Ici les pays du monde entier peuvent y envoyer des missives, des propositions d'accords et meme des collaborations militaires (si Parlement de Métropole et Parlements locaux votent en faveur de la dite alliance.)
Le Royaume reste ouvert à toute proposition venant de n'importe quelles nations et est considéré comme capable de reconnaitre des états du fait de son union réelle qui ressemble plus à une collaboration entre deux états souverains unis par un meme monarque et une meme culture (c'est pour rappeler que le Royaume est très indépendant vis à vis de la Métropole.
Ambassade Royale
Posté le : 30 nov. 2024 à 20:47:39
489
Posté le : 11 jan. 2025 à 16:58:22
1053
La fédération d'Antegrad
Sujet: Réponse du chef suprême en personne Ismaël Idi amar..
Bonjour, bonsoir, cher représentant des affaires étrangère du royaume de Marcine.
En tant que chef suprême de la Fédération Centrale Démocratique d'Antegrad, je réponds favorablement à votre proposition de rencontre diplomatique avec les différents dirigeants du vaste continent afaréen à Marcine afin de, comme vous l'avez mentionné, avoir un poids diplomatique digne de ce nom sur les sujet dit. Nous acceptons de désigner la seule partie légitime de cette terrible guerre civile qui frappe actuellement le Gondo. Cette désignation, et par extension la reconnaissance du nouvel État gondolais.
Nous souhaitons également mettre sur la table, si de nombreux dirigeants sont présents, la possible création d'une communauté pan-afaréaniste. Celle-ci serait composée de plusieurs nations et permettrait d'imposer des sanctions aux territoires exploités sous domination Aleurysienne (colonies) en Afarée, tout en reconnaissant l'indépendance de ses territoire afin d'avoir un impact plus significatif grâce au nombre de nations.
Cordialement, le chef suprême de la fédération centrale démocratique d'Antegrad, Ismael Idi Amar.
Posté le : 12 jan. 2025 à 11:29:44
1126

A son Excellence Aimé Bassé, représentant de son Excellence Aimé Bolila, Premier Ministre du Royaume de Marcine et de Sa Majesté Louis VI d’Antérinie, Roi de Marcine,
Ecrit le 22 Juillet 2015,
A Mpanga
Votre majesté,
en mon rôle de dirigeant de l'état Fédéral du Dgondu, accompagné de mon confrère le dirigeant de Gedemascar Monsieur Modango, nous acceptons votre proposition d'élaboration d'une alliance Afaréenne. En effet, depuis trop longtemps, nous subissons la tyrannie, l'oppression de nation Aleuco-eurysienne, ce qui ne peut être toléré. De notre côté, la Yukanaslavie a toujours su nous garantir notre indépendance sur le plan international, ce qui a été notamment la raison de notre venue au sein de cette fédération.
Nous sommes honorés de participer à une conférence afin de pouvoir créer un espace afaréen stable et surtout, indépendant des autres continents. Votre projet reflète par ailleurs des idéaux profonds, une envie de soulever les nations soeurs qui forment aujourd'hui la géopolitique afaréenne. De cette manière, il est temps de mettre fin à l'Impérialisme et au Colonialisme que subit nos terres depuis 400 années !
Vive l'afarée, vive le Gondo libre !
Au plaisir de se revoir,
Sa Majesté Malandela Gudmada,
Roi des rois du Dgondu
Posté le : 13 jan. 2025 à 12:42:57
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Excellence,
Que la Paix soit sur vous.
Je vous remercie pour la bénévolence que vous avez eu à notre égard en nous sollicitant particulièrement sur l'épineux et sensible sujet de la guerre civile actuelle au Gondo. Vous y dressez un tableau de la situation très fort, évoquant le "néocolonialisme", la "soumissions de certains Etats à des métropoles", la nécessité d'"unir l'Afarée" entre nations "indépendantes" et "semi-indépendantes" ; vous proposez d'organiser une conférence sur la paix au Gondo, dont vous spécifiez par avance l'objectif de "désigner la seule partie légitime" tout en "excluant toute intervention militaire". Vous expliquez agir dans l'optique de créer une "alliance afaréenne".
Excellence, nous vous remercions de l'importance que vous accordez à la situation au Gondo qui demande, comme vous l'écrivez si justement, d'être investie par l'ensemble des Etats concernés pour que soit rétablie une paix durable. Bien que vous ne mentionniez pas les Accords d'Icemlet, accords de paix globaux négociés en 2011 et appliqués jusqu'en 2014, nous interprétons votre message comme un soutien implicite à ces accords, en tous cas à une solution la plus large possible, sans a priori idéologique. Nous nous réjouissons d'une telle approche, qui est similaire à celle que le Califat constitutionnel d'Azur a lui-même adoptée.
Excellence, vous proposez l'organisation d'une conférence dédiée à ce sujet. Je me dois de vous informer qu'un conseil se tient déjà à ce sujet entre six pays afaréens préoccupés par la situation gondolaise. De ce fait, et bien que nous soyons tout à fait disposés à discuter des autres sujets que vous avez évoqués, il nous semble que la bonne enceinte pour un dialogue afaréen sur le Gondo est celle de ce conseil-là. Si vous l'agréez, je puis intercéder afin que l'Empire confédéral d'Antérinie, au nom du Royaume de Marcine, puisse participer aux réunions, et continuer la discussion avec nous. Je suis également disposé à le faire pour tout Etat qui vous aurait manifesté son souhait de rejoindre nos discussions.
