04/10/2015
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[PERSONNAGES] Figures emblématiques de la Costa Sueñoleja

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Les personnages de la Costa Sueñoleja

Du plus puissant milliardaire au plus insignifiant des troubadours, nul, ici, ne saurait être oublié.


Militaires :
  • Manolo Júnior Solera

Politiques :
  • Pablo Solera
  • Camilla Solera

Monde des affaires :
  • Pedro Gonzalo de Calderón
  • Sandra Solera

Monde du divertissement :
  • Cirilo Añosinada
  • Alano Solar
  • Carmen Solera

Criminels :
  • Pascalo Estanelbar
  • Jose Equis

Révolutionnaires et insurgés :
  • Marco Rico
  • Gilberto Muertefeo

Religieux et gourous:
  • Francisco Javier Carpenter
  • Pablo Leóndorado

Personnages historiques :
  • Juan Oliverio de Calderón
  • Ignacio Baltazar de Calderón
  • Eusebio Villareal
  • Santiago de Salamàn
  • Francisco Teodoro Aguadeste
  • Emiliano Pequeño
  • Eduardo Zacarias
  • Claudio Ozara
  • Ricardo Tapioca Sanchez
  • Ernesto Gavaro
  • Luciano da Francesca
  • Ramón Loreal

Manolo Solera


Manolo Solera


Noms : Solera Amadios de Mañana
Prénoms : Manolo Felipe Santiago
Sexe : Homme
Naissance : 29 Mai 1957 (57 ans) à Sueñoleja la Ciudad (República Popular de Costa Sueñoleja)

Activités : Militaire, narcotrafiquant
Parti politique : Partido Socialdemócrata
Religion : Catholicisme Catholagnique

Postes et grades :
  • Lieutenant de la Garde Républicaine : 9 Juillet 1974-Novembre 1979
  • Capitaine de la Garde Républicaine : Novembre 1979-2 Mai 1982
  • Commandant en Chef des Armées Adjoint : 2 Mai 1982-12 Août 1982
  • Commandant en Chef des Armées : 12 Août 1982 : aujourd'hui


Biographie :

Manolo Felipe Santiago Solera Amadios de Mañana, ou Manolo Solera, naît le 29 Mai 1957 dans les bas quartiers de Sueñoleja la Ciudad, capitale de la République Populaire de Costa Sueñoleja alors dirigée d'une main de fer par le Secrétaire Général Ernesto Gavaro. Quatrième d'une fratrie de cinq frères et sœurs dont deux n'atteindront jamais l'adolescence, il est le fils de Juliano Solera (1919-1972) et de Maria Ladrón (1924-1995), anciens exploitants agricoles, à qui l'on attribue parfois une ascendance native, frappés par la collectivisation des parcelles agricoles débutée trois ans plus tôt et forcés d'immigrer en ville pour trouver de petits emplois de travailleurs industriels. Manolo grandit donc dans la pauvreté, preuve des faux espoirs d'égalité et de progrès promis par le régime communiste, mais surtout dans la criminalité. Sous l'impulsion de sa famille, il postule lui aussi, comme ses frères aînés, à l'usine où travaillent ses parents dès l'âge de onze ans, lui permettant de gagner un salaire de misère qu'il arrondira en effectuant de petits boulots souvent répréhensible en devenant notamment passeur de drogue dès treize ans pour l'un des nombreux gangs qui gangrenaient déjà à l'époque le bidonville de Crimenad, l'un des quartiers les plus violents et miséreux de la capitale, du pays et certainement du monde.

Alors qu'il se croyait destiné à une vie de misère et de criminalité, il est touché en 1973 par les campagnes de recrutement de l'Armée Populaire qui ciblaient particulièrement les jeunes défavorisés considérés comme plus aptes à adopter l'idéologie communiste et entame des études militaires à la Grande École des Officiers de Sueñoleja, dont l’inscription est restée gratuite sous toute la durée de la République Populaire. Élève brillant, bien que turbulent et doté d'un fort égocentrisme, sa scolarité est notable pour le Coup d'État du Général Luciano da Francesca, débuté le 4 Juillet 1974, auquel lui et la plupart des élèves officiers de l'école participent activement en étant parmi les premiers à rallier les forces putschistes. Si la cause d'un tel engouement des jeunes cadets en soutien au Coup d'État n'est encore aujourd'hui que très peu connue des historiens, certains estiment que c'est Solera lui même qui aurait poussé ses condisciples à rejoindre da Francesca en échange, comme beaucoup d'autres soldats, de l'augmentation de leur salaire mais aussi, plus personnellement, pour d'une occasion de se venger du communisme qui a ruiné sa famille.

