HIJIRI
PRESSE - HIJIRI
Posté le : 21 nov. 2024 à 18:03:57
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HIJIRI
Posté le : 29 nov. 2024 à 23:18:12
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ELECTION : SHAJIT Ahinas ; déjà la grande gagnante ?.
Depuis longtemps, Yuthipista est considérée comme la région la plus pauvre de l’Empire. Ses terres, bien que riches en histoire et en culture, une culture qui a projeté l’Empire à l’époque dans l’une des plus grandes puissances mondiales, peinent à rivaliser avec les régions plus prospères comme Sudéiss ou même Maqdur. Cette situation n’est pas récente : elle résulte de décennies de marginalisation économique, d’un développement inégal et d’une dépendance structurelle envers la Grande Province, qui a profité pendant des années de cette dépendance.
La proximité de Yuthipista avec cette province majeure de l’Empire est une arme à double tranchant. Si cette influence culturelle et économique a permis à Yuthipista de rester connectée au cœur des décisions impériales, elle l’a aussi enfermée dans un rôle secondaire. Une dépendance qui a freiné son émancipation et son développement autonome. Pourtant, Yuthipista est bien plus qu’une région appauvrie : c’est un territoire doté d’un potentiel immense, avec une population jeune et dynamique, désireuse de changement et prête à relever les défis de demain.
Yuthipista est l’une des régions les plus peuplées de l’Empire. Ora, son centre économique, compte plus de 33 millions d’habitants, ce qui en fait la ville la plus peuplée de l’Empire. Cette population, jeune et dynamique, est aussi très travailleuse, mais une grande partie quitte la région pour s’installer dans des endroits comme la Grande Province.
Mais ne nous y trompons pas : ce qui se joue à Yuthipista dépasse largement ses frontières. L’Empire tout entier observe ces élections avec intérêt, car l’avenir de cette région pourrait influencer l’équilibre entre les différentes provinces. Une Yuthipista forte et prospère pourrait inspirer d’autres régions à réclamer davantage d’attention et de moyens.
L’heure est venue. L’histoire est en marche.
La grande favorite pour l’instant est déjà connue. Très célèbre pour ses meetings acclamés par les Yuthipist :
Âge : 32 ans
Profession : Militante écologiste, ancienne activiste sociale
Origine : Née dans la ville de Khamita, Yuthipista
Situation familiale : Célibataire, sans enfants
Formation : Diplômée en sciences politiques et en environnementalisme de la Grande Université de Yuthipista
Biographie :
Shajit Ahinas, militante depuis son plus jeune âge, s’est fait connaître pour ses positions fermes et sans compromis sur l’indépendance de sa région vis-à-vis de l’Empire. Pour beaucoup de Yuthipist, elle est la voix des démunis, des laissés-pour-compte, et des jeunes générations trop souvent ignorées par le pouvoir central.
Femme déterminée et charismatique, Ahinas a construit sa réputation sur un discours radical, dénonçant l’exploitation des ressources naturelles de Yuthipista par l’Empire, tout en prônant une rupture avec la dépendance économique de la Grande Province. Son objectif principal est de donner à Yuthipista l’autonomie qu’elle mérite, un projet ambitieux qu’elle met en avant lors de ses meetings.
Elle a été l’une des premières femmes de cette époque à se lancer dans la politique. Shajit est également une militante écologiste passionnée qui défend la préservation de l’environnement de Yuthipista.
Au fil des années, Shajit Ahinas a construit une forte base de soutien parmi les Yuthipist cherchant un renouveau, notamment chez les jeunes et les travailleurs. Elle a animé de nombreux meetings dans les villes de Yuthipista, où ses discours ont été acclamés. Dans ses prises de parole, elle évoque régulièrement les injustices subies par sa région, tout en appelant à une rébellion pacifique contre l’Empire pour obtenir plus de droits et de pouvoirs pour Yuthipista.
Ses prises de position ont souvent été confrontées aux autorités impériales, qui la considèrent comme une menace.
Dans le contexte actuel, son programme électoral met en avant la réduction de l’emprise impériale sur la région et l’augmentation de la gouvernance locale, avec comme priorité la création d’un bureau des Affaires Étrangères pour permettre à Yuthipista d’établir des relations avec d’autres pays.
Activité au cours du temps :
1983 : Naissance à Khamita, une petite ville du sud de Yuthipista. Fille d’un père enseignant et d’une mère au foyer.
2001 : À 18 ans, elle entre à l’Université de Yuthipista pour étudier les sciences politiques et mieux comprendre les besoins de sa région.