Cependant, ce cadre de discussion a un périmètre limité et spécifique, lié à la résolution pacifique de la crise gondolaise, et non à d'autres débats comme vous les avez abordés : à savoir de discuter du problème global du "néo-colonialisme", de l'impérialisme, et de l'intérêt d'une "alliance afaréenne". Il existe déjà une organisation à vocation continentale, le Forum de Coopération d'Afarée du Nord, dont nous ne pouvons pas faire abstraction, bien que ses dispositions soient limitées. Si l'Antérinie a une proposition plus spécifique à formuler, comme par exemple une alliance militaire, il nous semble nécessaire d'acter au préalable une bonne entente de vues entre les pays qui souhaiteraient s'y investir. Ainsi, je vous confirme que nous sommes disposés à participer à une conférence sur les questions d'impérialisme en Afarée, mais qui devrait être distincte du conseil pour la résolution du conflit au Gondo, dont les travaux ont déjà débuté, et auquel nous sommes prêts à vous inviter, avec l'accord de ses membres. Cela répond-il favorablement à votre proposition ?
Par ailleurs, Excellence, je me dois de faire ici le porte-parole du Diwan azuréen, qui s'interroge sur la portée des compétences du gouvernement royal de Marcine, en ce qui concerne la possibilité d'aborder de tels sujets. Nous n'ignorons pas que Marcine est une ancienne colonie antérinienne et qu'elle fait toujours partie de l'Empire confédéral. L'Azur est heureux de disposer de bonnes relations avec l'Antérinie, grand pays eurysien, mais comment définir nos relations avec le royaume de Marcine ? Cette question doit aussi être tranchée pour que les futures discussions puissent se tenir. Nous savons que le gouvernement actuel de Marcine a une orientation "pan-afaréenne" ; dans ce cas, une indépendance complète du territoire est-elle prévue ? Sinon, quelles sont les modalités exactes de ce gouvernement local ? Un aspect très concret de cette question, mais très important, est la question des forces militaires. Quelles sont les forces militaires de Marcine ? Sous quel commandement se trouvent-elles ? Quelles garanties pouvez-vous nous donner que Marcine aurait sa place dans une alliance militaire afaréenne hypothétique, si elle doit obéir en même temps aux impératifs d'un gouvernement central situé en Eurysie ?
Excellence, je vous prie de considérer ces interrogations non comme un moyen de remettre en question votre légitimité, mais comme un besoin de clarification, qui est nécessaire pour que nos discussions, que nous souhaitons vraiment tenir avec vous, puissent se dérouler dans un cadre serein et dénué d'arrières-pensées, de préjugés ou d'incertitudes.
J'espère que cette missive vous apportera la réponse que vous attendiez, Excellence. Je suis par ailleurs prêt à poursuivre cet échange. De mon côté, je vais d'ores et déjà militer pour que le conseil afaréen sur le Gondo s'élargisse à vous.

Jamal al-Din al-Afaghani
Ministre des Affaires étrangères
27.07.2015
Posté le : 15 jan. 2025 à 17:57:45
2112
République d'Ouwanlinda


Mon excellence,
J'ai bien reçu votre lettre. Vous commencez à me connaître: j'aime aller droit au but. Je suis toujours francs, sincère et sans compromission. Votre discours me paraît dans cette lignée, et j'ai l'impression que vous êtes honnêtes avec vous même lorsque vous évoquez la question du colonialisme. J'ai ouie dire des changements récents au Royaume de Marcine, et je me réjouis que cette couronne évolue vers une sorte de confédéralisme où l'Antérinie serait une entité plus lointaine et discrète.
*Ateh se met à rire nerveusement en se grattant la tempe avec la crosse de son revolver*
Mais j'ai l'impression également que vous êtes vraiment très optimiste concernant la situation au Gondo. Vous dénoncez le colonialisme des eurysiens en Afarée. Pourtant, je ne vois nulle part une mention de cette réalité qui devrait vous être rappelée: à savoir que c'est le gouvernement du Gondo lui-même qui s'est vendu aux intérêts clovaniens, qui laisse des entreprises mafieuses exploiter ses terres, ses ressources et ses gens. Pourtant, j'ai l'impression, dans votre discours, que vous mettez à égalité nos actions pour restaurer la liberté du peuple gondolais, et celles de ce gouvernement qui a perdu sa légitimité à administrer ses gens lorsqu'il a ouvert ses portes à des étrangers. Ces étrangers qui ont fait tant souffrir de nations afaréennes, ce que certains, que vous comptez inviter à votre conférence ont apparemment oublier. Vous vous doutez bien que je veux parler là de l'Antegrain...Lantegro...euh...l'Antegrad.
Je suis septique sur votre démarche, seigneur de guerre, mais je suis prêt à vous accorder une chance: je viendrai à votre conférence. Mais si d'aventure l'Armée démocratique du Gondo devait être oubliée, ou si les actions de l'Antegrad pour soutenir les clovaniens étaient ignorées, alors je sortirai de votre médiation sans avoir reconnu votre arbitrage. Inutile également de dire que je ne me laisserai pas dicter ce que je dois faire concernant le bombardement honteux que l'Antegrad a perpétré sur les terres d'Ouwanlinda [i](HRP: je pars du principe que cet évènement prend place avant l'emission de ce courrier)[/i].
Vive le Gondo libre ! Vive l'Ouwanlinda libre ! Et vive l'Afarée libre !
Posté le : 18 jan. 2025 à 17:36:24
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À l’attention d'Aimé Bassé, représentant de son Excellence Aimé Bolila, Premier Ministre du Royaume de Marcine et de Sa Majesté Louis VI d’Antérinie, Roi de Marcine.
