La guerre occulte est une terrible guerre civile se passant de 1977 à 2008 (Officiellement) et opposant plusieurs factions d'extrême-droite et d'extrême-gauche, mais également entre des ordres religieux (quelques fois allié aux groupes d'extrême-droite) et des sectes de nature sataniques ou ésotérique (quelques fois allié aux groupes d'extrême-gauche). Ces factions vont se battre pour le contrôle de Menkelt sous les yeux quasiment impuissant de la monarchie impériale. De véritables batailles urbaines vont se dérouler dans tout le Saint-Empire Menkelt durant le conflit. Guérillas, meurtres, kidnappings, manifestations, rapts, massacres, tortures, toutes les pires horreurs que peuvent commettre un homme vont se dérouler pendant plus d'une trentaine d'année sur le territoire impériale. Jusqu'à ce que Salomon VI, le père de l'Empereur actuel, remette de l'ordre avec l'aide des monarchistes conservateurs et de Edward Greiser, premier ministre libéral durant les années 2000.
Les ''évènements de Menkelts'' sont plutôt tabous dans la société Menkienne, le traumatisme est toujours présent.
Bon nombre de mystères entourent encore cette période controversée de l'histoire du Saint-Empire.
Le contexte et le début de la Guerre Occulte Parce-que la guerre civile ne vient pas de nulle part.
Le prélude, les ''journées étudiantes de juin'' en 1976 :
Affrontement entre étudiants et agents de la Bezimpa dans Ker'Ys pendant les évènements de juin 1976
''Les jours de juin'' désigne une série de manifestions et d'émeutes urbaines qui ont eu lieu dans les grandes villes impériales, notamment à Ker'Ys, Dablun ou Nalghued par exemple. Ces émeutes interviennent paradoxalement dans une période ou le Saint-Empire Menkelt ne s'est jamais autant enrichi. La croissance est stable, elle est à plus de 5% en moyenne depuis plusieurs années. Une société de consommation se met en place. La vie quotidienne s'améliore pour de nombreuses familles menkienne avec l'apparition de nouvelles technologies révolutionnant les modes de vie. Cependant, les inégalités restent extrêmement fortes entre les différentes populations et la stratification sociale reste extrêmement rigide du Saint-Empire Menkelt, quasiment comparable à un système de caste, ce système millénaire cause un malaise général de plus en plus fort. En effet, certaines populations, notamment d'origines populaires, ne profitent pas de cette nouvelle richesse et la modernité du Saint-Empire Menkelt. En conséquence, certains n'hésitent pas à montrer leur mécontentement. Pour ces multiples raisons et avec le ras-le-bol général, à la capitale Ker'ys, des milliers d'étudiants, rejoints par des milliers de travailleurs et autre manifestants, vont manifester leur mécontentement via une manifestation pacifique et revendicatrice dans le centre-ville de la capitale. 150 000 personnes vont se rassembler pour diverses revendications progressistes et sociales. Pour une plus grande libéralisation de la société, notamment sur le plan sexuel et moral, la fin de la domination de l'Église Catholique sur la société avec une volonté de sécularisation de cette dernière. Mais surtout la fin du système des 7 ordres (Système qui sera développé dans un autre post : la société menkienne est divisée en 7 ''castes'' principales : La noblesse, la bourgeoisie/ les marchands, les militaires, les artisans, les paysans, les ouvriers et les savants) qui sclérose la société menkienne et empêche une ascension sociale des catégories de populations les plus pauvres. Enfin, une meilleure répartition des richesses est demandé, car depuis plusieurs années une classe d'oligarques bourgeois a commencé à prendre de plus en plus d'importance dans le Saint-Empire Menkelt. Ces oligarques se permettant même d'influencer la politique impériale en plus d'être extrêmement riches et d'avoir une très mauvaise réputation quand au traitement de leurs employés.
Ces 150 000 personnes manifestants au sein de Ker'Ys sont du jamais vu, jamais une manifestation contestataire avait rassemblé autant de monde depuis la fin du XIXe siècle. La manifestation, bien que rassemblant énormément de monde, ne va pas avoir l'effet esconté. Cette dernière sera purement et simplement ignoré par le pouvoir impérial, n'ayant que faire de ces revendications nombreuses et bien trop progressiste pour un pays encore bien trop conservateur pour un changement aussi radical.
Face à ce silence du pouvoir, l'espoir d'une meilleure société laisse place à la colère face à une société sclérosé et rigide. Le 4 juin 1976, l'Union des Étudiants Révolutionnaires de Menkelt (U.E.R.M) appelle à la grève générale et à l'occupation des universités en parallèle de l'appel à la grève générale du Parti Communiste Menkien (P.C.M).
