akakor plutôt de celle de Présidente de la République.
" Je ne veux pas voir une guerre entre l'Everia et l'Icamie, mais le monde prend de manière trop légère les notions de souveraineté. Nous ne pourrons pas éternellement nous reposer sur la marine akaltienne pour policer nos côtes, et l'Everia n'en est pas à sa première provocation contre l'Icamie. Il est temps que nous nous affirmions. "
Anahí détourna son attention vers la directrice de l'IDEAS ensuite.
" Je veux un briefing sur l'Everia dans l'heure. "
Ce n'était vraisemblablement que le début d'une prise de conscience nationale...
Escalade de l'interception :
- 5 Chasseurs-Bombardiers Niv. 1
- 1 AWACS Niv. 2
- 1 Avion de Guerre Electronique Niv. 2
- 1 Avion de Guerre Electronique Niv. 1
- 1 Drone de Reconnaissance Niv. 1
Suite.
Posté le : 30 mai 2025 à 15:54:14
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La récente politique de développement des véhicules électriques dans les villes sylvoises, dans le cadre d'une électrification des moyens de transport de manière à limiter la consommation pétrolière et mettre à profit les énergie propre du Duché, pourrait représenter un nouveau marché pour l'ensemble des fournisseurs de métaux stratégiques (cobalt, lithium, néodyme, nickel...) nécessaires pour les condensateurs et moteurs électriques. Si la demande prévue pour le moment est encore modérée et limitée aux petites citadines et deux roues, il est fort probable que se fasse une coopération avec des constructeurs de la République Translavique, elle aussi en passe de lancer l'électrification de son réseau de transport (pour mettre à profit ses réacteurs nucléaires démesurés). Un second élément moins probable, mais non négligeable pourrait également démultiplier le marché de l'électrique sylvois : une volonté d'exportation à l'étranger et de positionnement du constructeur Agouti comme marque mondialement reconnue pourrait créer une demande assez inédite pour les fournisseurs miniers. La plus grande incertitude à ce niveau-là est le caractère assez « timide » du fabricant sylvois qui, jusque-là, se contentait du marché de niche sylvois avec une assez maigre prise de risque.
Si l'industrie de la voiture électrique venait à prendre de l'ampleur en Sylva, il n'y a aucun doute que la BMS, servant d'intermédiaire entre fournisseurs miniers et industriels, entame des rapprochements plus étroits avec ses contacts pour développer des ententes sur le long terme. S'il le faut, un ensemble de garantie d'achat, investissements et avances pourraient être fournies pour sécuriser ces approvisionnements stratégiques et garantir les besoins du secteur automobile.
D'autres experts économiques s'inquiètent toutefois des choix de fournisseurs, jugés comme soumis à des aléas potentiellement importants. Entre le Rasken qui semble reposer sur une poudrière est-eurysienne, l'Everia dans une position de litige avec ses voisins, et le Drovolski qui est le Drovolski, il y a de quoi s'interroger sur la pérennité de ces échanges et de cette industrie. D'autres experts géopolitiques, considérant la diligence avec laquelle Sylva s'est impliquée dans la crise anterienne, s'inquiète que le Duché ne s'engage encore dans une nouvelle succession de points de tension. Ces propos seraient selon certains à nuancer, arguant que les points de tension évoqués sont loin de s'approcher de la guerre comme l'ont fait l'Ouwanlinda et Antegrad.
Politiquement, le gouvernement sylvois voit qui plus est dans cette nouvelle direction une opportunité d'allier ces rapprochements économiques et industriels avec davantage de proximité politique. Si le Drovolski est sur ce plan-là déjà très proche du Duché, Rasken est avec surprise assez distant (l'essentiel de la relation sylvo-raskenoise étant plutôt sylvo-Apex) et l'Everia pourrait se réduire à « une distante relation ». Considérant l'ampleur de ces partenaires commerciaux, le gouvernement a très clairement exprimé sa volonté de concrétiser cette proximité avec des ententes plus approfondies, sans pour autant en développer la nature.
Posté le : 10 juin 2025 à 16:49:51
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Après un flop à Maximus, le gouvernement soutien l'Everia.
Posté le : 17 jui. 2025 à 01:14:53
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Posté le : 24 août 2025 à 22:34:47
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Remarqué sur akal-xan.ak/la-vraie-histoire-aleucienne
🔴DIRECT
Une silhouette sombre avec un masque de toucan pour cacher son visage se présente devant la caméra.

