04/10/2015
14:19:03
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Activités étrangères à Novyavik

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591
Activités étrangères à Novyavik

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants à Novyavik. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur de Novyavik, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
Personnages immunisés contre les tentatives d'assassinat :
(Rappel des règles)

- Viktor Vladimirovitch Mirov (président)

- Yuri Lavrov (Président Directeur Général)

- Sweltana Volkov (Ministre des affaires étrangères)
1759
дельта-базис


Frégate косатка

19/04/2015, Océan du Nord
Le Général Ivan Krutöy, à la tête de la deuxième flotte de la deuxième division du deuxième corps d'armée (222) était au bord de la frégate косатка. Ledit convoi venait de traverser la Mer de Leucytalée, l'Océan du Deltacruzando, l'Océan Espérance (en contournant bien la Loduarie), la Mer Blanche puis était actuellement dans l'Océan du Nord. Pourquoi ce voyage ? L'installation de la base дельта en sol Novais était la réponse. L'infrastructure Kartienne était bientôt à la fin de sa construction, là était la raison d'un tel convoi comportant 300 hommes dont le Général Krutöy.


Général Ivan Krutöy

Militaire Kartien: Nous sommes entrés dans l'Océan du Nord mon Général !
Général Ivan Krutöy: Bien, combien de temps avant arrivée ?
Militaire Kartien: 1 heure et 13 minutes mon Général !

Quelques temps après, la frégate pouvait se voir par les côtes Novaises, puis accosta à l'endroit où était prévu la base. Les préparatifs étaient déjà très avancés, les casernes terminées, les murs d'enceintes également, il ne manquait plus que les finitions du port, les pistes d'atterrissages et le poste de communication.
A l'arrivée du convoi Kartien, les 300 hommes avaient ordre de fouler la terre ferme.


Poste de commandement de la frégate

Le Général examina donc les avancées, en effet, un rapport lui avait été demandé. Il se dirigea donc dans le quartier général de la base, ouvrit la porte de son futur bureau et griffonna à la volée un rapport:

Général Ivan Krutöy a écrit :
Ensemble des travaux correct, RAS.

Il n'était pas dans les habitudes du militaire de rédiger des rapports fastidieux et sans intérêts, il convoqua donc un militaire et lui ordonna de communiquer ledit message au Conseil Militaire en Karty.

Tsar Stanislas I

Au Kremlin du Saint Empire de Karty, le rapport arriva quelques dizaines de minutes plus tard, le Tsar l'ouvrit et lu les quelques mots du Général. "Pour un résumé c'est en effet un résumé ! Je ne verrais jamais sieur Krutöy écrire plus de 10 mots !" pensa-t-il.
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Non-Utilisable en RP


07/06/2015, Base дельта (Novyavik),
Suite à la fête nationale Kartienne au Kremlin, une discussion entre sa majesté le Tsar Stanislas I et le Dirigeant Novais Lavrov, un accord a été secrètement passé. Le Général Sacha Viasöy avait continué la discussion avec Yuri Lavrov, concluant l'arrivée dudit Général en sol Novais. Pourquoi ? La raison était claire: La flamme slave. Mouvement terroriste-communiste Novais, des "militants" de ce mouvement ont été capturés, 320 au total dont Alexei Romanov, le "Numéro Un" de cette organisation.
Le Général Viasöy était à bord d'un avion de transport tactique (contenant du matériel pour la base militaire Kartienne), le tout escorté par deux Höle I (chasseurs-bombardiers de première génération). Le haut-gradé Kartien était un des seuls à être connu pour être encore sur le "terrain", entre autre, les autres Généraux n'étaient généralement plus que dans la stratégie et les prises de décisions. Secrètement commandant de l'Ours Noir, Sacha est un expert en survie en condition extrême, combat au corps à corps mais aussi la torture et la récolte d'informations, un fleuron de l'armée Kartienne. Sa mission, baptisée Okërlung, consistait à faire révéler la position des terroristes restants sur le territoire Novais. Pour cela, rien de plus simple, interroger les terroristes Novais capturés.
Les aéronefs Kartiens entamèrent leur descente vers les pistes d'atterrissages de la base lorsque le Général retrouva conscience (il dormait). Sacha Viasöy descendit de l'appareil, escorté de deux hommes de l'Ours Noir, il se rendit dans un bâtiment à l'écart. Là se trouvait le commandant Novais Zimov, accompagné de deux soldats. Après l'avoir salué, il ouvrit la porte d'un entrepôt, marcha quelques pas, saisit un code sur une porte blindée et entra après avoir refermée cette dernière, se trouvant une pièce souterraine donnant à un escalier. Le Général Viasöy entama une brève discussion avec son interlocuteur afin de clarifier le peu de choses à dire.


Général Sacha Viasöy

Général Sacha Viasöy: Je vous salue commandant Zimov, c'est un plaisir de vous voir. J'ai entendu de vous que vous étiez spécialisé dans la traque de communistes ?
Commandant Zimov: Je suis ravi de vous rencontrer également, et, c'est cela même.
Général Sacha Viasöy: Bien, mes demandes effectuées par téléphone ont-elles été faites ?
Commandant Zimov: Evidemment, vous avez là trois des 320 terroristes que nous avons capturés. Nous comptons donc sur vous pour la récolte d'informations.
Général Sacha Viasöy: Nous allons donc pouvoir commencer.
Commandant Zimov: Vous ne voulez tout de même pas commencer sans étudier les trois rapports faits sur chacun des terroristes ?
Général Sacha Viasöy: C'est inutile, voulez-vous assister à l'interrogatoire, et vos soldats ?
Commandant Zimov: Oui cela serait intéressant.
Général Sacha Viasöy: Bien, rendez-vous dans cette salle, le terroriste ne vous verra pas, la vitre est teintée.

Le Général Viasöy pointa du doigt une salle, après que son interlocuteur et ses gardes s'y rendirent, il ouvrit la porte. Une salle grise avec seulement une table, deux chaises, l'une occupée par l'un des terroristes (menotté cela va de soi).

Général Sacha Viasöy: Bien le bonjour à vous.
? Qui t'es toi ?

Le militaire Kartien ignore les dires du terroristes Novais.

Général Sacha Viasöy: A qui ai-je l'honneur ?
? Je te dirais rien.
Général Sacha Viasöy: Bien, je vais certainement trouvé ton identité dans ce rapport ... Intéressant, Kito Almä, 38 ans, célibataire, cela irait plus vite si vous me donniez les informations directement.
Kito Almä: Comment tu sais ça toi ?
Général Sacha Viasöy: Les services de renseignement de ta nation ont récolté des informations sur toi.
Kito Almä: T'es qui ? Un militaire Novais ? T'as pas l'uniforme.
Général Sacha Viasöy: Mon nom importe peu, tous ce que tu dois savoir c'est que je suis Général dans l'Armée Impériale Kartienne.
Kito Almä: Karty ? Ce pays de facho anticommuniste !
Général Sacha Viasöy: Trêve de familiarités, si je suis là, c'est pour que tu me donnes le nom et la localisation de tes petits copains qui sèment la terreur.
Kito Almä: Jamais !

Le Général Viasöy s'attendait à cette réponse, il avait allumé une cigarette avant d'entrer dans la salle. Il ôta la cigarette de sa bouche, et l'éteigne sur le poignet du terroriste, celui-ci émit un cri de douleur.

Général Sacha Viasöy: Es-tu sûr de ne pas divulguer ces informations ?
Kito Almä: Je resteras fidèle à la flamme slave !
Général Sacha Viasöy: Dernière chance.

Le terroriste ne répondit pas.

Général Sacha Viasöy: Comme tu veux.

Le Général se leva, tourna la chaise de Kito, et accrocha sa main à la table. Il sortit une pince d'un sac posé là, et arracha un ongle de la main du terroriste. Celui-ci ne pouvant contenir sa douleur, laissa échapper un cri plus fort que le précèdent.

Général Sacha Viasöy: Toujours rien ?

Le Général continua, arrachant un deuxième ongle, un troisième puis un quatrième.

Général Sacha Viasöy: Bien, très bien, je vois que cela n'est pas suffisant pour toi.

Sacha prit un appareil électrique lié à deux pinces, après les avoir accrochées aux lèvres (à la bouche) de Kito, il lui expliqua ce qui allait se passer.

Général Sacha Viasöy: Je pense que tu as compris ce qui allait se faire, ces pinces vont te soumettre à des décharges, je vais prendre soin qu'elles ne soient pas létales, mort tu me serais inutile. Alors ?
Kito Almä: T'auras rien !

Après l'avoir électrocuté, le terroriste ne lâcha toujours aucune information. Entre deux décharges, le Général Viasöy cassa le bras de Kito et continua tout en disant.

Général Sacha Viasöy: On va passer à l'étape supérieure alors.

Viasöy prit un morceau de fer rouillé tranchant.

Général Sacha Viasöy: J'espère pour toi que tu n'es pas gaucher dis moi ?
Kito Almä: Qu-quoi ? Co-comment ça ?

