15/09/2015
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L'E.M.O [Terminé]

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Création de pays : L'E.M.O


Généralités :



Nom officiel : L'Etat Martial Ozkït
Nom courant : L.'E.M.O
Gentilé : Les Ozkïts / Ozkïtes

Inspirations culturelles : Mongolie, URSS. Inspiration fictive : La ville de Pathologic 2
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Le Moriton (langue administrative), l'Ozkït (aussi appelée le Moriton dialectal, langue parlée et administrative).
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Les hauts fonctionnaires et le gouvernement sont censés parler d'autres langues, mais aucune n'a de place importante.

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : Dans la toundra de l'Est, les richesses ferment leurs portes.
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Le Tugruk

Capitale : Khagangrade.

Population : 34.000.000 habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :

Les Ozkïts étaient connus, au cours de l'histoire, comme un peuple de nomades. Eparpillés en tribus partageant langue et foi, ils entretenaient des relations cordiales entre eux. Ces cavaliers des toundras vivaient de la chasse et du commerce et ne possédaient qu'une connaissance approximative du monde autour d'eux.

Malgré leur attrait pour la paix, les Ozkïts disposaient d'une force certaine. Les conditions climatiques particulièrement rudes et leurs activités physiques non négligeables en avaient faits de solides guerriers. De fait, leurs cavaliers étaient nécessaires pour lutter contre les bandits des montagnes, mais aussi contre les raids d'une nation connue pour son hostilité. En effet, à cette époque-là, la Moritonie envoyait des guerriers s'attaquer aux tribus Ozkïts ; mais ils furent souvent, fort heureusement, mis en déroute par les cavaliers des toundras.

Ces cosaques, on les surnommait "La force tranquille". En 1872, à la vue des navires descendant de l'horizon brun, leur 1e réaction fut la curiosité. Peut-être pourraient-ils en apprendre davantage de ce peuple si avancé, venu d'une terre nommée "Eurysie". Ainsi, la cohabitation entre natifs et invités fut - de prime-abord - sans accroc.

Mais ce savoir, qui aurait dû être source d'entraide et de respect mutuel, devint rapidement une arme aux mains des colons. Les constructions Eurysiennes étaient plus hautes, leurs outils plus avancés... Chaque Ozkït se demandait pourquoi le commerçant du village avait été remplacé par un étranger au sourire familier, dont les produits coûtaient, au bas-mot, dix fois plus de Tugruks. Les matériaux et ressources, eux, changèrent très vite de propriétaire. Les Ozkïts n'avaient plus l'ascendant sur leur propre terre.

Pour les nomades des toundras, c'était sûr : il fallait agir avant que l'ennemi ne devienne trop fort. Heureusement, nul ne pouvait leur retirer la force du nombre. Ils avaient d'ores et déjà gagné la confiance des colons, qui les considéraient comme dociles et impassibles, et des décennies plus tard, en 1902, ils lancèrent enfin "La révolte des Toundras". Les cosaques et autres soldats Ozkïts furent heureux de prendre leur revanche sur les hauts-gradés qui ne parlaient qu'avec leur fouet. En quelques années, l'envahisseur venu en douceur repartit la queue entre les jambes.

Mais malheureusement, la célébration fut de courte durée. Si le règne des Eurysiens avait été éphémère, il avait laissé une trace indélébile. Jusqu'à aujourd'hui, les Ozkïts ne subsistent que grâce au pain : l'hédonisme et le luxe ne sont que des récits appartenant à un autre. Les aïeuls ont regardé les colons s'émanciper par le vol et quitter la toundra sans rien rendre.

Jamais une telle chose ne devait se reproduire. Les cosaques et anciens chefs de tribus s'organisèrent très vite autour d'un gouvernement martial et centralisé. Tout ne tournait plus qu'autour de la protection des siens. Ainsi naquit, en 1907, l'Etat Martial Ozkït (E.M.O).

Au fil des ans, et voyant que la situation économique ne s'améliorait pas, certains Ozkïts commencèrent à douter de l'honnêteté de l'état. Les prix des biens et des services étaient déconcertants, les droits humains souvent bafoués... "Nos héros valent-ils mieux que nos bourreaux ?" était leur motto.