2003 : Elle fonde le groupe « Yuthi-envert », un mouvement écologiste qui se concentre sur la protection des forêts et des ressources naturelles locales contre les projets industriels soutenus par l’Empire.
2005 : Ahinas organise sa première grande manifestation pour dénoncer la construction d’un complexe industriel entraînant la déforestation de la grande forêt d’Arouh, au nord de Yuthipista. La manifestation attire l’attention.
2009 : Première arrestation après une nouvelle manifestation contre les pratiques de l’Empire en Yuthipista. Elle est punie de 3 ans de prison pour avoir brandi une pancarte avec une photo de l’Empereur, qu’elle a froissée et brûlée.
2013 : Elle devient porte-parole du Mouvement pour l’Indépendance Écologique de Yuthipista (MIEY), une organisation qui regroupe plusieurs partis et associations locales.
2013 : Elle organise ses premiers meetings pour une région plus libre et moins dépendante.
2015 : À 32 ans, elle se lance officiellement dans la course pour les élections régionales avec un programme axé sur la décentralisation, la gestion durable des ressources locales et la défense des droits des travailleurs. Elle devient rapidement une candidate favorite, surtout parmi les jeunes et les militants écologistes.
Posté le : 03 déc. 2024 à 21:41:53
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ELECTION : SHAJIT Ahinas ; Une menace pour le gouvernement ?
Les élections en Yuthipista ont commencé, et une gagnante semble déjà se dessiner : SHAJIT Ahinas. Depuis le début du processus électoral, elle ne cesse d’éclipser ses concurrents. SHAJIT Ahinas, avec ses discours fermes et sans compromis sur l’indépendance de sa région vis-à-vis de l’Empire, fait rêver les Yuthipist. Sa candidature a pour objectif de réduire l’emprise impériale sur la région et d’augmenter la gouvernance locale, avec comme priorité la création d’un bureau des Affaires Étrangères pour permettre à Yuthipista d’établir des relations avec d’autres pays. Ces relations, selon certains, risquent d’être tendues avec l’Empire.
C’est du moins ce qu’affirme KANKINA Arsikeo, l’un des fidèles alliés de SHAJIT Ahinas dans sa quête de victoire :
« Dès que nous gagnerons, la vision des Yuthipist changera. Nous viserons au-delà des relations que l’Empire entretient avec d’autres pays, notamment grâce à la construction d’un bureau des Affaires Étrangères. Ce bureau nous permettra de couper progressivement nos liens avec l’Empire. Nous nous rapprocherons des pays démocratiques (…) Tout cela, sous les yeux de l’Empire. »
Un discours qui témoigne de la détermination des partisans de Shajit. Mais alors, qu’en pense l’Empire ?
Pour Monsieur AL-BHUGDAD, second conseiller au bureau des Affaires Étrangères, l’Empire doit réaffirmer son autorité sur la région de Yuthipista. Certains, plus radicaux, estiment qu’il faudrait supprimer toute velléité de rébellion chez les partisans de Shajit en durcissant les lois impériales pour empêcher de tels soulèvements.
Pour l’instant, ni le Sawid (Empereur), ni SHAJIT Ahinas ne se sont exprimés. Peut-être une stratégie pour observer qui des deux obtiendra le soutien de l’opinion publique en premier ?
Quoi qu’il en soit, la situation promet d’être mouvementée. D’un côté, Yuthipista semble vouloir se détacher de l’Empire ; de l’autre, l’Empire reste fermement attaché à cette province. Les citoyens de la Grande Province adoptent une attitude plutôt neutre face à cette évolution. Quant aux autres provinces, elles restent en retrait, observant attentivement le déroulement des élections avant de se prononcer.
Restons fidèles à notre journal préféré et attendons avec impatience la fin de ces élections !
Posté le : 05 déc. 2024 à 23:54:39
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ELECTION : Un vent de rébellion souffle sur Yuthipista : la réaction de l’Empire attendue avec impatience
Shajit Ahinas élue déléguée de Yuthipista avec un taux de 67,7 % des voix
Avec un impressionnant score de 67,7 % des voix, Shajit Ahinas est devenue la nouvelle déléguée de Yuthipista. Ce taux témoigne de l’influence et de la confiance que lui accordent les Yuthipist. Dès son arrivée au pouvoir, Shajit Ahinas a prononcé un discours poignant qui a marqué les esprits. Attention, ce discours pourrait choquer certains :
Mes amis, rêveurs de vie,
Aujourd’hui est un jour historique. Avec vos voix, vous m’avez confié une mission : pas seulement celle de vous représenter, mais aussi de porter vos espoirs, vos aspirations et vos combats. Je me tiens devant vous pour honorer ma promesse. Mes paroles ne seront pas dites en vain.