Nous avons bien conscience que votre missive avait véritable vocation de proclamation, et qu'ainsi lorsque vous déclarez "que le monde reste inactif", vous oubliez moins l'action intense du Grand Kah en faveur de la paix et de la fin des impérialistes que vous n'accusez les nations profitant passivement ou activement de ces structures d'oppression que nous déplorons tant. Oui : l'Afarée doit être unie et indépendante, vous avez tout à fait résumé ce qui doit être, je crois, le cœur de la politique des États du continent.
Nous avons déjà participé à de nombreuses tentatives d'établissement d'un genre de pan-Afaréanisme institutionnalisé. Cette fois encore nous répondrons présents. Vous pourrez donc compter sur notre présence à ce sommet.
Salut et fraternité,
Citoyen.ne.s Asong Sopo et Mojiz al-Makki
Au nom du Commissariat à l'Intégration Afaréenne.
Posté le : 25 jan. 2025 à 18:24:12
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À l’attention de Louis de Kalindi, chargé des affaires paltoterrane, représentant de Son Excellence Aimé Bassé, ministre des affaires étrangères de Son Excellence Aimé Bolila, premier Ministre de Son Altesse Louis VI de Marcine, roi de Marcine.
Il est vrai que si le détail de leur mise en place diffère, les objectifs géostratégiques du P.P.A et de l'Union convergent en ce qui concerne l'Afarée. De plus le Grand Kah est avant tout intéressé par la paix et l'exportation de la prospérité dans chaque région en faisant la demande ou l'effort. Si la politique libérale du royaume de Marcine est éloignée de ce que nous considérons être une démocratie pure, et si nous avons en fin de compte assez peu d'accointances idéologiques ou même politiques avec l'Antérinie dans son ensemble, nous ne pensons pas que cela devrait faire obstacle à la réalisation de nos ambitions diplomatiques et à l'édification d'une entente diplomatique cordiale et mutuellement bénéfique.
Des accords économiques voir sécuritaires pourront donc être discutés et, j'en suis sûre, établi entre nos deux gouvernements.
Concernant le parti auquel vous appartenez, maintenant, nous suivions ses avancées avec la plus grande attention : il est rare de voir les idéaux libertaires vaincre par la voix des urnes, mais une révolution – même civique – est une chose à fêter. Vous concernant nous sommes sûrs qu'elle est désormais à portée de main. L’offre politique marcinoise est divisée et il nous semble que le terreau militant local, qu’il soit d’un mouvement ou d’un autre, manque encore peut-être d’expérience et de méthode. Le Grand Kah s’est fait, depuis la première révolution, un devoir d’aider et d’accompagner ses camarades à travers le monde. Ce devoir s’est institutionnalisé avec la fondation du LiberalIntern il y a bientôt dix ans, et nous vous accueillerons avec plaisir pour établir ensemble une liste de vos besoins et des solutions possibles pour vous permettre d’atteindre vos objectifs.
Salut et fraternité,
Citoyen.ne.s Asong Sopo et Mojiz al-Makki
Au nom du Commissariat à l'Intégration Afaréenne.
Posté le : 23 mars 2025 à 10:57:18
0

Ecrit le 18/02/2016
Aux nations Afaréennes,
Aujourd'hui, nos états peuplant le continent mère sont menacés par des puissances impérialistes et néocoloniales qui se rêvent en puissances mondiales et dominatrices en Afarée. Cette situation, qui perdure entre autre au Gondo, pour ne citer que lui, n'est pas tolérable et ne doit pas être tolérable pour des nations comme nous, qui vivons sur ces terres depuis des générations et des générations.
Nous devons nous renforcer collectivement, nous devons nous unir comme un seul continent fédéré autour de nos valeurs et nos idées. Le Dgondu a toujours promu une vision Pan-afaréiste et refuse de laisser des puissances étrangères dicter leurs lois sur le sol des Afaréens. C'est pour cela que je vous invite à un sommet à Mpanga, capitale du Dgondu, le 25 Février 2016. Durant cette rencontre, nous parlerons de diverses sujets, allant d'une coopération économique poussée entre nos nations, à travers peut être la création d'une seconde monnaie commune, à des traités militaires dans les situations les plus favorables, comme des pactes défensifs, à la création d'un institut promouvant nos cultures afaréennes dans le monde entier.
Egalement, il sera envisagé de fonder une potentielle organisation afaréenne, bien que cette possibilité soit ouverte aux débats de part la présence du Forum de Coopération de l'Afarée du Nord déjà existant dans le nord de l'Afarée.
Avec toutes mes salutations les plus distinguées et avec espoir de recevoir une réponse favorable de votre part,

Sa Majesté Malandela Gudmada,
Roi des rois du Dgondu, état fédéré de Yukanaslavie
Posté le : 05 mai 2025 à 19:13:36
3057
Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
Aimé Bassé
Premier Ministre du Royaume de Marcine
Très estimé Aimé Bassé,
Le Duché de Sylva vous salue et souhaite que la paix puisse être rétablie dans votre voisinage. Les temps sont troublés et les nuages des péripéthies politiques et militaires planent sur tout le monde.