Sacha prit le poignet du terroriste, et le trancha d'un coup sec, lui coupant la main gauche.

Général Sacha Viasöy: Vu comment la lame est rouillée, tu vas attraper le tétanos, tu pisses le sang en plus. Si tu ne veux pas mourir d'une hémorragie, dis moi une info.

Kito, hurlant de douleur, commença à hésiter mais resta déterminé.

Kito Almä: La ... La flamme slave perdura et vaincra...
Général Sacha Viasöy: J'aurais pu te soigner correctement, mais puisque tu le veux...

Le Général prit un morceau de fer chaud qu'il avait mit au préalable, et cautérisa la plaie à chaud afin que le sang ne coule pas.

Général Sacha Viasöy: Toujours rien j'imagine ?

Lassé, Sacha décida d'opter pour une autre méthode. Après avoir fait bouillir de l'eau, il força Kito à la boire brûlante.
La séance de torture dura en tout 3 heures et 4 minutes, 3 heures de souffrance pour Kito qui avait fini par avouer tous ce qu'il savait.


Kito Almä: Tu ... T-tu vas me ... laisser en v-vie maintenant ... ?

Le terroriste, n'arrivant presque plus à parler, fut terrorisé (le comble pour un terroriste) par la réponse du militaire.

Général Sacha Viasöy: Une ordure comme toi ne mérite pas de vivre, tu as tué des milliers de Novais. Et, comme tu n'as plus rien à m'offrir, tu n'es plus d'aucune utilité.
0
Compte-rendu, réunion ordinaire du Conseil Général du 15 juin 2015Manticore, le 15 juin 2015
CG-RO......... ... .. ................
CONCL........... ....................


NOTE
Origine : ............ Secrétariat général du Conseil
Destinataire : .....Délégations, Presse
Objet : ............... Réunion ordinaire du Conseil général du 15 juin 2015, conclusions

Les délégations trouveront ci-joint les conclusions adoptées par le [Conseil lors de la réunion visée en objet.


___________________

L'Organisation des Nations Démocratiques a discuté de la demande de l'Union de Voyavik approuvant la demande d'accompagnement sous conditions.


*
* *


LETTRE DE L'UNION DE NOVYVAVIK

1. Le Conseil Général a pris note de la demande formulée par l'Union de Novyavik concernant un accompagnement dans la transition démocratique.

2. La République Fédérale de Tanska a été notifiée par le Conseil Général de la demande formulée par l'Union de Novyavik de cesser les menaces que Novyavik lui attribue. Tanska réfute l'existence de telles menaces.

3. Le Conseil Général décide d'accorder un accompagnement dans la transition démocratique de l'Union de Novyavik dans un objectif d'ouverture diplomatique et de respect des droits humains dans le pays. Cet accompagnement est toutefois conditionné aux éléments suivants :

3.1. L'accompagnement ne pourra débuter qu'après l'entrée en application immédiate de l'abolition complète de la pratique de l'esclavage sur l'ensemble du territoire de l'Union de Novyavik. L'Organisation des Nations Démocratiques ne pouvant accompagner de nation ayant recours à cette pratique inhumaine en dépit des considérations économiques pouvant être avancées qui ne justifient aucunement le recours à la moindre pratique esclavagiste.

3.2. Cette abolition doit s'accompagner d'une réinsertion complète, sans distinction aucune, de l'ensemble des populations anciennement soumises à l'esclavage par les autorités politiques.

4. Le Conseil général, à l'unanimité, réaffirme sa lutte contre toute forme d'esclavage sous quelque forme que ce soit.

HRPPour simplifier le processus, cette réunion n'est pas RP mais à fait l'objet de discussions hrp et d'un vote à la majorité qualifiée en hrp
1554

Discours Dirigeant du Saint Empire de Karty, sa majesté le Tsar Stanislas I.


Tsar Stanislas I

Kartiens, Kartiennes mais aussi Novais et Novaises, je m'adresse à vous en ce jour suite aux récents événements dans la patrie de Novyavik. Subséquemment à la reconnaissance officielle de la pratique esclavagiste, les affaires étrangères Novaises ont tout d'abord été assaillies par nombres de missives de divers gouvernements.
Par la la suite, l'ex-président et PDG de l'Union de Novyavik a déserté son poste, laissant sa nation sans dirigeant et dans un monde jusqu'ici inconnu. Au gouvernement démissionnaire s'ajoute une crise économique, les marchés Novais sont en chute libre, une crise économique ? Oui mais pas seulement, crise politique mais aussi militaire, en effet, des factions ou groupuscules armés se forment, laissant Novyavik dans une situation pour le moins inédite.
"Nous craignons en effet, en raison du rapprochement géographique entre notre capitale et votre armée, que vous tenteriez de prendre le pouvoir." Voilà les mots qui m'ont été communiqué d'une missive Novaise qui stipule très clairement que Karty souhaiterait envahir Novyavik. Mais il n'en est rien et je vous assure, en ce jour et sous l'œil de dieu que jamais, l'Armée Kartienne n'attaquera Novyavik afin de prendre le contrôle de ladite nation.
Cette inquiétude s'explique par la présence d'une base militaire Kartienne, j'assure également qu'en aucun cas nos militaires ne sortiront de la base pour se rendre en sol Novais et j'annonce par ailleurs l'état de confinement de cette base et ce jusqu'à ordre direct du Kremlin. J'avertis nonobstant que par tous conflit armé direct mettant en péril la vie de nos soldats, l'armée Kartienne se devra de répondre, là n'est que de la légitime défense.

Gloire et Longue Vie au Saint Empire de Karty !
4489
16/06/2015, Ambassade Kartienne en Novyavik,
Missives, appels, allocutions, journaux, prises de positions, démissions, Novyavik était à feu et cela sur tous les plans. En effet, la reconnaissance officielle de l'esclavage a entraîné de vives réactions dans le monde entier, créant une vague incommensurable de missives venant de diverses nations des divers continents. Assailli par tous cela, l'Union de Novyavik a dû abolir l'esclavage en vitesse, faisant chuter drastiquement les marchés Novais qui reposaient en parti sur cette pratique inhumaine. Cela était sur le plan économique, venons en maintenant au plan politique, l'ex-président et PDG de Novyavik Yuri Lavrov s'est empressé de démissionner, laissant sa nation sans représentant fort, morcelant le reste d'un gouvernement déchu. Suite à cela, diverses factions se sont créées, s'armant par la même occasion, laissant Novyavik au bord de la guerre civile. Comme dirait l'ambassadeur Ivan Vallaï, représentant Kartien en sol Novais: "Quel joyeux bordel", Ivan avait appris toutes ces nouvelles sur le siège de son bureau dans l'ambassade qu'il dirigeait.


HRPA noter que ce qui est dit ici est une sorte de "flashback", entre autre ces événements se sont déjà passés.
Ambassadeur Ivan Vallaï

Ambassadeur Ivan Vallaï: C'est quoi ce merdier ? Je n'ai jamais vu une chute aussi rapide, tout un pays mis à feu en quelques heures, le dirigeant désertant son poste et des groupuscules armés se sont formés. Ma chère Vassilia, veuillez contacter le Kremlin et leur demander quels sont les directives !
Secrétaire Vassilia: Je le fais tout de suite monsieur l'ambassadeur.

Après avoir appelé sur la ligne sécurisée vers Karty, le téléphone sonna quelques secondes avant qu'une personne réponde.

Ministre des Affaires Etrangères, Ferdl Van Cros: Ici Ferdl Van Cros du Kremlin, qui est à l'appareil ?
Ambassadeur Ivan Vallaï: C'est moi, Vallaï, j'appelle de notre ambassade et je pense que vous êtes déjà au courant de la situation j'imagine.
Ministre des Affaires Etrangères, Ferdl Van Cros: En somme, c'est agité au Kremlin, un Conseil Militaire-Ministériel est en déroulement afin de décider des directives à suivre.
Ambassadeur Ivan Vallaï: Justement, les directives ! Il nous les faut immédiatement, les rues de Novyavik ne sont plus sûres depuis la naissance de groupuscules armés et notamment de la flamme slave, ce sont des terroristes capables de faire un coup d'état.
Ministre des Affaires Etrangères, Ferdl Van Cros: C'est vrai, il faudrait vous évacuer mais cela n'est pas si simple.
Ambassadeur Ivan Vallaï: Le Tsar ou Alexander Jükov n'ont rien dit ?
Ministre des Affaires Etrangères, Ferdl Van Cros: Avec tous ce bordel on y a pas pensé, la base militaire et [...]
Ambassadeur Ivan Vallaï: Attends t'as dit quoi ?
Ministre des Affaires Etrangères, Ferdl Van Cros: Je parlais du fait qu'on était débordé, pourquoi ?
Ambassadeur Ivan Vallaï: Non autre chose.
Ministre des Affaires Etrangères, Ferdl Van Cros: La base militaire ?
Ambassadeur Ivan Vallaï: Exactement, on pourrait se retrancher en lieu sûr là-bas ? Il ne me semble pas qu'elle soit prise d'assaut ?
Ministre des Affaires Etrangères, Ferdl Van Cros: C'est une bonne idée, mais la base est en état de confinement, vous ne pourrez pas avoir d'escorte militaire.
Ambassadeur Ivan Vallaï: On va se débrouiller, on a l'autorisation d'évacuer l'ambassade vers la base militaire ? Je veux dire du Kremlin et de Novyavik ?
Ministre des Affaires Etrangères, Ferdl Van Cros: Reste en ligne je contacte le Tsar.

