*Gloups*
Eh bien, Mansour ? On faiblit ? Il n’y a pas à dire, l’immeuble est imposant, et je comprends d’une certaine façon pourquoi tu t’es immobilisé devant. Allez, avale ta salive une dernière fois, les portiers feront l’impasse sur ce bruit gênant.
________________________________________________________________________________________________
Mansour Ben-Salah tira le petit bout de paille qui dépassait de la main de son collègue. Une appréhension le parcourait en voyant le sourire narquois de son voisin, et elle était justifiée : car la paille était courte ! Le comité fit la révérence d’un air solennel ironique et Mansour mourut à l’intérieur. Il était condamné à passer dans le quartier des Grands pour aller chercher leur messie. Le problème ? Mansour était convaincu que le quartier était un nid de nuisibles, des clochards narco-trafiquant qui noient les chiens pour le plaisir. Eh bien, voilà qui était juste (hormis le point sur les chiens je présume), si on considérait qu’il devait visiter le bidonville. Or, sa destination l’attend dans le quartier le plus chic du quartier, là où siège le fantasmabuleux Xérès dans son palais (visible depuis le quartier des Reliques au passage). C’est dans ce même palais que le providentiel a élu domicile, après la prise de contrôle de la milice.
Le membre du comité sortit du manoir en larme, pour déboucher sur la place Ahalam, là où fiacre l’attendait. Mansour rentra dans la cabine, cabine de fortune, pour en ressortir tout aussitôt et atterrir dans sur les pavés, pavés de fortune. Le vent était chaud et la foule vibrait. Le fiacre ne pouvait pas passer avec ce petit monde. Et dire que cette place était remplie à craquer auparavant, quand ces fichus miliciens ont coupé tout contact avec l’extérieur. Mais si Mansour était de sortie, c’était bien pour changer les choses.
Le quartier des Grands est au Sud, le meilleur chemin, mais aussi le plus sûr, est la voie vers le quartier Al-Kurziya, l’axe Sud. Mansour passa sous la grande porte, vestige des antiques murailles du Quartier, et continua ainsi pendant 15 minutes. Un calvaire pour ses jambes de bourgeois, empâtées à force de côtoyer le siège du comité. Il repensa à son creux chéri, dans son fauteuil adoré (avec des traits humains ?). Un délire causé par la chaleur, sans doute. La zone huppée du quartier des Grands n’était plus très loin, peut être qu’un fiacre sera disponible. En effet, Mansour en trouva un plus loin, un carrosse de toute beauté, brodé et doré, nacré et… crané ? En route !
Entretien avec le diable - RP
Posté le : 04 déc. 2024 à 17:15:16
2049
Posté le : 21 déc. 2024 à 17:35:13
2029
Le palais seigneurial. C'est là que se terre Xérès, éminent seigneur du quartier des Grands. Le luxe de ce reliquaire géant marque un contraste flagrant avec l'autre partie du quartier, de l'autre côté de l'axe Sud. Les inégalités semblent très marquées ici, là où les riches personnes se complaisent dans un monde à la limite de la légalité, et là où les pauvres hères se tournent vers ce même monde afin de survivre. En route, j'ai croisé de nombreux toxicomanes. Certes, pas dans cette zone, un terrain sacré que ces êtres putrides ne doivent toucher. Certain ont tentés de s'approcher du palais pour découvrir un luxe qu'ils n'auront jamais, même dans une autre vie. En attendant, Xérès ne semble pas s'en soucier dans sa tour d'ivoire.
...
C'est horrible, je deviens le pire des hypocrites en prétendant cela. Le comité n'a jusque là rien fait pour la précarité du quartier. Depuis tout ce temps, on enrichit les plus riches et on augmente nos propres salaires "afin de servir le quartier et le seigneur dans les meilleures conditions" soi-disant.
...