Je défendrai l’égalité pour tous. Il est inadmissible qu’à une époque moderne comme la nôtre, certains soient encore laissés pour compte. Yuthipista sera une région où chaque citoyen, quelle que soit son origine ou sa condition, aura les mêmes opportunités, les mêmes droits et le même accès à une vie digne.
Ensuite, je m’engage à améliorer les infrastructures locales. Nos routes, nos écoles, nos hôpitaux, et nos réseaux sont le cœur de notre région. Pourtant, ils ont été négligés trop longtemps. Chaque enfant ira à l’école dès l’âge de 4 ans. L’éducation sera gratuite et obligatoire. Il est temps que notre jeunesse se mette en marche, car elle représente les hommes et les femmes de demain.
Mais il y a une priorité encore plus grande, plus noble, qui transcende tout le reste : le combat pour notre liberté. Pendant trop longtemps, notre région est restée dans l’ombre de l’Empire et de l’Empereur. Pendant trop longtemps, nous avons vu nos richesses partir ailleurs, nos décisions être prises sans nous, et notre identité étouffée. Nous n’avons aucun libre arbitre, dirigés par des hommes avares. Nous sommes tombés dans la pauvreté. Aujourd’hui, en Yuthipista, qui peut encore dire que l’Empire nous a fait du bien ?
Aujourd’hui, je vous le dis avec force : nous réussirons sans eux. Nous n’avons pas besoin de l’Empire pour être grands. Nous n’avons pas besoin de l’Empereur pour savoir qui nous sommes. Ce combat pour notre autonomie, pour notre dignité, pour notre droit à décider de notre destin, commence aujourd’hui.
Je ne serai pas seule dans cette lutte. Chaque pas que je ferai, je le ferai avec vous. Chaque bataille que nous mènerons, nous la mènerons ensemble. Ce n’est pas mon combat, c’est le nôtre. Ce n’est pas ma victoire que nous cherchons, c’est celle de Yuthipista.
Alors, mes amis, levez-vous avec moi. Levons-nous pour nos droits, pour notre avenir, pour nos enfants, et pour notre liberté. Levons-nous pour prouver au monde que les Yuthipists ne sont pas qu’une simple civilisation : nous sommes un peuple, une culture et une histoire.
Merci. Merci de croire. Merci de rêver. Merci de vous battre.
Les propos de Shajit Ahinas ont immédiatement déclenché des réactions dans tout l’Empire. Le nom de l’Empereur a été critiqué à plusieurs reprises, et l’Empire a été ouvertement accusé de négligence et de cupidité. Pour l’instant, le gouvernement impérial ne s’est pas encore officiellement prononcé, mais il est probable qu’une plainte soit déposée auprès de la Haute Institution Impériale de Coordination (HIIC).
Si une telle plainte est retenue, Shajit Ahinas risque de lourdes sanctions : plusieurs années de prison pour insulte à l’Empire, ainsi qu’une possible démission forcée de son poste de déléguée. Les conséquences pourraient être graves pour Yuthipista, d’autant que cela pourrait provoquer des rébellions parmi les partisans de Shajit.
Ne rien faire et laisser Yuthipista s’éloigner de l’Empire. Ce choix risquerait de pousser d’autres régions à suivre l’exemple de Yuthipista, ce qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour l’unité impériale.
Réagir fermement en déposant une plainte auprès de la HIIC et en réprimant toute tentative de rébellion. Si des soulèvements devaient éclater, ils seraient rapidement étouffés par l’Empire pour réaffirmer son autorité.
Dans les grandes villes de la Grande Province, les citoyens oscillent entre indignation et incrédulité face à ce discours. Certains élus impériaux l’ont qualifié de "révoltant" et "irresponsable", appelant à une réaction immédiate et sévère. À Walemir, capitale de l’Empire, de nombreux citoyens ont critiqué Shajit Ahinas et ses propos.
À Yuthipista, en revanche, Shajit Ahinas bénéficie toujours d’un soutien massif. Des milliers de personnes se sont rassemblées spontanément pour exprimer leur solidarité. Des banderoles avec des slogans tels que "Yuthipista libre" ou "Le peuple avant l’Empire" sont visibles dans plusieurs villes. Son influence s’étend même au-delà de sa région, avec des citoyens d’autres provinces qui commencent à évoquer ses idées.