Quelques secondes passèrent, Ivan Vallaï attendant le retour du Ministre.

Ministre des Affaires Etrangères, Ferdl Van Cros: Le Tsar a donné son accord et est appuyé du Ministre de la Défense Nationale, vous avez carte blanche, il faut vous évacuer maintenant. Si vous en venez à être attaqué, cela pourrait bien déclencher une guerre.
Ambassadeur Ivan Vallaï: Et le gouvernement Novais ?
Ministre des Affaires Etrangères, Ferdl Van Cros: On s'en fout, vos vies sont plus importantes, de plus, le gouvernement Novais s'est écroulé comme un château de cartes, on pourra pas avoir de réponses claires. Je répète, vous avez carte blanche pour rejoindre la base, en vie cela serait préférable.

L'Ambassadeur Ivan Vallaï allait donc devoir coordonner l'évacuation de l'infrastructure, mais il fallait avant avertir la base militaire où il se rendait. La mise en confinement de la base tant déclarée, personne ne devrait en théorie entrer ou sortir, il fallait contacter le Général qui la commandait.

Ambassadeur Ivan Vallaï: Vassilia ? Contactez la base дельта immédiatement !
Secrétaire Vassilia: Tout de suite monsieur.
Ambassadeur Ivan Vallaï: Ici l'ambassadeur Ivan Vallaï de l'ambassade Kartienne, me recevez vous ?
Général Sacha Viasöy: Ici le commandant de la base дельта et Général Sacha Viasöy, qui y'a-t-il ?
Ambassadeur Ivan Vallaï: Je vous contacte pour vous avertir que nous devons évacuer l'ambassade vers la base, ordre direct du Tsar, nous ne sommes plus en lieu sûr.
Général Sacha Viasöy: Je viens en effet de recevoir l'ordre de l'activation du Plan Prizrak, nous sommes prêt à vous recevoir. Je vous avertis nonobstant que l'état de confinement de la base nous empêche de vous envoyer une escorte.
Ambassadeur Ivan Vallaï: Activation du Plan Prizrak, T moins quinze minutes, terminé.
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16/06/2015, base ,
Le "Cas Novyavik" comme on l'a surnommé en Karty, le Kremlin puis l'ambassade du Saint Empire avaient été mis au courant, il ne manquait plus que le base militaire дельта. Le Général Sacha Viasöy avait remplacé son prédécesseur le Général Ivan Krutöy pour commander cette base, ce depuis une semaine ou deux. Comme à son habitude, le Général Viasöy se levait à six heures du matin et se dirigeait vers le quartier général pour se mettre au courant des nouvelles du jour. Quelle fut la surprise du Général quand il apprit la démission du Président Novais, la chute des marchés Novais, la formation des factions armées, une crise politique, civile, économique et militaire en somme. Peu après tout ça, le Général avait été mis au courant de la mise en confinement de la base qu'il commandait, une mesure on ne peut plus adapté au vu de la situation.
Ainsi, Sacha allait devoir diriger le confinement de la base, ce qui impliquait le verrouillage de toutes les sorties, de barricader nombres de choses, de mettre en batterie les mortiers et mitrailleuses en enfin de se préparer à une attaque imminente. Tout cela fut effectué en à peine une heure, le Général Viasöy était plus que content de ses hommes et de leur efficacité. Il se dirigea donc vers le poste des communications afin de faire l'état des lieux de la base au Kremlin.


Général Sacha Viasöy

Général Sacha Viasöy: Ici Général Sacha Viasöy, commandant de la base дельта.
Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov: Ici Alexander Jükov, j'écoute ?
Général Sacha Viasöy: Le confinement de la base est terminée, nous sommes prêts à contre-attaqué en cas de conflit armée.
Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov: Déjà ? C'était rapide. J'ai par ailleurs une information à vous faire passer, il n'est pas impossible que la base soit évacué, ce serait improbable mais pas impossible. Si cela vient à arriver, nous avons contacter le Royaume de Teyla qui nous aidera à rapatrier les hommes et le matériel, on est préparé. Comme on est jamais trop prudent, on vous envoie une frégate et un destroyer en appui, de manufacture Kartienne évidemment.
Général Sacha Viasöy: Tient le destroyer est terminé, tant mieux, ce sera sa première mission. Quelle est le nom du plan d'évacuation ?
Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov: Plan Vykhod de l'Opération Scattershot.
Général Sacha Viasöy: Reçu, terminé.

Ainsi le Général devrait être prêt à une évacuation, soit, et pour cela les deux bâtiments arrivèrent à la base. La frégate Косатка de classe Vielseitigkeit I, ainsi que le destroyer Канонир de classe Zerstörer I vinrent au port de la base, s'amarrant et se tenant prêt à un retrait des troupes Kartiennes.
Navires
frégate Косатка de classe Vielseitigkeit Idestroyer Канонир de classe Zerstörer I

La base дельта était fin prête à toute éventualité, le Général Sacha Viasöy eut un moment de répits. Accalmie ayant durée que trop peu, une transmission atterrit au centre des communications, le Général y répondit.


Ambassadeur Ivan Vallaï: Ici l'ambassadeur Ivan Vallaï de l'ambassade Kartienne, me recevez vous ?
Général Sacha Viasöy: Ici le commandant de la base дельта et Général Sacha Viasöy, qui y'a-t-il ?
Ambassadeur Ivan Vallaï: Je vous contacte pour vous avertir que nous devons évacuer l'ambassade vers la base, ordre direct du Tsar, nous ne sommes plus en lieu sûr.
Général Sacha Viasöy: Je viens en effet de recevoir l'ordre de l'activation du Plan Prizrak, nous sommes prêt à vous recevoir. Je vous avertis nonobstant que l'état de confinement de la base nous empêche de vous envoyer une escorte.
Ambassadeur Ivan Vallaï: Activation du Plan Prizrak, T moins quinze minutes, terminé.


Le Général devait donc préparer l'arrivée d'une dizaine d'ambassadeurs Kartiens, et il n'était pas impossible qu'une fusillade se propage. 3 chars légers ainsi qu'un char d'assaut furent placés à l'entrée de la base, dans l'éventualité où lorsque la porte s'ouvrira, les Kartiens pouvaient répondre. Nonobstant, tous se passa dans le plus grand des calmes, heureusement se dit le Généra.

Ambassadeur Ivan Vallaï

Ambassadeur Ivan Vallaï: Bien le bonjour mon Général, je vous remercie de nous accueillir, il faut dire que l'ambassade n'était plus très sûre.
Général Sacha Viasöy: Rien de plus normal entre compatriotes ! Dites-moi, vous ne trouvez pas cela bizarre tous ces événements soudain en Novyavik ? Tous ce bordel en à peine quelques heures, c'est du jamais vu.
Ambassadeur Ivan Vallaï: Je fus aussi déconcerté que vous lorsque j'ai appris tous cela, nonobstant, l'esclavage a été aboli et selon des renseignements fiables, le Royaume de Teyla via son Ministre des Affaires Etrangères Pierre Lore négocie une démocratisation de Novyavik.
Général Sacha Viasöy: Encore un jeu d'intérêts.
1640
RAPPORT DE L'ARMEE DE LA SECTION DE LA LUTTE
ANTI COMMUNISTES ET SOCIALISTES

LACS


Aujourd'hui se déroulait le transfert des 7 terroristes communistes rebelle de l'Union de Novyavik.
Un des terroristes, Volodimir, haut placé dans la rébellion Novaise, était dans le lot. 2 autres terroristes était rentrés en Pravoslavnyy illégalement. Cependant, ce groupe était rentrée en Pravoslavnyy avec un plan en tête, un attentat au nom de l'Empire Pravoslave Communiste et Socialiste. A deux, les terroristes ont tous de même pus faire cette attaque faisant 18 morts et 21 blessés et une explosion près d'une église l'endommageant en partie.
Cette échange c'est déroulé en présence de Joseph Stalindze, Président de la Cour des Armées Pravoslave. Voici comment c'est donc déroulée l'échange.

Joseph Stalindze : Général !

Général Novais : M. le président de la cour des armée.

Joseph Stalindze : Appelez moi M. Stalindze. voici vos terroristes. (les 7 terroristes amenés par un soldat Pravoslave)

Général Novais :Merci pour votre coopération rapide et pour cette aide que vous nous apportez. Nous souhaitons nous excuser encore une fois pour cette erreur qui à causée l'attaque.

