11/05/2017
16:17:39
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Je dors chez toi ce soir, à Velsna !

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JE DORS CHEZ TOI CE SOIR, À VELSNA !


Après sa dernière virée dans le sud-est eurysien, cela faisait du bien à Anton Matsimenko de prendre à nouveau l'avion pour se rendre sur les lieux de ses aventures à venir. Ce moyen de transport n'avait que des avantages : plus rapide que le bateau, plus confortable, avec de belles hôtesses, et surtout il ne le faisait pas vomir... Et pourtant, si la mer avait le don de rendre malade notre reporter préféré, il allait être servi à sa nouvelle destination. Velsna, la Grande cité-état, était partiellement construite sur l'eau, marquée par les nombreuses gondoles qui faisaient sa réputation. Anton Matsimenko était impatient de voir toutes ces merveilles qui envahissaient les imaginaires à la simple évocation du nom de la Grande République, et plus particulièrement d'entendre ce que ses habitants avait à lui dire à leur sujet. Mais, pour l'heure, il se trouvait encore sur le sol goudronné de la piste d'atterrissage de l'aéroport. Sans avoir manqué de s'affubler de tout son appareillage de tournage dès la sortie de l'avion, le Kresetchnien présenta tout sourire son visa d'entrée à la douane, avant de mettre le pied de l'autre côté du portique. Ça y est, il était enfin à Velsna !

Anton Matsimenko, héros de l'émission hotsalienne Je dors chez toi ce soir
Anton Matsimenko
Créateur et héros de l'émission Je dors chez toi ce soir


Petit rappel des règles
Comme dans toute émission de Je dors chez toi ce soir, le joueur du pays d'accueil a la charge d'occuper le rôle de MJ en décrivant l'environnement qui se trouve autour d'Anton Matsimenko, en créant et en interprétant les personnages qu'il rencontre, ainsi qu'en exposant les conséquences de ses actions. C'est ainsi qu'il peut décrire son pays du point de vue des personnes qui s'y trouvent et délivrer un aperçu de la mentalité des gens qui y vivent.

La seule règle à respecter est qu'Anton Matsimenko ne doit ni mourir, ni être grièvement blessé au cours de son séjour. Si ses caméras de tournage sont perdues ou détruites, il rentrera chez lui et l'émission s'arrêtera.
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J'irai dormir chez toi ce soir, partie I Velsna



« Bon voilà, on dirait que je suis arrivé à l’Aéroport de Velsna…sympa le comité d’accueil. »

Caméra à l’épaule, look d’indéfectible globe-trotter, Anton Matsimenko a tout du touriste idéal dans le terminal d’arrivée B de l’Aéroport international de Velsna-sud. A première vue, rien qui ne distinguerait cet endroit d’autres pays développés d’Eurysie occidentale, si ce n’est les panneaux indicateurs écrits dans la langue locale. Pourtant, c’est dés l’arrivée que les choses commencent à basculer dans l’atypique, au terminal de contrôle des bagages et des passagers. En effet, depuis les dernières lettres de menace d’obscures groupes terroristes d’Achosie du nord, la sécurité est devenue particulièrement musclée. Et il y a des choses qui ont plus d’utilité que d’autres, en témoigne un questionnaire que l’on tend au célèbre hotsalien, qu’il décortique devant sa caméra :
- « Etes-vous de nationalité achosienne ? » Euh…non, en tout pas pas de ce que je sais *rires *. « Vous êtes vous rendu en Achosie du Nord ces six derniers mois ? » Non plus j’imagine. « Êtes vous favorable à l’indépendance de l’Achosie du Nord ? » Alors là c’est un peu bizarre, parce qu’il y a plusieurs réponses…et que c’est marqué « non » sur quatre lignes. *il met le questionnaire en évidence devant la caméra*. Bon, c’était bien rigolo cette histoire, on passe à la suite.

