
Le siège social du Groupe Automobile Strama (GAS)
Depuis cinq ans, la marque au S opère une véritable renaissance dans le monde su sport mécanique, d'une part au rallye avec la conception de la véloce (mais fragile) SB500, mais également selon les dernières rumeurs en F1, où les contacts entre plusieurs gouvernements et grands industriels du secteur automobile se multiplient ces dernières semaines. La venue récente de représentants teylais et raskenois au siège de la firme n'a fait qu'amplifier l'éventuelle participation de Strama au championnat 2015-2016 de la FISCA, ce qui a été officialisé quelques jours plus tard par la publication complète dans la presse velsnienne du dossier d’inscription de la Scuderia.
Depuis, c'est une véritable cohue qui se forme, d'autant qu'il a été annoncé un line-up incluant la participation du très controversé Bertoldo Cavaliero. Mais plus que tout, les journalistes ont a cœur d'en savoir le plus possible sur la conception de la monoplace. Et de ce côté là, l'équipe garde jalousement ses secrets. Néanmoins, nul ne peut tout cacher, et plusieurs informations très partielles sont parvenues à passer le filtre du géant de Saliera. D'une part, l'identité des hommes et des femmes à la tête de ce projet, baptisé dans une note interne "Projet SBX". Nul ne sait s'il s'agira du nom définitif du modèle, mais toujours est-il que le nom du chef de projet a été tout trouvé pour la marque au S en la personne de Marco Rosetti, le même concepteur de la SB500 et déjà l'une des têtes de proue de l'engagement de Strama en rallye. C'est en partie à Rosetti, dont le team principal Dangelo est toujours à l'écoute, que l'on doit le retour de la marque dans le sport auto.
Dans cette même note interne est rapidement passé en revue la premières esquisse de la future monoplace, ou plutôt un ordre de priorité auquel se conformer pour les ingénieurs engagés dans le projet. Ainsi, il est mentionné le fait que Steiner et d'autres concurrents accusent une avance dans le domaine de la motorisation qu'il serait impossible pour les velsniens de rattraper d'ici le début éventuel du championnat. S'il fallait pleinement s'y engager, ce qui sera sans doute le cas, Strama mettrait dans les cas optimistes deux à trois ans afin de pleinement rivaliser avec la référence qu'est Steiner. Ce faisant, le dit document enchaîne avec la nécessité de compenser ce déficit potentiel de puissance par une développement axé sur la fiabilité de l'unité moteur, mais surtout la nécessité absolue de la mise au point d'un concept aérodynamique révolutionnaire. En l'absence de règlement définitif, difficile de spéculer à l'heure actuelle sur la nature exacte des recherches des ingénieurs de Strama sur le sujet. Toujours est-il qu'il faudra à la concurrence, surveiller scrupuleusement cela. En attendant, Strama veille au grain et est encore accaparé par les mouvements de grève qui perturbent le pays depuis des mois...