Salut Internet ! Avec les amis passionnés d'histoire sur Akal-xan, on s'est dit qu'on pouvait pas laisser les everiens faire leur propagande même pas historique en toute impunité. On va donc reprendre calmement ce qu'ils ont dit, parce que dire que les everiens ont simplement combattu les colons eurysiens c'est un poil rapide comme résumé ! Et ça se voit à leur société actuelle. C'est pas des aleuciens ça, ils ont la peau d'une pâleur ! Ridicule ! Ils doivent se prendre des coups de soleil à chaque fois qu'ils sortent à la saison sèche. Ou plutôt en été, chez eux. Bref, on se disperse, là.
Les everiens ont clairement pas repoussé les sueñolejos, regardez, ils sont encore sur leurs côtes ! Est-ce que les teylais ou les youslèves contrôlent encore des bouts d'Akaltie ? Je crois pas, non. En Akaltie, on les a complètement bouté hors de leurs terres usurpées pour rendre ces colonies illégitimes (illégitimes comme toute colonie quoi) à leurs véritables propriétaires : les aleuciens. En l'occurrence, ce sont des akaltiens du nord, du sud et de l'est qui ont pu en profiter pour rentrer chez eux.
Et, au passage, l'Akaltie, ou en tout cas ses cités, se sont illustrés par d'autres faits d'armes que la simple reconquête du territoire national. En témoignent la Guerre des Sakkins et celles dans les pays de l'actuel Empire Anticolonial.
L'Everia, pendant ce temps, a préféré laisser tranquillement des eurysiens s'installer sur ses plages, en les regardant tranquillement débarquer et faire leurs petites affaires. D'autant plus que ce sont de féroces conquistadors sueñolejos qui y sont allés ! Pas des teylais tous mous même pas capable de tenir un territoire éloigné pendant un siècle ! Nous n'avons pas de statistiques précises, sûrement parce que le gouvernement everien actuel et ses prédécesseurs veulent éviter que ça se sache, mais il est sûr et certain que des familles, ou surtout des villages ont été massacrés et pillés par ces sauvages. Ces eurysiens ne sont pas restés sur la côte sans rien faire, c'est bien connu. Il n'a pas existé une seule nation coloniale de ce continent vieillissant qui n'ait pas enfoncé ses expéditions dans les terres dès qu'elle en avait l'occasion.
Voilà voilà. Tout ça pour dire que les everiens veulent pas montrer, ou veulent pas s'avouer à eux-mêmes qu'ils sont juste des collaborateurs de la colonisation eurysienne. Ils ont même adopté plein d'éléments de leur culture et se sont clairement métissés. Des aleucindiens pâles comme ça, ça s'est jamais vu. Même les uuqtinuts et les tuktuqivikains, qui voient le soleil que six mois par an quand ils ont de la chance, ils sont plus bronzés !
Une silhouette sombre avec un masque de toucan pour cacher son visage se présente devant la caméra.

Salut Internet ! Avec les amis passionnés d'histoire sur Akal-xan, on s'est dit qu'on pouvait pas laisser les everiens faire leur propagande même pas historique en toute impunité. On va donc reprendre calmement ce qu'ils ont dit, parce que dire que les everiens ont simplement combattu les colons eurysiens c'est un poil rapide comme résumé ! Et ça se voit à leur société actuelle. C'est pas des aleuciens ça, ils ont la peau d'une pâleur ! Ridicule ! Ils doivent se prendre des coups de soleil à chaque fois qu'ils sortent à la saison sèche. Ou plutôt en été, chez eux. Bref, on se disperse, là.
Les everiens ont clairement pas repoussé les sueñolejos, regardez, ils sont encore sur leurs côtes ! Est-ce que les teylais ou les youslèves contrôlent encore des bouts d'Akaltie ? Je crois pas, non. En Akaltie, on les a complètement bouté hors de leurs terres usurpées pour rendre ces colonies illégitimes (illégitimes comme toute colonie quoi) à leurs véritables propriétaires : les aleuciens. En l'occurrence, ce sont des akaltiens du nord, du sud et de l'est qui ont pu en profiter pour rentrer chez eux.
Et, au passage, l'Akaltie, ou en tout cas ses cités, se sont illustrés par d'autres faits d'armes que la simple reconquête du territoire national. En témoignent la Guerre des Sakkins et celles dans les pays de l'actuel Empire Anticolonial.
