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Personnalités [Trombinoscope]
Posté le : 26 nov. 2024 à 19:24:20
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Posté le : 26 nov. 2024 à 19:27:19
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Stratège et diplomate du Califat azuréen
Carte d'identité :
Âge : 68 ans Date de naissance : 23/01/1947 à Ectabane, district de Haghmatana, province de Dariane
Nationalité : Azuréenne Appartenance linguistique : Perse
Religion : Islam
Profession : Ministre des Affaires étrangères Lieu de résidence : Agatharchidès, province-district de la capitale
Statut conjugal : Marié à Sahebeh Ahjal, parent de Jamila al-Afaghani (28 ans) et d’Issa al-Afaghani (25 ans)
Affiliation politique : Nahda
Citations :
Extrait du discours tenu le 7 août 1990 lors du congrès national du Parti de la Renaissance islamique (Nahda), où il est élu au Bureau national, défendant une ligne islamo-démocrate majoritaire.
Extrait d’une tribune rédigée dans le journal national al-Urwâ al-Wûthqâ le 22 mars 1999 à l’occasion d’un débat suscité par la possibilité d’une opération militaire contre le Fakiristan, un pays étranger d’obédience musulmane hostile au gouvernement azuréen, contre lequel une partie du Sérail exigeait le recours à la force.
Déclaration du 5 octobre 2013 en tant que Ministre des Affaires étrangères, consacrant le principe et la stratégie d’unification des pays musulmans, le panislamisme, sur la scène internationale et diplomatique comme axe central de la politique étrangère azuréenne.
Biographie :
Djamāl al-dīn al-Afaghānī naît dans une grande famille aristocratique d’Ectabane, en Dariane, le 23 janvier 1947. Son père Ṣafdar est un intellectuel chiite proche de la Qadiriyya, l’une des principales confréries soufies du sunnisme ; théologien et philosophe, l’essentiel de son travail est consacré à étudier la synthèse possible des principes coraniques entre les différentes branches de l’islam.
Jamal se convertit au sunnisme à l’âge de treize ans et étudie à la médersa de l’université Ibn Faruqi de Seylimsaray. Loin de chez lui, il fréquente les étudiants en religion, les softas, qui forment une communauté joyeuse et dynamique surveillée par la police républicaine. L’époque est en effet marquée par un durcissement de la dictature laïque et nationaliste des Jeunes-Altaï, d’abord sous le Président Husseyni Pacha, puis sous Cenanzade Pacha. Du fait de sa double appartenance à la communauté minoritaire des persophones d’une part, et aux institutions religieuses islamiques d’autre part, le jeune Jamal al-Afghani fait l’objet, comme de nombreux camarades, d’une menace quasi-permanente de la part de la dictature.
En 1978, les manifestations et les grèves viennent à bout du régime républicain qui s’effondre dans le chaos de la Semaine des Manguiers. Alors qu’il n’a pas encore terminé sa thèse de théologie, Jamal, âgé d’à peine 31 ans, se retrouve propulsé dans les premiers rangs des événements ; il participe à l’occupation du Palais présidentiel par les sympathisants du Parti de la Renaissance islamique, dont il est un militant fervent.
En 1979, il obtient son diplôme et sa fonction à la mosquée Ibn Suleyman d’Agatharchidès, où il devient professeur de droit islamique spécialisé dans la jurisprudence. Très impliqué en politique, il joue un rôle dans les négociations politiques entre le mouvement islamo-démocrate et les autres factions contestataires, et la mise en place d’un régime de « théocratie constitutionnelle » garantissant à ses citoyens le principe de l’égalité devant la loi, de l’élection des représentants politiques, et du respect d’un certain nombre de droits.
En 1987, alors qu’une crise écologique grave frappe la région du Plateau azuréen, il intervient pour tenter de trouver une issue aux violents affrontements qui opposent le gouvernement à des populations exposées à une sécheresse intense et à la baisse de la production énergétique. Il y défend l’embryon d’une synthèse entre islamo-démocratie et pensée écologique.
En 1994, se lance dans la politique plus séculière. Il est nommé à la tête d’une commission diplomatique chargée d’élaborer la normalisation des relations avec le Fakiristan, pays d’Afarée orientale en pleine crise diplomatique, ce qui est obtenu : c’est un grand succès. Il entre au cabinet du Grand Vizir Selim Karagöz en 1996 ; il conseille l’exécutif. Il est pressenti pour devenir le prochain ministre des Affaires étrangères à l’issue des élections législatives de 1997 dans le troisième gouvernement Karagöz, mais le décès du Calife Burwani perturbe l’aile gauche de la Nahda, alors majoritaire ; c’est un représentant de l’aile droite, l’islamo-conservateur Kubilay Ibn Sayyid, qui est élu à la fonction suprême de guide temporel et spirituel ; dès lors, les rapports de force s’inversent dans le parti.