Nous vous contactons en ce sens suite à l'actualité de l'Afarée, entre l'Antegrad et l'Ouwanlinda. Vous avez certainement été informé de la réaction sylvoise, justifiée par la déstabilisation régionale qui se profilait et menaçait partenaires et alliés aux alentours. L'Antegrad fait partie desdits partenaires, frappés d'un crime ignominieux. Si nous condamnons l'opération militaire de l'Antegrad ayant mené à cette escalade, nous ne pouvons mettre à égalité une frappe ciblée sur des infrastructures militaires, avec un tir de missiles balistiques que l'on pourrait qualifier d'attentat terroriste. Cette action vient de décapiter le gouvernement de l'Antegrad et garanti une escalade du conflit qui, sous la déstabilisation, ne saura être réglée en vue de l'absence de dirigeant anterien. Il s'agit d'un acte barbare renvoyant un message fort : celui de la non-reconnaissance du statu de dirigeant, représentant et porte-parole d'une nation.
Nous ne saurons tolérer une telle exaction, nous ne saurons tolérer que soient ainsi bafoués les principes les plus élémentaires de politique et diplomatie. L'exécution d'un dirigeant ne traduit rien d'autre qu'une volonté de guerre éternelle sous l'impossibilité d'établir une paix, faute de moyen d'initier un dialogue. C'est pourquoi le Duché a agi avec diligence pour figer le conflit avant qu'il n'escalade, d'où le blocus tant sur l'Ouwanlinda que l'Antegrad. Ces blocus visent à filtrer les apports extérieurs pour empêcher l'approvisionnement d'armes, et autrement dit, d'outils pour perpétuer cette escalade. Les convois humanitaires et marchands ne seront bien évidemment pas affectés.
Mais quelques soient le caractère selon nous légitime de cette opération, nous n'aurons l'audace de l'imposer unilatéralement au voisinage. C'est un acte profondément intrusif et nous osons prendre cette initiative uniquement en vue de l'extrême urgence de la situation. Nous devons rester pragmatique : ne rien faire laisserait simplement exploser une guerre, avec son lot de menaces qui iront bien au-delà de l'ajout d'une procédure de vérification sur les flux marchands. C'est pourquoi nous vous invitons à vous joindre à cette initiative, parce que la chose est nécessaire, que vous êtes directement impliqués par la force des choses, et qu'une internationalisation de l'intervention garantira la pluralité et collégialité requise pour rectifier les dérives, au moins dans une moindre mesure.
Cet embargo devra se maintenir tant que la situation est instable, c'est-à-dire jusqu'à la constitution d'un gouvernement antérien (d'intérim ou définitif) et sa mise en relation avec Ateh Olinga, qui devra sous la pression internationale acceptée le dialogue et l'établissement d'un contexte propice à la paix.
Notons par ailleurs la proximité reconnue, tant géographiquement que diplomatiquement, entre l'Ouwanlinda et Marcine. Vous avez d'autant plus de cartes à jouer pour orienter Ateh vers une dynamique plus apaisée et prompte à la situation. Encore une fois, l'assassinat d'un dirigeant est un acte d'une extrême gravité sur le plan géopolitique. Nous ne pouvons nous complaire dans une telle situation. C'est pourquoi nous vous invitons avec autant d'insistance à vous joindre à ces manœuvres.
Avec l'expression de nos plus courtoises salutations,
Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
Premier Ministre du Royaume de Marcine
Le Duché de Sylva vous salue et souhaite que la paix puisse être rétablie dans votre voisinage. Les temps sont troublés et les nuages des péripéthies politiques et militaires planent sur tout le monde.
Nous vous contactons en ce sens suite à l'actualité de l'Afarée, entre l'Antegrad et l'Ouwanlinda. Vous avez certainement été informé de la réaction sylvoise, justifiée par la déstabilisation régionale qui se profilait et menaçait partenaires et alliés aux alentours. L'Antegrad fait partie desdits partenaires, frappés d'un crime ignominieux. Si nous condamnons l'opération militaire de l'Antegrad ayant mené à cette escalade, nous ne pouvons mettre à égalité une frappe ciblée sur des infrastructures militaires, avec un tir de missiles balistiques que l'on pourrait qualifier d'attentat terroriste. Cette action vient de décapiter le gouvernement de l'Antegrad et garanti une escalade du conflit qui, sous la déstabilisation, ne saura être réglée en vue de l'absence de dirigeant anterien. Il s'agit d'un acte barbare renvoyant un message fort : celui de la non-reconnaissance du statu de dirigeant, représentant et porte-parole d'une nation.
Nous ne saurons tolérer une telle exaction, nous ne saurons tolérer que soient ainsi bafoués les principes les plus élémentaires de politique et diplomatie. L'exécution d'un dirigeant ne traduit rien d'autre qu'une volonté de guerre éternelle sous l'impossibilité d'établir une paix, faute de moyen d'initier un dialogue. C'est pourquoi le Duché a agi avec diligence pour figer le conflit avant qu'il n'escalade, d'où le blocus tant sur l'Ouwanlinda que l'Antegrad. Ces blocus visent à filtrer les apports extérieurs pour empêcher l'approvisionnement d'armes, et autrement dit, d'outils pour perpétuer cette escalade. Les convois humanitaires et marchands ne seront bien évidemment pas affectés.
Mais quelques soient le caractère selon nous légitime de cette opération, nous n'aurons l'audace de l'imposer unilatéralement au voisinage. C'est un acte profondément intrusif et nous osons prendre cette initiative uniquement en vue de l'extrême urgence de la situation. Nous devons rester pragmatique : ne rien faire laisserait simplement exploser une guerre, avec son lot de menaces qui iront bien au-delà de l'ajout d'une procédure de vérification sur les flux marchands. C'est pourquoi nous vous invitons à vous joindre à cette initiative, parce que la chose est nécessaire, que vous êtes directement impliqués par la force des choses, et qu'une internationalisation de l'intervention garantira la pluralité et collégialité requise pour rectifier les dérives, au moins dans une moindre mesure.