Volodimir :On a bien fais ! Ces idiots priaient une personne inexistante ! (en riant)

Un soldat Pravoslave lui assena un violent coup derrière la tête

Soldat Pravoslave : Répete encore une chose comme ça et tu pourra vérifier par toi même si ils priaient personne. (il le baillone)

Joseph Stalindze : Très mal éduquée celui là. Nous espérons que vous serez le calmez.

Général Novais : Ne vous inquiétez pas, nous savons nous occupées des spécimens comme lui.

Joseph Stalindze :Et bien tant mieux. Sur ce, mon général, nous vous souhaitons un bon retour en vos terre. Que le Seigneur vous protège de tous. (en faisant un signe de croix)

Général Novais :Merci M. Stalindze, bon retour à vous aussi et que le Seigneur vous protèges aussi. (faisant lui aussi un signe de croix)


ARMEE
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🐍 Histoires de l'Ailleurs 🐍
Histoires de l'Ailleurs est un journal ouverts à tous les citoyens originaires d'UC Sochacia qui souhaitent partager leurs aventures en terres étrangères. Il est indépendant de l'Etat et nulle offense ne pourra être mené contre le pays.

Une part de moi :
l'Union de Novyavik ou le club des perdus et des oubliés en quête de gloire imaginaire

Il était une fois, dans l'Union de Novyavik, une jeune femme du nom de... Mais attendez, les contes de fées ne commencent-ils pas tous ainsi ? Pourtant, cette histoire n'est peut-être pas celle d'un conte de fées, car nul ne sait comment elle se termine. Cependant, nous savons comment elle a commencée.

Al'umu, mon exemple, c’est pour toi que j’allume cette bougie aujourd’hui, que je sors ces feuilles et que je trempe cette plume dans l’ancre de mes veines. Il y a longtemps que je n’ai plus couché mes mots sur le papier, et même lorsque cette tâche m’était quotidienne, rien ne valait le récit de mon histoire. Pour dire vrai, je me suis lancée dans ce projet sans savoir si je pourrais le mener à bien. Il ne s’agit pas de l’histoire d’une simple inconnue un peu perdue dans sa vie, je vous livre le récit de ce qui pourrait être votre amie, votre sœur, votre épouse. Je me tenais sur le quai sur le quai, debout face à cet océan déchaîné, les vagues caressaient la coque du bateau qui m’attendait. Une mélancolie sourde me gagnait en voyant que le navire allait m’emmener loin d’ici : les passagers s’affairaient, tout sourire, tandis que moi, je me sentais comme une ombre parmi eux. Avec moi, aucun autre visage familier que le vent. Mes amis, ma famille, tous avaient leurs propres vies, leurs propres projets ; j’avais pris cette décision de partir seule pour me retrouver, me découvrir. Je pensais que mes proches comprendraient, qu’ils viendraient me soutenir, mais le quai était vide de mes adieux. Les moteurs du bateau ronronnaient, je pouvais déjà sentir le mouvement de la mer qui appelait ma venue, je m’accrochais à mes sacs, les larmes aux yeux, en montant la passerelle du navire. Les souvenirs, les rires, les pleurs, tous allaient disparaître à jamais. Le signal du départ retentit, ce voyage est une aventure, mon aventure, une quête à moi-même. Je laissais derrière moi non seulement la terre qui m’a vu grandir, l’air qui m’a nourrit, mais aussi cet élan d’espoir que quelqu’un viendrait me dire au revoir. Pourtant, je savais qu’il était temps de tourner la page pour écrire mon propre récit, même si celui-ci devait commencer dans un silence.

Plusieurs escales à divers ports de pays étrangers à l’UC Sochacia, je les connaissais tous aussi bien que mon propre pays natal : de la langue à la culture, en passant par le système politique. Je ne savais pas encore où aller, sur mon billet figurait le terminus du bateau : l’Union de Novyavik. Je me souviens encore du premier… et seul échange que j’ai eue : c’était un homme d’une cinquantaine d’année, un costard bleu marine, la barbe bien taillée. « Une noire aux cheveux roux, c’est bien étrange ! » m’avait-il dit avec un sourire on ne peut plus sincère, « Je m’appelle Sadidaramia, » je lui avais répondu avec une naïveté tellement immense que j’ai pu croire, un seul instant, que mon prénom masquerait ma différence. Au même moment, le bateau avait fendu les flots avec une fougue aussi soudaine qu’incontrôlable. Après des joueurs d’errance, le ciel s’était éclaircit et, enfin, une silhouette se dessinait à l’horizon : le port de Novyavik, avec ses buildings et ses quais animés. Mon coeur battait la chamade alors que le bateau approchait du rivage, les cris des mouettes et le bruits des vagues contre la coque du navire formaient un cheur qui résonnait en moi, m’invitant à découvrir cette nouvelle terre. Lorsque le bateau avait accosté, j’étais accueillie par une bouffée d’air frais, chargé de promesses et de mystères. En descendant du navire, mes pieds avaient touchés le sol d’une terre encore inconnue ; je pris un instant pour observer les visages qui m’entouraient affairés à leurs propres vies, mais aussi les regards curieux qui se posaient sur moi. Je me tenais là, avec mes sacs en bandoulières, comme une voyageuse entre deux mondes. Je savais que cette arrivée marquerait le début d’un chapitre que je devais écrire seule : le port, les gens, le pays, étaient comme une page vierge sur laquelle je pouvais écrire mes rêves, mes désirs, et peut être même mes peurs. Je faisais quelques pas en avant, laissant derrière moi le quai du départ et ses souvenirs : une nouvelle aventure m’attendait et je comptais bien l’embrasser avec toute la passion qui brûlait en moi. Les rues du port s’ouvraient devant moi, prêtes à m’offrir une nouvelle vie. Je ne savais pas où aller, j’avais réservé mon billet pour l’Union de Novyavik la veille et, dans la foulée, préparée mes affaires. Les clés de mon appartement et une lettre ont été envoyées à l’adresse domiciliaire de mon frère cadet « Chère famille, je pars, » était écrit dessus. Du revers de ma main j’essuyais la larme ruisselant le long de ma joue, un sourire d’excitation déformant mes lèvres. En pleine période d’hiver, les hôtels étaient peu occupés alors je tentais ma chance dans ce qui me semblait le plus correct d’entre eux. « L’Hôtel Saphir », un bâtiment simple et sale, mais qui affichait le drapeau du pays national du pays. La réceptionniste affichait un sourire poli, mais ses yeux trahissaient un jugement. Alors qu’elle lui remet ses papiers, la réceptionniste lâchait une remarque désobligeante à voix basse, à peine audible, mais suffisamment pour que je l’entende : « Je me demande ce qu’elle fait ici ». Malgré l’irritation que cela m’a provoqué, j’avais choisi d’ignorer cette première provocation et me diriger vers ma nouvelle chambre. Elle aussi, à l’image de la réceptionniste, était froide et particulièrement sale. En seulement trois jours, j’avais reçue plus d’hostilités et commentaires désobligeants de la part du personnel que sur mes vingt-cinq ans de vie, toutes personnes confondues. Un serveur au restaurant de l’hôtel m’avait lancé une blague raciste en servant mon repas, pensant que je ne comprenais pas la langue, il avait été bien surpris en apprenant que je maîtrisais parfaitement sa langue. Dans ma chambre, le soir, je commençais à documenter mes expériences sur les réseaux sociaux, afin que mon histoire résonne avec d’autres personnes qui ont vécu des situations similaires. Un soir, alors que je prenais ma douche, j’ai aperçue une petite lumière rouge clignoter : une caméra était en train de me filmer. Revêtant instantanément mes vêtements, j’ai décelée plusieurs autres caméras dans la chambre et les toilettes communs de l’hôtel. En quittant l’hôtel, alors que 23 h 00 approchait, j’avais formulé dans un russe parfait « Vous n’avez pas honte ? Filmer des femmes et des hommes, des enfants ! » je scandais dans la hall de l’hôtel, les regards intrigués des autres pensionnaires posés sur moi, « Et puis, ne pensez pas que je n’entendais, ou ne comprenais, pas vos remarques racistes depuis que je suis ici ! ». Deux hommes plutôt musclés, des vigiles, m’avaient fait sortir de force de l’hôtel. Seule dans la rue, le vent frais fouettait mon visage, je marchais dans les rues déserte à la recherche d’un abri pour la nuit. La distance parcourue depuis l'hôtel semblait un chemin sans retour, et l'absence de verdure m'évoquait un monde stérile, où même les souvenirs s'effaçaient. La pluie, telle une mélancolique symphonie, brouillait ma vue, mais à travers ce voile gris, je discernai enfin une route : j’y voyais une promesse d'évasion. Sans hésitation, je m'y engageai, le cœur battant au rythme d'une détermination ardente, dont chaque pas résonnait comme l’affirmation de ma volonté, ma survie. L'espoir illuminait mon visage, transformant ma solitude en une force palpable, lorsque j'atteignais enfin la chaussée. L’instant d’après, comme un éclair dans l'obscurité une voiture surgit, ses phares perçant le crépuscule, le klaxon retentit. Dans un fracas de métal et de cris, la portière s'ouvrit, révélant un homme à la barbe blanche qui retombait en cascade sur ses épaules recouvertes d’un manteau bleu. « Que faites-vous là ? Il faut être complètement folle pour être sur la route, de nuit et sous la pluie en plus ! » l’homme approuve ses propres paroles, « Oui… oui, je n’ai nul part où aller », « Suivez moi et racontez moi ce qui vous mène ici». La voiture démarrait lentement, les lumières de la ville défilaient à toute vitesse. J’expliquais brièvement ma situation à cet homme d’une si grande bonté, mes rêves et mes aspirations, tandis qu’il m’écoutait attentivement en plissant les yeux de curiosité. J’apprenais rapidement qu’il était, lui aussi, originaire d’UC Sochacia, et avait vécu un début de vie dans l’Union de Novyavik similaire au mien. Après une trentaine de minute, nous arrivions devant une maison modeste et accueillante, dans la périphérie de la capitale. « Ils ne logent jamais les étrangers au centre-ville de la capitale, encore moins les personnes de couleur : mais bien sur, ils font tout pour que cela reste une réalité cachée, » m’avait-il dit. L’homme m’avait pris sous son aile, promettant de m’aider et me chérir comme sa fille : il m’avait présenté à sa femme et ses deux fils, tous plus aimable les uns que les autres. La chambre d’ami m’avait été prêtée pour deux, cinq, dix jours, un puis deux mois ; je faisais parti de leur famille, ils faisaient parti de la mienne. Ce jour là, la célèbre phrase « on ne choisit pas sa famille » avait perdu tout son sens pour moi : je n’avais pas choisi ma famille de sang, mais je m’en étais construite une bien meilleure. Eux aussi subissaient l’esprit peu ouvert des citoyens de Novyavik. De mon côté, je cherchais nuit et jour du travail, enchaînais les entretiens (non concluant), envoyais des lettres, des mails : aucun employeur ne voulait embaucher une femme noire d’origine étrangère. Refus sur refus, l’espoir de mener une vie ordinaire s’estompait, et comme la paix dans le monde, des souhaits d’ailleurs commençaient à naître en moi. Les journées étaient interminables, l’ombre du racisme des citoyens et du gouvernement planait sur moi comme un nuage menaçant. J’étais souvent confrontés à des regards froids et des mots blessants, l’Union de Novyavik semblait avoir décidé de me réduire à ma couleur de peau. Un jour, alors que je déambulais dans les rues de la capitale, une petite boutique de fleurs avait attiré mon attention. Les couleurs étaient éclatantes et les parfums captivant, je suis entré sans réellement de conviction, j’ai déposée mon CV sans le moindres espoir. La propriétaire, une vieille femme d’un certain âge au sourire chaleureux avait vu quelque chose en moi « une lueur d’espoir et un cœur tendre, » m’avait-elle avouée plus tard. Elle m’avait proposé un emploi comme fleuriste ; les premiers jours étaient un mélange d’excitation et d’appréhension, manipuler les fleurs, créer des arrangements, offrir aux clients une petite part de mes émotions. Les clients, un temps mécontent de la nouvelle employer que j’étais, avaient fini par m’apprécier à ma juste valeur et passer outre ma couleur de peau, ma différence, ma force. Plus les mois passaient, plus la vieille femme me laissait gérer la boutique durant son absence. Je contentais d’anciens clients et fidélisais de nouveau client, je créais des arrangements pour des grandes entreprises et des compositions pour des mariages luxueux. La jeune femme loclenasque, un peu différente des autres, était devenue une femme libre et indépendante. J’ai tristement appris la mort de mon employeuse, composée des arrangements pour l’enterrement et honorée sa mémoire ; la boutique, m’ayant été léguée, s’était vu titré « Plus belle la vie » à l’image de mon évolution. Un jour, alors que je me promenais près du marché, j'avais rencontré un homme qui, je ne le savais pas encore, allait bouleverser mon existence. Il venait d'un pays d'Afarée, ses traits étaient marqués par des histoires que je ne pouvais qu'imaginer, pourtant si semblables aux miennes. Ses yeux brillaient d'une curiosité, et il m'avait abordée avec un sourire. Au début, j'étais méfiante, habituée à ce que l'on me juge sans vraiment me connaître, mais il avait cherché à comprendre qui j'étais. Nous avions commencé à discuter, échanger des histoires de nos cultures respectives. Il était fasciné par la richesse de ma culture, et je pouvais sentir qu'il ne voyait pas en moi une simple étrangère, mais une personne a part entière. À chaque rencontre je me sentais plus libre, plus forte. Sa présence était un répit dans mon quotidien oppressant, il m'a appris à voir la beauté dans la diversité. Notre histoire n'était pas seulement la rencontre de deux mondes, mais un acte de résistance contre le racisme. Dans ce pays où l'ignorance était reine, notre lien devenait une lueur d'espoir, j'y avais appris que même dans l'adversité, il etait possible de trouver de la lumière et de la connexion. Grâce à lui, j'avais compris que je ne suis pas définie par la couleur de ma peau, mais par mes choix, mes valeurs et l'amour que je porte en moi.