Posté le : 15 déc. 2024 à 19:29:19
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YUTHIPISTA : Réunion entre le Sawid et les Yuhipists.
Mouammar Kadhaif.
Le gouvernement a traversé des semaines particulièrement tendues après le discours très « provocateur » de la nouvelle dirigeante de Yuthipista, Shajit Ahinas. Ce discours, remettant en cause tout ce que la Grande Province a accompli pour la région de Yuthipista, ainsi que son rôle central dans l’économie locale, a rapidement généré des tensions au sein de la classe politique impériale.
Des signes de mécontentement ont été clairement observés chez certains politiciens. Pourtant, le gouvernement est resté silencieux durant cette période, laissant entendre que Mme Ahinas s’éloigne délibérément de l’Empire. Cette stratégie d’évitement a été perçue par certains comme un « embarras honteux face à une dirigeante sans principes », selon l’ancien conseiller aux affaires étrangères, WAL-KEFNI Daouda.
Aujourd’hui, les regards se tournent vers une rencontre historique annoncée entre le Sawid (empereur) et Shajit Ahinas. Prévue dans les prochains jours, cette réunion pourrait être déterminante pour l’avenir des relations entre l’Empire et la région.
Selon des sources proches du Palais impérial, cette rencontre sera l’occasion de clarifier les intentions de Mme Ahinas et d’établir les limites que l’Empire est prêt à tolérer. Une telle initiative de la part du Sawid est rare : la dernière réunion de ce type remonte à 2003, lorsqu’elle avait conduit à la destitution de l’ancien dirigeant de Maqdur, Mouammar Kadhaif.
Cependant, la population ne s’attend pas à une destitution de Mme Ahinas. Cette rencontre pourrait plutôt être perçue comme un « rappel » de l’autorité de l’Empire et du rôle du Sawid dans la gestion de Yuthipista.
Pour Shajit Ahinas, cette rencontre représente une occasion unique de défendre les revendications de sa région directement auprès de l’Empereur. Elle devrait insister sur l’importance de l’autonomie politique et économique de Yuthipista, tout en cherchant à éviter une confrontation frontale avec l’Empire, qui pourrait affaiblir sa position.
Posté le : 01 jan. 2025 à 20:52:22
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YUTHIPISTA : Les débuts des premières poses des briques
Bidonville de Nahobori-Tcha.
"Mme Ahinas : la déléguée qui veut transformer Yuthipista"
Par notre envoyé spécial à Nahobori-Tcha
Élue il y a moins de six mois, Mme Ahinas, la déléguée de la région de Yuthipista, semble déterminée à faire mentir les habitants d’autres régions, toujours choqués par son discours. Si son arrivée au pouvoir n’a pas été accueillie par tous, son mandat commence à laisser des traces visibles, même dans les quartiers les plus défavorisés, comme le tristement célèbre bidonville de Nahobori-Tcha, connu comme étant le bidonville le plus grand de cette région.
Dès le début de son mandat, elle avait promis de placer les citoyens de Yuthipista au cœur de ses préoccupations et de relever cette économie tant exploitée. Et, contre toute attente, ses promesses prennent vie. Le projet de construction de logements sociaux dans ce quartier marginalisé avance à un rythme surprenant. Là où, il y a encore quelques mois, s'entassaient des abris de fortune, des bâtiments modernes commencent à se dresser. "On y croit, maintenant", confie Amara, mère de trois enfants. "Ce n'est pas que des mots, ça bouge." De plus, les premiers débuts d’un hôpital en plein cœur du bidonville sont en train aussi d’être construits. Les petites cliniques, qui servaient à soigner, sont rachetées par la région et agrandies pour pouvoir accueillir plus de monde. Des maisons de jeunesse, des restaurants pas très loin de ce bidonville se construisent avec l’aide du budget de Yuthipista.
Mais l'action de Mme Ahinas ne se limite pas au logement. Un vaste plan d’éducation a également vu le jour. Dans ces zones délaissées, où la scolarité n’existe plus depuis longtemps alors qu’elle est gratuite pour les hommes, les écoles sont refaites toutes comme neuves et accueillent désormais des centaines d’enfants. Adji, une habitante d’un petit village du Nord, peut pour la première fois emmener sa fille à l’école. L’école lui interdisait cela, mais avec les nouvelles réglementations et le changement de directeur d’école (un pro-Shajit), cela change la donne. L’éducation gratuite et obligatoire à partir de 4 ans est une des mesures phares de la déléguée.
