11/05/2017
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[ Belograd - Zhonguaï ] - Génocide, pas Génocide ?

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Narration de la rencontre :



La rencontre entre le Président Pan Liuxian, représentant élu du peuple de la République populaire du Zhōnguaï, et le Tsar de l'Empire de Belograd. Cette rencontre se fera au sein de la République populaire du Thongaï, une république indépendante de la République populaire du Zhōnguaï, une nation neutre.

La rencontre se fera donc dans le Palais du Thongaï, un palais sur une île face à la mer et devant le quartier des affaires de la ville offrant à la fois un spectacle naturel magnifique et, de l'autre côté, la puissance commerciale qu'exerce la ville.

Le dirigeant belogradien, arrivant à l'aéroport, fut escorté jusqu'au Palais, dans un bureau destiné à cette rencontre. Des interprètes sont disposés afin de traduire en arrière-plan les deux dirigeants. Durant le transfert du Tsar en voiture blindée et escortée par la police thongienne, le Président Pan Liuxian, représentant élu du peuple de la République populaire du Zhōnguaï, était déjà présent dans ce bureau attendant l'arrivée du Tsar.


Rencontre officielle.
République populaire du Zhōnguaï.
Empire de Belograd.
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Rencontre au Palais du Thongaï

Le soleil venait à peine de poindre au-dessus de la mer scintillante, enveloppant la ville dans une lueur dorée. Le Palais du Thongaï, construit sur une île face à l’océan, semblait flotter majestueusement sur les eaux. En arrière-plan, le quartier des affaires de la capitale thongienne dressait ses tours modernes, symboles d’une économie florissante et d’un carrefour commercial mondial.

Dans le bureau de réception, le Président Pan Liuxian attendez. Les murs du bureau étaient ornés de calligraphies et de peintures représentant des paysages marins et des montagnes thongiennes, témoins d’un équilibre entre tradition et modernité.

Un bruit lointain de moteur signala l’arrivée d’un convoi. À l’aéroport international de Thongaï, le Tsar Vladimir Sladikov et son ministre des Affaires étrangères venaient de fouler le sol thongien. La descente des marches de l’avion se fit avec une solennité digne des grandes rencontres historiques. Le Tsar, drapé dans un manteau élégant, avançait d’un pas assuré, son visage grave et empreint de dignité. Derrière lui, son ministre affichait une expression concentrée, attentif au protocole et aux symboles.

Une voiture blindée noire, escortée par des motos de la police thongienne, attendait à quelques mètres. Les drapeaux de l’Empire de Belograd et de la République populaire du Zhōnguaï flottaient à l’avant du véhicule.

Durant le trajet vers le Palais, le Tsar échangea quelques mots en russe avec son ministre.

Ministre affaires étrangères - Monsieu, dit le ministre en jetant un coup d’œil par la fenêtre, il est rare que deux puissances aussi contrastées aient l’occasion de dialoguer dans un tel lieu. Ce décor est aussi symbolique qu’approprié.
Tsar - Certes, mais cette neutralité doit être maniée avec soin, répondit Sladikov en hochant la tête. Le Président Pan est un homme calculateur. Il ne laissera aucune faille exploitable dans ses propos. Nous devrons faire de même.

Le convoi franchit le pont qui reliait l’île au continent, entouré d’une sécurité renforcée. Des journalistes thongiens et internationaux attendaient aux abords, capturant les images du cortège pour retransmettre cet événement au monde entier.


Le Tsar arriva au Palais, accueilli par un déploiement protocolaire impressionnant. Des officiels thongiens saluèrent respectueusement avant de guider les invités vers la salle de réception. Les grands lustres en cristal et les dorures des plafonds conféraient une aura d’intemporalité à l’endroit.