Mon expérience dévoile un monde où les préjugés sont souvent plus forts que liens que nous tissons. Malgré les belles rencontres et les rêves d’unité, il semble encore que la différence soit un obstacle insurmontable pour beaucoup : les cœurs, habituellement ouverts à la diversité, se ferment facilement face à ce qui est perçu comme étranger. J'ai vu des amitiés se forger et se briser, souvent en raison de l'origine des personnes impliquées. L'acceptation est un voyage ardu, et il est parfois plus facile de se regrouper entre ceux qui partagent les mêmes racines, les mêmes histoires. Dans cette quête d'appartenance, il est tentant de se retrancher derrière des murs, de se conforter dans ce qui est familier : le destin pourrait bien être de s'apprécier uniquement entre « mêmes personnes ». La peur de l'inconnu, l'angoisse face à la différence peuvent créer des barrières invisibles, renforçant l'idée que l'amour et l'amitié ne peuvent exister que dans un cadre restreint.

◀︎Pour découvrir d'autres articles
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28/06/2015, Kremlin de Volkingrad,
Palais Impérial du Saint Empire de Karty, le Kremlin

Le "Cas Novyavik" comme on l'appelle en Karty, celui-ci commençait doucement à s'apaiser, ne laissant place qu'à un équilibre fragile qui ne redemande qu'à s'écrouler à la vitesse d'un château de cartes. Un Conseil Militaire se déroulait actuellement au Kremlin afin de décider si oui ou non, la base militaire Kartienne devait cesser son état d'urgence et si, oui ou non, les ambassadeurs pouvaient revenir à leur infrastructure dédié. La situation n'avait que trop durer, chaque jour était placé sous le seuil de la peur ou de la vigilance, se préparant sans cesse à une attaque. Aussi entraînés que soient les soldats du Saint-Empire, tenir plusieurs mois une place fortifiée en état de confinement absolue était impossible.


Membres du Conseil
Ministre de la Défense Nationale du Saint Empire de Karty, Alexander Jükov
Dirigeant du Saint Empire de Karty, Tsar Stanislas I
Général du Saint Empire de Karty, Alexeï Balka
Général du Saint Empire de Karty, Ivan Krutöy
Général du Saint Empire de Karty, Lev Jetchëv
Général du Saint Empire de Karty, Sacha Viasöy

Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov: [...] Cela fait à présent plusieurs semaines que la base est en état d'urgence, surplombée d'un confinement empêchant la sortie de quiconque. Cette situation n'est plus tenable, de surcroît nous avons toujours notre frégate ainsi que notre destroyer amarrés à la base, notre marine est notre point faible, nous ne pouvons pas immobiliser nos deux plus grands bâtiments pour une si longue période, c'est ridicule.
Général Sacha Viasöy: Je ne peux qu'être en accord avec sieur Jükov, je suis moi même commandant de la base militaire et la situation est apaisée, toutefois encore présente.
Général Ivan Krutöy: Alors quoi ? On baisse notre garde et on se fait attaquer ? Nous gâcherions tous nos efforts pour rien.
Général Alexeï Balka: Il faudrait trouver une sorte de compromis, enlever le confinement de la base sans pour autant baisser de trop la vigilance.
Tsar Stanislas I: C'est en effet plus intéressant de se pencher vers la proposition du Général Balka, qu'en dites vous Général Viasöy ? Vous restez le principal intéressé.
Général Sacha Viasöy: Nous pouvons annoncer le déconfinement de la base ainsi que son état d'urgence, en remplaçant cela par un état d'alerte.
Général Ivan Krutöy: Je n'ai rien à redire si ce n'est le cas des ambassadeurs, la situation est-elle assez sûre pour les renvoyer à l'ambassade Kartienne ?
Général Sacha Viasöy: Nous garderons les ambassadeurs encore quelques temps. Pour ce qui est des deux navires, j'ai déjà ordonné le retour de la frégate, le destroyer sera de retour en Karty d'ici une semaine si tout se passe comme prévu.
Tsar Stanislas I: Qu'il en soit ainsi, nous enverrons une missive à Teyla pour les remercier d'avoir accepter un éventuel retrait de la base, en les avertissant que cela n'aura pas lieu. De même pour Novyavik, nous leur dirons que la base retrouve ses anciennes fonctions, nous pouvons par ailleurs proposer notre aide si cela est nécessaire.