L'Everia, pendant ce temps, a préféré laisser tranquillement des eurysiens s'installer sur ses plages, en les regardant tranquillement débarquer et faire leurs petites affaires. D'autant plus que ce sont de féroces conquistadors sueñolejos qui y sont allés ! Pas des teylais tous mous même pas capable de tenir un territoire éloigné pendant un siècle ! Nous n'avons pas de statistiques précises, sûrement parce que le gouvernement everien actuel et ses prédécesseurs veulent éviter que ça se sache, mais il est sûr et certain que des familles, ou surtout des villages ont été massacrés et pillés par ces sauvages. Ces eurysiens ne sont pas restés sur la côte sans rien faire, c'est bien connu. Il n'a pas existé une seule nation coloniale de ce continent vieillissant qui n'ait pas enfoncé ses expéditions dans les terres dès qu'elle en avait l'occasion.
Voilà voilà. Tout ça pour dire que les everiens veulent pas montrer, ou veulent pas s'avouer à eux-mêmes qu'ils sont juste des collaborateurs de la colonisation eurysienne. Ils ont même adopté plein d'éléments de leur culture et se sont clairement métissés. Des aleucindiens pâles comme ça, ça s'est jamais vu. Même les uuqtinuts et les tuktuqivikains, qui voient le soleil que six mois par an quand ils ont de la chance, ils sont plus bronzés !
Posté le : 26 août 2025 à 18:02:46
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Nouveau best-seller !
La véritable fondation de l'Everia, comme l'indique préliminairement son titre retrace la réétude de la fondation de l'Everia, cet empire qui se réclame des peuples natifs aleuciens -tout comme l'Akaltie, l'Icamie, la Yukanaslavie et plusieurs autres- sans pour autant que cela soit une évidence aussi grande. La culture everienne, et même l'histoire de ce pays semblent s'être eurysiannisées bien trop vite pour que cela soit vrai. Nous revenons donc là-dessus grâce à cette œuvre pour laquelle Ichtaca Uyitzin a interrogé des dizaines d'experts dans tout le continent ! Que ce soient des historiens, des ethnologues, des chercheurs en génétique, des linguistes et bien d'autres encore, tous ont été unanimes, le résultat est donc sans appel : l'Everia est une anomalie parmi les aleucindiens.
Et il ne faut pas être un grand génie pour s'apercevoir que beaucoup de choses clochent dans le roman national everien. Prenons pour commencer leur prétendu grand empire, qui se serait étendu sur la majorité de notre continent aux alentours du quatorzième siècle, pendant que les cités akaltiennes étaient de nouveau dans leur relatif isolement dû à la chute de l'Empire du Mazaticue.
Sur les cartes disponibles de l'Empire Everien à cette époque, l'on observe très souvent un phénomène curieux : les frontières estimées de celui-ci suivent en certains points les frontières actuelles, et avec précision ! Il est bien connu que les frontières d'Aleucie, de Paltoterra et d'Afarée ont malheureusement surtout été tracées par la colonisation, avec des États eurysiens qui se sont approprié des côtes, des plaines et des bassins fluviaux sans se soucier le moins du monde des ethnies qui vivaient là. La frontière qui pourrait s'apparenter à un tracé correct est probablement l'akalto-hasparnaise, qui traverse les Monts du Nord. Le peuple akaltien a bien rempli la valée de l'Ekliz, juste au sud, mais n'a jamais franchi ces montagnes.
Toujours est-il que les everiens pensent par exemple avoir conquis le centre du continent, en s'arrêtant parfaitement aux frontières de l'Empire du Nord, pour ne citer que cet exemple troublant.
Ils disent aussi qu'ils auraient maîtrisé le fer très tôt. Alors que tout le reste du continent, et même de la Paltoleucie, ne l'a pratiquement pas fait. Qui plus est, les everiens considèrent avoir fabriqué des boucliers et des épées de fer. Chose qui ne s'est vue qu'en Eurysie, Nazum, et peut-être Afarée. Mais jamais ailleurs en Paltoleucie ! Les habitants du pourtour de l'actuel Grand Golfe, qui disposaient probablement des armes de combat rapproché les plus développées, avaient des macahuitls. Apparentés à des épées, mais faits de pierre ou d'obsidienne. Jamais le métal pour les guerres ne serait venu à l'idée des artisans akaltiens ou apparentés. De même dans le reste du continent, qui privilégiait le bois, la pierre ou les ossements et dents de diverses espèces animales.
