Le système politique du royaume de Nadong mélange des traditions issues des antiques monarchies nazumiens et un système occidental moderne. C’est une monarchie parlementaire régie par les principes de séparation des pouvoirs : les prérogatives royales, l’exécutif, le législatif et le judiciaire, et par le système de common law. La constitution, non écrite, repose sur des coutumes, des traditions ainsi que des actes fondamentaux régissant la vie politique et qui est en perpétuelle évolution.
Au fil des siècles, le pouvoir royal dans la principauté s’est progressivement amoindri, soit par la volonté des monarques eux-mêmes, soit sous la pression des nobles ou notables en conflit constant avec une autorité royale absolue. Autrefois, l’autorité royale et sa cour étaient au cœur du pouvoir, constituant le centre d’impulsion des décisions politiques et économiques. Cependant, ce pouvoir s’est progressivement déplacé vers le Minuihoe, où se réunissaient les notables et représentants du peuple, formant peu à peu un véritable contre-pouvoir face à l’autorité royale, puis à l’exécutif.
Le pouvoir exécutif et réglementaire est dévolu au gouvernement qui l’exerce au nom du roi, c’est le roi en conseil. Le pouvoir législatif appartient au Minuihoe qui également l’exerce au nom du roi, c’est le roi au parlement, tandis que le pouvoir judiciaire est confié à la Cour suprême et aux tribunaux judiciaires, c’est le roi au ban.
Roi
Autrefois véritable autocrate de droit divin régnant sans partage sur son empire née de l’unification progressive des territoires qui formant le Sud-Kazum sous le règne progressive de ses différents souverains et leurs descendants, la monarchie de Nadong s’est consolidée pour atteindre une structure unifiée à la fin du XIIe siècle. À cette époque, le pouvoir royal atteint son apogée, devenant le véritable centre de la vie politique et économique de la nation dont il était l’état lui même et régnait sans aucun partager du pouvoir, le roi était celui qui fesait la loi, qui la faisait exécuter et s’assure qu’il était respecter et malgré l’existence d’institutions subalterne ceux n’existait que par volonté royale et avait plus ou moins un rôle de conseiller. Le roi régnait alors sans partage, incarnant à la fois l’État et la nation, au point qu’il n’existait aucune distinction entre la personne du souverain et l’appareil étatique.
Cependant, ce pouvoir absolu s’éroda progressivement au fil du temps, notamment à la suite des défaites successives face au tous puissant l’Empire Yahudharma, alors puissance régionale dominante qui régnait sans égal dans la région. Ces revers qui devenait de plus lourd pour la populations affaiblirent progressivement l’autorité royale et suscitèrent des contestations croissantes de la part de la populations mais aussi des notables et nobles. Des guerres civiles éclatèrent, opposant nobles et bourgeois pro monarchie limite, c’est à dire dans lequel le roi règne avec une assemblée des villes à l’autorité royale absolutiste. La victoire des opposants aboutit à une série de limitations du pouvoir royal par des actes et de lois fondamentales qui encadrait de plus en plus l’usage des prérogatives royales et l’instauration d’une véritable assemblée chargé de vote tout nouveau projet de le budget et d’impôts : le Minhoue, marquant le début d’une redistribution des prérogatives politiques royales .
Avec le temps, ces restrictions devinrent de plus en plus importantes. Le Minuihoe acquit complètement le pouvoir législatif qu’officiellement le roi lui a délégué et dont il exerce en son nom, et un pouvoir judiciaire indépendant commença à émerger lentement mais bien qu’il fût initialement soumis à l’autorité royale, notamment via le Conseil privé ou le roi en tant que juge de dernière instance rendait le verdict finale. Le coup de grâce à la monarchie absolue survint au XVIe siècle, avec la colonisation et l’occupation du territoire. Les colons imposèrent des actes réduisant considérablement le pouvoir royal au profit du Minuihoe et transférèrent une grande partie des prérogatives exécutives à une administration dirigée par les colons Eurysien, puis à un gouvernement local plus indépendant du roi même s’il est encore placé sous son contrôle. L’autorité judiciaire, elle aussi, se détacha du Conseil privé pour devenir indépendante, bien que largement supervisée par le commissaire à la justice et à la loi avant au fil du temps de s’en détaché complètement et devenant véritablement autonome placé sous l’autorité de la cour suprême en tant que plus haute cour du royaume .