Ainsi la base militaire Kartienne allait retrouver son état normal, en restant avec une certaine vigilance. De même pour les ambassadeurs, ils resteront en sûreté pour quelques temps.
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Le Plagiat, Plus qu'une Habitude en Novyavik !

04/07/2015, Saint Empire de Karty,
Quelque part dans un complexe militaro-industriel Kartien, la nuit s'agitait, étaient présents un représentant de la KWC (Kartian Weapon Company) ainsi que le Général Sacha Viasöy, tous deux se trouvant dans le quartier général du complexe. Une réunion avait été convoquée à la suite d'un rapport mettant en relation le "Cas Novyavik" ainsi qu'un entraînement militaire fait entre ladite nation et Karty.


Général Sacha Viasöy
Général Sacha Viasöy

Général Sacha Viasöy: Comment cela est possible ?! Comment ces enculés ont pu faire ça !
Représentant de la KWC: Les preuves sont bien là vous le voyez, c'est du vol pur et dur.

Le représentant de la compagnie militaire Kartienne tendit un rapport au Général, celui-ci était marqué du tampon "Confidentiel". Après avoir tourner la première page, Sacha vit ceci:

Rapport Novyavik a écrit :Il est clair que l'Union de Novyavik a volé la technologie militaire du Saint Empire de Karty. A la suite d'enquêtes d'agents sur le terrain, il semblerait que le Stormfire Mk1 de "manufacture Novaise" soit trait pour trait le fusil d'assaut Kartien SturmGewehr (StG I) de première génération.
Armes
Des agents Kartiens ont réussi à obtenir une photographie du Stormfire Mk1 (à gauche) et l'ont comparé à un StG I Kartien (à droite), ces fusils s'avèrent être les mêmes. Dans le cas où la preuve photo ne vous suffit pas, les plans du fusil Kartien ont été retrouvé en Novyavik, plan utilisé et manufacturé en Karty.
Plan du StG I
Il est donc clair que les plans de cette technologie militaire de la Kartian Weapon Company, et donc du Saint Empire de Karty, ont été volés par l'Union de Novyavik.

Général Sacha Viasöy: Comment ont-ils pu voler ces plans ?
Représentant de la KWC: Là encore nous avons la réponse, et il est clair que c'était intentionnel. Sur la page suivante du rapport, vous aurez la réponse à votre question.

Rapport Novyavik a écrit :Lors de l'entraînement militaire Karty-Novyavik, un soldat Kartien aurait "perdu" son arme pendant ledit entraînement. C'est la première fois que cela arrive, un bon soldat ne perd pas son arme, les coéquipiers du concerné étaient surpris de cela. En outre, les soldats du régiment du soldat concerné le décrivait comme "minutieux et concentré", un tel soldat ne peut pas perdre son arme, rendez-vous compte que l'arme du militaire est l'objet le plus important pour lui.
Vous vous posez la question de la présence de cet événement dans le rapport ? C'est simple, un soldat Novais a très clairement dérobé l'arme Kartienne. Cela fait, il est aisé d'analyser une technologie si on la possède, le gouvernement Novais aurait donc volé un armement Kartien, manufacturer ce dernier après l'avoir analyser.

Le Général Viasöy, ayant lu ces quelques lignes, entra dans une rage telle que la table à côté de lui ne pu contenir son poing et se fracturant en deux.

Général Sacha Viasöy: Ces connards vont voir, le Cas Novyavik cumulé à ça fait déborder le vase, transmettez les rapports au Kremlin et convoquez un Conseil Militaire d'urgence, ces enfoirés vont en entendre parler !


05/07/2015, Kremlin de Volkingrad,
Palais Impérial du Saint Empire de Karty, le Kremlin

La situation avait été transmise au Kremlin, un Conseil Militaire était convoqué. Seuls le Ministre de la Défense, le Tsar et le Général Viasöy étaient présents, les autres Généraux étant à l'étranger.


Ministre de la Défense et Tsar Stanislas I
Ministre de la Défense Nationale du Saint Empire de Karty, Alexander Jükov
Dirigeant du Saint Empire de Karty, Tsar Stanislas I

Tsar Stanislas I: Ainsi Novyavik aurait volé nos plans, quelle absurdité. Comment une nation pourtant de confiance peut faire un tel acte, cela frôle le ridicule pour ainsi dire.
Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov: Après avoir dit cela, que fait-on ? La question se pose, nous ne pouvons nous taire, sans quoi ladite nation recommencera.
Général Sacha Viasöy: Ne trouvez-vous pas que Novyavik va trop loin ? La situation de ce pays est catastrophique, ils ont déclaré à notre sujet que nous voulions faire un coup d'état chez eux, de plus, ils ont voulu retirer notre base sur leur sol.
Tsar Stanislas I: Soit, nous enverrons tout d'abord une missive à l'Union, si d'ici un mois rien n'est fait, nous agirons en conséquence.
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🐍 Histoires de l'Ailleurs 🐍
Histoires de l'Ailleurs est un journal ouverts à tous les citoyens originaires d'UC Sochacia qui souhaitent partager leurs aventures en terres étrangères. Il est indépendant de l'Etat et nulle offense ne pourra être mené contre le pays.

Une partie de ma victoire :
Novyavik, l'union qui s'unit... à l'instabilité ! Toujours en train de copier pour mieux plier, mais jamais pour se libérer

Le ciel était d’un bleu éclatant, presque irréel, sur le port de Garthram, et l’air marin emportait avec lui ce que j’espèrais une promesse de victoire. J’étais sur le quai, le coeur battant la chamade, impatient de monter à bord du bateau qui m’emmènerait vers le tournoi d’échec auquel je m’étais inscrit il y a plusieurs semaines. Pour moi, chaque tournoi était une nouvelle opportunité de briller en prouvant ma valeur et en me mesurant aux meilleurs. Bien que mineur, le tournoi que je m’appretais à faire avait son importance : il représentait le premier que j’accomplissais en terre étrangère. La voix des marins, mêlées aux cris des mouettes et exclamations d’excitation des passagers, créaient une mélodie familière et chalereuse ; pourtant aujourd’hui elle semblait résonner différemment, comme si le monde entier se préparait à observer ma performance. Mon esprit vagabondait déjà vers les échiquiers, les mouvements des pièces et les stratégies ingénieuses élaborées qui allaient se dérouler sous mes doigts. En m’approchant du bord, je croisai le regard d’un homme âgé, son visage marqué de rides, mais ses yeux brillaient d’une intensité rare. Il tenait un vieux livre d’échecs, usés et en décomposition, et je compris qu’il était un joueur aguerri. « Noubliez-jamais, jeunes hommes » dit-il d’une voix grave, « chaque partie est une bataille, mais chaque véritable victoire réside dans la sagesse que l’on en tire ». Ses mots résonnaient en moi : j’avais toujours pensé que la victoire était mon seul but, mais peut-être qu’il y avait plus à apprendre à travers les défaites et les choix difficiles. Je grimpais à bord du bateau, laissant derrière moi le port et mes promesses. Devant moi, la mer s’étendait à perte de vue, un vaste champ de possibilités que je compromettais cependant en ouvrant mon livre d’échec. Les jours passaient, rythmés par les va-et-vient des marins, le cris de mouettes, le clapotis de l’eau et les différentes escales. Chaque matin, le lever du soleil illuminait la mer d’un éclat doré, et je me tenais sur le pont, observant avec émerveillement le spectacle de la nature. La mer, tantôt calme, tantôt agité, était un reflet de mes émotions : l’excitation et l’anxiété. Nous naviguions à travers des eaux parfois paisibles, parfois tumultueuses, et je profitai de ces moments pour parfaire mes techniques. Je simulais des parties contre moi-même, jonglant entre les stratégies offensives et défensives, imaginant mes futurs adversaires. Au fil des jours, le paysage marin évoluait : les côtes eurysiennes apparaissent, leurs contours se déssinaient avec précision sous les rayons du soleil. Chaque escale dans un petit port me permettait d’échanger avec des joueurs et professionnels locaux, leurs récits me fascinaient, et je me sentais de plus en plus impatient d’arriver dans ce pays étranger où je pourrais enfin me mesurer à d’autres esprits. Enfin, un matin, alors que le brouillard se dissipait je voyais lentement une terre se profiler à l’horizon. Les montagnes se dressaient, entourées de forêts denses, et un petit village se nichait au bord de la mer. Mes mains tremblaient d’impatience alors que le bateau s’approchait du rivage et je réalisais enfin que je n’étais plus seulement un joueur d’échec, mais un aventurier prêt à conquérir le monde.

