08/07/2016
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📖 | Encyclopédie du Ghetto

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ENCYCLOPÉDIE KAMISTE

Les articles qui suivent présenteront le plus rigoureusement possible la culture kamiste et la vie dans le quartier.

Sommaire :

I. Présentation du Ghetto

II. Langue

III. Vie au Ghetto
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Généralités :



Nom officiel : Quartier Kamiste
Nom courant : Ghetto kamiste, Ghetto
Gentilé : kamistes

Inspirations culturelles : Pays arabes, Jérusalem, chiites/sunnites, Latium
Situation géographique :
Carte de la Cité du Désert indiquant l'emplacement du Ghetto Kamiste.
Sud-est de la Cité, entre les quartiers des Grands, Jasmin, Al-Kama et Al-Kurziya

Langue(s) officielle(s) : Rhêmo-kamien, Arabe
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : aucune

Drapeau :
Le drapeau du Ghetto Kamiste.

Population : 3.000.000 habitants


Aperçu du quartier :



Présentation du quartier :
Seul quartier de la Cité déviant de la religion par son courant légèrement différent, ses habitants en sortent rarement sous peine d'être maltraités, voire lynchés en pleine rue.
Exclus des activités artisanales par les problèmes d'exportation de leurs produits vers les autres quartiers, les kamistes ont dû se tourner vers des secteurs différents, comme la finance. Une grande concentration de banques s'y trouve donc. L'agriculture a aussi été poussée par l'isolation vis-à-vis du reste de la Cité, ce qui a rendu le quartier pratiquement autosuffisant en produits agricoles basiques (céréales notamment).

Place de la religion dans le ghetto et la société :
Les origines de la divergences entre le courant kamiste et la branche principale de la religion de la cité sont assez floues pour les historiens. La plupart s'accordent néanmoins à dire qu'il aurait été lancé par un neveu de la prophétesse, qui est d'ailleurs considéré comme la seconde personne la plus importante dans l'ordre de la religion (si l'on excepte la divinité).
Le signe le plus évident de divergence porte sur la manière d'interroger le Dieu de la cité. Alors que, comme indiqué précédemment, les prophétessiens n'utilisent que des livres écrits par cette dernière pour obtenir des réponses en y tirant une phrase au hasard, les kamistes pensent que tout ouvrage venant de la plume de quelqu'un né dans la cité peut être utilisé. Selon eux, le territoire citadin est béni de la divinité et toute personne y naissant reçoit une part de cette bénédiction, leur permettant notamment de produire des écrits utilisables par les prêtres et devins.


Politique et institutions :



Institutions politiques :
Le Ghetto est gouverné par un seigneur, comme tous les autres quartiers de la cité, qui est néanmoins choisi d'une manière légèrement plus atypique, puisqu'il s'agit d'une sorte de monarchie élective. A la mort d'un seigneur, les membres de sa famille qui le souhaitent ainsi que ceux des plus influentes du ghetto (principalement les plus riches, à la tête de grandes banques de la cité) peuvent se proposer comme successeur. Les citoyens payant des impôts suffisants votent alors pour choisir leur nouveau seigneur. Ainsi, même les plus grandes dynasties seigneuriales du quartier se sont vues virées de leurs fonctions du jour au lendemain à la suite d'un vote défavorable.
Afin d'accélérer la cadence des votes et donc les chances de devenir dirigeant du ghetto, les tentatives de meurtre sont fréquentes. Ainsi, le seigneur une fois sur le trône ne sort que très peu de son palais et est toujours surveillé de près par sa garde lors de ses déplacements dans la ville.

Principaux personnages :
Mohammed Ben Saltyp
Mohammed Ben Saltyp, Seigneur actuel du Ghetto

Politique inter-quartier et internationale :
[à remplir]
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LANGUE

Bien que l'arabe soit courant dans le ghetto comme dans le reste de la cité, une bonne partie des habitants parlent une langue spécifique au quartier : le Rhêmo-kamien.
Cette langue, plus proche de celles parlées dans le Bassin de Leucytalée que de celles du reste de la péninsule est-afaréenne, provient de l'époque à laquelle les principaux partenaires commerciaux et donc pratiquement les seuls contacts avec le monde extérieur à la région de la Cité étaient les marchands rhêmiens, parlant le latin, et a évolué depuis. Les principales différences proviennent de la forte et évidente influence de l'arabe local sur ce latin, mais également en partie du grec ancien ou des idiomes parlés par les peuples avoisinant le territoire de la cité. L'isolement du Ghetto kamiste vis-à-vis du reste de la Cité, bien qu'il en soit en plein centre, a largement contribué au maintien de cette langue différente de l'arabe courant employé partout ailleurs.

L'alphabet utilisé pour la transposer à l'écrit est également rhêmien, mais a connu plusieurs modifications depuis, pour intégrer tous les sons que les eurysiens n'utilisaient pas durant l'Antiquité. Le sens d'écriture est également resté celui eurysien, allant de gauche à droite, ce qui pose parfois des problèmes aux enfants qui doivent apprendre à écrire dans les deux alphabets.

Le Rhêmo-kamien n'étant pas reconnu à l'échelle de la Cité du Désert, il n'est pas enseigné dans les écoles publiques de la ville. Les enfants ne peuvent l'apprendre que par leurs parents, et rares sont donc ceux qui apprennent à l'écrire. Le métier de scribe est donc encore assez répandu dans le quartier, pour pallier à l'illettrisme de la majorité de la population de ce dernier.
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VIE AU GHETTO

Du fait de la marginalité de ses habitants, le ghetto s'est doté au fil du temps de plusieurs ceintures de murailles l'entourant aujourd'hui complètement. Grâce à ces protections, les kamistes peuvent habituellement vivre en paix, à la fois isolés et intégrés à la cité. Ils peuvent vaquer à leurs occupations et métiers sans risquer d'être alpagué par un passant particulièrement antikamiste, tout en vivant très proche du reste de la ville dont ils dépendent pour vendre leur production, bien qu'une partie non négligeable de celle-ci la boycotte, toujours pour les mêmes raisons religieuse.

Les portes permettant d'accéder au quartier sont gardées jour et nuit (bien qu'elles soient solidement fermées la nuit) par une milice spéciale, qui laisse entrer les habitants du ghetto librement, mais contrôle systématiquement ceux venant du reste de la cité afin d'être certains qu'ils ne portent pas d'armes ou objets dangereux. Ainsi, même dans le cas d'une agression à l'intérieur des murs, la foule présente en permanence dans les rues suffirait amplement à contenir les antikamistes infiltrés puisqu'ils ne disposeraient même pas du moindre couteau. Ces réactions brutales ont par ailleurs déjà causé plusieurs dizaines de morts au cours de l'histoire, et suffisent pratiquement à ce que personne de sensé et réfléchi n'ose s'attaquer aux kamistes sur leur territoire.

L'accès à la nourriture dans le quartier est assez précaire, du fait du manque d'approvisionnement venant des autres parties de la ville qui refusent parfois le commerce avec les kamistes. Ainsi, beaucoup de toits de maisons servent également de potagers, et quelques champs se trouvent dans le sud et dans l'est du ghetto. Tout l'espace disponible est occupé pour la production agricole, ce qui pose de sérieux problèmes lorsque la population devient trop grande pour les logements disponibles. Dans ces moments-là, il est la plupart du temps envisagé de créer une nouvelle ceinture de rempart rognant sur le désert au sud-est du quartier.
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