BREF, il faut que je rentre. Encore faut il l'oser... J'ai avec moi un laisser-passer diplomatique du comité, aucune raison qu'ils me refusent. Puis, je n'ai pas l'air pauvre, pas vrai? Une femme sort du palais. Elle ne m'accorde aucun regard, mais moi je ne fais que la fixer. De quoi ais-je l'air devant les portiers, moi qui la regarde comme une bête curieuse et tandis que eux même me regarde comme une bête pouilleuse. Non! Je m'en fais trop, il faut que je détourne mon attention de cette étrangère qui m'est familière et que je traverse le portail.
Transition étoile
Je suis rentré. Malgré ça mon malaise ne fait que s'accentuer. L'intérieur est plus ostentatoire encore! Des dorures dorées à l'or (sérieusement?) sur chaque cm² des murs, des tentures azuréennes hors de prix et des sièges! Des sièges! Je m'arrête sur l'un des fauteuils de satin pour y souffler un peu. Mon dieu, je pue! Cette marche au soleil ne m'a pas rendu présentable. Je me met à pleurer en pensant aux auréoles sous mes bras, des auréoles qui n'ont rien de divin. L'homme de l'accueil s'avance vers moi (et fais un pas en arrière une fois arrivé dans l'air suintant qui m'entoure). Me voilà bien, en train de pleurer pour de la transpiration devant ce majordome. Je me calme et lui demande où IL se trouvait.
"M. Al-Bsalom est en collation avec le seigneur Xérès, voulez vous que je vous annonce?"
...
C'est horrible, je deviens le pire des hypocrites en prétendant cela. Le comité n'a jusque là rien fait pour la précarité du quartier. Depuis tout ce temps, on enrichit les plus riches et on augmente nos propres salaires "afin de servir le quartier et le seigneur dans les meilleures conditions" soi-disant.
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BREF, il faut que je rentre. Encore faut il l'oser... J'ai avec moi un laisser-passer diplomatique du comité, aucune raison qu'ils me refusent. Puis, je n'ai pas l'air pauvre, pas vrai? Une femme sort du palais. Elle ne m'accorde aucun regard, mais moi je ne fais que la fixer. De quoi ais-je l'air devant les portiers, moi qui la regarde comme une bête curieuse et tandis que eux même me regarde comme une bête pouilleuse. Non! Je m'en fais trop, il faut que je détourne mon attention de cette étrangère qui m'est familière et que je traverse le portail.
Transition étoile
Je suis rentré. Malgré ça mon malaise ne fait que s'accentuer. L'intérieur est plus ostentatoire encore! Des dorures dorées à l'or (sérieusement?) sur chaque cm² des murs, des tentures azuréennes hors de prix et des sièges! Des sièges! Je m'arrête sur l'un des fauteuils de satin pour y souffler un peu. Mon dieu, je pue! Cette marche au soleil ne m'a pas rendu présentable. Je me met à pleurer en pensant aux auréoles sous mes bras, des auréoles qui n'ont rien de divin. L'homme de l'accueil s'avance vers moi (et fais un pas en arrière une fois arrivé dans l'air suintant qui m'entoure). Me voilà bien, en train de pleurer pour de la transpiration devant ce majordome. Je me calme et lui demande où IL se trouvait.
"M. Al-Bsalom est en collation avec le seigneur Xérès, voulez vous que je vous annonce?"
Posté le : 21 déc. 2024 à 18:02:26
1557
J'accompagnais le monsieur dans les appartements privés du seigneur Xérès. Je le trouvais bien étrange, avec ces yeux aussi transpirants que son corps. Je n'ai fait aucun commentaire, mais il n'est pas d'usage de se présenter comme ça enfin! Lettre du comité ou pas, j'aurais dû le laisser dans la laverie pour le faire sécher. Mais apparemment, il s'agissait d'une "urgence". Les longs couloirs sinueux auraient tôt faits de le perdre, lui qui semblait si désorienté. Il se présentait comme M. Salah, membre du comité d'artisanat et de commerce du quartier des reliques. J'ai entendu parler d'eux, un comité censé être centré sur le commerce mais avec des pouvoirs plus grands encore que les grands du quartier des Grands. Enfin, je confonds peut être avec le prince.