Pour prendre la température d’un pays, quoi de mieux que de se rendre dans la première boutique venue. Et ça tombe bien, le hub de l’aéroport en est saturé. Anton se rend ainsi à la parfumerie la plus proche. Il se promène dans les rayons et constate une chose : les prix ont quelque peu évolué depuis son départ d’Eurysie centrale. Il montre un simple parfum premier prix à la caméra : « Incroyable…ça coûte 50 florius, pour ce tout petit petit, là. J’ai à peine de quoi m’asperger deux fois avec ça. Et regardez les autres : 350 florius, 400…c’est complètement dingue. Et apparemment ce n’est même pas à cause de l’inflation ou rien, c’est juste le prix. 50 florius en Hotsaline ça équivaut à…le loyer d’un beau meublé en centre-ville. Ce qui est sûr c’est que je vais beaucoup dépenser ces prochains jours. »

Le reporter n’hésite pas à se renseigner plus en avant auprès de la caissière :
« Bonjour madame ! J’aurais voulu vous demander ce que je peux trouver pour moins de 50 florius ici. C’est possible ? »
La femme, visiblement occupée sur son portable lui montre de manière nonchalante des échantillons gratuits en présentoir à côté de sa caisse :
« Ah euh…Ok merci ! Et y’a rien d’autre ? Je veux dire, ça ressemble juste à des sent-bon ces trucs. »

Pas de réponse de la part de la jeune femme en plein service, qui se contente juste de tapoter du doigt un écriteau : « Pouvoir d’achat exigé pour entrer dans la boutique ». Visiblement, ce n’est pas ici qu’Anton va pouvoir créer du lien et passer davantage de temps afin de gratter un lit où passer sa première nuit.

« Ok. Pas grave, bonne journée madame ! »

Plongée dans l’aventure : Anton sort de l’aéroport et cherche désespérément un taxi qui permettra de l’emmener au centre de la vieille ville de Velsna pour moins de 50 florius. Ce qu’il finit par trouver. Le chauffeur qui attend à l’entrée du terminal n’a pas l’air d’être taxi, un particulier qui offre ses services au tout venant (Anton apprend quelques temps plus tard qu’il n’existe pas vraiment de régulations spécifiques dans ce domaine). Il s’engouffre alors à l’arrière de l’un d’entre eux, conduit par un jeune homme qui semble avoir une bonne vingtaine d’années.
- Bonjour ! Est-ce que ce serait possible de m’emmener sur l’île de de la vieille cité ? Place San Stefano, à ce qu’il paraît c’est vraiment joli.
- Bien sûr. Mettez votre ceinture s’il vous plaît. Ce n’est pas obligatoire mais je vous le conseille.
-
*rires* Comment ça c’est pas obligatoire ? Il y a des gens qui vous embêtent avec ça ?
- Vous seriez étonné monsieur. En théorie aucune loi ne vous oblige à m’écouter quand je vous dis de mettre une ceinture vous savez. Et il y a des gens, qui, quand je le demande, se mettent en boule et refusent.
- Des gens comme qui ? Des touristes comme moi ?
- Nan pas du tout ! Au contraire, les touristes sont beaucoup plus polis en général. Mais il y a des gens ici qui assimilent ça à de la tyrannie. On a même porté plainte contre moi une fois…

- *rires* Mais c’est complètement dingue cette histoire ! Z’en faites pas je vais mettre la ceinture monsieur. Vous vous appelez comment ?
Le chauffeur paru quelque peu interloqué alors qu’il tournait le contact de la voiture :
- Euh…Marco.
- Et du coup, ça c’est votre travail à plein temps ou vous faites ça juste comme ça ?
- J’arrondis mes fins de mois. Je bosse pour Laurenti Alfonsi d’habitude. Il n’y a pas vraiment de taxis au sens où vous l’entendez ici. Les chauffeurs à la sortie de l’aéroport, ils sont comme moi pour beaucoup. Vous êtes mon dernier client de la journée j’pense…


Comme toujours, le reporter ne s’est pas fait prier pour s’engouffrer dans la brèche :
- Du coup ça veut dire que vous finissez votre quart là ? Vous comptez faire quoi de votre temps libre ?
- Oh. Euh, je participe à une partie de Faliera avec d’autres gens de mon quartier. Vous connaissez ?
- Nan, pas du tout j’dois dire. Je viens d’arriver vous savez…
- C’est comme un mélange de foot et de rugby, et ça se joue dans une petite arène de sable contre d’autres joueurs d’autres quartiers. Aujourd’hui on se frotte à ces pouilleux du quartier Santo Emilio.

- Ah cool…et je peux venir voir ?
- Bah bien sûr ! et ça me fera moins d’essence à consommer.

Le voyage du fameux globe-trotter ne fait que commencer qu’il s’est déjà embarqué dans une situation potentiellement ubuesque…reste à savoir sur quoi cela débouchera…
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