25/02/2015
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[Archives] Histoire ancienne et récente du Grand Beylicat

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(!!!!!EN COURS D'ECRITURE!!!!!)

HISTOIRE DU GRAND BEYLICAT AYKHANIDE


Vous voilà ayant accès aux archives du Grand Beylicat Aykhanide. Avec l’arrivée de la monarchie constitutionnelle de 2012, les archives historiques ont pour la plupart été rendues publiques. Le salon d’archivage d’Otukhan est donc consultable en ligne et en tant que tel et permet de connaître toute l'histoire du Grand Beylicat depuis sa fondation. (Il existe bien une encyclopédie où est retracée l'histoire du peuple yözids avec les nations et évènements importants, mais les archives de ce topic retracent l'histoire entière du Grand Beylicat Aykhanide seulement). Avec ces archives, vous allez pouvoir consulter les travaux des chercheurs aykhanides qui ont cherché à réécrire l'histoire culturelle, administrative, politique et diplomatique du grand beylicat depuis sa fondation et avec toutes les périodes importantes. Forcément, cette publication contient toutes les nations avec lesquelles le Grand Beylicat a pu coexister ou en être influencé directement ou indirectement. Ici seront également publiés les évènements qui entrent dans l’histoire actuelle du Grand Beylicat. (Ainsi tous les joueurs le souhaitant peuvent me contacter en hrp pour que l'on puisse développer en coopération des relations qui remonteraient à plus loin dans l'histoire de nos nations. Une fois la partie histoire terminée ce topic me servira à noter ou inscrire les évènements récents qui se passent dans le Grand Beylicat sur le plan politique et diplomatique.)
Au tout début… Aykhan, Marmar, Guermin, Harzen, Kamar, Tchorum et Ouzhem

L’histoire des turcs yözid est assez complexe. C’est probablement le peuple turcique qui s’est le plus dispersé et qui à fonder le plus de nations, ou plutôt le plus de beylicats, des sortes de principautés formant des alliances ou rattachés à une plus grande puissance. Le beylicat d’Aykhan est l’une d’entre elles. D’abord parmi les clans qui ont fui les terres du triumvirat de beylicats, Aykhan impose rapidement son beylicat. Evidemment ce n’est pas si simple que ça. Présentons d’abord comment sont apparus les septs beylicats un part un.