En parallèle, les infrastructures sont un autre chantier colossal. Routes, ponts et réseaux de communication sont en cours de modernisation. À Ora, la ville centre, un nouveau centre médical spécialisé est en construction, destiné à réduire la dépendance envers les hôpitaux des villes voisines. "C’est un pas vers l’indépendance", explique le Dr Mahou, chef de projet.
Cependant, tout n’est pas rose. Le combat pour l’autonomie de Yuthipista vis-à-vis de l’Empire reste au centre des débats. "Ils nous ont volé nos richesses et nous ont laissés dans la misère", avait martelé Mme Ahinas dans son discours. Aujourd'hui encore, ce message résonne, mais les défis politiques et économiques sont immenses. "L’Empire ne nous laissera pas partir si facilement", avertit un analyste local. En effet, pour lui, Yuthipista est une région trop riche et la perdre serait perdre des centaines de milliers de Dhurr.
Malgré tout, les premiers signes de changement sont visibles. Les personnes contre ce mandat restent nombreuses, mais certains commencent à changer d’avis. "Je ne croyais pas en elle", confie Daram, un commerçant de Nahobori-Tcha, qui a bénéficié de l’aide au commerçant des zones marginalisées. "Mais ce qu'elle fait ici, c'est la preuve qu'on peut avancer. Peut-être qu'on peut vraiment être libres un jour."
Mme Ahinas, elle, reste discrète sur ses réussites, se concentrant sur l’action. "Ce n’est que le début", a-t-elle récemment déclaré lors d’une visite dans un chantier. Et si ce début est déjà prometteur, l’avenir de Yuthipista pourrait bien s’écrire sous une lumière nouvelle. Bien sûr… sans l’Empire.
REPORTAGE : les enfants oubliés d'Anaran.
Ville d'Anaran.
Anaran, ville de la région de Maqdur, est une ville qui semble suspendue dans le temps, figée entre son passé glorieux et un présent marqué par le chaos des milices locales qui souhaitent régner selon leurs lois. Cette région, annexée par l’Empire de Churaynn après des décennies de résistance, vit aujourd’hui dans l’ombre d’un pouvoir distant et d’un régime local impitoyable. Sa foi chiite en fait une province à part dans l’Empire, qui est majoritairement sunnite. Mais c’est aussi une région pauvre, isolée, et déchirée par des conflits incessants. Les enfants d’Anaran, livrés à eux-mêmes, sont aujourd’hui notre sujet de reportage. Car oui, depuis la guerre civile de 1999, cette région n’a pas su se reconstruire et erre dans cette pauvreté et cette tension religieuse.
Sous le règne de l’Imam Abu Bakr As-Omar, Maqdur est devenu un terrain pour les idéologies radicales. La propagande est présente, ciblant en priorité les plus jeunes qui sont les hommes de demain et qui pourront à leur tour le montrer aux générations futures. Des articles distribués dans les rues jusqu’aux prêches dans les mosquées, chaque message, chaque parole se rapproche de ce que cherche Abu Bakr As-Omar : une région contrôlée par lui.
Des garçons à peine sortis de l’enfance se voient offrir des uniformes, des armes, et une cause. À Anaran, des camps d’entraînement pour enfants-soldats ne se cachent plus. "Ils te promettent que tu deviendras un héros," confie Khaled, 14 ans, qui a réussi à fuir un de ces camps. "Mais une fois là-bas, tu apprends à tuer, pas à vivre."
Les milices contrôlées par Abu Bakr As-Omar diffusent aussi des vidéos montrant des enfants en armes, glorifiant leur combat contre les milices rebelles et les "ennemis de la foi". Ces images servent à alimenter la haine et à convaincre de nouveaux jeunes de rejoindre leurs rangs.
Les écoles sont devenues des lieux d’endoctrinement, où l’histoire de Maqdur est réécrite pour servir la cause du calife. Les enseignants qui osent résister sont arrêtés, ou pire. Dans ces écoles, la science, la philosophie, l’histoire sont supprimées.
L’Empire de Churaynn, autrefois si déterminé à conquérir Maqdur, semble aujourd’hui se désintéresser de son sort. Cette région, perçue comme ingouvernable, est laissée entre les mains de l’Imam Abu Bakr As-Omar, tant que celui-ci ne remet pas directement en question l’autorité impériale.
Les infrastructures sont inexistantes, les routes impraticables, et les rares hôpitaux encore debout manquent de tout. Un médecin local, resté anonyme par crainte des représailles, explique : "Nous n’avons ni médicaments, ni matériel, ni soutien. Nous ne faisons qu’attendre la mort."