Cet embargo devra se maintenir tant que la situation est instable, c'est-à-dire jusqu'à la constitution d'un gouvernement antérien (d'intérim ou définitif) et sa mise en relation avec Ateh Olinga, qui devra sous la pression internationale acceptée le dialogue et l'établissement d'un contexte propice à la paix.
Notons par ailleurs la proximité reconnue, tant géographiquement que diplomatiquement, entre l'Ouwanlinda et Marcine. Vous avez d'autant plus de cartes à jouer pour orienter Ateh vers une dynamique plus apaisée et prompte à la situation. Encore une fois, l'assassinat d'un dirigeant est un acte d'une extrême gravité sur le plan géopolitique. Nous ne pouvons nous complaire dans une telle situation. C'est pourquoi nous vous invitons avec autant d'insistance à vous joindre à ces manœuvres.
Avec l'expression de nos plus courtoises salutations,
Posté le : 26 mai 2025 à 13:42:28
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Que la Paix soit sur vous.
Excellence,
Vous avez comme moi sans doute pris connaissance ces dernières semaines de la crise ouverte entre l'Ouwanlinda et l'Antegrad, deux pays d'Afarée occidentale, dont le bombardement du palais présidentiel antegrain par Ateh Olinga a été la dernière et la plus sanglante actualité. S'il déplore depuis le début cette situation de tensions entre deux pays qui devraient plutôt choisir le dialogue pan-afaréen, l'Azur ne saurait cependant fermer les yeux sur l'acte extrêmement grave commis par le dictateur ouwanlindais. L'attaque d'un édifice officiel tel que le palais présidentiel, et l'assassinat d'un chef d'état en exercice, dirigeant civil de sa nation, ne représente rien de moins qu'un crime à l'égard de toutes les règles de la diplomatie ; elle est une manifestation d'hostilité extrême et sans mesure ; elle est une invitation à la déferlante de violence. L'Azur ne tolère pas qu'on rebatte les cartes de ce qui fait la stabilité et la pérennité des relations diplomatiques entre pays afaréens ; il ne tolère pas davantage qu'un dictateur prétendument pan-afaréen utilise des armes hypersoniques du meilleur standard technologique à l'encontre de l'un de ses partenaires, affichant une intention implicite de recourir à de semblables méthodes dans l'avenir contre ceux qui se trouvent à portée de ses missiles. Un problème de sécurité se pose à nous.
Pour cette raison, l'Azur a décidé d'agir par la voie diplomatique. Une coalition d'Etats acquis aux considérations que je viens d'évoquer, qui souhaitent empêcher Ateh Olinga de capitaliser sur son geste et de garnir davantage ses arsenaux, s'apprête à mettre en place un embargo contre l'Ouwanlinda, visant à prévenir toute entrée d'armes sur son territoire. Si le commerce demeure non impacté, la force internationale encadrée par un protocole d'action précis et légitime se réserve le droit d'effectuer les inspections nécessaires pour assurer qu'Olinga n'acquiert de nouvelles armes par aucun canal.
En ce sens, l'Azur, qui est partie prenante de cette initiative, souhaite vous offrir toutes les informations requises et la possibilité de rejoindre cette dynamique, en signant le protocole d'action dont voici le texte ; un tel geste contribuerait à façonner une réponse afaréenne unie et ferme à cette inqualifiable escalade provoquée par l'Ouwanlinda. Dans le même temps, l'embargo qui ne vise aucune action militaire mais simplement le contrôle de la situation est accompagné d'une relance du dialogue diplomatique afin de sortir par le haut de la situation actuelle. L'Azur se porte garant du fait que la voie de la négociation sera poussée jusqu'au fond pour parvenir à une solution pacifique et diplomatique, permettant de restaurer la sécurité et la confiance mutuelle des pays afaréens. En ce sens, il m'apparaît pertinent que le royaume de Marcine, en tant qu'entité subordonnée à l'Antérinie, puisse manifester son appartenance afaréenne en signant le protocole que je vous présente, ce qui justifierait d'autant plus qu'il participe à une solution globalisante pour l'Afarée. L'Azur a à coeur de ne pas marginaliser votre grand pays.
Par le bombardement du palais présidentiel de l'Antegrad et l'assassinat du chef de l'Etat, l'Ouwanlinda s'est rendu coupable d'une escalade extrêmement grave de la violence. Ses déclarations et la liste de ses actions récentes indique qu'il serait prêt à répéter ces crimes. Afin de prévenir toute future escalade, il est nécessaire de garantir que les capacités de frappes d'Ateh Olinga, seul responsable de la crise actuelle, ne soient pas renforcées. En ce sens, les pays volontaires signataires s'engagent à travers ce protocole à coordonner leurs actions dans cet objectif.
1 - Garantir la liberté de navigation à l'Antegrad
Les pays signataires s'engagent à ne pas remettre en cause, d'aucune manière, la libre circulation des navires et des marchandises se rendant ou partant d'Antegrad, quelle que soit leur provenance et leur contenu.
2 - Mise en place d'un déploiement préventif
Les pays signataires décident, à travers une opération commune, d'interdire le transfert d'armements ou de produits utilisables dans une action militaire à l'Ouwanlinda par la surveillance de sa façade maritime et l'investigation éventuelle d'embarcations. Les embarcations ouwanlindaises seront systématiquement fouillées. Les embarcations qui se refuseraient à une inspection seraient contraintes par la force. Toute opposition de force à cette force entraînera une action militaire.
