Activités étrangères en Everia
Posté le : 14 nov. 2024 à 01:01:04
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Posté le : 20 nov. 2024 à 15:04:13
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/!\ Cet évènement ne s'est pas encore produit et il comporte apparemment beaucoup d'incohérences... /!\ Bonne lecture.
Détroit de Lahunkal-Marianópolis, 14 mai 2015
Photo aérienne du détroit sud-aleucien, en période de forte fréquentation.
Six heures du matin, dans la base "navale" akaltienne de la bande de Lahunkal ("navale" voulant surtout dire qu'elle est dotée d'un ponton et que deux vedettes y sont amarrées).
Un groupe de soldats se dirigent vers l'embarcadère, l'air déjà fatigués par cette journée qui ne fait que commencer.
« Rah, faut vraiment qu'on les aborde en bateau ? Je sens déjà mon mal de mer monter rien qu'en regardant ces trucs bouger avec la houle.
- Eh bien oui, on a pas tellement d'autres options pour aller aborder un porte-container réfractaire. Le commandement de la base nous a pas encore obtenu d'hélicoptères, donc en attendant, on fait avec ce qu'on a. Après tout, vous avez devant vous un dixième de la flotte militaire akaltienne, c'est pas rien ! »
Un cargo everien avait été identifié par la capitainerie de Lahunkal en train de franchir le détroit, et il avait été décidé que les militaires y effectueraient un contrôle de routine pour s'assurer qu'il ne transporte pas plus de Guaraná Antarctica que déclaré aux douanes. Après plusieurs appels radios de la capitainerie, aucune réponse n'avait été reçue et la commandante de la base avait d'autant plus la volonté d'aborder ce navire pour vérifier ce qu'il s'y trouvait. Un manque de coopération cachait de manière presque avérée une transgression des taxes imposées par l'Akaltie en soutient à l'Icamie.
Une fois la vedette à quelques kilomètres du porte-container, l'équipage de la petite vedette tenta à nouveau de les contacter.
« Bon, les gars, on essaie de pas être malades avant d'être revenu sur la terre ferme cette fois, OK ? Ce serait quand même mieux pour l'image de l'Akaltie de pas avoir de témoignages de cet équipage racontant qu'on leur a vomi sur les pieds en grimpant dans le cargo non ? En attendant, si on veut éviter d'avoir à accélérer pour les rattraper, va bien falloir les appeler. Espérons qu'ils seront pas têtus au point de continuer à pas répondre. Allez, j'allume la radio, tâchez de pas faire de bruits de fond avec votre mal de mer.
Vedette Lahunkal 1 au capitaine du cargo everien Trylonver. Je réitère la tentative de communication avec vous pour venir à bord effectuer un contrôle de routine sur la cargaison. Maintenant répondez si vous ne voulez pas avoir encore plus d'ennuis. Terminé. »
Aucune réponse n'arrive. Après cinq minutes d'attente, les hommes se résignent.
« Eh ben... on va les prendre en chasse. Je leur dit ça et c'est parti. On devrait les rattraper en pas longtemps vous en faites pas. Concentrez-vous sur la mission et pensez pas aux secousses du bateau.
Vedette Lahunkal 1 au capitaine du cargo everien Trylonver. En l'absence de réponse nous vous prenons en chasse et aborderons votre navire sous peu. Mieux vaut pour vous qu'une échelle soit prête pour qu'on puisse y monter, sinon on appellera des renforts. Terminé. »
Le soldat espérait tout de même que le cargo obtempèrerait, puisque les fameux renforts ne seraient sans doute pas plus en mesure de gêner le navire que leur simple vedette. Et si l'aviation devait intervenir, cette affaire se finirait en bain de sang puis en énorme bourbier diplomatique, ce qui entacherait à coup sûr la réputation de l'Akaltie sur la scène internationale.
Après quelques minutes pendant lesquelles la vedette s'était fortement rapprochée du cargo, les militaires reçurent enfin une réponse.