Malgré tout, quelques signes d’espoir subsistent. Des réseaux clandestins, formés par des volontaires, tentent d’éduquer les enfants d’Anaran en secret. Des femmes courageuses, souvent veuves de guerre, s’organisent pour protéger les orphelins et dénoncer les abus.
Posté le : 03 jan. 2025 à 01:53:48
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HIIC : Yuthipista décroche son propre Bureau des Affaires Étrangères
Bureau des Affaires Étrangères de Yuthipista.
Posté le : 03 jan. 2025 à 02:42:05
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MAQDUR : Attentat sur attentat, le Calife ne fait rien..
Milice présente en terre maqdurienne
Un attentat, encore une fois passé sous silence par les médias maqduriens. Cet événement tragique s’est déroulé dans la ville d’Inaqua, faisant quatorze morts, selon les journalistes présents sur place, et blessant une trentaine de personnes. L’attentat a eu lieu près du centre commercial de la ville, touchant directement les individus qui sortaient de l’établissement. Une voiture aurait foncé dans l’entrée principale, dans ce qui ressemble à une attaque suicide. (Oui, c’est absurde.)
Pour nos lecteurs, sachez que le ton de cet article dévie volontairement de notre ligne habituelle. La situation dans cette région ne peut plus être ignorée. Cela fait plus de vingt ans qu’un seul homme, Abu Bakr As-Omar, dirige Maqdur d’une main de fer, ruinant progressivement ce qui fut autrefois une région prospère. Les médias, les écoles, les institutions, tout est sous son contrôle absolu.
Cependant, une figure émerge discrètement, défiant ce régime oppressif. Un certain "Antimony", anonyme mais désormais célèbre, diffuse des images et des messages qui dénoncent l’état désastreux de Maqdur. Personne ne connaît véritablement son identité, mais une chose est sûre : Antimony est devenu un symbole de résistance face à cette dictature étouffante.
Nous avons également recueilli le témoignage poignant d’une survivante de l’attentat, une femme qui a réussi à fuir :
« Là-bas, j’ai connu la guerre, rien ne peut décrire ce que tu peux vivre là-bas. Je n’ai pas les mots, mais je souhaite la fin de ce massacre au plus vite. Que Dieu maudisse Abu Bakr As-Omar ! Que les flammes de l’enfer le consument tout cru ! Il nous a détruit tous, nos familles, nos amis, nos commerces, TOUT ! »
Face à cette situation désespérante, il est impératif d’agir. C’est pourquoi, en guise de solidarité envers nos frères et sœurs de Maqdur, le journal Hijiri a pris une décision forte : l’intégralité des revenus générés par cet article sera reversée pour soutenir les victimes et leur communauté.
Que cet acte, bien que modeste, soit un premier pas vers la lumière pour les habitants de Maqdur, piégés dans l’obscurité d’un régime oppressif. Restons unis.
Posté le : 04 jan. 2025 à 02:53:13
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EMPIRE : l‘Empire manifeste
Walemir en feu
Après que le journal « Hijiri » a dénoncé les actes ignobles se passant dans la région de Maqdur, des manifestations ont été remarquées dans toutes les provinces. La capitale est la plus touchée par ces manifestations. Pour rappel, un attentat a eu lieu il y a deux jours dans la région de Maqdur. Cet attentat n’est pas le premier, car on recense, depuis quelques mois, un attentat par jour, ce qui est très problématique. Les médias sont accusés d’être des instruments de propagande pour ce régime se proclamant « Califat ».
Face à cette intervention de nos médias, des manifestations avec des affrontements contre la police ont éclaté. Cette nuit a été très mouvementée, avec plusieurs personnes hospitalisées. Des casses ont eu lieu. Pour chaque manifestant présent, c’est le mort de trop : « Il faut enlever ce délégué », « Au diable le Calife ! » et encore des pancartes plus violentes ont été aperçues.
Le gouvernement n’a pas répondu à ce qui se passe. Pour plusieurs spécialistes, les habitants, fascinés par la montée économique à Yuthipista, souhaitent un renouveau à Maqdur, qui essaie de se reconstruire après la guerre civile de 1999. Depuis, c’est un seul et même homme qui commande : le Calife Abu Bakr As-Omar. Il fait la loi partout et quand il veut. Très peu d’images de la situation sont montrées.
