
Présentation du pays :
La colonisation de San Èremos, 1689 après Jésus-Christ :
San Èremos fut fondé par des populations hispaniques, originaires d'Eurysie, commençant à installer des comptoirs sur la côte du territoire actuel, créés initialement comme comptoirs commerciaux, ces derniers étant très hostiles, les populations eurysiennes ne s'y risquèrent que très peu. Cependant, l'état colonial eurysien dépêcha alors ses prisonniers pour travailler sur place. Après quelques mois, les premières rencontres avec les indigènes eurent lieu et le commerce commença.
La traite négrière à San Èremos, 1699 après Jésus-Christ :
San Èremos fut transformé peu à peu en véritable colonie en 1699 après l'agrandissement du territoire occupé, notamment en formant des terres agricoles. Avec ces nouveaux "postes" à pourvoir, le manque de main-d'œuvre et la concurrence avec les autres colonies, San Èremos devint l'un des épicentres de l'esclavage en Aleucie, notamment avec environ 4 millions d'esclaves importés d'Affaré sur une durée de 109 ans.
Les premières colonies à San Èremos, 1712 après Jésus-Christ :
L'État actuel de San Èremos est récent, en effet, ce territoire était divisé en trois colonies : San Èremos, San Nicolàs et San Partos. Ces colonies furent créées principalement pour administrer ce territoire lointain, et furent divisées en trois afin de limiter les risques de soulèvement. Cependant, cet état ne dura que très peu. Malgré la stratégie mise en place par l'état colonisateur, les San Èremès commencèrent à manifester un mécontentement. En effet, ces colonies généraient beaucoup d'argent qui n'était pas utilisé pour les habitants mais pour la luxure de cet état colonisateur.
La grande famine, 1751 après Jésus-Christ :
Le pays, pourtant prospère, fit face à une situation délicate entraînant la famine de la population. En effet, d'intenses pluies avaient ravagé les terrains agricoles, détruisant les récoltes et noyant les réserves. En parallèle, une étrange épidémie se propagea dans le pays, une grippe d'après les dernières analyses. Une maladie assez commune en ce temps-là, mais qui, cumulée avec le reste, dévasta le moral des habitants. Des messagers furent envoyés vers l'Eurysie suppliant de l'aide, mais la mer était trop agitée, et trop peu de bateaux arrivèrent pour empêcher l'inévitable. Environ 1 million de personnes perdirent la vie en l'espace de 4 ans, sur une population de près de 4,2 millions d'habitants à l'époque. Une sacrée perte qui, avec le peu de ressources envoyées, poussa la population à se demander l'utilité de cet état colonisateur qui ne leur avait rien apporté quand ils en avaient le plus besoin.
Révolution contre le colonisateur, 1760 après Jésus-Christ :
La famine et les maladies poussèrent, en 1760, San Èremos et ses habitants à déclarer leur indépendance, suivis dans la même année par San Nicolàs et San Partos, créant le Conseil des trois colonies, un conseil visant à collaborer et unifier petit à petit les trois colonies pour former un vrai état puissant pouvant faire face à l'état colonisateur. Cette révolution pour l'indépendance entraîna ainsi une guerre, gagnée en 1769 par San Èremos, qui avait réussi à réunifier la colonie sous sa bannière.
Conquête de l'Est, 1792 après Jésus-Christ :
La conquête de l'Est marque l'agrandissement du territoire de San Èremos vers l'Est, déclenchant le génocide des populations refusant la domination de San Èremos, faisant chuter la population autochtone de 600 000 individus à environ 70 000 survivants de la guerre et des maladies en 1816. De plus, les indigènes subirent l'une des pires stratégies militaires de l'époque, celle de la terre brûlée. En effet, les San Èremès détruisirent l'intégralité des champs et des réserves trouvés pour affamer la population, pillant et saccageant les villages. Cette conquête de l'Est s'arrêta en 1826, après la volonté du gouvernement de se concentrer sur l'industrialisation et non plus sur la conquête de territoires sans ressources, et sans utilité pour l'époque.
Fin de l'esclavage, 1808 après Jésus-Christ :
L'esclavage prit fin en 1808 après un référendum national, décidant du sort des esclaves. Il faudra attendre environ 2 ans pour faire appliquer cette mesure de protection des anciens esclaves et la libération de tous, notamment chez les propriétaires les plus réfractaires.
Industrialisation, 1860 après Jésus-Christ :
Cette période marque un tournant pour l'économie du pays, faisant passer San Èremos dans l'ère de la mondialisation précoce. En effet, le pays se spécialisa dans l'usinage, du fait de leur main-d'œuvre à bas coût pour l'époque, et de leur proximité avec des états émergents puissants qui investirent énormément dans le pays, notamment dans des usines. Le pays put enfin relever la tête de l'eau et se stabiliser sur le plan économique.
Le fascisme à San Èremos, 1926 après Jésus-Christ :
San Èremos connut une longue période de fascisme, notamment avec la prise de pouvoir du général Emanuel Quesada, qui devint le premier dictateur du pays. Il instaura un régime drastique et ségrégationniste, imposant la loi martiale dans tout le pays, cherchant à fanatiser les plus jeunes dans les écoles. Durant sa période de pouvoir, de 1926 à 1968, la population ethnique d'Affaré chuta de 3,1 millions à seulement 600 000 individus, une chute s'expliquant par la discrimination, les incarcérations inexpliquées et injustes, et l'émigration vers les pays voisins de ces populations descendantes d'esclaves.
Révolution Bleue contre la Dictature d'Emanuel Quesada, 1968 après Jésus-Christ :
San Èremos connut une révolution sanglante en 1968, la population souhaitant le retour de la démocratie prit d'assaut le palais résidentiel du dictateur, massacrant tout sur son passage, y compris la famille du dictateur. Une razzia eut lieu dans tout le pays, cherchant les partisans du dictateur pour les massacrer, engendrant ainsi des centaines de milliers de morts, le plus souvent injustifiés.
L'essor des narcotrafiquants, 1984 après Jésus-Christ :
Cette année marque le début des problèmes liés au narcotrafic, notamment avec la perte d'une grande partie de l'économie, favorisant l'essor de ces criminels. C'est aussi l'arrivée des principaux gangs du pays, prenant chacun une partie du territoire sous son contrôle. Cela commença la guerre des gangs qui dure encore aujourd'hui, opposant les gangs entre eux, ainsi que le gouvernement cherchant à retrouver son autorité.
Le Président Álvaro Morterero, 2006 après Jésus-Christ :
Le Président Álvaro Morterero fut un président très autoritaire, insistant sur la guerre des gangs, notamment en investissant énormément dans l'armée, ce qui déplut à la population, qui s'appauvrissait au fil des jours, provoquant d'énormes mouvements de grève afin de réclamer la fin d'une guerre intensive contre les gangs. Obligé de céder, Álvaro Morterero relâcha sa mainmise sur la lutte contre les gangs, qui était en train de faiblir, mais fut assassiné en 2006 par un membre des El-Bagnos durant une allocution présidentielle publique.
République populaire du Zhōnguaï.