3 - Coordination du déploiement
Toutes les informations et décisions prises dans le cadre de cette opération doivent être partagées avec les signataires de ce protocole. Toute autre information relative à la circulation d'unités militaires en Afarée occidentale devra être partagée.
4 - Levée du blocus
L'opération de blocus prendra fin lorsque la voie diplomatique aura permis à l'Antegrad d'obtenir réparation symbolique et matérielle pour le crime qu'il a subi. Il appartient à l'Antegrad de définir cette réparation.
5 - Sortie du protocole
Un Etat signataire souhaitant sortir de ce protocole devra disperser ses forces militaires et les faire quitter la région.
Dans le sens des principes du protocole d'embargo ci-dessus, le Diwan souhaite également et solennellement demander à Marcine et à la Confédération d'Antérinie de rejoindre le principe d'embargo sur les armes à l'encontre de l'Ouwanlinda, embargo qui sera maintenu jusqu'à la fin des négociations diplomatiques, de sorte qu'Olinga ne trouve aucune facilité d'approvisionnement par votre frontière terrestre. Une telle décision est nécessaire pour permettre une bonne mise en oeuvre de l'embargo, qui est une garantie minimale de sécurité collective.
Dans tous les cas, je formule également la demande du Califat constitutionnel pour que ses navires participant à l'embargo au large de l'Ouwanlinda puissent se ravitailler en carburant dans les ports de Marcine.
J'espère, Excellence, pouvoir bientôt considérer en Marcine un partenaire de poids déterminé à peser dans la solution pacifique et coordonnée que nous appelons de nos voeux.
Amir Bey il-ir Usdeli
Ministre des Affaires étrangères par intérim
28.08.2016
Posté le : 28 mai 2025 à 01:54:10
6036

À l’attention la camarade Jeanne Diallo, secrétaire générale du Front de Lutte Anarchiste.
Votre missive, empreinte d'une passion pour la paix et l'unité afaréenne que nous partageons profondément, est parvenue jusqu'à nous à Axis Mundis et a retenu toute notre attention. Vos mots sur les souffrances du continent Afaréen, victime des appétits extérieurs et des divisions internes, résonnent avec force au sein de l'Union des Communes, qui a fait de la lutte anti-impérialiste et de la fraternité entre les peuples les piliers de son action internationale.
Vous dressez un tableau hélas trop juste des périls qui menacent l'Afarée. La guerre civile au Gondo, exacerbée par les ingérences néocoloniales clovaniennes, est une blessure ouverte qui saigne le continent. Et la récente escalade entre la République d'Ouwanlinda et la Fédération Centrale d'Antegrad, avec cet échange de frappes directes et l'assassinat du Président Idi Amar, ajoute une nouvelle couche de complexité et de danger. Le Grand Kah, comme vous, déplore cette spirale de violence. Nous avons exprimé nos condoléances à la nation antégrine, car une vie humaine reste une vie humaine, tout en rappelant que les actions du Président Olinga, si extrêmes soient-elles, s'inscrivaient dans une dynamique d'escalade où l'Antegrad a également sa part de responsabilité.
Votre analyse de la situation géopolitique, notamment l'implication de puissances comme Sylva et la constitution de ce que vous nommez un "attelage curieux et détestable" imposant un blocus à l'Ouwanlinda, nous semble pertinente. Le Grand Kah observe avec la plus grande vigilance ces manœuvres qui, sous couvert de "stabilisation", peuvent masquer des agendas moins avouables et risquent, en effet, d'aggraver les difficultés des peuples concernés. L'idée qu'un embargo sélectif, imposé sans mandat international clair, puisse servir la paix durable nous laisse sceptiques. L'histoire nous enseigne que de telles mesures unilatérales sont souvent des instruments de pression politique au service d'intérêts particuliers, et rarement des vecteurs de justice ou de réconciliation.
C'est dans ce contexte que vos propositions et vos préoccupations retiennent toute notre attention :
Concernant la Paix entre l'Ouwanlinda et l'Antegrad :
Nous partageons absolument votre conviction qu'une paix durable entre ces deux nations est une nécessité impérieuse pour la stabilité de la région et le bien-être de leurs populations. Le Grand Kah œuvre activement en ce sens. Comme nous l'avons récemment communiqué à nos partenaires anteriens et ouwanlindais, nous avons obtenu l'accord de la République Socialiste de Sochacia Ustyae Cliar pour accueillir des pourparlers entre les deux parties. Nous avons proposé notre co-facilitation aux pays concernés. Le gouvernement ouwanlindais, par la voix du Ministre du Respect Barnabas, a accepté le principe de cette rencontre et le lieu proposé, tout en exprimant des réserves légitimes quant à la sécurité de l'Amiral-Président, suggérant qu'il pourrait être représenté par le Ministre Barnabas lui-même et un "sosie" officiel. Nous avons également reçu une réponse de principe favorable de la part du nouveau leadership antegrain.
Nous soutenons donc avec force et vigueur toute initiative visant à encourager l'Amiral-Président Olinga et le Président Jakamé Idi Akim à s'engager dans un dialogue constructif. "Être raisonnable" est un terme subjectif, mais nous inciterons assurément nos partenaires ouwanlindais à aborder ces discussions avec un esprit ouvert à la désescalade, tout en défendant fermement leur souveraineté et en rappelant la séquence des événements qui a mené à la crise actuelle. Votre soutien à cette démarche de médiation sera précieux.