Pour aller vers des choses toujours plus troublantes, après le métal employé pour conquérir les deux tiers de l'Aleucie viennent les partis politiques everiens. Et un parlement ! C'est extrêmement rare, et nous ne connaissons que les akayiens pour avoir disposé d'un système similaire. Avant l'arrivée des eurysiens, nos voisins du sud de la péninsule akaltienne prenaient régulièrement part à des assemblées lors desquelles les chefs de tous leurs villages se concertaient. Mais ce n'est pas un organe législatif, avec le sens moderne du terme apporté par les colons du continent vieillissant.
Pendant ce temps, les everiens disent que leur empereur aurait délégué ses pouvoirs à un parlement, dans lequel se seraient formés des groupes idéologiques : des partis politiques ! Et ils portaient les noms de leurs idées : "républicains" ou "monarchistes" pour ne citer que ceux-ci. Des républicains, présents en Aleucie avant le moindre contact avec les héritiers des rhêmiens qui avaient inventé ce système de gouvernance. Ridicule une fois de plus. Les everiens prennent réellement leurs enfants, à qui ils enseignent ce roman national, pour des idiots incapables de réfléchir par eux-mêmes et de faire preuve d'esprit critique.
Pour terminer sur cette introduction au contenu de La véritable fondation de l'Everia, les historiens de l'Empire n'expliquent pas la non-colonisation de leurs terres. Pendant que tout le continent était envahi, les eurysiens auraient donc délaissé cette région bien précise. Alors même que sur les côtes everiennes, encore à l'heure actuelle, se trouvent des régions sueñolejaines, qui démontrent bien la présence de ces criminels absolus de la conquête, ces champions toutes catégories des massacres d'indigènes. Ils n'ont pas été tendres en Aleucie du sud, preuve en est avec la difficulté qu'ont eu nos ancêtres à arracher la Bande de Lahunkal à leur contrôle. Mais, en Everia, ils ont visiblement installé deux ou trois villes sur le bord de la baie et n'ont pas cherché à aller plus profondément dans les terres. Cela constituerait clairement une belle exception.
Les explications les plus plausibles à ce jour ne font pas absolument consensus, puisqu'il y en a plusieurs qui semblent relativement réalistes, mais se contredisent parfois.
- Premièrement, les everiens pourraient tout simplement être des descendants d'Eurysiens. Ils auraient cependant, contrairement à tous leurs cousins qui ont colonisé l'Aleucie et les autres continents, décidé de se fondre du mieux qu'ils pouvaient dans la population indigène. Cela explique l'absence de colonisation par les sueñolejos, qui voyaient en eux des gens égaux, venus du même continent, et non pas une "sous-race" comme ils considéraient tous les paltoleuciens qui tombaient sous leurs sabres et mousquets.
- Deuxièmement, un scénario plus mitigé selon lequel les everiens auraient été métissés à des eurysiens (ce qui explique par ailleurs leur apparence loin d'être aleucindienne, et, pour citer une phrase que j'ai entendue quelque part "Même les uuqtinuts et les tuktuqivikains, qui voient le soleil que six mois par an quand ils ont de la chance, ils sont plus bronzés !". Une culture hybride en aurait résulté, bien que visiblement plus proche du continent vieillissant que du nôtre.
- Troisièmement enfin, une hypothèse peut-être tout de même plus avantageuse pour les everiens serait qu'ils n'ont fait que collaborer aux crimes perpétrés par les eurysiens et qu'ils vivaient bel et bien sur place avant l'arrivée de ces envahisseurs. Ce n'est pas la plus probable, mais cette version des faits a, du moins, le mérite d'avoir été formulée.
Dans chacun des trois cas énoncés ci-dessus, on peut clairement voir que le roman national everien tient effectivement du roman, et pas le moins du monde de l'Histoire véritable. Et dans les deux derniers scénarios, on a la preuve que les everiens n'ont jamais pu développer une civilisation aussi riche et avancée qu'ils veulent le faire entendre : si des colons n'ont pas voulu de ces terres, c'est qu'elles n'étaient pas intéressantes !
Posté le : 01 sep. 2025 à 00:23:33
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Malheureusement pour Islina, 57 ans et vivant dans un petit village éloigné des grands centres urbains comme Darnovel (le plus proche, qui se situe tout de même à plus de deux-cents kilomètres à vol d'oiseau), les choses ne sont pas aussi roses dans la vie réelle que dans la propagande everienne. Alors que cette honnête habitante rentrait chez elle, dans une vieille fermette à plusieurs centaines de mètres du village, elle entend des coups de feu. Par réflexe, elle se jette à terre et n'est ainsi heureusement pas vue des tireurs. Après coup, il est clair qu'ils n'en avaient absolument pas après elle, mais après un groupe de dealers qui venaient de passer la frontière depuis le Luchafego. Ils avaient probablement un important stock de cocaïne ou de drogues semblables, puisque leurs poursuivants ont décidé de lancer cette fusillade, dont le bilan semble pour le moment inconnu, des traces de sang ayant été retrouvées dans l'herbe mais pas de cadavre.