Beylicat d’Aykhan :
A la toute fin du 13ème siècle les trois beylicats de la Yözidie de l’Est s'effondrent, celle à l'est et au sud est domptée et les autres sont envahis et occupés pendant quelques années par diverses armées, barbares et tribus. Les clans yözids sont forcés à faire ce qu’ils ont toujours fait quand leur habitat ne leur est plus accueillant, à migrer. Ils migrent vers la Yözidie de l’Ouest où malheureusement ils tombent nez à nez avec des murailles d’une nation dont le nom ne passe pas dans les archives. Les historiens aykhanides pensent que c’est une nation Eurysienne qui occupait le territoire à cette période. Ils durent donc se disperser dans toute la yözidie. Un par un à partir du début du 14ème siècle (approximativement après 1302) les clans choisirent la bannière d’un clan riche pour commencer à construire les premiers beylicats. 4 beys chefs de clans figurent dans les archives comme ayant commencé à fonder leur État avant 1324, date de la victoire à la reconquête de la Yözidie de l’Est. L’un de ces beys était Aykhan Khazemoglu (fils de Khazem) devenu bey dans les alentours de 1306-1307 après la mort de son père en fuyant l’invasion de la Yözidie de l’Est en tombant de cheval. Le clan d’Aykhan, clan de Khazem du vivant de son père, est descendant d’un des fils de Mert Khan, lui-même descendant direct d’Erkham Bey. Aykhan et son père vivaient avant l’invasion mongole sur les terres du beylicat de Dondur sous la dynastie Huzur. Le Haut Bey des dondurs, en 1285, leur avait attribué une terre où installer leurs tentes et l’accès aux terrains de pâturages locaux pour faire brouter leurs bétail la moitié de l’année. En échange, le père d’Aykhan s’assurait de fournir une petite taxe et une partie de leur production. La vie était probablement paisible, jusqu’à qu’en 1297 commence l’invasion mongole aux frontières du Beylicat de Dondur. Khazem Bey reçoit l’ordre d’emmener les habitants sous son commandement dans le beylicat de Bulut pour transmettre une lettre au Haut Bey dudit beylicat une lettre de la part du Haut-Bey des Dondurs lui demandant de le rejoindre avec une armée pour défendre les territoires des beylicats de l’invasion. Le Haut-Bey envoie après 1 mois d’organisation une première armée rejoindre celle du Haut Bey Kazaf des dondurs, pendant 2 ans le territoire entier du beylicat de Dondur est attaquée de toute part. En 1299 l’armée mongole ayant embaucher des mercenaires occidentaux reprend une offensive massive sur le front déjà proche de la capitale. En seulement 12 jours la capitale est conquise, le Haut-Bey capturée et l’armée démantelée. A l’arrivée de la nouvelle en Bulut, le Haut Bey lève une armée pour aller rencontrer le Bey du beylicat de Malik afin qu’il puisse aller avec lui sauver le beylicat de Dondur. Malheureusement le Haut-Bey Sadekhan ne partageait pas la même idée de stratégie que le Bey de Bulut. Il avait déjà organisé ses troupes pour une tactique défensive prêt de la rivière du Kaz de par l’armée mongole allait arrivé pour contourner les montagnes. Kazaf Bey pensant que la stratégie était trop peu élaborée et bien trop axée sur la chance que les mongoles contournent les montagnes par le Nord et non le Sud, il décide d’emmener ses hommes sans l’aide de Sadekhan Bey. L’armée des Dondurs arrive assez rapidement à la rencontre des mongoles pillant tout sur leurs passages. Sur le champ de bataille auquel le bey Kazaf participe, il y apprend que Sadekhan bey, haut bey du beylicat de Malik, avait fait bien avant l’invasion mongole un pacte avec eux pour les laisser faire en échange d’une promesse de paix envers le beylicat de Melik. Alors que Kazaf Bey pensait remporter la bataille grâce aux nombreux yözids l’ayant rejoint de divers clans, une armée envoyée par Sadekhan Bey arrive en renfort aux mongoles. En 6 jours l’entièreté de l’armée de Kazaf est détruite, il est fait prisonnier et emmené par le commandant mongole le Boyan Kaskhin à la capitale du Beylicat de Melik ou il sera emprisonné puis exécuté. Evidemment, les mongoles n'allaient pas s'arrêter là, ils ont profité de la peur de Sadekhan Bey pour entrer de force dans son organisation du pays, en occupant de force son palais et ses