Concernant l'aide à l'Ouwanlinda face au Blocus Sylvois :
Votre proposition d'ouvrir des voies d'approvisionnement discrètes entre Marcine et l'Ouwanlinda pour contrer les effets d'un blocus que nous jugeons partial est une manifestation concrète de solidarité internationaliste que le Grand Kah ne peut qu'applaudir. Si une telle initiative peut alléger les souffrances du peuple ouwanlindais sans exacerber les tensions militaires directes, elle mérite d'être explorée avec la plus grande attention. Le Grand Kah, pour sa part, continue ses programmes de coopération structurelle en Ouwanlinda, notamment via la CKAEP-O pour l'accès à l'eau, et nous veillerons à ce que nos propres canaux d'approvisionnement pour ces projets humanitaires ne soient pas indûment entravés. Nous serions intéressés à discuter plus en détail avec vos services des modalités pratiques d'une telle coordination pour assurer que toute aide parvienne efficacement à ceux qui en ont besoin, sans prêter flanc à des accusations d'escalade. L'idée de faire transiter des marchandises par Marcine est une piste que nous jugeons pertinente et nous l'explorerons en cas de prolongation du blocus et de l'extension de son champ d'interdiction à d'autres domaines que le strict transfert de matériel militaire.
Concernant la Crise Némédie-Sochacia :
L'expulsion des minorités sochaciennes par la Némédie est un acte que le Grand Kah a observé avec une profonde préoccupation. Votre volonté de désamorcer cette crise en promouvant le dialogue entre la Némédie et l'UC Sochacia est louable, bien que nous doutons pour notre part de la bonne volonté de l'ensemble des acteurs. En attendant le Grand Kah a en effet développé des liens de coopération étroits avec l'UC Sochacia suite à sa transition vers un socialisme démocratique, et nous sommes prêts à user de notre influence positive pour encourager les autorités sochaciennes à considérer favorablement une médiation sincère et équilibrée, par exemple à Marcine, si ce lieu est jugé neutre et acceptable par les deux parties. Il est crucial d'éviter que des puissances extra-afaréennes n'instrumentalisent ce différend pour leurs propres agendas. Nous sommes donc tout à fait disposés à soutenir diplomatiquement votre initiative en ce sens auprès de nos partenaires sochaciens.
Camarade Diallo, vos initiatives témoignent d'une vision stratégique et humaniste pour l'Afarée que nous ne pouvons qu'encourager. Le Grand Kah est prêt à :
- Collaborer activement avec vos services diplomatiques pour la réussite des pourparlers Ouwanlinda-Antegrad en UC Sochacia.
- Étudier avec vous les modalités d'un soutien discret et efficace à l'Ouwanlinda pour mitiger les effets du blocus, si cela devient nécessaire.
- Appuyer vos efforts de médiation entre la Némédie et l'UC Sochacia.
Nous sommes convaincus que c'est par de telles actions concertées, basées sur des principes de solidarité, de respect de la souveraineté et de recherche de la paix, que les peuples d'Afarée pourront surmonter les défis actuels et bâtir un avenir meilleur, libre de toute domination.
N'hésitez pas à nous solliciter pour poursuivre ces échanges de manière plus détaillée.
Salut et fraternité,
Citoyenne Actée Iccauhtli
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures
Posté le : 02 juin 2025 à 23:31:36
3273
Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
Aimé Bassé
Premier Ministre du Royaume de Marcine
Très estimé Aimé Bassé,
Je ne peux qu'appuyer l'impatience avec laquelle le Duché attendait votre missive face à un sujet aussi brûlant, et quelle satisfaction de constater que les directions adoptées par nos gouvernements convergent après une telle attente. En effet, il semble que notre première missive ait laissé une certaine incompréhension que je me dois de rectifier et qui, conséquemment, devrait rassurer les marcinois : le blocus sylvois a exclusivement visé les armes à destination de l'Ouwanlinda et rien d'autre. Le pays n'étant définitivement pas capable de se constituer lui-même un arsenal balistique et le fournisseur de ces armes n'ayant jamais été mentionné (comprendre vous que nous remettrons en doute la parole d'Ateh Olinga quand il prétend avoir mené ce programme lui-même), nous ne pouvons qu'interpréter une ingérence étrangère visant à déstabiliser l'Afarée.
Ainsi, l'intervention sylvoise a pour fonction première d'interrompre cette ingérence et escalade du conflit en privant l'Ouwanlinda et ses fournisseurs de moyens concrets pour perpétuer ce conflit. La décision marcinoise va dans ce sens en s'engageant à ne pas permettre un approvisionnement d'armes. Pour ce qui est des biens marchands, civils et tout ce qui ne relève pas du militaire : aucune entrave ne fut appliquée par Sylva sur leur circulation. Vos intérêts commerciaux et ceux du Grand Kah n'en subiront conséquemment aucun préjudice et nulle famine ne frappera l'Ouwanlinda davantage que les privations coutumières du pays.
Le Duché se doit tout de même d'exprimer une certaine incompréhension, quand Marcine indique par exemple que l'Ouwanlinda a frappé uniquement sa cible quand il frappait un bâtiment civile et que les médias évoque une dizaine de victimes collatérales. S'il n'est pas exclu que le décompte des victimes soit exagéré, l'affirmer sans éléments concrets relève d'une approche assez douteuse. Si Marcine dispose d'éléments concrets pour appuyer cela, le Duché serait honoré d'en avoir connaissance.
