03/10/2015
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Brève encyclopédie de l'Adélie

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Géographie physique de l’Adélie

On va commencer ici par définir la géographie physique de l'Adélie, puis sa géographie administrative.

Physiquement, l'Adélie se partage en trois zones. La première, qui recouvre la moitié au nord-est, est une zone montagneuse, vallonnée. C’est la chaîne du Zangor, qui culmine près de la frontière avec la Polkême, avec le Mont Deljur, à 1980 mètres d’altitude. L’altitude moyenne baisse à mesure que le descend vers le sud et vers l’ouest. Cette zone est traversée par trois fleuves qui y prennent leur source : le Jongë, la Poltava et le Shëne. Tandis que le premier s’écoule avec de nombreux méandres vers le Rosevosky, les deux autres s’écoulent vers l’ouest. La Poltava traverse notamment la capitale, Cité-Rouge, puis longe la frontière avec la Sitadie avant de se jeter dans la mer. Le Shëne, après une traversée dans la plus grande ville du pays, Fushjendija, s’écoule vers le sud et forme, non loin de la frontière avec le Rosevosky, un delta, dont nous reviendrons sur la partie explicative du sud.
La chaîne du Zangor représente certes la moitié de la superficie du pays, elle ne comporte que deux millions de personnes, sur les onze que comptent le pays. Trois villes, seulement, comptent plus de cent milles habitants : Kazresh, qui en compte 220 000, Pütesha, avec ses 130 000 âmes, et enfin Clermösh, à quelques kilomètres de la Polkême, qui en compte 110 000. Le Mont Deljur ne se trouve qu’à une trentaine de kilomètres de la ville, ce qui donne une vue spectaculaire sur la montagne depuis la cité. Qui plus est, Clermösh est la seule ville du pays de plus de 40 000 habitants à se trouver à plus de 1000 mètres d’altitude.
La chaîne du Zangor est propice à la randonnée. Quelques stations de ski sont présentes dans le nord, mais aucune n’est très grande et surtout, elles n’attirent pas grand-monde. L’est de la chaîne contenait également, avant, le plus grand parc d’attraction du pays, devenu centre de réfugié durant la guerre civile et avant-poste militaire après le début de la période transitoire. Autant dire que les activités de loisir sont rares dans ces régions.
Qui plus est, environ 5% de la population est encore nomade. Si la moitié l’était au début du XXè siècle, la population s'est grandement urbanisée, mettant un coup d’arrêt, ou presque, à l’élevage traditionnel de bovins de la région. On trouve ces nomades tout particulièrement dans l’est, faisant voyager leurs troupeaux au gré des saisons. Leur activité a particulièrement été touchée par la guerre civile, tant la région fût le théâtre de tentatives de fuite, et donc de combats.
C’est à une cinquantaine de kilomètres de la frontière que se trouve Vesh-Dötraj. Cette cité, dont la population oscille régulièrement entre 5 000 et 40 000 personnes, est la cité sacrée de ces populations nomades. Si de plus en plus ont abandonné leur religion ancestrale, polythéiste, cette cité reste de fait sacrée. Dans son centre se trouve le Temple de Barä, déesse de la fertilité. Elle n’a plus qu’une poignée d’adorateurs. Vesh-Dötraj est le centre névralgique de la région, beaucoup de nomades y font halte, et y reviennent régulièrement pour s’y reposer.
Vient ensuite la plaine centrale du pays. C’est là que vit la majorité de la population : un peu plus de six millions de personnes, avec en son centre la plus grande ville du pays, Fushjendija, qui compte deux millions de personnes à elle seule. A une centaine de kilomètres à l’ouest se trouve la capitale, Cité-Rouge, et ses 140 000 personnes.
Cette plaine centrale est en fait un grand plateau, dont l’altitude oscille entre 200 et 600 mètres. Le climat est à peu près identique dans toute la région, à savoir des hivers assez froids, mais non rigoureux, et des étés secs, avec des températures excédant rarement plus de quelques jours les 30 degrés. Le nord de cette zone est constitué d’une immense plaine marécageuse, qui est également la plus grande réserve naturelle du pays. C’est dire que les six millions de personnes se concentrent sur une trentaine de milliers de kilomètres carrés seulement.