Lorsque nous accostâmes, un mélange d’odeur de sel, de terre et d’épices m’accueillait. Je mettais le pied sur cette terre étrangères avec un sentiment de renouveau, prêt à embrasser tout ce que cette expérience pouvait m’offrir. Le tournoi et, dans cette même mesure, la victoire, étaient à portée de main. Après avoir quitté le port, je me dirigeai vers l’hôtel qui m’avait été recommandé par d’autres voyageurs. Situé à quelques pas de la mer, l’établissement se distinguait par son architecture élégante, ornée de motifs évoquant le monde des échecs par des sculptures de pièces géantes et des gravures de plateaux. En entrant dans le hall, je fus immédiatement frappé par l’ambiance qui y régnait : des joueurs de tous horizons étaient rassemblés, les visages concentrés et les yeux rivés sur des échiquiers disposés sur des tables en bois poli. Je m’approchais de la réception, un homme à la barbe grise me sourit chaleureusement : « Bienvenue au Château des échecs » dit-il avec un air monotone, « Vous devez être ici pour le tournoi, votre chambre se trouve sur le droite, au troisième étage ». Après avoir échangé quelques mots, je me dirigeai vers ma chambre, simple mais accueillante, une grande fenêtre offrait une vue directe sur la mer, et je prenais un instant pour admirer le paysage qui s’offrait à moi. Après avoir déposé mes affaires, je redescendais au salon commun et m’installai à une table libre, sortais mon échiquier et commençai à disputer une partie contre moi-même. « Vos techniques sont véritablement admirable ! J’aimerais vous défier, ici et maintenant, voyez cela comme… un entraînement face au meilleur joueur de cet hôtel. Après vous, bien sur. », sans attendre de réponse, le jeune homme s’installait à ma table. J’hochais frénétiquement la tête, les pièces en bois brillaient sous la lumière tamisée de la lampe. Mon adversaire, concentré, scrutait le tableau stratégiquement avec une intensité presque palpable. Chaque mouvement était pesé, chaque coup réfléchi. Je pouvais sentir la tension dans l’air. Je me penchais en avant, déplaçant mon fou avec précaution pour attaquer son roi : une douce satisfaction m’envahissait tandis que son visage se décomposait petit à petit. Il avait prévu, étonnamment, ce mouvement, mais pas celui qui suivait. Après un échange intense de coups, j’avais réussi à mettre son roi en échec et mat. Un soupir de soulagement m’avait échappé, suivi d’un sourire de triomphe et, à mon plus grand étonnement, mon adversaire renversa la table avant de partir, furieux, vers l’étage. Il semblait connaître tous mes mouvements, toutes mes techniques, mais il était loin d’avoir tout vu. Le lendemain matin, je m’étais réveillais avec une légère fatigue, mais le souvenir de la victoire de la veille me réchauffait le coeur. En descendant l’escalier, l’odeur du café fraîchement préparé et des croissants chauds m’accueillait. Je m’installai à une table près de la fenêtre, un homme y était installé et je reconnaissais rapidement l’emblême national d’échec du Saint Empire de Karty, « Bon matin » je marmonnais à son intention, « Bon matin à vous aussi ». A peine avais-je commencé à savourer mon café que je voyais entrer mon adversaire de la veille, un large sourire sur les lèvres, comme si rien de désagréable ne s’était passé. Je l’observai un instant, me remémorant son attitude de mauvaise foi, ses remarques acerbes sur mes coups et cette tension palpable qui avait régné. Il s’approchait de moi avec une assurance déconcertante « Eh bien, quelle partie hier, n’est-ce pas ? Tu as vraiment bien joué, je ne connaissais pas ce coup » m’avait-il lancé comme si nous étions de vieux amis, un peu déconcerté, j’avais répondu par un sourire « Merci. ». Face à moi, l’homme kartien masquait un sourire réprimant, « Il connaissait toutes mes techniques, même les plus secrète », j’hochais la tête, un temps intéressé, avant de me reconcentrer sur mon petit-déjeuner. Installé à une table en bois, le plateau d’echec devant moi, j’étais près à affronter les autres joueurs pour des matchs d’entraînements amicaux : un rituel pour les joueurs d’échec. Tous les joueurs étaient là, leurs visages concentrés, chacun absorbé par la partie en cours. La première avait commencé et je pouvais sentir l’excitation dans l’air ; les pièces s’élevaient et tombaient avec grâce, chaque coup soigneusement réfléchi. À chaque fois que je réalisais une bonne technique, je souriais niaisement, fière de moi, et lorsque mes adversaires jouaient brillamment, je les encourageais. Nous étions là, non seulement pour gagner, mais aussi pour partager notre passion. Après quelques parties, j’avais décidé de faire une pause bien mérité : j’avais quitté la table pour me diriger vers le bar de l’hôtel. « Je te cherchais ! Loin de là mon audace, comment as-tu fais, hier ? C’était une nouvelle technique ? » mon adversaire de la veille, que je savais désormais novais, m’avait formulé cette question avec une normalité frappante. J’analysais sa question et les différents éléments avant de lui répondre, aussi gentiment que mécontent, « Mec, évites de reprendre les coups des autres, c’est vraiment pas apprécié dans ce monde. ». Son regard virait au noir, il avait serré le point en me menaçant : « Non ça n’a rien à voir ! Et puis, tu n’es pas non plus le seul à en faire… mais je n’ai pas fait ces coups en pensant à toi. ». Instantanément, ses yeux s'étaient brouillés de larmes. Il était jeune, trop jeune pour entrer dans ce monde de grand, pas assez mature pour affronter la vie, trop enfant pour jouer de ses propres atouts sans copier les autres. Je rejoignais ma table, le laissant seul au bar, un mouchoir généreusement offert de mes mains. Jusqu’au déjeuner, je participais à divers tournois amicaux avec les autres joueurs : j’en avais gagné une majorité, des autres, j’apprenais en écoutant leurs conseils. « Tu penses vraiment que tu peux me battre cette fois ? » Lançait l’un des joueurs, un habitué, tout comme moi, « Oh, je suis prêt à te surprendre, » avais-je répondu avec humour, « La stratégie ne fait pas tout, les garçons. Parfois, il est juste question de chance. » A ce moment, nous avions tous éclaté de rire : de la chance, en parties d’échec ? Le joueur kartien rit amèrement « Tu te souviens de la fois où tu as perdu contre ma défense sicilienne ? », la femme lève les yeux au ciel en répondant, d’un ton monotone, « Je préfère oublier cette partie ! ». Après le repas, nous avions décidé de jouer une partie, chacun prenant place autour de l’échiquier. Les pièces se mettaient en place et je sentais l’excitation monter, la vraie compétition était sur le point de commencer et je savais que cette après-midi resterait gravée en moi pour toujours. Le lieu s’était rempli d’avantage de joueurs. J’étais assis face à mon échiquier, la chaleur des projecteurs sur moi, tandis que mon coeur battait à tout rompre. Les enjeux de ce tournoi étaient considérables, il ne s’agissait pas d’une simple compétition, mais bien une chance de prouver ma valeur. Chaque adversaire que je croisais était une montagne à gravir et un défi à gagner avec brio. Je savais que, par ces caméras, ma famille et mes amis observaient mes faits et gestes. L’idée de les décevoir, eux qui croyaient en moi, me donnait une force de vaincre l’adversité. La première partie avait été intense : j’avais affronté un joueur réputé dont la réputation n’était pas à prendre à la légère, chaque mouvement de ses pièces semblait calculé. J’avais puisé dans toutes mes connaissances et mon expériences pour gagner cette partie, bien que serré, avec justesse. Les parties suivantes s’enchaînaient, certaines me laissant euphorique, d’autres m’angoissant. Les applaudissements résonnaient à chacune de mes victoires. Dans la soirée, alors que le tournoi touchait à sa fin, une atmosphère de tension s’était installé parmi les participants. Après cette journée pleine de défi, je me retrouvais dans un coin sombre de la salle, cherchant un peu de répit avant la dernière partie. À coté de moi, un groupe de joueurs discutaient d’un joueur qui m’intéressait, soudainement, très particulièrement. Sa réputation le précédait, le joueur novais n’était guère apprécié dans le monde des échecs, jugé immature et insolent. Je m’étais rapproché du groupe, intrigué, et avait découvert avec stupeur une série de photos et vidéos de tous les coups et techniques que moi, le joueur kartien et plusieurs autres encore utilisaient. Les visages des autres joueurs exprimaient une combinaison de colère et dégoût et je pouvais sentir la tension monter. « Qu’est-ce ? » formulais-je outré, « On a retrouvé ça dans les affaires de Novais (dans le milieu, il était courant d’appeler le joueur par sa gentillé) ». Les informations circulaient comme une traînée de poudre et je réalisais que chacun d’entre eux avait été touché, d’une manière ou d’une autre. Cette révélation m’avait frappé comme un coup de tonnerre, je me remémorais chacune de mes parties contre lui, chaque mouvement que j’avais fait était contré par mes propres défenses dans mes parties précédentes. L’idée qu’il avait triché, qu’il avait observé mes techniques avec l’intention de les reproduire, me remplissait d’une rage sourde. C’était comme si tout le travail acharné que j’avais fourni avait été réduit à néant par l’incapacité d’un joueur à développer et construire ses propres techniques d’attaque et de défense. Je m’étais éloigné du groupe, le coeur lourd. Les enjeux de cette soirée prenaient une tournure que je n’aurais pas imaginé. L’injustice de la situation me rongeait et je savais que je ne pouvais pas laisser cela passer inaperçu. Mon esprit commençait à élaborer un plan et envisager comment je pourrais dénoncer cette triche : le tournoi, qui avait commencé par une passion commune, était maintenant entaché par l’ombre de la tromperie. Je me suis assis à une table isolée, les idées tourbillonnant dans mon esprit comme une tempête : Pour dénoncer Novais, il me fallait des preuves tangibles, quelque chose de solide qui ne pourrait pas être contesté. Je savais que simplement raconter ce que j'avais entendu ne suffirait pas ; il fallait frapper fort, de manière stratégique, comme les échecs nous l’enseignait. Mon plan était simple mais risqué. J'allais infiltrer le cercle de Novais pour obtenir des preuves de ses agissements, je savais d’amont que quelques joueurs étaient déjà mécontents, et j’avais décidé de les approcher pour former une coalition. Ensemble, nous pourrions rassembler des témoignages et, si possible, des enregistrements de ses matchs. La première étape était de convaincre les autres joueurs de la nécessité d'agir. Je m’étais dirigé vers un groupe qui était encore plus en colère que moi. Après avoir exposé mes intentions, j’avais été agréablement surpris de constater qu'ils partageaient ma détermination et nous avions convenu de nous rencontrer après la finale pour discuter de notre plan. Le lendemain, alors que les derniers matchs se jouaient, nous avions formé un petit réseau. Certains d'entre nous ont observé Novais de près, tandis que d'autres ont commencé à rassembler des informations sur ses précédents matchs, en parallèle, nous avons enregistré des conversations et pris des notes sur ses comportements lors des parties. Nous avons réussi à obtenir une vidéo où Novais commentait ses stratégies tout en affichant ses notes secrètes, révélant ainsi ses sources d'inspiration. C'était la pièce maîtresse dont nous avions besoin. Avec cela, nous pouvions démontrer non seulement qu'il avait triché, mais aussi qu'il avait intentionnellement volé les techniques des autres joueurs. Au moment où Novais s'apprêtait à entrer sur le terrain, nous avons décidé de confronter l'organisateur du tournoi, un homme respecté dans la communauté. Nous lui avions présenté notre dossier, rempli de preuves et de témoignages. Son visage a blêmi en découvrant l'ampleur de la tricherie. Sans perdre de temps, il avait convoqué Novais au centre de la scène, devant tous les participants, et a exposé les preuves, exposant la tromperie de Novais au grand jour. La réaction fut immédiate : des cris de colère, des murmures de dégoût et des regards accusateurs. Novais, pris au dépourvu, tentait de se défendre, mais ses excuses étaient vaines face à l'évidence. L'organisateur, après une brève délibération, annonça la décision : Novais était banni du tournoi et de tous les événements à venir. Un sentiment de soulagement et de justice s’était répandu dans la salle, tandis que le jeune joueur, le visage rouge de honte, quittait la scène sous les huées. « Noublie jamais, jeune homme » avais-je d’une voix grave, « chaque partie est une bataille, mais chaque véritable victoire réside dans la sagesse que l’on en tire ».