Pendant le Coup d'État, Solera et les élèves de la Grande École joueront un rôle majeur en accompagnant Luciano da Francesca pendant les cinq jours que durent les affrontements et en étant les premiers à pénétrer dans le Palais Présidentiel, apparemment menés par Solera selon plusieurs témoignages ou par Ramón Loreal, un autre élève influent du groupe, selon d'autres sources, le 9 Juillet 1974. En récompense de leurs exploits, le désormais autoproclamé Commandant en Chef Suprême des Armées Luciano da Francesca enrôla, avant même la fin de leur formation, tout les cadets ayant prit part au Coup d'État dans sa nouvelle Garde Républicaine, chargée de sa protection personnelle et de celle du palais Présidentiel, dont ils constituerons la colonne vertébrale en tant qu'officiers, Loreal en tant que Capitaine et Solera en tant que Lieutenant bien qu'ils ne pourront jouir de leurs grades qu'après la fin de leurs études militaires en 1976. Il rejoint le Partido Socialdemócrata à sa fondation la même année mais ne semble pas avoir joué de rôle dans sa formation ou dans l'élaboration de sa doctrine idéologique.

En 1979, Loreal et Solera, âgés de 22 ans, participent tout deux à la répression des manifestations anti-Francesca de Novembre ce qui leur permet de monter en grade et de devenir respectivement Colonel et Capitaine de la Garde et commencent à se rapprocher de da Francesca allant jusqu'à intégrer ses réseaux privés composés des pires crapules, d'industriels véreux et de magistrats corrompus. Il commencera dès lors à tisser des liens solides avec le monde de la pègre lui permettant déjà de bâtir les fondations de sa fortune actuelle.

Alors que Loreal est pressenti pour devenir le bras droit voire le successeur de Luciano da Francesca, la tentative de Coup d'État du 11 au 23 Avril 1982 orchestrée par des groupes de miliciens anti-Francesca proches de l'extrême-gauche qui vise principalement le Palais Présidentiel sera un revers pour lui, celui-ci ayant rejoint le dictateur dans sa villa de Playa Rica pour l'une de ses nombreuses orgies, Manolo Solera aura à lui seul la tâche de réprimer l'opposition chose qu'il fera si bien, évitant de justesse un renversement du régime, qu'il sera nommé Commandant en Chef des Armées Adjoint le 2 Mai suivant, le second grade de la hiérarchie créé pour l'occasion, lui permettant de s'imposer face à Ramón Loreal.

Cependant, le décès de Luciano da Francesca dans le crash de son hélicoptère à proximité d'Escuela le 12 Août 1982 alors qu'il se rendait à Santa Veronica depuis Trescruses laisse Manolo Solera au sommet de la hiérarchie militaire lui permettant de s'approprier le grade de Commandant en Chef des Armées en remplacement de Francesca. Si la commission d'enquête menée expéditivement par Solera a conclue que la mort de Francesca résultait d'un accident critique du à des mauvaises conditions météos ou bien d'une simple panne moteur, ce diagnostique est aujourd'hui très contesté, beaucoup d'auteurs n'hésitant pas à accuser Solera d'avoir commandité le sabotage de l'appareil de Francesca voire même d'avoir lui même piloté l'insurrection d'Avril.

Qu'importe la réalité des faits, Manolo Solera s'impose comme l'homme fort du pays à seulement 25 ans. Désormais doté de l'organisation des élections et surtout du dépouillement des butins comme spécifié par son rôle, il abuse, comme son prédécesseur, de son pouvoir pour faire systématiquement élire ses plus proches collaborateurs à tout les postes importants et notamment celui de Président, ce dernier lui donnant à son tour le pouvoir de Commandant en Chef des Armées, créant ainsi une boucle infinie lui conférant un pouvoir éternel qu'il utilise éhontément en détournant les fonds publics et en utilisant l'armée comme moyen de pression sur ses opposants afin de former des liens solides avec les milieux criminels et de s'enrichir personnellement. Il écartera également Ramón Loreal, seul homme capable de le menacer du fait de ses connaissances approfondies de ses affaires illicites, en le faisant arrêter pour des motifs fallacieux de complot contre le gouvernement et de corruption en 1984 puis en l'amnistiant après trois mois d'emprisonnement et en le faisant assassiner par les services secrets en Décembre 1987.

Manolo Solera règne ainsi d'une main de fer, traversant les décennies à la tête du pays, ne partageant son pouvoir qu'avec les Présidents successifs, tous des marionnettes entièrement dévouées, qu'il fait toujours et encore élire de justesse jusqu'à aujourd'hui, désormais âgé de 58 ans dont 33 au pouvoir, profitant de sa puissance et de son influence pour s'enrichir personnellement sur le dos du peuple qu'il est censé protéger.