Le Président Pan, debout près d’une fenêtre donnant sur l’océan, se retourna à l’entrée de son homologue beloslaves. Il s’avança avec un sourire poli, et il tendit la main.
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Discussion :



Le Président Pan Liuxian, regardant l'océan, fut soudain sorti de cette méditation interne en entendant les portes du bureau s'ouvrir. Le Tsar Vladimir Sladikov et son ministre des Affaires étrangères venaient d'arriver dans la pièce. Derrière eux, quelques journalistes venant documenter la scène les suivaient avant que la rencontre commence réellement. Une poignée de main solennelle avec le Tsar, puis avec son ministre des Affaires étrangères, sous le regard attentif des objectifs de l'appareil photo des journalistes, des salutations très formelles. Deux bonnes minutes passèrent, et les photographes et journalistes furent raccompagnés à l'entrée du palais pour laisser les deux dirigeants discuter ensemble. Cependant, le Président Pan Liuxian fut très surpris de voir le ministre des Affaires étrangères de l'Empire de Belograd, mais qu'importe, il se sentait suffisamment à l'aise pour discuter avec deux personnes à la fois s'il le souhaitait.

Mes salutations très cher Tsar Vladimir Sladikov, ainsi qu'à vous, monsieur le ministre. Asseyons-nous pour commencer à parler des choses sérieuses. J'espère que le voyage vous a été agréable et que la ville vous convient.


Rencontre officielle.
République populaire du Zhōnguaï.
Empire de Belograd.
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Le Tsar Vladimir Sladikov s'installa avec une élégance, posant son manteau sur le dossier de sa chaise, suivi de son ministre des Affaires étrangères é. Les trois hommes prirent place autour d'une table en acajou, recouverte de documents soigneusement disposés par les assistants thongiens. Une carafe d'eau et des tasses de thé fumant attendaient sur le côté, dans un geste de courtoisie typiquement local.


Le Tsar Vladimir Sladikov, après un instant de silence où son regard pénétrant sembla sonder chaque recoin du bureau, planta ses yeux froids sur le Président Pan Liuxian. Sa voix, grave et mesurée, résonna avec une autorité qui fit écho dans la pièce :

— Monsieur le Président, la neutralité affichée par votre gouvernement est louable, mais permettez-moi de poser une question directe : combien de temps cette neutralité pourra-t-elle résister aux ambitions de votre pays ?

Il s’interrompit, laissant planer un silence lourd, son regard perçant chaque tentative de dissimulation. Le ministre des Affaires étrangères, assis à la droite du Tsar, reprit avec un ton tout aussi sérieux, bien que plus technique :

— Nous observons de près les mouvements diplomatiques et militaires dans la région, et ce que nous voyons ne nous rassure guère. Si la République populaire du Zhōnguaï aspire réellement à la stabilité, alors elle devra démontrer qu’elle n’est pas à l’origine des tensions qui fragilisent nos frontières communes.

Le Tsar, toujours immobile et impassible, détourna lentement son regard vers le ministre avant de revenir fixer Pan Liuxian. Ses yeux semblaient transpercer le président comme pour sonder ses véritables intentions. Puis, avec une gravité plus marquée encore, il poursuivit :

— Nous ne sommes pas venus ici pour échanger des banalités ou faire semblant d’ignorer ce que tout le monde sait. Nous avons renforcé nos positions au Nazum pour une seule raison : garantir la sécurité de notre peuple et de notre territoire. Si cela dérange vos alliés ou vos stratèges, sachez que Belograd ne pliera pas devant des pressions déguisées en diplomatie.

Le ministre hocha légèrement la tête, appuyant les paroles du Tsar. Il ajouta d'une voix posée, mais tranchante :

— La stabilité n'est pas un idéal, monsieur le Président, c'est une stratégie. Et notre stratégie est claire : éviter un conflit direct, mais être prêt à tout si notre souveraineté venait à être remise en question, directement ou indirectement.