« Ici le capitaine du cargo everien Trylonver à Vedette Lahunkal 1. Nous avons bien reçu votre message et décidons de coopérer. Nous vous demandons seulement de monter sans armes à bord du navire. Nous ne sommes pas des mercenaires entraînés, vous ne risquez rien de toute façon. Nous voulons seulement éviter tout incident, volontaire ou non. Terminé. »
Le chef du groupe de soldats akaltien souffla un coup.
« Nickel, ils ont eu peur. Maintenant on va faire comme ils ont dit, et d'ici une demi-heure on aura terminé et on pourra rentrer à la base se mang- non non, j'ai rien dit du tout ! »
A l'évocation du mot "manger", l'un des hommes s'était retourné en direction de l'eau pour éviter de salir l'intérieur de la vedette.
« Elle est belle l'élite de la nation décidément... Bon, je répond au cargo du coup, vu qu'on y est presque.
Vedette Lahunkal 1 au capitaine du cargo everien Trylonver. Nous avons bien reçu vos instructions. Nous sommes au niveau de votre navire d'ici quelques minutes, vous pouvez descendre l'échelle. Terminé. »
Une fois à bord, les soldats furent invités à faire le tour des cales pour vérifier les quantités de marchandises embarquées.
« Voici, ici vous avez 500 containers de Guaraná Antarctica, et de l'autre côté y en a 150 de plus.
- Quoi ? Autant ? Mais votre armateur a déclaré à peine 200 containers de soda. Y en a beaucoup trop à bord ! C'est pour ça que vous vouliez pas répondre à nos appels ?
- Ah. Nous n'étions pas au courant de tout. Les services administratifs nous ont seulement demandé de faire profil bas en traversant le détroit et d'éviter de répondre à des communications akaltiennes ou icamiennes. Je comprend mieux pourquoi maintenant. Je me doutais qu'ils n'avaient pas dû tout dire à vos autorités, mais pas à ce point...
- Bien. C'est tout pour nous, on rentre faire notre rapport. On vous laisse reprendre votre route, les factures seront pour les entreprises concernées. Ça va piquer je peux vous le dire. »
Et les akaltiens rentrèrent enfin sur la terre ferme, pour annoncer la nouvelle en personne à la commandante de la base qui préviendrait ensuite les autorités compétentes.
Photo aérienne du détroit sud-aleucien, en période de forte fréquentation.
Six heures du matin, dans la base "navale" akaltienne de la bande de Lahunkal ("navale" voulant surtout dire qu'elle est dotée d'un ponton et que deux vedettes y sont amarrées).
Un groupe de soldats se dirigent vers l'embarcadère, l'air déjà fatigués par cette journée qui ne fait que commencer.
« Rah, faut vraiment qu'on les aborde en bateau ? Je sens déjà mon mal de mer monter rien qu'en regardant ces trucs bouger avec la houle.
- Eh bien oui, on a pas tellement d'autres options pour aller aborder un porte-container réfractaire. Le commandement de la base nous a pas encore obtenu d'hélicoptères, donc en attendant, on fait avec ce qu'on a. Après tout, vous avez devant vous un dixième de la flotte militaire akaltienne, c'est pas rien ! »
Un cargo everien avait été identifié par la capitainerie de Lahunkal en train de franchir le détroit, et il avait été décidé que les militaires y effectueraient un contrôle de routine pour s'assurer qu'il ne transporte pas plus de Guaraná Antarctica que déclaré aux douanes. Après plusieurs appels radios de la capitainerie, aucune réponse n'avait été reçue et la commandante de la base avait d'autant plus la volonté d'aborder ce navire pour vérifier ce qu'il s'y trouvait. Un manque de coopération cachait de manière presque avérée une transgression des taxes imposées par l'Akaltie en soutient à l'Icamie.
Une fois la vedette à quelques kilomètres du porte-container, l'équipage de la petite vedette tenta à nouveau de les contacter.