Les premiers mouvements radicaux, datés du début des années 40, étaient assez peu virulents. Cependant, cette critique sociale n'aboutit à rien ; les choses prirent alors une dimension plus chaotique.

On parlait de vandalisme très immature, de prises de parole excessives. Puis, de lustre en lustre, les larcins devinrent des délits, et les délits des crimes. Certains hauts-gradés étaient harcelés : on saccageait les cours de leurs logements, par exemple. Une sorte de ping-pong, où les deux partis grandissaient en brutalité, s'engagea. Aujourd'hui, en 2015, les citoyens craignent les radicaux, qui les considèrent comme de petits moutons dociles. Les "éclairés", comme ils aiment à s'appeler, sont tout bonnement hors-la-loi, et la plus simple affiliation à leur réseau est passible de plusieurs années de prison.

En fait, le plus cruel et le plus terrible, c'est que le gouvernement de l'E.M.O a fait de cette minorité une justification pour tomber dans le totalitarisme.



Mentalité de la population :

Le peuple Ozkït est conscient de sa situation. Il n'est normal pour personne de devoir économiser pour se permettre un souper. Les véhicules, téléphones et autres technologies y sont un luxe qu'on ne croise qu'une fois dans une vie. Le citoyen de l'E.M.O se bat chaque jour, pas pour son avenir mais pour celui de sa descendance, car comme disait le célèbre écrivain Mongke Ghalakin, "L'accomplissement est un cadeau du présent pour l'avenir."

L'enjeu réel, c'est de protéger le peuple et la bonne terre de ceux qui voudraient s'y attaquer. Effectuer son service militaire n'est, pour l'Ozkït, pas un simple devoir mais une fierté ; rejoindre les rangs est l'aspiration de beaucoup.

Hélas ! tout n'est pas toujours idyllique. Depuis l'existence même de l'E.M.O subsiste un mouvement radical secret. Et pour cause : ternir la réputation de son monarque est un crime fortement puni. Le gouvernement ne serait qu'une élite totalitaire, profitant de la paranoïa générale pour s'ériger en héros. Les conquérants et colonisateurs ne sont, toujours selon les radicaux, qu'un ancien souvenir, voire un prétexte utilisé par les militiares pour "s'engraisser" (cf. la gazette noire, journal d'idéologie radicale interdit à la vente).

Cela crée un conflit, non seulement avec les autorités (pour des raisons évidentes), mais aussi avec les loyalistes qui estiment que l'Etat Martial est le seul bouclier contre un monde profondément hostile.

En tout cas, les Ozkïts demeurent un seul peuple, et sont donc liés par le sens de la tradition. Conservateurs, ils estiment que le devoir de l'homme est de travailler pour le bien commun, et celui de la femme d'entretenir sa famille avec douceur mais assurance.

Cependant, au vu de l'isolationnisme de l'E.M.O, il est difficile pour les autres nations d'avoir accès à toutes les informations. Certains affirment que l'Etat Martial perpétue des crimes inhumains contre ses ressortissants, d'autres que les dirigeants mettent tout en oeuvre pour garantir sécurité et bien-être... Dans un théâtre géopolitique aussi flou, où complots et intrigues s'enchaînent, il est difficile de démêler le vrai du faux.

Que réserve l'avenir pour l'E.M.O ? Quels sont ses projets ? Nous en saurons bientôt plus.

Place de la religion dans l'État et la société :

Dans l'E.M.O, la foi revêt une importance plus culturelle qu'étatique. Certes, les trois religions - bouddhisme, animisme et chamanisme - sont estimées, et le blasphème est lourdement sanctionné, mais aucun dogme ni mentalité ne sont imposés.

Fait intéressant : Un Ozkït athée sera considéré avec davantage de mépris qu'un Ozkït suivant une autre religion. Toujours selon Mongke Ghalakin "Il vaut mieux penser différement que ne pas penser tout court", quoique l'usage de cette citation dans ce contexte est quelque peu extrapolé.