Le monsieur avait demandé de l'amener à M. Al-Bsalom, éminent résident du palais depuis que sa famille a été exilée de son propre quartier. Izra Al-Bsalom (son nom complet, je dois me rappeler de ne jamais l'utiliser en tant que simple majordome) n'a plus de terres, mais sa richesse reste pour le moins énorme. Depuis son arrivée, il n'a cessé d'investir dans le quartier des Grands tout en gardant une vue sur son quartier natal. Je sais qu'il y reviendra, je vois la détermination dans ses yeux chaque fois que l'on évoque ses anciennes terres. C'est peut être pour cela que M. Salah est là, qui sait?
Nous étions en train d'arpenter les longs couloirs aussi sinueux que les rues d'Al Matahatan. Ma pensée ne s'arrêtait pas là, je repensais à M.Al-Bsalom et sa fille. Le père a l'air gentil et paisible, tandis que la fille semble plus mélancolieuse. Il me donne des pourboires, il ne mérite en aucun cas son nom de "diable" dans le titre du topic!
Bonjour, je suis Alex. Je viens réparer le 4eme mur
Nous arrivions enfin. Le monsieur n'arrêtait pas de transpirer. Le trac sans doute?
Le monsieur avait demandé de l'amener à M. Al-Bsalom, éminent résident du palais depuis que sa famille a été exilée de son propre quartier. Izra Al-Bsalom (son nom complet, je dois me rappeler de ne jamais l'utiliser en tant que simple majordome) n'a plus de terres, mais sa richesse reste pour le moins énorme. Depuis son arrivée, il n'a cessé d'investir dans le quartier des Grands tout en gardant une vue sur son quartier natal. Je sais qu'il y reviendra, je vois la détermination dans ses yeux chaque fois que l'on évoque ses anciennes terres. C'est peut être pour cela que M. Salah est là, qui sait?
Nous étions en train d'arpenter les longs couloirs aussi sinueux que les rues d'Al Matahatan. Ma pensée ne s'arrêtait pas là, je repensais à M.Al-Bsalom et sa fille. Le père a l'air gentil et paisible, tandis que la fille semble plus mélancolieuse. Il me donne des pourboires, il ne mérite en aucun cas son nom de "diable" dans le titre du topic!
Bonjour, je suis Alex. Je viens réparer le 4eme mur
Nous arrivions enfin. Le monsieur n'arrêtait pas de transpirer. Le trac sans doute?
Posté le : 29 déc. 2024 à 15:39:00
3147
MANSOUR -Monseigneur Al-Bsalom? Je ne dérange pas?
IZRA AL-BSALOM -Entrez M.Salah, entrez! Vous ne dérangez pas, nous avions finis notre collation de l'après midi. Xérès très cher, pourriez vous nous laisser un moment, cela me semble d'ne importance capitale. Je me trompe M.Salah?
MANSOUR -Monseigneur est trop bon, cela ne prendra que peu de temps et je vous assure que cette visite ne vous sera pas dénuée d'intérêt.
Xérès quitte la scène accompagné de l'homme de l'accueil
IZRA -C'est la première fois que l'on m'appelle "seigneur", vous me voyez des plus heureux avec cette dénomination. Car voyez vous, ma famille fût chassée de mon cher quartier natal. Mais je pense que je ne vous apprends rien, si je vous dis que cette famille en assurait la seigneurie en tant que source de richesse stable pendant des siècles. Et vous, vous pensez que ce que l'on raconte est vrai? Que ma famille s'est enrichie illégalement et sans scrupule? Allons, parlez-moi.
MANSOUR -Non je ne pense pas monseigneur.
IZRA -Continuez de m'appeler comme ça, j'en ai des frissons. Surtout quand le compliment viens de la bouche d'un membre du Comité, désespéré et ruisselant sous la tension que j'exerce sur lui et son quartier depuis un certain temps. Bien, finissons en, dites moi votre message, bien que j'ai des spéculations sur son contenu.