Ce jour-là, le tournoi avait retrouvé son intégrité. Nous avions réussi à faire entendre notre voix et à défendre notre passion pour le jeu. Même si la trahison avait laissé des cicatrices, notamment l'annulation totale du tournoi, elle avait aussi renforcé notre communauté. Nous savions désormais que, ensemble, nous pouvions lutter contre l'injustice et préserver l'esprit de compétition qui nous unissait.
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La Nouvelle

HRPJe remercie tout d'abord Revenge qui m'a aidé à trouver le titre ! J'en profite également pour dire que ce message est en ignore, que l'article ne prend effet que début septembre, conformément aux dires de Kepler. J'informe également que La Nouvelle est un journal indépendant du Saint Empire de Karty et que le gouvernement n'est est pas responsable, bonne lecture !

30/08/2015

Novyavik, entre Rêves de Grandeur et Dure Réalité
Alala, la "République" de Novyavik, l'Union de Novyavik il y a encore quelques semaines, ou la Dictature de Novyavik en réalité. Charmante nation d'Eurysie de l'Est qui n'a de cesse que de bouleverser son continent. Entre l'esclavagisme, une volonté de militarisme manquée et un gouvernement démissionnaire, nous sommes servis ! Le tuteur de cette nation, l'Organisation des Nations Démocratiques, a de quoi en chier ! Comment ? Vous me dites que vous ne connaissez point ce pays ? C'est pourtant une nation qui a une importance cruciale sur la scène internationale voyons, c'est évident.
Connaissez-vous la Plume Epinglée ? Non ? C'est un journal satirique Novais qui a publié à l'encontre de Karty. C'est tout naturellement que nous avons sauté sur l'occasion afin de sortir une nouvelle satire pour nos chers auditeurs. Nous allons donc analyser cet article qui commence par un titre, comme tout bon journal, jusque là rien d'anormal. "Le buveur de thé à frappé !", voilà le fameux titre, oh mais cela ne vous dit rien ? Pas très accrocheur, c'est vrai je vous l'accorde. Le thé est une boisson courante voir nationale en Karty, alors tous les Kartiens sont "Le buveur de thé", nonobstant nous savons que la personne concernée est le Chancelier Yaromir Ernaï. En outre, le Kantsler a refusé lors d'une rencontre avec le pays concerné de boire de l'alcool, mais accepté une tasse de thé. Enfin, nous n'allons pas étudier l'anatomie du breuvage concerné, allons lire la suite du journal je vous prie.
Tout de suite après, la centralisation du rôle de Premier Ministre et de Ministre des Affaires Etrangères dans le rôle du Chancelier est considérée comme non-démocratique. C'est non sans vous apprendre que le Chancelier a été élu à la majorité au Conseil des Elus par ses 405 députés. "Les députés ne sont pas élus démocratiquement !", au risque de vous décevoir, si c'est bien le cas, et même tous les ans. Chaque année, les députés dudit Conseil sont élus par le peuple. Le peuple, notion sûrement connue sous le nom de "personne en incapacité d'exercer un devoir politique" ou encore "chair à canon" en Novyavik.
Le Chancelier Yaromir Ernaï aurait souligné durant la même rencontre, l'esclavagisme en Novyavik, ce à quoi la Plume Epinglée répond "Il me semble que Novyavik condamne fermement l'esclavage". Il me semble néanmoins que l'esclavagisme était encore pratiqué il y a à peine quelques mois, une pratique digne du Moyen-Age. Oh mais c'est vrai, Novyavik est encore à l'âge de Pierre et est donc en avance sur sa période, la première abolition de l'esclavage de l'Age de Pierre ! Nos sincères félicitations, avec nos respects les plus cordiaux.
Vient ensuite une critique sur la stabilité du Saint Empire de Karty. Cependant, n'est-ce-pas ironique de voir une nation, qui a changé trois fois de chefs d'états en quelques mois et dont certains étaient démissionnaires, donner des leçons de stabilité. De surcroît, n'était-ce-pas Novyavik qui était en guerre civile avec une armée qui ne lui obéissait plus ? Je suggère donc aux éditeurs de la Plume Epinglée d'ouvrir un livre de l'histoire de Novyavik, si et seulement si l'écriture a été inventé dans ces provinces reculées et lointaines.
"Alcoolique", voilà de quoi est traité le Chancelier. Cependant j'attire votre attention sur le fait que, Yaromir Ernaï a littéralement refusé l'offre d'alcool qui lui était proposée. "Roi du Monde", également de quoi est qualifier l'homme d'état Kartien. Et nous avons une réponse même du Chancelier que voici: "Seulement Chancelier du Saint Empire de Karty je vous prie, je sais que ce rôle est prestigieux mais tout de même, que de flatteries !"
Pour terminer sur l'analyse de ce maigre article, la diplomatie Kartienne est qualifiée de "franchement pas brillante". Si cela est votre avis, alors la diplomatie Novais est une idiotie sans nom ! C'est Novyavik qui, il y a quelques mois, avait des milices armées dans ses rues. Il était tel que des ambassadeurs étrangers ont dû quitter le territoire Novais sous peur de passer l'arme à gauche.
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