11/05/2017
22:39:27
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Karty-Antegrad [à archiver]

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Depuis quelques temps, la base militaire Kartienne présente en sol Antérien est sujette à une remise en question de la part de la population d'Antegrad. Ainsi, la frégate косатка avec pour commandant le Général Lev Jetchëv, a été envoyée à Antegrad dans le but d'un éventuel rapatriement des soldats, mais également afin d'amener ledit Général sur les lieux. Suite à cela, une rencontre a été sollicitée par le Général Kartien, puis acceptée par le dirigeant d'Antegrad. Le Général Lev Jetchëv s'apprêtait donc à rencontrer Ismael Idi Amar, dans la ville d'Hejo.

Général Lev Jetchëv
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Le chef suprême, Ismael Idi Amar, attendait le général Lev Jetchëv depuis plusieurs minutes. Il était sorti de sa limousine après un trajet d’environ 25 minutes depuis la capitale, Destint, jusqu’à Hejo. Quelques voix s’élevèrent dans la foule au sujet de l’Empire de Karty, mais le chef suprême n’en tint pas compte. Lorsque le général Lev Jetchëv apparut, des cris d’injures se firent entendre. D’un geste de la main, Ismael Idi Amar fit immédiatement taire la foule, imposant le silence. C’était un avertissement clair.

Lorsque le général kartien arriva à la hauteur du chef suprême anterien, les deux hommes se serrèrent la main chaleureusement. Le chef suprême salua ensuite son hôte avant de guider Lev Jetchëv, accompagné de sa garde rapprochée et du maire de la ville d’Hejo, vers le bâtiment où la rencontre devait se dérouler. Le groupe arriva devant une imposante structure en marbre ornée de plusieurs drapeaux de la fédération. Ils marquèrent une courte pause devant le bâtiment avant d’entrer. À l’intérieur, ils avancèrent dans un long couloir qui semblait interminable. Finalement, ils s’arrêtèrent devant une salle. Le chef suprême fit signe pour que seuls lui-même, le général kartien, le maire d’Hejo et un garde pénètrent dans la pièce. La pièce, sobre mais imposante, comprenait une large table ovale, des fenêtres fermées et deux portraits : celui de l’ancien chef suprême, Venos Feros, assassiné par empoisonnement, et celui d’Ismael Idi Amar, le chef suprême actuel. Ismael Idi Amar, en signe de respect, tira la chaise pour le général kartien afin qu’il puisse s’asseoir, avant de s’installer en face de lui, avec le maire de la ville à ses côtés.

Très bien, j'espère que le trajet n'a pas été trop compliqué, dit le chef suprême au général. On m’a fait parvenir quelques informations concernant le sujet de cette rencontre, mais j’aimerais que vous me les expliquiez plus précisément, si cela ne vous dérange pas.
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Général Lev Jetchëv: C'est assez clair, la remise en question de votre population sur notre présence. Il n'y a qu'à regarder comment j'ai été accueilli, de manière fastidieuse en somme. L'opinion publique n'est clairement pas avec nous, et, si l'opinion du peuple le veut, étant des défenseurs de la démocratie, nous partirons.
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Odego Kalsona, le maire de la ville d'Hejo, prend alors la parole.
Je ne souhaite pas vous offenser en vous contredisant, mais, d'après les dossiers qui m'ont été remis, seule la population de la ville est opposée à cette base. Il n'est pas question de la fédération tout entière, contrairement à ce que vous venez de dire et au message diplomatique envoyé par votre gouvernement. Si un référendum était organisé à l'échelle nationale, les personnes opposées à cette base seraient perçues comme une minorité au sein du pays. Quant aux individus ayant critiqué votre venue, ils ont reçu un rappel à l'ordre. S'ils récidivent, ils pourraient être arrêtés.

Le chef suprême Ismael Idi Amar pris la parole à son tour.
Comme l'a dit Monsieur Odego Kalsona, il s'agit d'une large minorité à l'échelle nationale, et non de l'avis de l'ensemble du peuple.
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Lev Jetchëv: Et quelle est la raisons de cette haine envers nous ?
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Un silence de quelques secondes s’est imposé après la dernière phrase du général Lev Jetchëv. Le chef suprême Ismael Idi Amar et le maire de la ville d’Hejo se regardèrent, s’interrogeant sur la froideur des paroles du général.
Ismael Idi Amar rompit le silence en prenant la parole.
Cette haine, comme vous dite, nous ne savons pas d'où elle viens

Le maire pris également la parole.
D’après le journal Le Draim, qui a mené l’enquête en interrogeant certains manifestants, cette base, selon eux, rendrait la Fédération d’Antegrad moins indépendante et plus proche d’un continent colonisateur eurysien et au service d'un empire. De plus, lorsque votre nation a fait escale avec un bateau transportant du matériel militaire, la population de la ville s’est sentie offensée que la ville, et le pays en général, soient utilisés de cette façon. Il ne fait aucun doute que le gouvernement ne partage pas cette opinion et que rendre publique cette informations n'était pas une bonne idée.
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Général Lev Jetchëv: Je vous prie tout d'abord de m'excuser par avance si mes paroles vous paraissent trop directes, je reste un militaire et la diplomatie n'est pas une de mes qualités, j'en suis plutôt à des valeurs directes et franches. Afin d'apaiser les tensions, il serait peut être judicieux de s'exprimer directement à votre peuple, dans le but de les rassurer. Le Saint Empire de Karty n'a aucun passé colonial, et, cette base vous profite avec notamment la présence de 10 aéronefs Kartiens à vos services.
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Ismael Idi Amar pris la parole.
Cela pourrais être une bonne idée effectivement.
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Lev Jetchëv: Je pense que nous avons tous dit, si vous n'y voyez pas d'inconvénients, je vais me retirer. Je m'exprimerais devant votre population dès que possible. Mes salutations les plus cordiales.
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