Le 5 Juin, les universités de Ker'Ys et d'Odimburg sont occupés, non sans heurts, car en effet de violents affrontements éclatent entre les groupuscules communistes et les groupuscules néo-fascistes et monarchistes. Dans la nuit, c'est de véritables émeutes urbaines qui éclatent partout dans la capitale menkienne.
Dans la nuit du 6 juin, les autres villes impériales vont subir d'autres émeutes.
Le 7 juin, les mairies de Nalghued et de Cardiaffan sont brulés.
Dans la nuit du 9 juin, trois commissariats de Dablun sont pillés par des étudiants.
Le 12 juin, une patrouille de police est séquestré au sein de l'université de Warwick à Cardiaffan.
Le 15 Juin est l'apogée des émeutes dans les villes de Ker'Ys, Dablun, Nalghued, Cardiaffan et d'Odimburg. Des barricades s'installent partout dans les grandes villes. Des centaines de pillages vont avoir lieu dans les lieux tenus par les artisans de Menkelt. Des raids vont se dérouler dans les campagnes de la part d'étudiants rouges. Ce qui force les ruraux à s'organiser pour se défendre. Les ruraux reçoivent également de l'aide de la part des différentes milices qui commence peu à peu à réagir. C'est le pic des affrontements. Nonobstant après cette date, les émeutes commencent à perdre de leur intensité et prennent fin le 23 juin 1976. Les grèves continuent dans une bonne partie des usines malgré tout. Une véritable société parallèle se créer alors dans les usines grévistes avec la création des premiers conseils d'ouvriers.
Au total, les journées étudiants de Juin 1976 vont causer la mort de 9 personnes, dont un agent de la Bezimpa et un policier.
Le pouvoir impérial a peur, le premier ministre libéral-conservateur de l'époque prends des mesures pour rassurer la noblesse et la haute-bourgeoisie. L'UERM est dissoute avec d'autres organisations gauchistes étudiantes. La Bezimpa procède à des arrestations d'opposants politiques d'extrême-gauche. Cependant, on ne fait toujours pas appel aux milices, par peur de déclencher véritablement la guerre civile, le gouvernement pense que si cette force est utilisée, cela aurait comme conséquence désastreuse de déclencher de véritables batailles urbaines au sein de la capitale impériale. Ces derniers font pourtant pression au gouvernement impérial pour qu'il puisse intervenir. Mais au lieu de cela, le gouvernement appelle à des manifestations d'unité dans les grandes villes. Le 23 juin 1976, de grandes manifestations monarchistes et conservateurs rassemblent plus de 400 000 personnes dans les rues de Menkelt.
Malgré cette timide réponse du gouvernement et cette manifestation de la majorité silencieuse dans les rues, les grèves continuent dans beaucoup d'usines.
Le point de non-retour : Le mercredi de sang du 16 juillet 1976
Pendant une grève dans une usine d'acier du Conglomérat Ailtirí, occupé depuis plus d'un mois par les grévistes, des affrontements plus violents vont avoir lieu aux abords de l'usine avec des... Soldats de l'armée. La cause de cette intervention de l'armée impériale ? Des soupçons de trafics d'armes parviennent aux oreilles du gouvernement et face à la pression du patron du Conglomérat Ailtirí, le ministre de l'intérieur à l'époque va alors faire appel à l'armée pour mater la grève et reprendre l'usine aux mains des grévistes. Le 16 juillet 1976, un bataillon de l'armée impériale se dirige vers l'usine, ayant reçu carte blanche, ces derniers molestent et donnent des coups de crosses aux grévistes, des ouvriers sont violemment battus par l'armée. Un ouvrier de l'usine, sidéré par la situation, ne supportant pas les scènes qu'il voyait sous ses yeux, qu'il pensait être injuste, sortit alors une arme à feu et usa de celui-ci sur les soldats. La goutte qui fit débordé le vase. On ne se rend peut-être pas compte aujourd'hui, mais peut-être que les choses auraient pu se faire différemment si cet homme n'avait pas tiré sur les soldats et si ces derniers avaient été un peu plus diplomatique pour ce qui est de leur intervention dans l'usine, les trois coup-de-feu auront des conséquences absolument terribles, l'effet domino va directement se faire ressentir dans l'immédiat. Il faut savoir que l'armée impériale, fraichement débarqué pour réprimer les émeutes et n'étant pas le plus formé dans le maintient de l'ordre se met alors à tirer pour répliquer aux trois coups de feu. Les tirs de fusils d'assauts fusent dans tous les sens. La réponse très violente de l'armée ne durent que quelques instants, mais fait un carnage suffisant parmi les pauvres grévistes. Bilan : 18 morts dont un soldat de l'armée impériale, 59 manifestants blessés. La grève tourne alors au cauchemar. Plus de retour en arrière possible, le choc est violent pour l'opinion publique menkienne. Le Parti Communiste se radicalise dans ses propos. Les grèves redoublent d'intensité et les étudiants rouges occupant les universités se montrent de plus en plus en violent dans leurs actes et leurs revendications. On ne cherche plus à réformer la société, mais à la détruire.
