11/05/2017
22:28:18
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Actualités de la FISCA et du championnat

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Dans le clan Strama, premières rumeurs sur la future monoplace


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Le siège social du Groupe Automobile Strama (GAS)


Alors que le monde de la course automobile a encore les yeux braqués vers la course des Mel Méjà, les nouvelles s'écoulent au compte-goutte au sujet du championnat de F1 de la FISCA, alors même que le règlement définitif de la compétition n'a pas encore été communiqué. En effet, ces derniers jours ont vu la multiplication des journalistes aux portes du siège du "géant de Saliera". Pas pour critiquer comme à l’accoutumée la fiabilité des derniers modèles de citadines ou de leur tendance à exploser mystérieusement au moindre contact du pare-choc arrière, mais bien pour se quérir des derniers mouvements du département sportif de la Scuderia Strama.

Depuis cinq ans, la marque au S opère une véritable renaissance dans le monde su sport mécanique, d'une part au rallye avec la conception de la véloce (mais fragile) SB500, mais également selon les dernières rumeurs en F1, où les contacts entre plusieurs gouvernements et grands industriels du secteur automobile se multiplient ces dernières semaines. La venue récente de représentants teylais et raskenois au siège de la firme n'a fait qu'amplifier l'éventuelle participation de Strama au championnat 2015-2016 de la FISCA, ce qui a été officialisé quelques jours plus tard par la publication complète dans la presse velsnienne du dossier d’inscription de la Scuderia.

Depuis, c'est une véritable cohue qui se forme, d'autant qu'il a été annoncé un line-up incluant la participation du très controversé Bertoldo Cavaliero. Mais plus que tout, les journalistes ont a cœur d'en savoir le plus possible sur la conception de la monoplace. Et de ce côté là, l'équipe garde jalousement ses secrets. Néanmoins, nul ne peut tout cacher, et plusieurs informations très partielles sont parvenues à passer le filtre du géant de Saliera. D'une part, l'identité des hommes et des femmes à la tête de ce projet, baptisé dans une note interne "Projet SBX". Nul ne sait s'il s'agira du nom définitif du modèle, mais toujours est-il que le nom du chef de projet a été tout trouvé pour la marque au S en la personne de Marco Rosetti, le même concepteur de la SB500 et déjà l'une des têtes de proue de l'engagement de Strama en rallye. C'est en partie à Rosetti, dont le team principal Dangelo est toujours à l'écoute, que l'on doit le retour de la marque dans le sport auto.

Dans cette même note interne est rapidement passé en revue la premières esquisse de la future monoplace, ou plutôt un ordre de priorité auquel se conformer pour les ingénieurs engagés dans le projet. Ainsi, il est mentionné le fait que Steiner et d'autres concurrents accusent une avance dans le domaine de la motorisation qu'il serait impossible pour les velsniens de rattraper d'ici le début éventuel du championnat. S'il fallait pleinement s'y engager, ce qui sera sans doute le cas, Strama mettrait dans les cas optimistes deux à trois ans afin de pleinement rivaliser avec la référence qu'est Steiner. Ce faisant, le dit document enchaîne avec la nécessité de compenser ce déficit potentiel de puissance par une développement axé sur la fiabilité de l'unité moteur, mais surtout la nécessité absolue de la mise au point d'un concept aérodynamique révolutionnaire. En l'absence de règlement définitif, difficile de spéculer à l'heure actuelle sur la nature exacte des recherches des ingénieurs de Strama sur le sujet. Toujours est-il qu'il faudra à la concurrence, surveiller scrupuleusement cela. En attendant, Strama veille au grain et est encore accaparé par les mouvements de grève qui perturbent le pays depuis des mois...
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Par Joachim Venetto


Strama : Perspectives d’avant-saison

Alors même que le règlement final du futur championnat de la FISCA est encore sujet à spéculation, cela n’empêche pas les futurs engagés d’effectuer les premiers grands mouvements, à la fois sur le plan du développement de la future monoplace que dans les activités liées aux transferts et aux personnels des écuries. Sur ce point, le « géant de Saliera » n’est pas en reste puisque un certain nombre de rumeurs viennent alimenter le clan Strama. En premier lieu, si on est plus ou moins certain de l’engagement du pilote Bertoldo Cavaliero, l’identité du détenteur du deuxième baquet reste encore un sujet de poids. En effet, pour le moment, tout semble nous faire croire que pour le moment, la jeune et non moins talentueuse Paula DiSalvi serait pressentie pour tenir ce rôle, que l’on sait difficile si on tient compte du fait que Cavaliero sera son coéquipier. Mais les choses pourraient être plus complexes que cela…