Le Tsar, les mains jointes sur la table, laissa le silence s'installer à nouveau. Son regard, presque glaçant, ne quittait pas le Président Pan. Puis, il conclut avec un ton qui semblait mêler gravité et défi :

— Vous comprenez, bien sûr, que nous préférons la paix. Mais ne prenez pas notre patience pour de la faiblesse. Si votre République cherche à tester nos limites, elle les trouvera.

L’atmosphère dans la pièce était devenue plus lourde, presque suffocante. Le ministre des Affaires étrangères ajouta en guise de finalité, son ton plus diplomatique mais tout aussi inflexible :

— Nous espérons sincèrement que cette rencontre sera le début d’une compréhension mutuelle. Mais cette compréhension devra se fonder sur des actes concrets, pas uniquement des paroles.Nous préférons être honnêtes avec vous : si vous envisagez de créer un État pour ces soi-disant Bayens, sachez que cela est inacceptable et irréalisable.Nous exigeons que vous preniez en main la gestion de ces individus, en les éloignant définitivement de nos terres.

Le traducteur, ayant traduit chaque mot du Tsar et de son ministre, attendit maintenant la réponse du Président Pan Liuxian, qui devait à présent réagir à cette déclaration claire et ferme.
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Discussion :



Le Président Pan Liuxian resta inflexible, il savait que la communauté internationale se tenait à ses côtés, certes en face de lui il y avait deux hommes, mais derrière lui se tenaient des centaines. Pan Liuxian prit le temps sans un mot d'écouter le Tsar et son Ministre des Affaires étrangères. Regardant droit dans les yeux le Tsar d'un ton neutre, tel était la tradition du Zhōnguaï, il n'était point venu chercher un duel de regards et s'amusait bien de voir les deux Occidentaux le tester. Vile manière mais qui ne surprit pas le Président, en effet à quoi d'autre aurait-il dû s'attendre après avoir fait expulser 3 millions d'autochtones de Bay, des bonnes manières ? Non. Mais il resta inflexible devant les deux hommes, gardant continuellement un ton neutre. Il laissa s'installer un silence lourd et pesant après les mots employés par les deux hommes, un silence long qu'il coupa par le son du thé qu'il aspirait dans sa bouche afin de refroidir celui-ci. Il posa la tasse qu'il venait de prendre et alors commença de nouveau à regarder droit dans les yeux le Tsar, presque en ignorant le Ministre des Affaires étrangères. Il reprit alors.

Vous devez avoir soif, mes chers homologues, n'hésitez pas à vous rafraîchir, cela ne me dérange guère.
Pointant de la main la carafe d'eau, toujours d'un ton sérieux.

Concernant votre position, je tâcherai de ne pas faire non plus de langue de bois. Ce qui a été fait en 2001 n'a pas rendu stable notre nation, pire maintenant. Avec votre "stratégie" de stabilisation, vous déplacez des troupes à ma frontière afin de garantir la souveraineté de votre territoire, menacé, par... qui déjà ? Les habitants de la "Nation de Bay" que vous avez expulsés vers notre territoire et les territoires voisins.
Regardant d'un ton neutre, avec une intonation quelque peu moqueuse, il laissa à nouveau un silence dans la pièce, les mots graves que venait d'employer le Président pesaient sur les deux hommes. Celui-ci regarda le Tsar, testant ses limites, cherchant à voir une réaction qui validerait ses propos.

Vous me parlez de ne pas dépasser vos limites. À ce que je sache, depuis 2001, nous ne vous avons pas provoqué, et voilà que quelques citoyens de la "Nation de Bay" vous font chavirer vers le totalitarisme qui vous est propre. Nous ne laisserons pas cela se produire. Vous devez comprendre que vous n'êtes pas n'importe où. Ici, c'est le Nazum, pas seulement un continent de voyous ou d'idiots. Nous aimons tous autant que vous la stabilité. Mais votre action de placer des soldats et des forces de police à nos frontières rend cette stabilité tanguante.
Regardant encore le Tsar, toujours en ignorant le pantin de Ministre des Affaires étrangères se trouvant à côté, instaurant là aussi un silence plus court mais qui crispa d'autant plus l'atmosphère de la pièce, le Président reprit.