Un autre point qui semble tenir de l'incompréhension et que le Duché se doit de rectifier : notre intervention n'a pas soutenu notre partenaire l'Antegrad, mais appliqué un blocus équitable sur les deux belligérants pour éviter que le successeur d'Idi Amar ne réponde à l'escalade ouwanlindaise (l'exécution d'un dirigeant n'étant pas une réponse proportionnelle à une frappe ciblée et limitée contre une infrastructure strictement militaire, relevant conséquemment d'une escalade dont s'est rendu coupable l'Ouwanlinda). La chose a été un succès puisque le successeur, Idi Akim, s'est engagé par missive à œuvre dans le cadre d'une désescalade, chose que n'a pas fait Ateh Olinga en préférant proférer mensonges et provocations dans des communiqués publics plutôt que répondre aux missives sylvoises. Ce n'est que dernièrement qu'un message, non pas d'Ateh mais de l'un de ses ministres, nous est parvenue.
Quant à la situation actuelle, elle relève maintenant de la supervision afaréenne par l'intermédiaire d'un protocole conjointement établi et approuvé. L'absence de maîtrise des notions d'escalades, les interventions armées chaotiques, la culture du mensonge et bellicisme entretenue dans des discours public sont autant d'éléments qui justifient un tel protocole à l'encontre de l'Ouwanlinda et de son dirigeant, Ateh Olinga. L'objectif n'est pas de sanctionner l'Ouwanlinda mais d'obtenir des garanties concrètes que le menteur à sa tête ne réitère pas son crime.
Quant à votre invitation à une rencontre, nous ne pouvons que l'approuver. Je vous saurais gré de nous communiquer préalablement les sujets de manières à ce que nous soyons présents avec la meilleure préparation qui soit, après quoi j'organiserais le nécessaire pour procéder.
Avec l'expression de nos salutations les plus sincères,
Matilde Boisderose.
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
Premier Ministre du Royaume de Marcine
Je ne peux qu'appuyer l'impatience avec laquelle le Duché attendait votre missive face à un sujet aussi brûlant, et quelle satisfaction de constater que les directions adoptées par nos gouvernements convergent après une telle attente. En effet, il semble que notre première missive ait laissé une certaine incompréhension que je me dois de rectifier et qui, conséquemment, devrait rassurer les marcinois : le blocus sylvois a exclusivement visé les armes à destination de l'Ouwanlinda et rien d'autre. Le pays n'étant définitivement pas capable de se constituer lui-même un arsenal balistique et le fournisseur de ces armes n'ayant jamais été mentionné (comprendre vous que nous remettrons en doute la parole d'Ateh Olinga quand il prétend avoir mené ce programme lui-même), nous ne pouvons qu'interpréter une ingérence étrangère visant à déstabiliser l'Afarée.
Ainsi, l'intervention sylvoise a pour fonction première d'interrompre cette ingérence et escalade du conflit en privant l'Ouwanlinda et ses fournisseurs de moyens concrets pour perpétuer ce conflit. La décision marcinoise va dans ce sens en s'engageant à ne pas permettre un approvisionnement d'armes. Pour ce qui est des biens marchands, civils et tout ce qui ne relève pas du militaire : aucune entrave ne fut appliquée par Sylva sur leur circulation. Vos intérêts commerciaux et ceux du Grand Kah n'en subiront conséquemment aucun préjudice et nulle famine ne frappera l'Ouwanlinda davantage que les privations coutumières du pays.
Le Duché se doit tout de même d'exprimer une certaine incompréhension, quand Marcine indique par exemple que l'Ouwanlinda a frappé uniquement sa cible quand il frappait un bâtiment civile et que les médias évoque une dizaine de victimes collatérales. S'il n'est pas exclu que le décompte des victimes soit exagéré, l'affirmer sans éléments concrets relève d'une approche assez douteuse. Si Marcine dispose d'éléments concrets pour appuyer cela, le Duché serait honoré d'en avoir connaissance.
Un autre point qui semble tenir de l'incompréhension et que le Duché se doit de rectifier : notre intervention n'a pas soutenu notre partenaire l'Antegrad, mais appliqué un blocus équitable sur les deux belligérants pour éviter que le successeur d'Idi Amar ne réponde à l'escalade ouwanlindaise (l'exécution d'un dirigeant n'étant pas une réponse proportionnelle à une frappe ciblée et limitée contre une infrastructure strictement militaire, relevant conséquemment d'une escalade dont s'est rendu coupable l'Ouwanlinda). La chose a été un succès puisque le successeur, Idi Akim, s'est engagé par missive à œuvre dans le cadre d'une désescalade, chose que n'a pas fait Ateh Olinga en préférant proférer mensonges et provocations dans des communiqués publics plutôt que répondre aux missives sylvoises. Ce n'est que dernièrement qu'un message, non pas d'Ateh mais de l'un de ses ministres, nous est parvenue.
Quant à la situation actuelle, elle relève maintenant de la supervision afaréenne par l'intermédiaire d'un protocole conjointement établi et approuvé. L'absence de maîtrise des notions d'escalades, les interventions armées chaotiques, la culture du mensonge et bellicisme entretenue dans des discours public sont autant d'éléments qui justifient un tel protocole à l'encontre de l'Ouwanlinda et de son dirigeant, Ateh Olinga. L'objectif n'est pas de sanctionner l'Ouwanlinda mais d'obtenir des garanties concrètes que le menteur à sa tête ne réitère pas son crime.
Quant à votre invitation à une rencontre, nous ne pouvons que l'approuver. Je vous saurais gré de nous communiquer préalablement les sujets de manières à ce que nous soyons présents avec la meilleure préparation qui soit, après quoi j'organiserais le nécessaire pour procéder.
Avec l'expression de nos salutations les plus sincères,