Pour l’association « Terre Maqdurienne », le peuple se réveille : « Nous avons prévenu plusieurs organisations nationales, locales, et même lors de plusieurs manifestations. Depuis une dizaine d’années, nous dénonçons ce régime, et il a fallu des années pour que les gens se réveillent ! Je reste assez déçu qu’on agisse seulement maintenant, mais on peut toujours changer ce maudit Calife ! Nous avons donc décidé d’envoyer plusieurs journalistes direction Sirius, ville centrale de la région de Maqdur. Nous verrons, en live, les vraies choses qui se passent dans cette région. Nous tenons, cependant, à nous opposer fermement aux agissements de certains manifestants qui s’en prennent aux commerces tenus par des citoyens honnêtes. »
Passons. La HIIC (Haute Instance Impériale de Coordination), chargée de la coordination et de la justice entre toutes les provinces, n’a pour l’instant rien annoncé. En cas d’ingérence, cela pourrait coûter très cher à ce Calife, qui sera sûrement déchu de ses rôles. Mais à quel prix ? À une population détruite, traumatisée par un homme qui leur a tout volé ? La région est complètement détruite, et si une nouvelle personne est nommée dirigeante de cette région, comment va-t-elle la reconstruire ?
L’inaction de l’Empire pourrait bien porter le coup de grâce. Pour de nombreux analystes, laisser la situation s’envenimer à Maqdur pourrait avoir des répercussions sur d’autres provinces, particulièrement celles où la gouvernance impériale est déjà fragile. Certains craignent une montée des radicalismes ou, pire, une guerre civile qui pourrait s’étendre bien au-delà des frontières de Maqdur, voire toucher la Grande Province.
« Maqdur, c’est la poudrière de l’Empire », observe un expert en géopolitique impériale. « Un faux pas ici pourrait embraser l’ensemble des territoires. »
La HIIC, si elle intervient, devra agir avec une précision extrême pour apaiser le cœur des Maqduriens, déjà assez traumatisés. Destituer le Calife est une chose, mais reconstruire Maqdur en est une autre. Il faudra redonner espoir à une population brisée, rétablir des infrastructures inexistantes, et, surtout, instaurer une gouvernance juste et stable.
Posté le : 19 jan. 2025 à 23:50:24
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EMPIRE : Du chaos de l’ancienne guerre au chaos du califat
Abu Bakr As-Omar, le « Calife » de la région de Maqdur
Au cœur des montagnes arides de Maqdur, dans le modeste village de Qalamshah, un enfant voit le jour en 1965. Cet enfant, Abu Bakr As-Omar, ne semble au départ qu’un garçon parmi d’autres, fils d’un marchand ambulant et d’une femme analphabète. Mais derrière ses yeux sombres et vifs, un feu brûle déjà : celui d’un jeune garçon qui refuse de se soumettre à la pauvreté et au désordre qui gangrènent sa région. Dès son plus jeune âge, il « n’était pas comme tous les enfants, il ne partait pas jouer dehors mais restait dans ses livres. Un jour, je me suis approchée de lui pour regarder ce qu’il lisait ; c’était un livre qui parlait de la dépendance des régions à la grande province », professeur d’Abu Bakr en primaire.
« Ce qui me choquait le plus, c’est qu’il parlait toujours de purger la région, il nous parlait de ne laisser seulement les plus forts qui le serviront. On n’avait que 8 ans, on ne comprenait rien à ce qu’il disait. Des fois même, il nous parlait de nous placer à de hautes fonctions dans son gouvernement. Personne ne le prenait au sérieux ; ce qui sera fatal »élève de sa classe primaire.