Si plusieurs monarques acceptèrent cette situation et participèrent même au processus en se retirent de la gouvernance politique laissent ces institutions exercer le pouvoirs en leurs noms et occupant maintenant plutôt un rôle symbolique et celui d’unité nationale, ce ne fut pas le cas de Ru II Hyonu, qui tenta de restaurer la monarchie absolue et de recentrer le pouvoir autour de la personne du roi. Ses réformes rigides et autoritaires provoquèrent l’indignation de la population, entraînant une vague de violences qui culmina avec la chute de la monarchie absolue et la naissance de la monarchie éclaire. Ru Il Hyonu fut décapité et parallèlement à la nation de la république suivie d’une dictature communiste au Sud-Kazum, Nadong elle gardera son régime monarchique avec un descendant plus progressiste de Ru II Hyonu. La dynastie royale suivit donc à Nadong qui est devenu indépendant dès 1830 du Sud-Kazum sous le nom du royaume de Nadong. Nadong devint une monarchie éclairé ou le roi est le source de tous les pouvoirs et peut agir tant que monarque absolue mais toute fois les institutions exerce directement le pouvoir en son nom et lui ne conservant plus qu’un rôle d’arbitre d’état et incarnation de l’état et de la nation.
Aujourd’hui, le roi est le chef de l’État et le commandant en chef des Forces d’autodéfense de Nadong. Par ailleurs, le souverain et la famille royale appartiennent tous au culte Drahma par obligation, le roi est le plus haut représentant du culte au sein du royaume et nomme les plus haute autorité religieuse. La succession au trône est strictement réservée aux membres de la famille royale pratiquant le Drahma et par la voie de succession primogéniture masculine de descendance mâle en mâle excluant toute femme de ligne de succession et par l’aîné du roi Dae-Hyun et leurs descendance , toute appartenance à une autre confession rendant impossible l’héritage du trône , rendant l’héritier comme mort.
La couronne :
La Couronne représente l’ensemble de la principauté de Nadong ainsi que toutes ses subdivisions et dépendances. Elle est également associée à la fonction monarchique du roi et à sa personne. La Couronne symbolise l’unité de l’État et les différentes fonctions de gouvernance :
- L’exécutif (la Couronne en conseil), - Le législatif (la Couronne au parlement), - Le judiciaire (la Couronne au banc).
Elle incarne aussi l’ensemble de la fonction publique de Nadong. En somme, la Couronne représente l’État porté par le monarque, qui incarne en sa personne la nation. Cependant, la Couronne prévaut sur la personne du roi, qui ne peut s’opposer à ses principes monarchique, de ce fait la personne du roi doit disparaître derrière la Couronne.
La Couronne marque la distinction entre les biens publics du roi : ceux qu’il détient en tant que monarque, légalement rattachés à l’État. Ces terres et biens de la Couronne sont transmis directement à l’héritier légitime sans que le roi n’ait son mot à dire, et ils sont exempts d’impôts et les biens privés du roi : ceux qu’il possède personnellement. Il en dispose librement, mais ces biens sont soumis à l’impôt et aux lois de succession nationales, répartis équitablement entre les descendants.
La Couronne incarne également l’État et le gouvernement, représentés par le roi. C’est ainsi que le pouvoir absolu est accordé au monarque : le roi détient les institutions et la Couronne, mais celles-ci sont exercées en son nom par les commissaires de la Couronne, le Minhoue et la Cour suprême. Le roi (la Couronne) est également :
- L’employeur de tous les fonctionnaires, - Le propriétaire de toutes les entreprises publiques, constituant les entités de la Couronne, - Le tuteur légal de tous les enfants placés et des orphelins, ainsi que le propriétaire de tous les orphelinats, appelés pupilles de la Couronne.
Les biens de la Couronne ne peuvent être ni vendus, ni aliénés, ni cédés sans l’autorisation préalable du Minhoue et du gouvernement. Ils sont directement légués à l’héritier légitime à la disparition du monarque.