« Bon, les gars, on essaie de pas être malades avant d'être revenu sur la terre ferme cette fois, OK ? Ce serait quand même mieux pour l'image de l'Akaltie de pas avoir de témoignages de cet équipage racontant qu'on leur a vomi sur les pieds en grimpant dans le cargo non ? En attendant, si on veut éviter d'avoir à accélérer pour les rattraper, va bien falloir les appeler. Espérons qu'ils seront pas têtus au point de continuer à pas répondre. Allez, j'allume la radio, tâchez de pas faire de bruits de fond avec votre mal de mer.
Vedette Lahunkal 1 au capitaine du cargo everien Trylonver. Je réitère la tentative de communication avec vous pour venir à bord effectuer un contrôle de routine sur la cargaison. Maintenant répondez si vous ne voulez pas avoir encore plus d'ennuis. Terminé. »
Aucune réponse n'arrive. Après cinq minutes d'attente, les hommes se résignent.
« Eh ben... on va les prendre en chasse. Je leur dit ça et c'est parti. On devrait les rattraper en pas longtemps vous en faites pas. Concentrez-vous sur la mission et pensez pas aux secousses du bateau.
Vedette Lahunkal 1 au capitaine du cargo everien Trylonver. En l'absence de réponse nous vous prenons en chasse et aborderons votre navire sous peu. Mieux vaut pour vous qu'une échelle soit prête pour qu'on puisse y monter, sinon on appellera des renforts. Terminé. »
Le soldat espérait tout de même que le cargo obtempèrerait, puisque les fameux renforts ne seraient sans doute pas plus en mesure de gêner le navire que leur simple vedette. Et si l'aviation devait intervenir, cette affaire se finirait en bain de sang puis en énorme bourbier diplomatique, ce qui entacherait à coup sûr la réputation de l'Akaltie sur la scène internationale.
Après quelques minutes pendant lesquelles la vedette s'était fortement rapprochée du cargo, les militaires reçurent enfin une réponse.
« Ici le capitaine du cargo everien Trylonver à Vedette Lahunkal 1. Nous avons bien reçu votre message et décidons de coopérer. Nous vous demandons seulement de monter sans armes à bord du navire. Nous ne sommes pas des mercenaires entraînés, vous ne risquez rien de toute façon. Nous voulons seulement éviter tout incident, volontaire ou non. Terminé. »
Le chef du groupe de soldats akaltien souffla un coup.
« Nickel, ils ont eu peur. Maintenant on va faire comme ils ont dit, et d'ici une demi-heure on aura terminé et on pourra rentrer à la base se mang- non non, j'ai rien dit du tout ! »
A l'évocation du mot "manger", l'un des hommes s'était retourné en direction de l'eau pour éviter de salir l'intérieur de la vedette.
« Elle est belle l'élite de la nation décidément... Bon, je répond au cargo du coup, vu qu'on y est presque.
Vedette Lahunkal 1 au capitaine du cargo everien Trylonver. Nous avons bien reçu vos instructions. Nous sommes au niveau de votre navire d'ici quelques minutes, vous pouvez descendre l'échelle. Terminé. »
Une fois à bord, les soldats furent invités à faire le tour des cales pour vérifier les quantités de marchandises embarquées.
« Voici, ici vous avez 500 containers de Guaraná Antarctica, et de l'autre côté y en a 150 de plus.
- Quoi ? Autant ? Mais votre armateur a déclaré à peine 200 containers de soda. Y en a beaucoup trop à bord ! C'est pour ça que vous vouliez pas répondre à nos appels ?
- Ah. Nous n'étions pas au courant de tout. Les services administratifs nous ont seulement demandé de faire profil bas en traversant le détroit et d'éviter de répondre à des communications akaltiennes ou icamiennes. Je comprend mieux pourquoi maintenant. Je me doutais qu'ils n'avaient pas dû tout dire à vos autorités, mais pas à ce point...
- Bien. C'est tout pour nous, on rentre faire notre rapport. On vous laisse reprendre votre route, les factures seront pour les entreprises concernées. Ça va piquer je peux vous le dire. »
Et les akaltiens rentrèrent enfin sur la terre ferme, pour annoncer la nouvelle en personne à la commandante de la base qui préviendrait ensuite les autorités compétentes.