Le sud du pays, enfin, est caractérisé par une baisse progressive de l’altitude en direction de la mer. Cette région n'est pas encore très peuplée, notamment la zone tampon entre la plaine centrale et le littoral. Les côtes ont gagné cependant énormément d’habitants ces quinze dernières années, étant relativement épargnées par la guerre civile. La principale ville, Port Shjabenji, a vu notamment sa population doubler, passant à 500 000 en 2014, devenant ainsi la deuxième ville du pays. Malgré cela, l’accroissement de la population a entraîné des problèmes, la ville, qui ne comptait que 230 000 personnes en 1998, n’étant pas préparée à un tel afflux de réfugiés.
Il s’agit également du plus grand, et à vrai dire du seul, port international du pays. Il concentre à lui seul 70% des importations/exportations par voie portuaire du pays. Cela dit, il reste un port modeste, tant le pays reste sur un modèle à moitié autarcique encore actuellement. Du reste, les plages adéliennes sont caractérisées sur 80% par des plages sableuses, propices au tourisme. Ce sont des plages pour la plupart encore très préservées, tant elles sont peu fréquentées. Les Adéliens du Sud prennent cependant de plus en plus de plaisir à fréquenter leurs plages locales, et les spécialistes de l’environnement constatent, malheureusement, une dégradation, lente mais certaine, du littoral. A ajouter à l’engouement qui prend forme, là aussi, pour ces plages. A l’est, les plages sableuses laissent place au delta du Shëne, qui prend sa source dans les Monts du Zangor. Ce delta s’étend sur plusieurs dizaines de milliers de kilomètres carrés, et abrite une faune et flore incomparable. Les éleveurs de la région viennent tous les ans profiter des terres fertiles pour procurer à leurs bêtes une alimentation sans équivoque, tandis que des centaines de milliers d’oiseaux y passent chaque année lors de leurs migrations. Le Delta du Shëne fût la première zone naturelle à profiter d’une protection nationale, en 1956. Il fait l’émerveillement du pays ; le roman nationalement célèbre “Dans l’ombre des grues”, un oiseau très présent l’été, est étudié par tous les jeunes Adéliens.
Dans l’arrière-pays, la vigne prend une place considérable. Il est le seul produit national à avoir véritablement une bonne réputation à l’étranger : on a déjà vu des vins adéliens se vendre à des prix impensables dans certains marchés nazuméens. Bien évidemment, ce commerce a souffert de la guerre civile et le secteur fut l’un des premiers à se relever, la région du sud étant la moins touchée. Dans l’est, notamment aux pourtours du delta, l’élevage du bétail est très présent, ainsi que celui des ovins, quoique moins présent. On trouve également ça et là des oliveraies, notamment dans l’ouest, ainsi que des cultures d’orange le long de la frontière avec la Sitadie. La nord de cette zone est également responsable de 70% de la culture nationale de tournesols.
Climatiquement parlant, le sud est exposé à de fortes chaleurs l’été, atténuées par quelques pluies près du littoral. L’hiver est généralement doux, la neige rare. Il arrive quelquefois que les zones avoisinant le delta soient inondées lors des Shënaies, des épisodes pluvieux parfois d’une rare violence, et qui doivent leur nom au fleuve du Shëne.
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Géographie administrative de l’Adélie

L’Adélie est découpée en 7 régions administratives. Voici la liste des régions adéliennes :
  • Le Zangör Lindore (ou Zangör-Oriental), avec pour capitale Clermösh
  • Le Zangör Perëndimore (ou Zangör-Occidental), avec pour capitale Kazresh
  • La Cistadië, avec pour capitale Ediräma
  • Le Lajtë, avec pour capitale Fushjendija
  • La Lugina e Poltava (ou Vallée de la Poltava), avec pour capitale Cité-Rouge
  • Le Mollë, avec pour capitale Bëshat
  • Le Jug (ou Sud), avec pour capitale Port-Shjabenji
Chaque région, divisée ensuite en communes, a une capitale (qui est à chaque fois la plus grande ville, sauf pour la Lugina e Poltava), et une sous-capitale, qui n’est pas nécessairement la seconde en population. Cette seconde-capitale est surtout symbolique : l’idée avait germé durant la guerre civile, quand la nécessité d’avoir une base de recours était importante. Nous allons maintenant fair un petit détail sur chacune des régions