Prérogative royale :
Le roi de Nadong est le chef de l’état, incarnent la souveraineté de l’état de ce fait aucune entité supranationale ou organisation quelle qu’en soit sa nature epuet être supérieur au roi qui incarne l’état et de part la souveraineté nationale, la profil du roi en tant que chef de l’état est représenté sur les billets de banque et leurs portails sont représentés dans tous les bâtiments administratifs et gouvernementaux du royaume des mairies au Minhoue en passent par les commissariats, il est cité dans l’hymne nationale Nadongais et tout les serments sont fait à son nom. Le roi fait partie du gouvernement auquel il est inséparablement lié, lorsque le roi accompli un acte il le fait au nom du gouvernement uni et lorsque le gouvernement accomplis un acte il le fait au nom du monarque même si celui ci n’est pas personnellement en accord avec l’acte, et dont il ne saurai refuser. Le roi nomme le premier ministre et fait le gouvernement, de ce fait il suit la composition du Minhoue pour forme un gouvernement stable. Le roi est investi de prérogative royale fort attaché à sa fonction de chef de l’état, qu’il exerce néanmoins sur les conseils de son gouvernement et conseils privé, c’est prérogative comprenant le droit de nommer et révoquer les commissaires, de déclarer la guerre et la paix, de commander les forces armées et de négocier et ratifié les traités également le roi peut dissoudre le Minhoue et sanctionner les projets de lois ce qui lui donner également le droit de veto toute fois l’ensemble de ses prérogatives ne sont utilisé qu’avec seulement le consentement de son conseil privé et de son gouvernement.
Cabinet du roi :
Le Cabinet du Roi, également désigné sous le nom de Conseil Privé, est une institution de la tradition monarchique Nadongais. C’est au sein de cette institution que le roi exerce ses prérogatives royales et où le gouvernement prend véritablement les décisions qui orientent la politique nationale et impulsent les projets de lois à présenter au Minhoue. Les décisions adoptées en son sein sont des ordonnances royales, dotées de pouvoirs réglementaires, donnant ainsi des instructions aux administrations publiques.
Les membres du Cabinet se composent de commissaires, membres de droit pour la durée de leurs fonctions, et de hauts fonctionnaires, souvent des experts en politique, économie, ou en divers autres domaines, ainsi que d’anciens politiciens ou députés du Minhoue. Bien que le nombre exact des membres n’ait pas de limite officielle, il est habituellement fixé à environ 40 membres, mais il peut fluctuer en fonction des circonstances politiques ou de la volonté du monarque. Les membres du Cabinet sont choisis à la discrétion du roi, qui peut nommer n’importe quelle personne de son choix, mais, par tradition, les propositions sont faites par le gouvernement. Certains membres du Cabinet sont considérés comme des membres de droit en dehors du Premier ministre et des commissaires ainsi que du chef du principal partis d’opposition dont le mandat est lié à leurs fonctions au gouvernement, et leur présence est garantie, indépendamment des changements politiques et de forces politiques au sein du Minhoue, ce sont : la reine, le prince héritier et sa femme, les 3 anciens des temples supérieurs de Nadong, le secrétaire privé du roi, le président du Minhoue, les juges de la cours suprêmes et les juges des cours royales. Le Cabinet est toujours présidé par le roi, ou, en son absence, par un représentant qu’il désigne, le seigneur président du conseil, qui occupe le 4e rang protocolaire de la nation. Le roi dispose de la pleine liberté pour nommer quiconque il souhaite au sein du Cabinet, sans aucune limite sur le nombre de membres. Cependant, la pratique actuelle veut que ce soit le gouvernement qui propose les membres par l’intermédiaire y premier ministre. Ses membres sont liés par le secret du conseil privé et s’engagent à ne divulguer aucune information sensible sans l’autorisation expresse du roi ou du gouvernement sous peine de poursuite judiciaire pour haute trahison. Un compte rendu public est néanmoins publié pour informer la population des principales décisions prises au sein du cabinet.
L’adhésion au Cabinet est à vie pour ses membres, à l’exception de ceux qui occupent des fonctions gouvernementales, qui doivent quitter le Cabinet lorsque leur mandat prend fin. En cas de disparition de la couronne, l’ensemble des membres du gouvernement est renvoyé, et le Conseil Privé est dissous. Il est de tradition que le monarque suivant reconduise les membres précédents dans leurs fonctions. Le roi a le droit d’expulser un membre du Cabinet, à condition qu’il ne soit pas un membre de droit. Toutefois, les membres peuvent aussi choisir de démissionner de leur propre volonté. La dissolution du Cabinet, qui se produit généralement à la disparition de la couronne. Le Cabinet se divise en plusieurs comités, chacun ayant des responsabilités et fonctions spécifiques : - Comité de Succession : chargé de la gestion de la lignée royale et des questions de succession au trône ; - Le Cabinet (Gouvernement) : ce comité se compose des membres du gouvernement responsables des affaires politiques et administratives quotidiennes de Nadong, ses membres, le premier ministre et les commissaires sont membres de droits néanmoins ils sont lié par leurs mandats parlementaires, donc à la fin de celui-ci, ils perdent leurs sièges au conseil privé; - Comité Universitaire : s’occupe des politiques éducatives et de la gestion des institutions universitaires. Son existence est également due au rôle symbolique du roi en tant que recteur de tous les université; - Comités Non-Permanents : formés selon les besoins spécifiques du moment à la demande du roi, du premier ministre ou d’un groupe de ses membres , et souvent en réponse à des questions imprévus présente au conseil. Ils sont dissoute une fois d’imprévus réglé.