Le coupable de ces tirs ne sera découvert que 20 ans plus tard, son nom est Mikaël Rosenberg, un habitant de Ker'Ys et adhérant du Parti Communiste Menkien. C'est aux abords de l'usine que ces tirs auront lieu.
Face à la situation catastrophique et instable, l'armée impériale prends le contrôle des grandes villes menkienne et déclenche par état de fait une véritable loi martiale. Le pays est hors de contrôle pour les politiques. Le général William Carrington va réussir à convaincre le premier ministre et l'Empereur de lui laisser gérer la situation.
Sauf que les habitants des grandes villes n'apprécient pas vraiment cette prise de contrôle de l'armée impériale, des tensions éclatent, des exactions provenant de l'armée vont avoir lieu.
L'attentat du 04 janvier 1977 au parlement impérial, le jeudi noir du Saint-Empire Menkelt et le déclenchement de la guerre civile
Il faut savoir une chose, à ce moment-là de notre histoire, la guerre civile était malheureusement inévitable. Cependant, beaucoup ne voulaient pas l'admettre, inconsciemment ou non. Pour certains, la véritable question était de savoir si cette guerre allait durer longtemps ou être de courte durée comme l'espérer certains hauts-officiers de l'armée impériale.
Lors de la séance parlement du 4 janvier 1977, en début de soirée, le général Carrington était en train de livrer un discours sur l'état du Saint-Empire Menkelt en cette nouvelle année. Cependant, à 17H00, plusieurs grosses explosions se déclenchent dans le bâtiment, causant des dizaines de victimes. Les membres de l'assemblée impériale n'ont pas le temps de se demander ce qui se passe que plus d'une trentaine d'hommes lourdement armées entre en scène et mitraillent tous les hommes et les femmes de l'assemblée.
En plus du général Carrington, les trois quarts des députés de l'assemblée impériale périrent en ce jour funeste de la main des insurgés de la Ligue Dispurz, ces derniers sans aucune once de pitié fusillent et massacrent absolument tout ce qui qui se mettent en travers de leur chemin.
Bilan : 522 victimes.
En parallèle, des insurgés tentent de faire la même au palais impérial pour assassiner les membres de la famille impériale, mais cette tentative échoue et 7 ligueurs sont exécutés par des agents de la Bezimpa.
Immédiatement après l'attentat, tôt dans la matinée, la Ligue Dispruz revendique l'attentat. Cette organisation commence à agir et va réussir à prendre le contrôle d'une bonne partie de Ker'Ys tout en appelant la population locale à rejoindre leur insurrection dans la capitale. C'est presque un coup d'état qui se déclenche. Nonobstant, ces derniers sont stoppé dans leur élan révolutionnaire par l'armée qui réussit à garder les quartiers nord de la ville.
La Ligue Dispruz et l'insurrection de Ker'Ys : (4 janvier 1977 - 27 janvier 1977)
La Ligue Dispruz est une organisation d'extrême gauche d'obédience Marxiste, crée en 1961 suite à une scission au sein du Parti Communiste Menkien, pour diverses raisons, notamment le fait que certains membres trouvaient le PCM bien trop modéré et réformiste. La Ligue Dispruz pense que la révolution ne passera que par la lutte armée. Ainsi, dans la clandestinité la plus totale, de sa création jusqu'à l'insurrection de Ker'Ys, la Ligue Dispruz s'armera et s'organisera dans le plus grand secret, s'armant via des réseaux de contrebande et en corrompant certains sous-officiers de l'armée impériale et se finançant via le racket et les braquages de banques. La Ligue Dispruz recrutait ses membres parmi les jeunes étudiants marxistes, mais aussi en faisant de l'entrisme au sein du parti Social-Démocrate et... le Parti Communiste Menkien. Effectivement, malgré la scission, la Ligue Dispruz maintiendra quelques militants au sein de ses partis pour recruter au plus large et essayant de radicaliser le plus possible de militants de gauche.