Le Zangör-Lindore

Cette région est la plus orientale du pays. Elle juxtapose la Polkëme au nord et à l’est, ainsi que le Rosevosky au sud. Elle est la région la moins peuplée du pays, avec seulement 400 000 habitants. Et plus d’un quart se concentre dans la seule ville de Clermösh (110 000), qui constitue de fait la capitale de cette région. La capitale se trouve à quelques dizaines de kilomètres seulement du Mont Deljur, le point culminant du pays.
Cette région concentre l’essentiel de la population nomade (90%), soit environ 10 000 personnes. Il est toujours difficile de recenser avec exactitude leur nombre ; si les habitants nomades sont théoriquement obligés de se rendre une fois par an dans la ville à laquelle ils sont rattachés pour le recensement, beaucoup sont écartés de la vie civique et vivent selon leurs propres principes. Ce sont pour la plupart des éleveurs.
Leur nombre a grandement baissé en un siècle. Au début du XXè siècle, on en comptait environ 100 000, arpentant les montagnes du Zangör, faisant leur pèlerinage annuel à Vesh-Dötraj, située dans l'extrémité est du pays. Mais la modernisation, l’attrait d’une vie plus simple a contribué à leur baisse. Mais le vrai coup dur fût les règnes des rois tyranniques, qui ont commis un véritable génocide en en décimant près de 30 000, réduisant leur nombre à environ 15 000 avant la guerre civile. Enfin, celle-ci n’a eu aucune pitié et le nomadisme semble, bien malheureusement, voué à la disparition d’ici maximum quelques dizaines d’années.
Hormis Clermösh, les principales villes sont Shume-Largët (ou Fort-Lointain), qui est également la sous-capitale, Vesh-Doträj et Sitërona.

Le Zangör-Perëndimore

Deuxième région la moins peuplée avec ses 700 000 habitants, la région de la partie occidentale du Massif du Zangör. La capitale est Kazresh, qui rassemble à elle seule 220 000 habitants, et est tout de même la troisième du pays en termes de population. La région compte une autre ville de plus de cent milles habitants : Pütesha, et ses 130 000 habitants. Ainsi, la majorité des habitants vivent dans l’agglomération de Kazresh (300 000), et Pütesha (180 000).
La région abrite également une petite population nomade de 500 personnes, principalement à la frontière du Zangör-Lindore.
Kazresh est le principal centre culturel de la région. Elle est également située dans la seule partie de la région inférieure à 500 mètres d’altitude, dans la vallée du Shëne. Elle est le point d’entrée du Zangör. D’ailleurs, l’autoroute qui la traverse a longtemps été le seul point d’accès à l’est du pays.
Kazresh est souvent considérée comme la capitale nationale de la musique. Il est impossible d’échapper, en se baladant dans ses anciennes rues, aux musiciens qui jouent gratuitement, refusant pour la plupart l’argent que voudraient leur donner les touristes. Elle fût la première capitale du Royaume Adélien. La guerre civile a malheureusement eu un impact dévastateur sur la ville : alors qu’elle était la deuxième ville du pays avec ses 400 000 habitants avant la guerre, une grande partie de la population a été décimée ou a fui vers le Rosevosky, situé à une trentaine de kilomètres seulement. C’est ainsi que beaucoup de parties de la ville paraissent tristement abandonnées, tandis que de nombreuses initiatives locales tentent tant bien que mal de redonner sa vie d’antan à la ville.
De manière générale, cette région est marquée par les couleurs vives qui caractérisent ses maisons. C’est pour ça qu’on surnomme souvent cette région de berceau de la joie : entre musiques et couleurs, la vie y paraît très bonne.

La Cistadië

Située au nord de l’Adélie, elle est frontalière de la Polkême au nord-est et de la Sitadie au nord-ouest et à l’ouest. Sa proximité avec la Sitadie lui doit d’ailleurs son nom : Cistadië, donc “avant la Sitadie”. La frontière qui les sépare est d’ailleurs la plus ancienne encore en vigueur en Adélie, concrétisée au sud par le fleuve Poltava.
Elle est la troisième région la moins peuplée, avec ses 900 000 habitants. Les deux tiers de la population se concentre dans l’ouest, notamment à Ediramä, la capitale (130 000 habitants), et son agglomération, qui compte 650 000 habitants. Ediramä est d’ailleurs la seule ville adélienne a avoir une agglomération plus importante qu’elle-même. Le nord est très marécageux, avec notamment le plus grand parc naturel national, celui des Grues.
Ediramä doit son nom à un roi du XIXè siècle, Eddi Ramä, qui a fait construire cette ville afin de protéger la frontière au nord. Il ne lui a pas donné son nom ; elle s’est appelé pendant cinquante ans Cispoltava. C’est après sa mort que les habitants ont décidé de lui donner son nom.
La région se compose ainsi d’une zone marécageuse à l’est, et d’une grande zone urbaine à l’ouest. Ediramä est aujourd’hui caractérisée par son activité sportive. Relativement épargnée par la guerre civile du fait de sa position géographique excentrée, les activités sportives ont pu survivre, alimentées par une vie étudiante active. Le club de football municipal, l’Union Ediramä, est le club le plus titré de l’histoire du championnat adélien.