Vie privée et mentalité :

Son père Juliano meurt dans un accident industriel le 8 Octobre 1972 à l'âge de 53 ans.

Il a trois frères aînés, Pablo (né en 1946), Miguel (1951-1960) et Francisco (1955-1966) dont deux meurent avant l'adolescence et une sœur cadette, Camilla (née en 1961). Pablo et Camilla Solera sont tout deux ministres, respectivement de l'agriculture et de la culture.

Il épouse Valeria Almohada le 13 Janvier 1988. Le couple a deux filles et un fils : Sandra (née en 1990), Manolo Júnior (né en 1994) et Carmen (née en 1996).

Il apprécie beaucoup le sport et surtout le regarder à la télévision. Ses disciplines favorites sont le football, le Baseball et le rallye.

Il dit détester le rock'n'roll qu'il considère comme une musique de sauvage et donc d'Icamien.

S'il est souvent qualifié d'apolitique et accusé de ne vouloir le pouvoir que pour le pouvoir et l'argent qu'il peut en tirer et de n'avoir aucun intérêt pour la politique, il reste un nationaliste et un conservateur convaincu autant qu'un farouche républicain et anti-communiste.


Frise chronologique :

  • 29 Mai 1957 : Naissance à Crimenad, quartier pauvre et violent de Sueñoleja la Ciudad.
  • 1968 : À onze ans, il obtient un emploi dans une usine.
  • 1970 : Il devient passeur de drogue pour de petits gangs de rue.
  • 8 Octobre 1972 : Son père décède dans un accident industriel.
  • 1973 : Il est accepté à la Grande École des Officiers de Sueñoleja.
  • Du 4 au 9 Juillet 1974 : Il participe au putsch du Général Luciano da Francesca avec ses condisciples puis est nommé Lieutenant de la Garde Républicaine en récompense.
  • 1974 : Il devient membre du Partido Socialdemócrata peu après sa création.
  • 1976 : Il termine ses études militaires.
  • Novembre 1979 : Il épaule le Capitaine Ramón Loreal lors de la répression de manifestations anti-Francesca. Les deux hommes montent en grade et deviennent respectivement Colonel et Capitaine.
  • Du 11 au 23 avril 1982 : En l’absence de Francesca et Loreal, il réprime une tentative de Coup d'État qui lui vaut la reconnaissance de Francesca.
  • 2 Mai : Il est nommé Commandant en Chef des Armées Adjoint, le second grade le plus de l'armée.
  • 12 Août 1982 : Luciano da Francesca décède dans un accident d'hélicoptère, laissant Manolo Solera comme Commandant en Chef des Armées, soit le plus haut dirigeant militaire du pays.
  • 1984 : Il fait enfermer Ramón Loreal pendant trois mois avant de le gracier.
  • Décembre 1987 : Il ordonne l'assassinat de Loreal par ses services secrets et devient le seul homme fort de toute la Costa Sueñoleja.

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Javier Eeyore


Javier Eeyore


Noms : Eeyore Jueves de Vacaciones
Prénoms : Javier Alejandro César
Sexe : Homme
Naissance : 12 Août 1942 (73 ans) à San Pedro (Estado Nuevo de Costa Sueñoleja)

Activités : Politicien, homme d'affaires
Parti politique : Partido Liberalista Radical (1969-1976), Partido Socialdemócrata (depuis 1976)
Religion : Catholicisme Catholagnique

Postes et grades :
  • Président d'Industrias Eeyore (depuis 1971)
  • Secrétaire du Partido Liberalista Radical (1974-1976)
  • Sénateur de l'État du Nido Gilito (1986-1994)
  • Ministre de l'Économie (1994-1998 et 2002-2006)
  • Président de la République Fédérale (depuis 2014)

Javier Alejandro César Eeyore Jueves de Vacaciones, simplement nommé Javier Eeyore, est né le 12 Août 1942 dans la petite ville de San Pedro, au beau milieu de l'État de Nido Gilito, le plus riche de la Costa Sueñoleja, dans une riche famille d'industriels propriétaires de la compagnie Industrias Eeyore à l'époque du régime fasciste de l'Estado Nuevo. Bien que ses parents étaient de très forts partisans du dictateur Ricardo Tapioca Sanchez et qu'il ait grandit dans le luxe sans jamais connaître le moindre souci financier, Javier côtoie dès son plus jeune âge les employés souvent pauvres de ses parents et leurs enfants qui deviendront ses seuls amis ce qui le sensibilise très jeune à la cause prolétarienne. Il aurait ainsi, selon des témoignages très contestés de vétérans Gavaristes de l'Insurrection de 1949-1954, tenté de rejoindre les forces anti-fascistes peu avant la fin du conflit alors qu'il n'était âgé que de onze ans mais aurait été refusé du fait de son jeune âge.