Il est donc clair qu'y compris dans les petits communautés qui sont en apparence tranquilles, la vie n'est pas facile pour le citoyen moyen de l'Everia, qui doit éviter les balles perdues même lorsqu'il va acheter son pain. Il est à espérer que le gouvernement everien, plutôt que de continuer dans son habituel "tout va très bien, nous sommes parfaits", préfèrera plutôt passer à des actions concrètes, comme le renforcement des contrôles aux frontières et la mise en place de patrouilles plus fréquentes.
Posté le : 01 sep. 2025 à 00:27:22
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MAUSSADE
Union et Empire des Cités d'Akaltie
Services impliqués : Akaltie
Les frontières everiennes, qui donnent notamment sur le Luchafego et la Costa Sueñoleja, sont poreuses. La propagande dit probablement que tout est parfait, et que rien ne se produit dans cette zone, mais cela est complètement faux. Le Luchafego et la Costa Sueñoleja sont connus pour être deux des plus grosses plaques tournantes du marché de la drogue en Aleucie, voire dans le monde. Une très grande partie de ces plantes hallucinatoires présentes en Akaltie vient de Costa Sueñoleja, alors même que la frontière icamienne est bien plus longue.
La proximité de l'Icamie justement, est également un argument pour justifier cette porosité qui cause bien du dégât en Everia.
Cela est cependant tout à fait faux. Les cartels peuvent faire passer tout ce qu'ils souhaitent au travers des quatre frontières à risque qui mesurent plus de 1.500 kilomètres. Il sera très simple de prouver le tout grâce à des reportages ciblés dans les médias acquis à notre cause, qui pourront donner la parole à des témoins, et potentiellement exagérer les faits contre petite rémunération. Si le gouvernement everien réagit en disant que cela est faux, nous aurons simplement un argument supplémentaire pour les accuser de propagande. S'il ne réagit pas, nous pourrons les accuser d'inaction face à un problème grave qui touche les citoyens frontaliers de ces deux pays, et enfin s'il répond par l'action, nous pourrons tout de même parler de l'énorme temps qu'il leur aura fallu pour ouvrir les yeux sur la véritable situation, et nous pourrons probablement trouver d'autres moyens de critiquer leurs campagnes antitrafic et autres.
Secondement, c'est sur Internet que nous pourrons argumenter. Nous avons déjà pu observer ce que faisaient les everiens avec les opérations à Maximus, aussi pourrons-nous les accuser de tous les maux. Que cela soit vrai ou non, nous trouverons des victimes qui voudrons bien témoigner devant les caméras en disant s'être fait arnaquer par des hackeurs everiens. Cela sera une partie très simple de l'opération ; si nous n'avons pas les faits, nous n'avons qu'à les inventer.
En bref, il y a bien des moyens de démarrer cette opération, qui sera somme toute d'une facilité inhabituelle. Il est dans tous les cas à parier sur sa réussite prochaine et sur la perte de confiance des habitants envers leur gouvernement.
Posté le : 01 sep. 2025 à 17:50:58
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Il ne voulait faire qu'acheter un T-shirt à une marque everienne, qui vend des produits dérivés de l'un de ses films préférés, mais Dimitli s'est retrouvé avec un compte bancaire affichant "0 ima" après être passé au paiement. Ce yukanaslave de soixante-et-onze ans ne s'y connaît pas très bien en informatique, il est vrai. Alors qu'il pensait être sur la bonne boutique en ligne, celle d'une marque reconnue, il s'est trouvé redirigé vers le site web de hackeurs everiens, qui en fait de lui faire payer les quelques dizaines d'imas que coûtait son T-shirt, lui ont siphonné l'intégralité des 14.753 imas qu'il avait sur son compte courant. Heureusement, les autres sont sains et saufs, cela ne représente donc pas une catastrophe irrémédiable pour Dimitli. De plus, une cagnotte en ligne a été ouverte, intitulée réparons-les-dégâts-causés-par-les-everiens.ak. Les communautés de Yukana-chan et d'Akal-xan ont également pris personnellement cet affront, et vont visiblement mener une véritable cyber-guerre à ces criminels du pays qui se dit natif.