Soyez sûr de nos intentions, vénérable. Nous ne poussons personne à commettre des exactions dans votre colonie mortuaire de Bay, grand bien vous fasse. Nous croyons que la roue tourne et que la tendance s'inversera, mais nous ne forcerons pas le destin. Alors ma demande est simple.
Laissant de nouveau un long silence interrogatif.

Retirez vos troupes de notre frontière, stoppez votre espionnage au drone, et en échange nous retirerons nos soldats de la frontière. Ainsi vous regagnerez votre stratégie de "stabilité" que vous adorez tant.
Laissant de nouveau un silence attendant la réaction du Tsar.


Rencontre officielle.
République populaire du Zhōnguaï.
Empire de Belograd.
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Le Tsar Vladimir Sladikov, son regard perçant et impassible, observa le Président Pan Liuxian sans bouger. Il s'était attendu à ce genre de confrontation, mais il n'en demeurait pas moins vigilant. Lorsqu’il prit la parole, sa voix était profonde et sans hésitation, l’intonation grave résonnant dans l’air lourd de la pièce.


Tsar - Je comprends vos préoccupations. Je comprends que, dans votre position, vous soyez amené à défendre les intérêts de votre nation. Toutefois, permettez-moi de vous rappeler que si nous avons déployé des troupes à la frontière, ce n'est en aucun cas une offensive contre le Zhōnguaï. Nos soldats sont là pour une raison bien précise : éviter que des Faux bayens ne pénètrent dans nos territoires. Nous ne pouvons pas prendre le risque de laisser ces individus échapper à tout contrôle et se propager dans notre région.

Le Tsar pris un verre d'eau tandis que le ministre pris la parole

Ministre des Affaires étrangères - Vous mentionnez la stabilité, et vous avez raison de souligner qu’elle est cruciale. Mais sachez que la stabilité de l’Empire de Belograd, ainsi que de l’ensemble du Nazum, passe avant tout par la protection de notre peuple et de nos frontières. Nous n'avons aucune intention de provoquer une confrontation avec vous. Si, au contraire, vous acceptez de prendre en charge ces personnes, en les éloignant de vos frontières et en les empêchant d'entrer sur notre territoire, nous serions prêts à reconsidérer notre position. Dans ce cas, et uniquement dans ce cas, nous pourrions envisager un retrait de nos forces militaires.

le Tsar ecoutant le ministre attentivement repris la parole

Tsar - Quant à votre accusation de vouloir implanter un totalitarisme, sachez que Belograd n’est pas un État qui répond à des pressions extérieures. Nous agissons uniquement dans l’intérêt de notre peuple et de notre sécurité. Je ne me laisse pas intimider par des menaces ou des insinuations. Nous faisons face à une situation de sécurité sérieuse, et il est de notre devoir de protéger notre nation.Je vous le répète : la solution réside dans vos mains. Si vous gérez cette situation et éloignez ces individus de nos frontières, nous ferons un geste en retour. Vous me demandez de retirer nos troupes ? Que cela soit fait sous les conditions que nous avons posées. En attendant, je vous prie de comprendre que nous restons fermes dans nos positions. La sécurité de l'Empire de Belograd ne sera pas mise en péril, et nos décisions ne seront pas influencées par des pressions extérieures.