châteaux. En 1301 les mongoles rompent leur promesse de paix et Sadekhan est assassiné dans son lit, mort comme un lâche selon la tradition turc et yözid. Le beylicat de Melik étant aussi dompté, ils occupent toute la Yözidie de l’Est en pillant toutes les villes et villages le temps de reconstituer une armée plus puissante encore et marcher vers l’Ouest. Profitant de cela, le clan de Khazem rejoint le sud du fleuve de Kuser pour s’installer près de l'actuelle ville d’Otukhan où paix à son âme, le père d’Aykhan décède. En arrivant à destination Aykhan, désormais bey, y retrouve plusieurs clans yözids et une personne qu’il connaît, le fils du Bey de dondur, Keskin Agha. Celui-ci lui confère la bannière beylical. Selon les légendes yözids, quand une nation yözid est tombée aux mains d’un peuple non turc, un conseil se regroupe pour refonder une nation. Arrivé dans la ville d’Otukhan nommé à cette période Kelkhan Aykhan aurait été reçu par ce fameux conseil des aînés, qu’on appelle aussi le conseil des barbues-blancs. Le conseil lui aurait attribué la mission de fonder une nouvelle nation, et que pour ce faire, il devait s’installer à Kelkhan. Aykhan fait serment au conseil et est déclaré Bey dans une cérémonie dont l’ouverture est faite par Keskin Agha. Outre les légendes, Aykhan aurait dans les faits juste organisé un conseil des beys des clans ou il se serait imposé comme bey en portant la bannière beylical des yözids. En 1302 Aykhan fonde donc le beylicat Aykhanide dans sa capitale Kelkhan qu’il renomme Otukhan en honneur aux vieilles croyances yözids, bien que son clan soit lui convertie à l’Islam comme un peu moins de la moitié des yözids a cette période. Maintenant qu’il possédait une ville et un terrain assez large, il fallait maintenant organiser un gouvernement et faire connaître son beylicat. On pourrait croire que ce clan qui à la volonté de devenir un état ne pouvait pas bien s’organiser, qu’il était sûrement encore à un stade très peu développé et que de toute manière les peuples turcs ne sont pas connus pour une bonne organisation gouvernementale. C’est pourtant bien faux, même du côté mongole, un peuple qui n’adore que la guerre, une organisation structurée existe dans le gouvernement, bien que différent de ceux des occidentaux. Concernant les yözids, expliquons d’abord comment était gérer leurs nations avant la période des sept beylicat brièvement : Au plus haut niveau, le khanat, l’empire turc par excellence. Chez les yözids, le système y est souvent oligarchique. Un khan est au-dessus de tous dans la religion certe, mais pour gouverner l’état, le khan dispose d’un conseil de tous les haut-beys se trouvant dans son khanat, et les décisions y sont prises par vote à main levée. Quand il y a divergence, c’est au khan de trancher. Pour les beylicats, dirigés par les hauts beys, c’est autre chose. Cette fois si le pouvoir est plus concentré sur le haut-bey; il dispose en effet d’un conseil lui aussi, mais les décisions ne lui appartiennent qu’à lui. Les haut-beys sont souvent âgés puisqu'ils sont originellement élus à vie contrairement au système du Grand Beylicat. En dessous d’eux, les beys possédant des terres ou gouvernant des villes. Voila le système classique des yözids. Aykhan Bey, dirigeant un beylicat de petit niveau, n’est pas encore qualifiable de haut bey, il reste néanmoins Bey d’un beylicat et décide d’installer au début un système provisoire avant de se déclarer haut-bey. Ce système est bien efficace ; Aykhan dispose d’un conseil qui, pour la première dans l’histoire des conseils des yözids, est constitué de membres choisis par Aykhan Bey et non automatiquement légitime d’y accéder de par leur statut. Aykhan, connu pour son esprit juste, compose son conseil ainsi ; 3 membres issus des religieux d’Otukhan, 2 membres issus de ses troupes d’armes, 2 membres issus de sa famille, 6 membres étant beys d’un clan ou d’un territoire et 2 membres choisis chaque mois parmi les commerçants d’Otukhan. Ce système fonctionnait très bien aux débuts de son règne pour la taille de son beylicat. Maintenant qu’un gouvernement était installé, Aykhan se devait de rallier des clans yözids à sa cause, pour ensuite élargir son territoire.