Mais avant cela, nous devons revenir sur le profil si particulier de cette étoile en devenir, afin de comprendre tous les tenants de cette situation. Qui est donc Paula DiSalvi ? Dans un paddock, il est difficile de rater son air nonchalant, le flegme qu’elle affiche constamment et son détachement vis-à-vis de toute forme de pression, à la fois sur la piste et en dehors. De plus, son accent d’Achosie du nord à couper au couteau est un autre trait distinctif à côté duquel on ne peut pas passer, qui ne va pas sans un humour pince sans rire et un second degré dont son coéquipier paraît dépourvu. Mais au-delà d’un caractère, Paula DiSalvi, c’est également des performances de course impressionnantes et une pointe de vitesse impressionnante. Sa couronne au championnat national 2014 de Formule Strama en est la preuve, même si les observateurs ont mit un certain temps à déceler « le petit quelque chose qui manque » chez l’intéressée.

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Paula DiSalvi (Grand Prix d'Aula, championnat de Formule Strama 2014)

De l’avis de tous les observateurs du sport, DiSalvi ne présente pas forcément de compétences innées, et un talent hors du commun qui serait la caractéristique d’un champion du monde de la FISCA, mais elle compense ce « manque d’étincelle » par une rigueur de travail impressionnante, et dont encore une fois dépourvu un Bertoldo Cavaliero, pour qui le pilotage semble un reflexe naturel qui aurait moins besoin d’être travaillé. De son aveu, c’est cette rigueur réputée sans faille qui a été la clé de son titre 2014, ne gratifiant pas certes, de coups d’éclats particulièrement marquants, mais lui permettant une constance et une régularité de métronome. Preuve en est, si cette dernière a remporté le championnat, c’est par seulement deux victoires sur dix épreuves qu’elle s’est emparée de la couronne. Tout le reste n’a été que places d’honneur et gros points méthodiquement pris au fil de la saison, le tout sans le moindre abandon de la saison. Pour finalement remporter le titre avec seulement quatre points d’avance.

C’est là que nous en venons au sujet qui fâche. De l’aveu du team principal de Strama Dangelo, il ne s’agit pas là du profil de pilote privilégié par la Scuderia, qui a toujours fait la part belle à ces pilotes animés du « petit quelque chose » décrit plus tôt. Qui plus est, preuve en est que ce dernier ne sait pas encore sur quel pied danser, le contrat de la jeune femme serait en ce moment même particulièrement précaire. Renouvelable tous les ans, et non sur plusieurs saisons à l’instar de Cavaliero qui a sécurisé une place jusqu’à l’année 2018. Certains y voient le signe que le directeur d’écurie cherche ailleurs, et a d’autres pilotes dans le viseur. Et lorsqu’on se pose la question en connaissant les goûts de l’intéressé, comment ne pas voir la priorité que constitue le recrutement d’un chien fou comme Marc Lapine, pilote teylais réputé plus expérimenté que la jeune achoso-velsnienne. Pour le moment, ce ne sont cependant que des bruits de couloirs, mais tout porte à croire que le clan Strama est prêt à payer rubis sur l’ongle afin de s’adjoindre ses services, quitte à proposer à Courvoisier la mise à disposition de ses contacts dans le milieu d’affaire velsnien, et ce dans le cadre d’un sponsoring lucratif.


Mais si on s’affole du côté des « on dit » de remaniement du personnel, il en est de même dans les ateliers de conception, où le culte du secret fait loi, et où les rumeurs les plus folles circulent sur la future SBX-1. Depuis plusieurs mois, le débauchage d’une véritable armée d’ingénieurs aérodynamiciens dans les paddocks de toutes les catégories su sport mécanique, voire même du secteur de l’aéronautique, alimente les spéculations : Strama serait à l’aube d’une véritable révolution dans ce domaine, devant compenser les faiblesses affichées des blocs moteurs de la compagnie dans les autres catégories, et qui servent nécessairement de base de travail pour la SBX-1. Pour le moment, rien n’est clair, mais il paraît évident au vu des profils engagés que le travail de la Scuderia Strama portera durant toute l’avant-saison sur la maximisation de l’effet de sol. Quid de la nature de ces évolutions…nul ne sait, mais les mots du directeur d’écurie D’Angelo sont on ne peut plus clairs : « Notre objectif en début de saison est que nos pilotes aient l’impression que la future monoplace se comporte aussi bien qu’un train sur des rails. Ni plus, ni moins. ».

A partir d’une déclaration aussi floue, nous pouvons nous poser la question : est-ce que Strama cherche à remettre au goût du jour les éléments aérodynamiques actifs, c’est-à-dire des moyens mécanisés d’améliorer l’appui de la monoplace et la curculation du flux d’air. Ou bien Strama va-t-elle se fonder sur sa longue expérience dans le domaine de l’aéro à partir d’améliorations plus conventionnelles ? Nous ne seront fixés que lors du dévoilement de la monoplace d’ici à quelques mois.
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