MANSOUR (à genoux) -Je vous implore au nom du Comité et de la chambre haute, seigneur Al-Bsalom, de revenir au quartier. Nous n'arrivons plus à faire face à cet isolationnisme qui condamne le quartier à n'être plus que l'ombre de lui-même. Les miliciens nous donnent la vie dure, ils menacent notre seigneur de mort s'il daigne à ouvrir les voies commerciales. Notre seigneur actuel est à cran, il n'ose même plus exercer correctement son rôle. Par chance, son mandat est bientôt terminé, et nous vous proposons de vous présenter à ce poste pour nous permettre d'émerger.
IZRA -Plusieurs choses: Qu'est ce que vous attendez de moi si les miliciens me menacent aussi, et pourquoi moi?
MANSOUR -Nous avons entendus parler de votre garde rapprochée, constituée d'hommes du désert. De plus, il me semble que Xérés dispose d'un service de renseignement. Grâce à tous cela, vous pourrez évincer les miliciens, nos gardes sont en trop petit nombre et pas assez équipés face à la guérilla que ces mesquins nous livrent déguisés en civil. Ils craignent le retour d'idéologies islamiques de l'extérieur, conduisant à une nouvelle guerre civile avec le pouvoir.
IZRA - bas: Des limaces qui viennent ramper à mes pieds d'or; haut: Fort bien, et vous pensez que si l'on parvenait à les éradiquer, je rendrait le quartier aussi prospère qu'avant? J'aime ça, un défi à ma hauteur. Mais, je ne ferais que regagner ma place légitime, avec une entrave que sera mon mandat temporaire. Je vais te présenter une liste de mes exigences pour que je puisse me présenter. Oh, une dernière chose. Qu'est ce qui me dis que je serais élu? J'imagine que j'aurais des concurrents ainsi que des détracteurs parmi les électeurs.
MANSOUR -Ne t'en fais pas, ô puissant. Tu seras élu par le comité, ceux qui m'envoient. C'est pour le mieux, même si le peuple ne pourra s'exprimer mais c'est pour le mieux. Nous révélerons prochainement les résultat sans que les électiosn ne soient tenues, et tu apparaîtras en sauveur devant la foule.
IZRA -Ils vont me haïr, mais qu'importe honnêtement. Les avantages que je vais tirer de mes conditions vaudront mieux que la haine du peuple, d'autant que celle ci sera temporaire quand ils verront les choses que je ferais pour le quartier des Reliques, mon ancien domaine. Mon ancien manoir familial est en bon état au moins?
MANSOUR -A n'en point douter monseigneur. J'attendrais dehors la liste de vos conditions pour les rapporter au comité.
IZRA AL-BSALOM -Entrez M.Salah, entrez! Vous ne dérangez pas, nous avions finis notre collation de l'après midi. Xérès très cher, pourriez vous nous laisser un moment, cela me semble d'ne importance capitale. Je me trompe M.Salah?
MANSOUR -Monseigneur est trop bon, cela ne prendra que peu de temps et je vous assure que cette visite ne vous sera pas dénuée d'intérêt.
Xérès quitte la scène accompagné de l'homme de l'accueil
IZRA -C'est la première fois que l'on m'appelle "seigneur", vous me voyez des plus heureux avec cette dénomination. Car voyez vous, ma famille fût chassée de mon cher quartier natal. Mais je pense que je ne vous apprends rien, si je vous dis que cette famille en assurait la seigneurie en tant que source de richesse stable pendant des siècles. Et vous, vous pensez que ce que l'on raconte est vrai? Que ma famille s'est enrichie illégalement et sans scrupule? Allons, parlez-moi.
MANSOUR -Non je ne pense pas monseigneur.
IZRA -Continuez de m'appeler comme ça, j'en ai des frissons. Surtout quand le compliment viens de la bouche d'un membre du Comité, désespéré et ruisselant sous la tension que j'exerce sur lui et son quartier depuis un certain temps. Bien, finissons en, dites moi votre message, bien que j'ai des spéculations sur son contenu.