Le siège du Cabinet du Roi se trouve au Palais Royal de Tansan.
Gouvernement de sa majesté :
Le gouvernement de Sa Majesté constitue l’organe exécutif, dirigé par le Premier ministre, chef du Conseil des ministres, nommé par le roi en fonction de la composition de la chambre parlementaire après chaque élection générale, organisée tous les cinq ans. Le roi nomme généralement comme premier ministre : le chef du parti majoritaire au Minhoue, le chef de la coalition majoritaire ou la personnalité proposée par la coalition majoritaire et enfin le groupe parlementaire le plus apte à former un gouvernement stable. Il est composé de commissaires, avec ou sans portefeuille, élus par le parlement. Les membres du gouvernement, c’est-à-dire les commissaires, doivent obligatoirement être députés, sauf pour les commissariats dits “mineurs”, où un élu local, obligatoirement fonctionnaire, peut être nommé pour exécuter des fonctions au sein d’un commissariat en tant que commissaire délégué ou sous-commissaire. Ces commissaires sont individuellement responsables pénalement devant les organes judiciaires, mais également collectivement responsables devant le parlement. Le Minhoue peut censurer le gouvernement par deux mécanismes : La motion de censure, mécanisme par laquelle le Minhoue engage la responsabilité du gouvernement et provoque sa démission lorsqu’elle est votée à la majorité absolue des voix et le refus de confiance qui généralement lieu après une déclaration de politique générale ou à la demande du gouvernement. Un refus de confiance équivaut également à une Motion de censure voté par le Minhoue obligeant le Gouvernement à démissionner. Le gouvernement est automatiquement considéré comme démissionnaire s’il est incapable de réunir la majorité nécessaire pour faire adopter un projet de loi ou pour former un gouvernement stable après 30 jours consécutifs. Dans ce cas, le roi nomme un nouveau Premier ministre en fonction de la composition du parlement (Minhoue). Le gouvernement n’est plus responsable devant le roi. Historiquement, le roi était le chef de l’État et le gouvernement lui était directement redevable. Cependant, dans un effort de démocratisation, la responsabilité du gouvernement est désormais engagée devant le Minhoue. Le Premier ministre peut demander au roi de dissoudre le Minhoue et de convoquer de nouvelles élections générales, généralement dans un délai de 30 jours après la dissolution. Toutefois, si le gouvernement est minoritaire, le roi peut refuser cette demande. Il est admis traditionnellement qu’une motion de censure votée par le Minhoue prévaut sur une demande de dissolution, car le Minhoue est considéré comme représentant la volonté du peuple. Le gouvernement se réunit chaque semaine au sein du Conseil des commissaires pour définir les orientations politiques du gouvernement et de la nation. Ces réunions sont présidées par le Premier ministre, mais le roi peut également y assister sur invitation. Ces conseils ont lieu, par tradition, à la résidence officielle du Premier ministre. Le Premier ministre, membre du gouvernement, occupe également un portefeuille ministériel. Traditionnellement, le gouvernement prend le nom de son Premier ministre, par exemple, l’administration Min-seok . De plus, chaque commissaire dispose de son propre cabinet, chargé de l’assister dans l’administration de son commissariat. - Premier ministre, commissaire à l’intérieur : chef du gouvernement; - Vice Premier ministre et Commissaire à l’Agriculture et au Développement Rural; - Commissaire aux Finances, à l’Économie et à l’Énergie; - Commissaire à la Santé, aux Affaires Sociales et au Travail; - Commissaire à la Défense et à la Sécurité; - Commissaire à l’Éducation, aux Sciences et à la Technologie; - Commissaire à la Justice et à la Loi - Commissaire aux Affaires Étrangères et au Commerce; - Commissaire à la Culture