Palais des riches d'Al-Kama
Posté le : 03 déc. 2024 à 22:04:31
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Arrive...
Posté le : 21 déc. 2024 à 19:04:34
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— Qu'est-ce que c'est que ce bruit que j'entends depuis tout à l'heure ?
dit le Seigneur du quartier d'Al-Kama, Chaar-Hachi, en se frottant les yeux, assis à son bureau bordé d'or, encombré d'une pile de documents.
— Des manifestants, Monsieur. Des écologistes, des clochards, et même des étudiants.
répondit un homme en tenue élégante, probablement un domestique.
— Ignore-les, mon homme. Ce ne sont que des gens jaloux de ta grandeur et de ta richesse.
dit une femme à moitié nue, allongée sur un lit également bordé d'or. La femme du Seigneur ? Peut-être, peut-être pas. Ce qui était sûre et que elle ne venait pas du quartier.
— Où est ma garde, celle qui est censée s’occuper de ce genre de choses ?
demanda le Seigneur à son domestique.
— Ils sont déjà en train de gérer une autre manifestation au centre-ville de Karass, Monsieur.
— Qu’est-ce qu’ils font là-bas ?! Bon, peu importe. Envoyez la police s’en occuper. Et qu’ils ne mettent pas un pied dans ce palais, sinon je fais couper la tête du chef de la police. J’ai une réunion avec d’autres chefs de grandes entreprises, et je ne veux pas être dérangé par la plèbe. Sinon, pour qui vais-je passer ? Le plus faible des Seigneurs ? Certainement pas.
Il se leva, vêtu de sa robe ornée, tandis que la femme se rhabillait et sortait par une porte près du lit. Le Seigneur quitta sa chambre, accompagné de son domestique. Ils avancèrent sur un balcon d'intérieur décoré de nombreux tableaux représentant des paysages désertiques, des portraits de lui-même, de sa famille, et d’autres Seigneurs. Descendant les escaliers, il se dirigea vers une double porte sur laquelle était gravé : "Salle de conférence". Avant d’y entrer, il se tourna vers le garde posté devant la porte et lui demanda :
— Vous avez préparé la salle ?
— Oui, Monsieur. Tout est prêt comme vous l’avez demandé. Les invités arriveront d’ici peu.
Le Seigneur entra dans la salle et referma la porte derrière lui.
dit le Seigneur du quartier d'Al-Kama, Chaar-Hachi, en se frottant les yeux, assis à son bureau bordé d'or, encombré d'une pile de documents.
— Des manifestants, Monsieur. Des écologistes, des clochards, et même des étudiants.
répondit un homme en tenue élégante, probablement un domestique.
— Ignore-les, mon homme. Ce ne sont que des gens jaloux de ta grandeur et de ta richesse.
dit une femme à moitié nue, allongée sur un lit également bordé d'or. La femme du Seigneur ? Peut-être, peut-être pas. Ce qui était sûre et que elle ne venait pas du quartier.
— Où est ma garde, celle qui est censée s’occuper de ce genre de choses ?
demanda le Seigneur à son domestique.
— Ils sont déjà en train de gérer une autre manifestation au centre-ville de Karass, Monsieur.
— Qu’est-ce qu’ils font là-bas ?! Bon, peu importe. Envoyez la police s’en occuper. Et qu’ils ne mettent pas un pied dans ce palais, sinon je fais couper la tête du chef de la police. J’ai une réunion avec d’autres chefs de grandes entreprises, et je ne veux pas être dérangé par la plèbe. Sinon, pour qui vais-je passer ? Le plus faible des Seigneurs ? Certainement pas.
Il se leva, vêtu de sa robe ornée, tandis que la femme se rhabillait et sortait par une porte près du lit. Le Seigneur quitta sa chambre, accompagné de son domestique. Ils avancèrent sur un balcon d'intérieur décoré de nombreux tableaux représentant des paysages désertiques, des portraits de lui-même, de sa famille, et d’autres Seigneurs. Descendant les escaliers, il se dirigea vers une double porte sur laquelle était gravé : "Salle de conférence". Avant d’y entrer, il se tourna vers le garde posté devant la porte et lui demanda :
— Vous avez préparé la salle ?
— Oui, Monsieur. Tout est prêt comme vous l’avez demandé. Les invités arriveront d’ici peu.
Le Seigneur entra dans la salle et referma la porte derrière lui.