Malgré la collectivisation forcée mise en place par le régime communiste, le soutien de la famille Eeyore aux révolutionnaires (elle s'est en effet ravisée vers la fin de la guerre en voyant la défaite imminente des forces de l'Estado Nuevo et a massivement soutenue les insurgés en leur vendant des armes et du matériel à partir de 1953) lui a permit de subir une nationalisation de la majorité de ses entreprises mais lui a tout de même laissé l'autorisation de conserver quelques usines et des parts dans ses anciennes propriétés, permettant aux Eeyore de conserver leur fortune bien que très diminnuée et affaiblie.

Voué à hériter de la fortune de ses parents et à reprendre leurs activités, il commence à travailler dans l'entreprise familiale à quinze ans puis intègre la prestigieuse Université d'El Águila, l'une des rares écoles restée gratuite et habituellement réservée aux enfants des hauts fonctionnaires de la République Populaire, en 1960 pendant trois années au cours desquelles il se spécialise en économie et en politique mais se rapproche également des groupes d'étudiants socio-démocrates qui se forment à partir de ces années 1960 en réponse à l'autoritarisme du régime communiste et à son incapacité à lutter contre le crime et la pauvreté. Il s'éloigne ainsi du socialisme pour se rapprocher du libéralisme économique. Il devient ainsi membre du Partido Liberalista Radical, premier parti libéral autorisé par le régime, peu après sa création en 1969 et intègre sa direction en début d'année 1974, quelques mois à peine avant le Coup d'État Juillet auquel il déclare dans un premier temps son opposition avant de rapidement se raviser et de rejoindre le récemment formé Partido Socialdemócrata de Luciano da Francesca en 1976, deux ans après sa formation. Il prend entre temps la direction d'Industrias Eeyore en 1971.

Il débute ainsi une longue carrière politique en parallèle de la gestion de ses entreprises dont le capital a plus que quadruplé depuis la chute du communisme et la libéralisation économique du pays et se montre un fervent soutien de la branche social-démocrate du parti au pouvoir, celui-ci étant malgré son nom devenu très majoritairement libéral et capitaliste dès les années 1980. Il deviendra ainsi Sénateur entre 1986 et 1994 puis, étant devenu très proche du Commandant en Chef des Armées Manolo Solera pour des raisons encore peu claires, Ministre de l'Économie à deux reprises entre 1994 et 1998 puis entre 2002 et 2006 avant de se porter candidat aux élections présidentielles de 2014 et de les remporter de très peu avec 52% des voix au second tour devenant ainsi le premier Président de la République membre de la branche social démocrate du Partido Socialdemócrata depuis les années 1980, ces élections étant comme toujours considérées comme truquées.

Il exerce donc le pouvoir de jure en tant que Président de la République mais reste, comme tous ses prédécesseurs, de facto subordonné à Manolo Solera auquel il obéit aveuglement tout en défendant tant bien que mal les principes sociaux-démocrates qui ne l'ont jamais réellement quittés.


Vie privée et mentalité :

Ses parents sont Sergio Santino Eeyore (1906-1987) et Juanita Palau (1909-1999), fondateurs et propriétaires de l'entreprise Industrias Eeyore. Javier Eeyore est fils unique.

Il se marie avec Amanda Tenorio en 1967 puis divorce cinq ans plus tard sans avoir eu d'enfant. Il se remarie en 1972 avec Juanita Cotilla et a deux fils, Roberto Eeyore (né en 1975) et Patricio (né en 1979), travaillant tous deux à la direction de Industrias Eeyore.


Frise chronologique :

  • 12 Août 1942 : Naissance à San Pedro.
  • 1960-1963 : Études à l'Université d'El Águila.
  • 1969 : Rejoint le Partido Liberalista Radical.
  • 1971 : Prend la direction d'Industrias Eeyore.
  • 1974 : Devient Secrétaire du Partido Liberalista Radical.
  • 1976 : Quitte le Partido Liberalista Radical pour le Partido Socialdemócrata.
  • 1986 : Est élu Sénateur de l'État du Nido Gilito.
  • 1994-1998 et 2002-2006 : Devient Ministre de l'Économie à deux reprises.
  • 2014 : Est élu Président de la République Fédérale.


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