(carte conquêtes d’aykhan)

En 1303 Aykhan Ier commence une reconquête des terres sur l’occupation mongole. Il ne s’en contente pas puisqu'en été 1304 le Royaume de Pargne lance une offensive sur ses terres en profitant de l’offensive aykhanide concentré à l’Est. Aykhan Ier abandonne la tête de l’armée qu’il laisse à son bras droit et intendant Mustafa Alp et prend la direction, à cheval, du beylicat de Marmar. Marmar Ier accueil Aykhan Ier en amis et celui-ci lui demande une alliance temporaire contre le Royaume de Pargne. Marmar voyant une occasion d’étendre son territoire, déclare la guerre aux pargniens. Aykhan retourne alors à Otukhan pour préparer une seconde armée et venir en soutien au front avec les Marmarides pour prendre l’armée de Pargne des deux côtés. Le Royaume de Pargne étant en déclin à ce moment-là, le Roi Aleksandros Pargni IV avait lui-même dirigé l’armée de Iskendrie vers Otukhan pour remporter la victoire et remonter dans l’estime de son peuple. Alors, à la bataille défendu par les Aykhanides sur le front à Ger’ül, quand l’armée d’Iskendrie est vaincue, Aykhan Ier capture le Roi et le ramène à Otukhan pour l’y emprisonner. L’armée du beylicat en profite pour avancer vers l’ouest alors que le Roi reste à Otukhan pendant plus de 4 mois. En 1308 Hüdaven est assiéger. L’armée d’Aykhan fait pression sur la ville pendant que l’armée marmaride capture le territoire Est du Royaume de Pargne. En fin d’année 1308 la ville est conquise et le conseil de Pargne envoie une rançon à Aykhan pour libérer le Roi. Aykhan accède à la demande et renvoie le Roi en Isquendrie. Avec les fonds qu’il gagne, le Aykhan bey fait construire des trébuchets, une première pour les yözids du Nord-Ouest du Nazum. Aykhan lanceune préparation de 4 ans où l’armée a continué à conquérir des territoires au Sud et à l’Est où se trouvent des villes comme Erdembey et Torrineli, ou des châteaux tels que Karabeyhisar et Dencekale. Erdembey fut conquise par l’armée dirigée par Sungu Alp, un des commandants d’Aykhan Bey. Dans les chroniques yözids, Sungu Alp aurait maintenanu deux tiers de son armée face à la ville pendant que l’autre tier serait passé par la côte maritime de la ville où se trouvait l’entrée du fort de la ville. Sungu alp aurait déguisé ses hommes en soldats du Royaume de Pargne se faisant passer pour un officier du Royaume, informations qu’il obtient grâce à un espion à l’intérieur de la ville. Les hommes de Sungu sont alors entrés par l’arrière en prétendant être venus en renfort. Le commandant Ketanis aurait immédiatement accepter leur aide à cause de la peur qu’il eut en voyant les troupes de Sungu alp devant la ville lancer l’offensive du siège, ce qui en réalité n’était qu’une fausse première offensive. Sungu et ses hommes se placent alors sur les murailles, ayant prit principalement des archers et arbalétriers avec lui, il avait proposé de se placer en hauteur pour défendre les troupes terrestres de la ville, il prit également garde à placer les troupes archers qui ne sont pas dans son commandement mais celui de la ville à un seul endroit, la tour gauche, où il les enfermés une fois le vrai siège lancé. Un de ses hommes ouvre les portes de la ville et la garnison de la ville se trouve attaquée d’en face et par les airs avec les flèches venant des hommes de Sungu Alp placés en hauteur. La petite ville fut donc conquise en 13 jours. Concernant Torrineli, l’armée dirigée par Gergin Alp eut plus de complication. La ville était assez bien fortifiée et le gouverneur avait passé un accord avec les troupes mongoles adjacentes pour aider à défendre la ville. Gergin Alp eut alors une idée très ingénieuse, les troupes mongoles étant placées au Nord de la ville, Gergin place deux tiers de son armée au Nord et conquiert le château de Karabeyhisar qui va lui permettre de placer son armée pile au Nord de la ville de Torrineli sans craindre une attaque par l’arrière. Il met 4 jours à pénétrer l’entrée du château et 3 jours de plus avant que la garnison se rende. Il emmène ensuite un tiers de son armée au Sud d’Otukhan où le fleuve de Kuser se lance sur la mer de Blême. Il y retrouve Sungu Alp et ses hommes et ils font tous les deux passer leurs hommes de l’autre côté du fleuve pour lancer l’offensive du Nord et désorganiser la défense mongole. Attaquée par le Nord et le Sud par deux armées, la ville ne tient pas plus de 2 mois. Durant la période de préparation, Aykhan se concentre sur l’économie du beylicat Aykhanide. Avec la conquête de Hüdaven, autrefois Hudavenis sous le Royaume de Pargne, Aykhan noue des liens avec des notables des villes et des régions Pargnéennes. Il promet au peuple d’Hüdaven et des autres villes de ne toucher à aucun de leurs biens et de les compter parmi ses citoyens. En effet durant la période du Triumvirat des Beylicats, il était devenu coutumes pour les yözids de ne plus utiliser les techniques mongoles de dévastation dans les villes conquises, ils préféraient laisser une chance aux habitants de cohabiter avec eux. C’est exactement ce qu’Aykhan bey fut avec son territoire, il n’obligea nul à se convertir ou s’assimiler à la culture yözid, cela, évidemment, est arrivé au fil des années et des siècles. Bien que beaucoup moins dans le beylicat de Marmar ou même aujourd’hui la communauté chrétienne la plus importante du Grand Beylicat est présente. C’est une caractéristique des coutumes de conquêtes yözids et musulmanes. Grâce aux rencontres qu’il fait et aux commerçants qu’il rencontre à Hüdaven, Aykhan noue des liens importants, et gagne tellement le coeur du peuple d’Hüdaven qu’il attire même des commerçants venu de Pargne et de Vallie, des pays chrétiens et de culture grecque-slave. Il fait également la rencontre d’un notable important, le gouverneur d’Hudavenis, qui contre toute attente, n’avait pas fuit la ville mais c'était, selon les archives aykhanides et les vieilles archives du Royaume effondrée dde Pargne, rendu auprès d’Aykhan pour lui demander de continuer ses fonctions sous son règne. Il lui prête serment de fidelité et lui offre son aide pour ses futures conquêtes envers le Royaume de Pargne, il lui offre également, des plans de villes et châteaux importants, comme celui de Andronikhan, à ce moment nommé Andronikani. Cette conquête allait enfin permettre à Aykhan d’affirmer son beylicat parmi les nations de la région. En 13
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