MANSOUR (à genoux) -Je vous implore au nom du Comité et de la chambre haute, seigneur Al-Bsalom, de revenir au quartier. Nous n'arrivons plus à faire face à cet isolationnisme qui condamne le quartier à n'être plus que l'ombre de lui-même. Les miliciens nous donnent la vie dure, ils menacent notre seigneur de mort s'il daigne à ouvrir les voies commerciales. Notre seigneur actuel est à cran, il n'ose même plus exercer correctement son rôle. Par chance, son mandat est bientôt terminé, et nous vous proposons de vous présenter à ce poste pour nous permettre d'émerger.
IZRA -Plusieurs choses: Qu'est ce que vous attendez de moi si les miliciens me menacent aussi, et pourquoi moi?
MANSOUR -Nous avons entendus parler de votre garde rapprochée, constituée d'hommes du désert. De plus, il me semble que Xérés dispose d'un service de renseignement. Grâce à tous cela, vous pourrez évincer les miliciens, nos gardes sont en trop petit nombre et pas assez équipés face à la guérilla que ces mesquins nous livrent déguisés en civil. Ils craignent le retour d'idéologies islamiques de l'extérieur, conduisant à une nouvelle guerre civile avec le pouvoir.
IZRA - bas: Des limaces qui viennent ramper à mes pieds d'or; haut: Fort bien, et vous pensez que si l'on parvenait à les éradiquer, je rendrait le quartier aussi prospère qu'avant? J'aime ça, un défi à ma hauteur. Mais, je ne ferais que regagner ma place légitime, avec une entrave que sera mon mandat temporaire. Je vais te présenter une liste de mes exigences pour que je puisse me présenter. Oh, une dernière chose. Qu'est ce qui me dis que je serais élu? J'imagine que j'aurais des concurrents ainsi que des détracteurs parmi les électeurs.
MANSOUR -Ne t'en fais pas, ô puissant. Tu seras élu par le comité, ceux qui m'envoient. C'est pour le mieux, même si le peuple ne pourra s'exprimer mais c'est pour le mieux. Nous révélerons prochainement les résultat sans que les électiosn ne soient tenues, et tu apparaîtras en sauveur devant la foule.
IZRA -Ils vont me haïr, mais qu'importe honnêtement. Les avantages que je vais tirer de mes conditions vaudront mieux que la haine du peuple, d'autant que celle ci sera temporaire quand ils verront les choses que je ferais pour le quartier des Reliques, mon ancien domaine. Mon ancien manoir familial est en bon état au moins?
MANSOUR -A n'en point douter monseigneur. J'attendrais dehors la liste de vos conditions pour les rapporter au comité.
Posté le : 05 jan. 2025 à 15:57:25
3909
Le jour du vote, enfin! Les habitants sont dans la rue, ils se ruent vers les urnes. Mais, à leur grand dam, ceux ci sont fermés. Des rideaux de fer devant la devanture, des citoyens peu content commencent à s'énerver.
"Qu'est ce qu'ils font? A ce rythme, Bakir ne partira jamais de son poste." clame un petit artisan. "Peut être que la fermeture des bureaux de votes est lié à sa volonté de rester au pouvoir?". Son voisin lui répond: "qu'en sait on? Bakir est terrifié par les miliciens, il reste peut être au pouvoir pour conserver sa garde seigneuriale et être en sécurité". La voix de l'homme traverse les oreilles des citoyens en colère. La rumeur se modifie, se fait malaxer par la bouche des individus comme de la pâte à modeler, passant d'une supposition d'un commerçant modeste à une affirmation, une vérité générale. Le son d'une bouche se détache du brouhaha et se fait entendre: "Bakir veut nous empêcher de choisir! Tous à son bureau!". D'autre de renchérir avec des messages de haine contre le seigneur, parlant même d'une pendaison publique, mais un vacarme différent de celui de la foule en fureur détonne comme une explosion. Il s'agit bel et bien d'une explosion.