Le Tsar se tut alors, fixant le Président d'un regard glacial et inébranlable, comme pour lui faire comprendre qu'il n'y avait pas de place pour la négociation à moins que ses conditions ne soient remplies.
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Discussion :



Le Président Pan Liuxian continua de boire du thé pendant que le Tsar lui donnait ses instructions. Pan Liuxian fit grand bruit avec ce thé et reposa sa tasse une fois que le Tsar eut fini de parler. Il savait qu'il avait l'avantage sur le plan idéologique des idées, de plus, la colonie de Bay étant loin de la métropole de l'Empire de Belograd, il savait que celle-ci devenait vulnérable. Avec l'appui de la communauté internationale ainsi que des indépendantistes, il était assuré de pouvoir imposer ses conditions ou déclencher des mesures de déstabilisation de la colonie si ses conditions n'étaient pas remplies. Il n'était pas venu négocier un quelconque rapport, ce dernier souhaitait un simple retour à la normale, en effet, c'est l'Empire de Belograd qui a déclenché cette montée des tensions, alors le Président ne voyait aucune raison de s'abaisser à accepter ses conditions. S'il ne les obtenait pas aujourd'hui, alors il laissera le temps montrer au Tsar qu'il est dans une position délicate et qu'il n'est pas en mesure d'imposer quoi que ce soit.

Très bien, nous entendons vos conditions, mais vous avez créé ces tensions, sous prétexte d'un incident isolé dont nous n'avons pas connaissance. C'est à vous de tenir vos frontières convenablement, pas à nous de retenir notre population. Mais tenir ses frontières ne veut pas dire employer un tel dispositif exagéré, l'armée qui plus est, des drones de surveillance. Non, nous voyons bien vos intentions déguisées, vous cherchez à tester nos limites en espionnant la frontière, vous cherchez à nous intimider en employant l'armée. Nous ne flancherons pas à vos exigences injustifiées. Si vous ne souhaitez pas négocier convenablement, je crains que nous en ayons fini de cette entrevue.

Laissant un long silence afin de voir si le Tsar suivrait la voie de la déraison ou de la sagesse en revenant aux négociations. Le Président Pan Liuxian reprit de nouveau une gorgée de thé.


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Empire de Belograd.
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Le Tsar Vladimir Sladikov, implacable et toujours aussi déterminé, fixa le Président Pan Liuxian dans les yeux, sans trembler. La tension entre les deux hommes était palpable, mais le Tsar restait calme, la voix grave, mais mesurée.

Je tiens à dissiper toute confusion. Les accusations d'espionnage que vous avez formulées sont fausses. Nous n'avons jamais employé de méthodes d'espionnage contre votre nation. Notre présence sur la frontière est simplement une mesure de sécurité, rien de plus. Il n'y a eu aucun déploiement d'agents secrets de la KSD, aucun réseau d'espionnage en place, contrairement à ce que vous semblez insinuer.Loin de nous l’idée de mener des actions secrètes ou de jouer à des jeux . Ce que nous faisons est clair : nous protégeons notre territoire. Si vous avez des préoccupations concernant nos méthodes, sachez que nous agissons en toute transparence et dans les limites de notre souveraineté. Tout ce que nous voulons, c'est assurer la sécurité de nos frontières et éviter des incursions sur notre sol. Rien de plus, rien de moins.
Je vous assure une nouvelle fois, nous n’avons jamais eu recours à l’espionnage contre vous, et je ne tolérerai pas que de telles choses soient dites fondement. Il est de notre devoir de préserver notre intégrité nationale.

Le Tsar marqua une pause, le regard inébranlable, avant de reprendre d’un ton toujours aussi ferme.

Je vous propose donc, une fois de plus, de gérer ces personnes que vous appelez les "Bayens", de manière à ce qu'elles ne puissent plus menacer nos frontières. Nous ne cherchons pas à déclencher un conflit cela fait plusieurs fois qu'on le vous dit. Une fois que vous aurez pris les mesures nécessaires pour éloigner ces personnes de nos frontières, nous retirerons nos soldats et nos mesures de sécurité. Mais ne doutez pas de notre engagement à défendre notre nation.