Le Lajtë

Il s’agit là de la région la plus peuplée, avec ses 4.5 millions d’habitants, soit un tiers de la population nationale. C’est là que se trouve Fushjendija, la ville la plus peuplée du pays, qui fait à elle seule 2.1 millions d’habitants. On trouve également dans son agglomération Vlorasan, et ses 150 000 habitants.
Le Lajtë, qui est le nom donné également à la région naturelle, est une zone urbaine quasiment continue. Seul le sud-ouest fait exception, avec la forêt de Zëj, réputée pour ses bois ayant inspiré le mouvement réaliste des années 30/40.
Le Lajtë est le véritable centre culturel actuel de l’Adélie. Fushjendija, qui a eu grandement à souffrir de la guerre civile, avait vu sa population chuter, mais celle-ci a miraculeusement remonté, pour atteindre un niveau aujourd’hui record.
Elle attire notamment par sa forte activité culturelle et étudiante. C’est également la région qui participe le plus au PIB national. Le nord concentre notamment la plus grande région industrielle du pays, avec notamment un secteur automobile florissant.

La Lugina e Poltava

Cette région est frontalière de la Sitadie à l’ouest, avec laquelle la Poltava forme la frontière. D’ailleurs, le nom de la région signifie “Vallée de la Poltava”. Elle est la deuxième région en termes de population du pays, avec 2 millions d’habitants.
La capitale, qui est également celle du pays, est Cité-Rouge (Qyteti-Kuq en adélien). Avec ses 140 000 habitants, elle n’est pas la plus grande ville de la région, qui est Mantä, sur la Poltava et donc directement frontalière de la Sitadie, et ses 180 000 habitants. Cité-Rouge a été choisie notamment en raison historique, étant le lieu de début de la révolution.
Au-delà de cet aspect, Cité-Rouge est une grande ville historiquement parlant. Son nom vient directement du château, dans le centre, autour duquel la ville se construit lentement. C’est pourquoi l’on peut apercevoir, à mesure que l’on s’éloigne du château, des styles architecturaux différents. La partie nord du château a malheureusement été détruite durant la guerre, mais une partie de ses briques rouges sont encore visibles, donnant à la cité une ambiance particulière qui a souvent attiré les touristes.
La région de manière générale a beaucoup d'intérêts historiques. La Poltava est ponctuée d’anciens forts construits pour fortifier la frontière, dont quelques-uns présentent encore un aspect remarquable.

Le Mollë

Il s’agit là de la région tampon entre le centre, très peuplé, et le sud. Elle est peuplée de 1.5 millions d’habitants. Elle a gagné beaucoup d’habitants après la guerre civile.
Sa capitale est Bëshat, avec ses 100 000 habitants. Elle ne se trouve en réalité pas loin de Cité-Rouge. Cette région est caractérisée par une rareté des grandes villes, mais un très grand nombre de villages très éparses et de petites villes de moins de 10 000 habitants.
Nous avons là une région légèrement vallonnée. La vigne est très présente dans le sud, avec plutôt de l’élevage dans le nord. Le nord-est fût notamment la principale région d’extraction de charbon durant le XIXè siècle. Aujourd’hui, toutes les mines sont fermées pour des raisons environnementales.
On y trouve beaucoup de petites cultures locales. Beaucoup de petites villes ont un animal symbole. C’est ici que l’on trouve les carnavals d’automne. Entre septembre et novembre, on peut assister à de nombreux défilés avec comme point d’honneur l’animal totem, qui peuvent parfois être gigantesques.

Le Jug

La région la plus au sud est la seule à avoir un accès à la mer. Elle est également coincée entre la Sitadie à l’ouest, le Rosevosky à l’est et la Mollë au nord. Il y a environ un million d’habitants dans cette région. La moitié se trouve dans la ville de Port-Shjabenji, avec ses 520 000 habitants, qui en est de fait la capitale. D'ailleurs, 90% de la population se trouve dans la partie occidentale de la région.
En effet, à l’est, s’étend le Delta du Shëne, énorme réserve naturelle.
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