Politique et institutions :



Institutions politiques :

- Institution militaire :

L'E.M.O concentre une partie de ses projets sur la puissance défensive de la nation. La conscription est obligatoire dès l'âge de 18 ans et ce pour une durée de 4 ans, les académies militaires font partie des plus actives et les plus efficaces du Nazum, et les combattants sont perçus avec respect par l'Etat Martial.

- L'éducation nationale :

Il n'existe aucune école privée dans l'E.M.O. L'enseignement, sa méthodologie et son programme sont entièrement gérés par l'Etat Martial. Dès le primaire, les enfants apprennent l'histoire de leur pays, sont exposés aux coutumes et traditions, et intègrent le sentiment de patriotisme.

- La santé publique :

L'E.M.O offre un système de soin, entièrement pris en charge par le gouvernement, à chacun de ses citoyens. En principe, cela devrait garantir une bonne condition physique pour tous ; mais dans les faits les soldats (et leurs familles) sont considérés comme prioritaires.

- La sécurité interne :

L'E.M.O accorde une grande importance à la stabilité nationale. Les forces de police sont bien équipées, et bien qu'elles doivent suivre les protocoles, possèdent une certaine liberté d'agir. De même, tout un service de renseignement intérieur, connu sous le nom de DTA, entreprend des actions de surveillance pour écarter les menaces et garder la société sous contrôle.

Principaux personnages :

Général-président : Battoryn Khürelbaatar

Conseiller du général-président : Enkhtuya Sonomdorj

Général en chef : Dashiin Ganbaatar

Diplomate : Oyunga Narantsetseg

Le Général-président est élu par les hauts-gradés militaires pour un mandat permanent. Il possède un grand pouvoir exécutif, mais les décisions importantes (réformes, modifications de lois) font l'objet d'un débat entre toutes les hautes sphères de l'état.

Les différentes provinces sont administrées par les commandants de régions, des militaires ayant suivi une formation spéciale dans la gestion à petite échelle. Eux aussi, lors des débats politiques, apportent leur pierre à l'édifice.

Etrangement, les seuls hauts-gradés de l'E.M.O qui ne soient pas des militaires sont le conseiller du Général-président, une personnalité possédant une connaissance holistique des sujets nationaux, et le diplomate de l'état qui, comme son titre l'indique, gère les relations géopolitiques et se déplace d'ambassade en ambassade.


Politique internationale :

L'E.M.O souhaite protéger les intérêts Ozkïts des dérives du colonialisme, perçu dans toutes ses dimensions : militaire, économique... De fait, même les investissements étrangers sont interdits. L'état Ozkït est donc particulièrement isolationniste, une politique que le Général-président décrit comme porteuse d'autonomie, voire d'indépendance.
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Je pense avoir terminé ma fiche !

Merci à tous ceux qui m'ont donné des conseils :)
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Salut à toi !

La fiche semble pas mal, cependant la catégorie "Institutions politiques" est incomplète. Ce que l'on entend par ce terme c'est plutôt l'organisation de l'Etat : la forme du gouvernement, du parlement, les relations entre eux, les juges. En résumé une description du pouvoir exécutif, législatif et judiciaire ainsi que des moyens d'actions réciproques.

Actuellement ce que tu as mis n'est pas inutile, c'est plutôt intéressant et montre ton idée de RP futur, tu peux donc le garder mais tu devrais rajouter ce que je t'ai conseillé.

Pour avoir plus d'idées, je te renvoie aux fiches déjà validées dans ce lien.

Bon courage !
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Bonjour, bonsoir, et bienvenu sur Geokratos !

La fiche m'a l'air bien développé et tu as l'air de savoir dans quelle direction aller. Tout est en ordre pour moi ; ce faisant je peux la valider.

Informations supplémentaires :

En tant que nouveau joueur, tu as quatre mois de protection durant lesquels aucune action hostiles pourra être menées contre toi. Nonobstant, tu ne pourras en faire aucune.

Tu peux demander à la modération à ce que trois de tes personnages soient immortels.

Sur cela. . . Bon jeu à toi !
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