Al-Afaghani échappe à l’isolement progressifs des « islamistes de gauche » en se concentrant sur les questions de politique étrangère. Il promeut une vision rénovée du panislamisme anti-impérialiste, qui devient l’axe central de l’idéologie du régime en matière de diplomatie à partir des années 2000. Il accède finalement aux responsabilités ministérielles en 2001, avec le portefeuille de Ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Khamuni ; en 2003, il porte la voix de l’Azur pour refuser l’intervention militaire internationale au Varanya. Cette position iconoclaste sur la scène internationale renforce son prestige interne.
L’importance et l’influence politique de Jamal al-Afaghani s’accroissent au point de faire de l’ombre aux chefs de la Nahda et en premier lieu au Calife Kubilay Ibn Sayyid. Bien qu’ils ne s’expriment jamais publiquement, des désaccords réels existent entre le ministre des Affaires étrangères, islamo-démocrate qui ne renie pas une certaine attitude orgueilleuse qualifiée de populiste, et les fidèles du Calife, conservateurs hostiles à un certain progressisme moderne.
Jamal al-Afaghani est pressenti pour prendre le poste de Grand Vizir lors de la campagne pour les élections législatives de 2008, qu’il mène avec un succès relatif, que ses détracteurs conservateurs jugent mitigé. Grand orateur de l’aile gauche de la Nahda, n’hésitant pas à surfer sur un populisme social, il déplaît à certains pontes conservateurs. Alors que la campagne touche à son terme, certains candidats du mouvement désapprouvent la conduite de Jamal al-Afaghani et s’associent dans plusieurs cas au parti islamo-conservateur A.I.P.P., qui entre pour la première fois au Sérail avec neuf délégués ; de plus, pour la première fois depuis longtemps, la Nahda perd la majorité absolue dans le collège des délégués élus (bien qu’elle la conserve sur l’ensemble des délégués). Ce qui devrait être vu comme un succès, le parti remportant le plus grand nombre de sièges et confirmant sa capacité à gouverner l’Azur, est considéré par la faction conservatrice comme un échec personnel d’Al-Afaghani. C’est finalement Rashid Beylan al-Beylani, figure centrale plus lisse, qui est nommée par le Calife à la fonction de Grand Vizir ; al-Afaghani conserve néanmoins le portefeuille des Affaires étrangères.
Eléments chronologiques :
1947 : Naissance à Ectabane.
1960 : Déménagement à Seylimsaray pour étudier le Coran à la médersa de la mosquée Ibn Faruqi.
1966 : Première arrestation par la police. Jamal passe la nuit en garde-à-vue pour avoir tenu des propos irrévérencieux à l’égard du Président de la République ; il est relaxé grâce à l’intermédiaire de sa famille.
1973 : Jamal devient adhérent de la Nahda.
1977 : Mariage avec Sahebeh Ahjal, assistante de recherche au département de sciences astrophysiques.
1978 : Participation à l’occupation du Palais présidentiel à Agatharchidès.
1979 : Diplôme de droit islamique ; premier poste de professeur à l’université Ibn Suleyman d’Agatharchidès.
1981 : Naissance du premier enfant du couple al-Afaghani, malheureusement décédé dès ses premières heures de vie à cause d’une malformation de la trachée. Ecriture d’un livre de poèmes par Jamal et Sahebeh.
1984 : Naissance de Jamila à Agatharchidès.
1987 : Manifestations contre le gouvernement en raison de la mauvaise qualité de l’eau et des insuffisances du réseau électrique dans les quartiers populaires d’Agatharchidès. Al-Afaghani s’adresse aux opposants dans un colloque à l’université et par le biais des médias. Naissance d’Issa.
1992 : Publication d’un essai au sujet de la possibilité d’une démocratie sociale dans le cadre des principes islamiques, dans le but de réaffirmer la validité de l’idéologie officielle du régime.
1994 : Envoyé au Fakiristan pour résoudre un litige diplomatique important.
1996 : Nommé conseiller au cabinet du Grand Vizir Karagöz Pacha.
1997 : Al-Afaghani ne fait plus partie du cabinet et retrouve son emploi de professeur de droit.
2001 : Nommé ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Khamuni.
2003 : Discours au conseil officiel du Sommet international d’Abunaj dans lequel il annonce le refus par l’Azur d’une intervention étrangère au Varanya. La vidéo du discours devient un document historique.
2008 : Nommé chef de la campagne de la Nahda pour les législatives, qui résulte dans un succès en demi-teinte. Il redevient ministre des Affaires étrangères.