La façade d'une maison s'écroule , libérant une volée de poussière et de liquide rouge en direction des passants en colère. L'incompréhension générale se fait alors sentir, un silence de mort et des yeux grands ouverts. Puis c'est la panique. Tout le monde accort dans tous les sens dans cette rue bondée. Des piétons se font piétiner et des hommes en tenue guerrière sortent de la maison en ruine. Ils menacent les personnes pour les arrêter, ils en prennent certains par le coup pour les regarder et les libérer aussitôt. Le flot d'individus fit un volte-face, direction le palais du comité.
Sur la place, des lignes entière de locaux accourent des différents lieux du quartier. La pensée de ruche a agit, tout les habitants du quartier ont convergés vers le centre, vers la place Ahalam. Chaque file d'autochtones proviennent d'un lieu du quartier, ils sont poursuivis par des unités armées. Quand celle ci arrivent, elles encerclent la place, prenant en tenaille la foule réunie sur la place. On tira plusieurs coup en l'air pour le silence. Les parents couvrent la bouche de leur bébé, les autres se content de trembler.
"Citoyens du quartier des Reliques! N'ayez pas peur si vous n'avez rien à vous reprocher!" La voix provient du palais du comité. En effet, la porte donnant sur le balcon est ouvert. Un des membres du comité, sûrement celui qui avait parlé, s'avança à la lumière devant les yeux terrifiés des habitant.
"Citoyens, aujourd'hui est un grand jour! Votre seigneur, Jo-Lan Zandro Bakir est parti. Je me tiens devant vous avec sa main, gage de son non-retour dans notre quartier". Il tendait de ses deux bras, d'une façon solennel, une main coupée munie de plusieurs bagues. Nul n'avait l'intention de vérifier son appartenance. Bakir ne remettra plus les pieds dans ce quartier. Malgré cette nouvelle, un froid glacial se fit ressentir, sans doute dût à cette vision morbide. La femme qui tendait la main sans vie était pourtant un membre aimé du comité, pourquoi un tel acte?
"Monstre! Bakir était sans doute un très mauvais seigneur, mais il ne méritait pas une telle chose!" On ne savait pas qui avait articulé cette phrase, mais peu importe. Un vent de révolte se fit sentir, le regain d'énergie parmi les locaux les fait alors se dresser. Il leur fallait lutter pour leur droit à la démocratie. On se met à insulter la dame du comité, persuadé qu'elle intente un coup d'état.
"Mes amis, du calme". Une deuxième voix au balcon. Il apparaît alors, comme un souverain, devant les yeux de la plèbe. Izrà Al-Bsalom, héritier de la maison des Al-Bsalom. "Je ne fait pas cela par gaieté de coeur. Laissez moi vous présenter ma garde personnelle, mêlée de la garde seigneuriale du quartier. Si ils vous apparaissent aujourd'hui, c'est pour une chasse au milicien. A partir de ce jour, je prends e contrôle du quartier à vie. Sachez que je dispose de l'aval du CAC et de la chambre haute pour les actes que je revendique aujourd'hui. Allons ne faites pas cette tête! Votre droit à la démocratie sera respecté pour les élections du CAC. De plus, je ne fais que reprendre la place qui me revient dans ce quartier. Attendez vous à de grands changement de conditions de vie. En contrepartie de ma bienveillance, je veux pouvoir voir le quartier sécurisé. Ainsi, mes soldats vont passer parmi vous pour chasser les derniers miliciens!" Il se retourne pour entrer dans SON manoir (et non plus celui du comité) et dit enfin: "Ne résistez pas!"
"Qu'est ce qu'ils font? A ce rythme, Bakir ne partira jamais de son poste." clame un petit artisan. "Peut être que la fermeture des bureaux de votes est lié à sa volonté de rester au pouvoir?". Son voisin lui répond: "qu'en sait on? Bakir est terrifié par les miliciens, il reste peut être au pouvoir pour conserver sa garde seigneuriale et être en sécurité". La voix de l'homme traverse les oreilles des citoyens en colère. La rumeur se modifie, se fait malaxer par la bouche des individus comme de la pâte à modeler, passant d'une supposition d'un commerçant modeste à une affirmation, une vérité générale. Le son d'une bouche se détache du brouhaha et se fait entendre: "Bakir veut nous empêcher de choisir! Tous à son bureau!". D'autre de renchérir avec des messages de haine contre le seigneur, parlant même d'une pendaison publique, mais un vacarme différent de celui de la foule en fureur détonne comme une explosion. Il s'agit bel et bien d'une explosion.