La jeunesse d’Abu Bakr est marquée, comme celle de la majorité des enfants de Maqdur, par le bruit incessant des tensions ethniques, religieuses et politiques qui transforment son village en un terrain de jeu pour les seigneurs de guerre. À l’âge de 14 ans, il assiste, impuissant, à la mort de son oncle, accusé de soutenir une faction rebelle. Cet événement est, pour le psychologue ZANAKAN Daoud, le déclencheur de cette haine qui le traumatisera. « Il faut le voir pour comprendre ce que je dis. L’état de Bakr est très grave, il a la peau sur les os, un regard qui semble être celui d’un jeune garçon perdu. On lui confie une région entière alors qu’il n’est même pas capable de se gérer lui-même. Cet homme a des troubles psychologiques causés par la mort de son oncle et les conflits qui ont bercé son enfance. Pour ce jeune garçon, il comprend que pour survivre et protéger les siens, il devra devenir plus fort que ceux qui sèment le chaos. C’est là qu’est né Abu-Bakr, le nom que portait son oncle car oui, il s’appelle Bakar As-Omar. »
Abu Bakr est un enfant prodige à ses débuts, il a un talent indéniable : la persuasion. À force de persuasion, il parvient à convaincre un notable local de financer ses études dans la Grande Province, à l’université impériale Al-Qalam. Il quitte son village à 18 ans, le cœur empli d’espoir et d’ambition. Il part pour la capitale, pour comprendre ce qu’il ne comprend pas, dans cette terre maqdurienne qui ne lui suffit plus. À Al-Qalam, il découvre un autre monde. L’université est un lieu de débats intellectuels, où se croisent des penseurs politiques, des religieux influents et des étudiants venus de tout l’Empire. C’est là qu’Abu Bakr forge ses idées. Il se passionne pour les sciences politiques et la théologie islamique, qu’il combine habilement pour développer une vision unique : celle d’un Maqdur unifié sous un leadership fort, enraciné dans les traditions islamiques. Mais ses ambitions ne s’arrêtent pas là. Abu Bakr comprend rapidement que les idées seules ne suffisent pas. Il faut des alliés, des ressources, et surtout, un pouvoir institutionnel fort, qui lui permettront d’être le leader qu’il souhaite.
De retour à Maqdur dans les années 1990, Abu Bakr trouve une région en ruines. La guerre civile de 1999 n’a laissé que désolation : des villages rasés, des familles détruites, et une économie au bord de l’effondrement. Pour lui, c’est une opportunité.
En 2001, il fonde le Parti pour la Renaissance de Maqdur (PRM), une formation politique qui promet de restaurer l’ordre et de reconstruire la région. Son message est simple mais percutant : « Dieu nous guide, et je vous guiderai. » Il se positionne comme l’homme providentiel, celui qui peut ramener la prospérité en réconciliant tradition et modernité. Le PRM attire rapidement une base de soutien solide, notamment parmi les jeunes chômeurs et les religieux conservateurs. Les campagnes électorales de 2005 sont marquées par des discours enflammés, où Abu Bakr dénonce la corruption des élites et promet un renouveau pour Maqdur. Sa rhétorique populiste et son charisme lui permettent de remporter une victoire écrasante. À 40 ans, il devient gouverneur de Maqdur.
Les premières années de son mandat montrent un homme résolu à tenir ses promesses. Des écoles sont construites, des routes sont rénovées, et les marchés locaux retrouvent une certaine activité. Mais rapidement, les failles apparaissent. Abu Bakr commence à marginaliser ses opposants politiques et à concentrer le pouvoir entre les mains de ses fidèles. En 2008, un attentat meurtrier frappe la ville de Sirius, capitale de la région. Abu Bakr profite de l’occasion pour décréter l’état d’urgence. Sous prétexte de protéger Maqdur du chaos, il suspend la constitution régionale et dissout le parlement local. La démocratie naissante est étouffée, et Abu Bakr se déclare Calife de Maqdur, un titre qui lui donne les pleins pouvoirs. Il instaure un régime de terreur, où chaque voix dissidente est réduite au silence. Les médias sont nationalisés et deviennent des outils de propagande glorifiant le Calife. Pour fermer toute rébellion, il interdit même les rassemblements à plus de 5 personnes.
Pour asseoir son pouvoir, Abu Bakr crée les Gardiens de la Foi, une milice privée chargée de maintenir l’ordre. Cette force agit sans limites, multipliant les arrestations arbitraires et les exécutions publiques. Le peuple vit dans la peur constante, et toute tentative de rébellion est écrasée avec une brutalité implacable. Mais pourquoi un tel régime de terreur ? Abu Bakr est convaincu que Maqdur ne peut survivre qu’à travers une autorité absolue. Pour lui, la faiblesse et la division sont les causes du chaos passé. Il se voit comme le seul capable de maintenir l’ordre, même au prix de la liberté et de la dignité humaine. Malgré son emprise sur Maqdur, les fissures commencent à apparaître. L’économie, autrefois en reconstruction, s’effondre sous le poids de la corruption et du détournement de fonds. Les infrastructures tombent en ruine, et la population, déjà appauvrie, sombre dans une misère encore plus profonde. Les manifestations anti-Calife se multiplient, et des figures anonymes, comme le mystérieux « Antimony », diffusent des images dénonçant les abus du régime. La décision de la HIIC et de l’Empereur reste la plus attendue. Celle qui changera peut-être le cours de la région.
Posté le : 29 jan. 2025 à 22:55:17
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MAQDUR : Nouveau dirigeant pour les Maqduriens
La Haute Instance de Coordination, Walemir