Le Tsar laissa ses mots s’imprégner dans l’air, un silence pesant suivant chacune de ses déclarations. Il attendait de voir comment le Président réagirait, mais, d'une manière ou d'une autre, il restait convaincu que son pays ne céderait pas sous la pression
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Discussion :



Le Président Pan Liuxian resta de marbre, il ne discutera pas plus avec une nation menaçante qui lui pose des conditions. Il se leva alors pour serrer la main des deux hommes, arborant un sourire, comme si rien ne s'était passé, il leur dit.

Je vous remercie d'avoir fait le déplacement, messieurs. J'espère que vous passerez un bon séjour au Thongaï. Je pense que nous sommes destinés à nous revoir d'ici quelque temps.
Serrant toujours leur main une après l'autre. Il leur indiqua de sortir avec lui pour se faire photographier puis que l'entretien serait terminé. Le tout avec un sourire naturel, comme si rien ne s'était passé.


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République populaire du Zhōnguaï.
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Vladimir Sladikov observa le Président Pan Liuxian se lever avec ce sourire parfaitement contrôlé. Il ne bougea pas immédiatement, prenant une seconde pour jauger l’attitude de son interlocuteur. Dans son esprit, l’interprétation était claire : ce sourire et cette tentative de clore la discussion n’étaient qu’un écran. Le Président avait visiblement choisi de ne pas prolonger le débat, mais cela trahissait à ses yeux une crainte latente, peut-être même une reconnaissance implicite de la puissance de l'Empire de Belograd.

Se levant à son tour, le Tsar lui rendit une poignée de main ferme, son visage impassible mais avec une lueur presque imperceptible dans ses yeux, comme un prédateur observant sa proie.

Tsar - Le plaisir était pour nous. Vous avez raison, nous nous reverrons certainement bientôt. Après tout, les défis régionaux ne disparaissent pas simplement parce qu’on choisit de détourner le regard.

Le ton de sa voix était poli, presque bienveillant, mais une certaine gravité pesait derrière ses mots. En serrant la main du Président, il s'assura de maintenir ce contact visuel intense qui avait marqué tout l’entretien, comme s’il voulait graver son message dans l’esprit de son hôte.

À ses côtés, le ministre des Affaires étrangères, plus discret, jouait son rôle sans grande démonstration, mais il partageait l’analyse de son supérieur. Tandis qu’ils avançaient vers la sortie, le ministre murmura à voix basse, presque pour lui-même :

Ministre des Affaires étrangères - Il semble qu’il préfère l’image aux réponses concrètes. Un classique de ceux qui hésitent…

Le Tsar, entendant cette remarque, esquissa un sourire très léger mais continua son avancée, s’arrêtant avec le Président pour la séance photo prévue.

Dehors, sous les flashs des photographes, Vladimir Sladikov afficha une expression parfaitement calculée : un mélange de diplomatie et d’assurance, de quoi nourrir les manchettes des journaux internationaux et renforcer l’image d’un leader ferme mais ouvert à la discussion.

Lorsque la session fut terminée, alors qu’ils remontaient dans leur cortège, il échangea un regard avec son ministre.

Tsar - Ce sourire et ces manières raffinées… Mais derrière, rien de tangible. S’ils pensent que cette posture leur évitera d’assumer leurs responsabilités à Bay, ils se trompent.

Ministre des Affaires étrangères - Ils jouent le jeu des apparences. Mais la réalité les rattrapera tôt ou tard.

Le cortège se mit en mouvement, les drapeaux de l’Empire de Belograd flottant fièrement aux côtés de ceux du Zhōnguaï. Le Tsar resta pensif quelques instants, ses yeux fixés sur le paysage urbain défilant à travers la vitre teintée de la limousine.

Tsar Vladimir Sladikov :
S’ils préfèrent attendre, alors soit. Mais ils découvriront rapidement que l’histoire ne pardonne pas l’indécision.

Son ton était calme, presque résigné, mais portait une menace implicite, une conviction que le temps jouerait en faveur de l’Empire de Belograd. La discussion diplomatique semblait terminée pour le moment, mais le véritable jeu venait à peine de commencer.
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