La façade d'une maison s'écroule , libérant une volée de poussière et de liquide rouge en direction des passants en colère. L'incompréhension générale se fait alors sentir, un silence de mort et des yeux grands ouverts. Puis c'est la panique. Tout le monde accort dans tous les sens dans cette rue bondée. Des piétons se font piétiner et des hommes en tenue guerrière sortent de la maison en ruine. Ils menacent les personnes pour les arrêter, ils en prennent certains par le coup pour les regarder et les libérer aussitôt. Le flot d'individus fit un volte-face, direction le palais du comité.
Sur la place, des lignes entière de locaux accourent des différents lieux du quartier. La pensée de ruche a agit, tout les habitants du quartier ont convergés vers le centre, vers la place Ahalam. Chaque file d'autochtones proviennent d'un lieu du quartier, ils sont poursuivis par des unités armées. Quand celle ci arrivent, elles encerclent la place, prenant en tenaille la foule réunie sur la place. On tira plusieurs coup en l'air pour le silence. Les parents couvrent la bouche de leur bébé, les autres se content de trembler.
"Citoyens du quartier des Reliques! N'ayez pas peur si vous n'avez rien à vous reprocher!" La voix provient du palais du comité. En effet, la porte donnant sur le balcon est ouvert. Un des membres du comité, sûrement celui qui avait parlé, s'avança à la lumière devant les yeux terrifiés des habitant.
"Citoyens, aujourd'hui est un grand jour! Votre seigneur, Jo-Lan Zandro Bakir est parti. Je me tiens devant vous avec sa main, gage de son non-retour dans notre quartier". Il tendait de ses deux bras, d'une façon solennel, une main coupée munie de plusieurs bagues. Nul n'avait l'intention de vérifier son appartenance. Bakir ne remettra plus les pieds dans ce quartier. Malgré cette nouvelle, un froid glacial se fit ressentir, sans doute dût à cette vision morbide. La femme qui tendait la main sans vie était pourtant un membre aimé du comité, pourquoi un tel acte?
"Monstre! Bakir était sans doute un très mauvais seigneur, mais il ne méritait pas une telle chose!" On ne savait pas qui avait articulé cette phrase, mais peu importe. Un vent de révolte se fit sentir, le regain d'énergie parmi les locaux les fait alors se dresser. Il leur fallait lutter pour leur droit à la démocratie. On se met à insulter la dame du comité, persuadé qu'elle intente un coup d'état.
"Mes amis, du calme". Une deuxième voix au balcon. Il apparaît alors, comme un souverain, devant les yeux de la plèbe. Izrà Al-Bsalom, héritier de la maison des Al-Bsalom. "Je ne fait pas cela par gaieté de coeur. Laissez moi vous présenter ma garde personnelle, mêlée de la garde seigneuriale du quartier. Si ils vous apparaissent aujourd'hui, c'est pour une chasse au milicien. A partir de ce jour, je prends e contrôle du quartier à vie. Sachez que je dispose de l'aval du CAC et de la chambre haute pour les actes que je revendique aujourd'hui. Allons ne faites pas cette tête! Votre droit à la démocratie sera respecté pour les élections du CAC. De plus, je ne fais que reprendre la place qui me revient dans ce quartier. Attendez vous à de grands changement de conditions de vie. En contrepartie de ma bienveillance, je veux pouvoir voir le quartier sécurisé. Ainsi, mes soldats vont passer parmi vous pour chasser les derniers miliciens!" Il se retourne pour entrer dans SON manoir (et non plus celui du comité) et dit enfin: "Ne résistez pas!"