Avec la prise d'une bonne partie de Ker'Ys, des conseils d'ouvrier et d'étudiants sont mis en place. Des quartiers entiers se transforment. La Ligue Dispruz proclame la commune libre de Ker'Ys. Les moyens de production deviennent collectifs. Le drapeau rouge devient le drapeau officiel, on brule les autres drapeaux représentant trop le passé impérial. La Ligue Dispruz appelle à faire ''Tabula rasa'' du passé. On s'en prends aux églises et aux édifices religieux, mais surtout aux curés et aux religieux. Au total, 39 prêtres, 28 religieuses et un évêque vont trouver la mort pendant l'insurrection de la main des insurgés. Ce qui va provoquer une réaction très forte chez les habitants de Ker'Ys, ces derniers, en révolte de par la situation vont s'en prendre à certains insurgés. La Ligue Dispruz en réaction va imposer une politique de terreur parmi la population de la ville, la Ligue va exécuter à tour de bras des dizaines et des dizaines d'habitants.
Le reste du gouvernement et de la famille impériale se sont retranchés dans les quartiers nord de Ker'Ys, étant les seuls quartiers n'ayant pas succomber aux mains des communistes avec l'aéroport qui subit les assauts de pleins fouets de la part des ligueurs, aéroport qui tient toujours notamment à la présence d'un bataillon de soldats impériaux et de quelques dizaines de policiers et d'agents de la Bezimpa.
La réponse du gouvernement ne se fait pas attendre, le 5 janvier 1977, L'Empereur annonce dans un discours radiodiffusé que ''La patrie est en danger'' et que le Saint-Empire Menkelt ne se laissera pas faire. L'Empereur appelle à ''la croisade contre la peste bolchevique''.
Discours entendue partout en Menkelt. Des milliers de miliciens s'organisent et se dirigent en voitures, en train, en camions et même en bateau.
Le 7 janvier, la capitale est encerclé par plus de 20 000 Miliciens ayant répondu à l'appel contre-révolutionnaires lancé par l'Empereur.
Sur cette image, vous pouvez voir l'arrivée des premières troupes de miliciens face aux étudiants et insurgés rouge pendant l'insurrection de Ker'Ys (1977) : La photo a été prise sur la Place de l'étoile, situé à l'ouest de Ker'Ys et construite en 1840 par l'empereur Griffith II. Par ailleurs, après sa prise, une violente fusillade éclatera entre les deux camps, pendants des heures la place de l'étoile va être un lieu d'affrontement extrêmement violent, causant des dizaines de morts. Finalement, les insurgés de la Ligue Dispruz se replieront face à la pression et au redoublement de violence des milices.
La bataille pour Ker'Ys commence, mais s'engage très mal en premier lieu pour les milices. Ces derniers ayant sous-estimés leurs adversaires qui avaient bien préparés leurs défenses. En réponse, les milices redoublent de violences et d'ingéniosité pour vaincre les ligueurs. C'est à ce moment-là que commence les premières exactions provenant des milices en réaction aux violences rouges, exécution sommaire, torture et enlèvement sont maintenant monnaie courant durant l'insurrection de Ker'Ys.
Peu à peu, les quartiers de Ker'Ys sont repris par les miliciens, bien mieux entraînés et organisé que les insurgés.
Le 10 janvier 1977, le port de Ker'Ys est repris via l'utilisation de vedettes par des miliciens Bretonniens, c'est un véritable débarquement, qui est un succès total. La renommé des miliciens suite à cette reprise du port en sort grandis.
Le 18 janvier 1977, l'université de Ker'Ys est reprise par les miliciens. Les miliciens, accompagnés d'étudiants néo-fascistes, vont commettre des actes barbares particulièrement sadique sur les étudiants qui auraient eu le malheur d'être plus à gauche que le parti Social-Démocrate. On appellera ce triste épisode de la guerre civile : ''la triste après-midi''.
Le 19 janvier 1977, les miliciens parviennent à rejoindre les zones contrôlées par l'armée impériale, notamment l'aéroport de Ker'Ys.
Le 20 janvier 1977, les zones contrôlées par les insurgés de la Ligue Dispruz sont coupés en deux par les troupes de miliciens, les dés sont jetés pour les insurgés, c'est fini.
Le 24 janvier 1977 Les 9 membres du Conseil National de la Révolution Menkienne (CNRM), organe suprême de la Ligue Dispruz, face à la défaite imminente et la perspective affreuse de tomber aux mains des miliciens, se suicident en direct à la radio après un discours encourageant à une révolution totale dans tout le Saint-Empire Menkelt.
Leur appel seront entendus, notamment en Ardee qui est la région la plus réceptacle face aux idées révolutionnaires. Certains survivants de la Ligue Dispruz, ayant réussi à fuir la capitale, vont se réfugier en terre ardienne pour cela et préparer la suite des évènements...
Le 25 janvier 1977, la gare de Ker'Ys, qui était le quartier général des insurgés, est reprise par les miliciens qui font explosé le bureau ou se trouver les 9 cadavres dirigeants de la Ligue Dispruz.