Antegrad-Novyavik

Après que la Fédération centrale démocratique d'Antegrad a décidé de se rapprocher de l'Union de Novyavik, Antegrad a proposé à son homologue eurysien une rencontre diplomatique autour d’un repas traditionnel anterien dans la capitale de la Fédération, afin de discuter de différents sujets pouvant favoriser le rapprochement entre les deux nations.

Le chef suprême de la Fédération centrale démocratique d’Antegrad, Ismael Idi Amar, attend le dirigeant de l’Union de Novyavik à l’aéroport national de Destint, accompagné de différents ministres, notamment celui des Affaires étrangères et celui des Armées navales, terrestres et aériennes. Des drapeaux anteriens et novais ont été installés côte à côte à l’aéroport pour l'occasion. Une foule s’est rassemblée pour accueillir le dirigeant novais. Ce n’est pas tous les jours qu’un dirigeant eurysien arrive en visite officielle ; le dernier en date était le Führer de l’État de Rimaurie.

Alors que l'avion diplomatique approchait, un petit commis du ministère des Affaires étrangères était heureux de pouvoir participer à cette rencontre avec son vénérable chef d'État. Il faisait en effet partie de la délégation novaise en route vers Antegrad, il se perdait dans sa satisfaction. C'est alors que le pilote déclara :

Pilote : Veuillez attacher votre ceinture, nous arrivons à l'aéroport international de Destint.

La satisfaction du petit commis monta encore d'un cran. Dehors, il faisait beau et l'avion prit doucement contact avec le sol. Le commis avait l'habitude de l'avion, certes, mais pas d'une aussi grande qualité. La délégation se leva et marcha le long du couloir central. La petite troupe de quatre personnes composée d'un agent de sécurité, du ministre de l'Économie, du petit commis qui servait de conseiller et, bien entendu, de Yuri Lavrov, sortit de l'avion diplomatique. Yuri, qui était le premier à sortir, regarda et salua la foule sans cacher son plaisir. L'agent de sécurité, qui ne lâchait pas des yeux Yuri, adoptait une expression neutre. Il arborait un costume noir avec des lunettes de soleil, les habituels accessoires des agents de sécurité novais. Ils avancèrent en direction du chef suprême de la Fédération centrale démocratique d’Antegrad, Ismael Idi Amar.
Yuri et toute la délégation saluèrent amicalement le chef suprême, à l'exception de l'agent de sécurité qui était plus préoccupé à chercher une potentielle menace pour la délégation qu'à jouer les copains avec ce pays étranger.

Un agent type de Novyavik :

Le chef suprême de la Fédération centrale démocratique d'Antegrad observe ses invités descendre de leur avion, acclamés par la foule. Lorsque Yuri Lavrov s'approche de lui, sourire aux lèvres, il tend la main à son invité, et les deux dirigeants se saluent. Le chef suprême prend alors la parole.
Salutations, Monsieur Yuri Lavrov. C’est un honneur de vous accueillir dans notre nation. Je vous remercie d’avoir accepté notre invitation, et nous espérons que votre voyage s’est bien passé. Si c'est le cas, alors nous pouvons vous amenez vers le lieu qui nous abriteras lors de cette rencontre. Une voiture nous attend.

Les journalistes prennent de nombreuses photos de cette rencontre, leurs flashs éblouissant les deux dirigeants. Ismael Idi Amar, le chef suprême, s’est vêtu de la tenue traditionnelle noire du pays pour accueillir son homologue dans les règles de l’art.

Yuri Lavrov Bonjour, je confirme que j'ai eu un excellent voyage et suis ravit d'être venu dans votre pays.

Les flashs continuaient d'éblouir les deux dirigeants.

Yuri Lavrov Oui, tenons nous à l'écart de cette foule excitée et des médias internationaux. Nous serons bien mieux autre part.

Ismael Idi Amar pose alors sa main dans le dos du dirigeant novais, Yuri Lavrov, pour l’emmener vers une limousine au milieu d’un cortège de véhicules. Les deux dirigeants entrent dans la limousine, accompagnés des différents ministres des deux pays, en direction de leur destination.

Une fois arrivés devant un large bâtiment en terre cuite, marbre et or, ils sont escortés à l’intérieur jusqu’à une salle. Deux soldats ouvrent les portes, et le chef suprême, accompagné de ses invités, entre dans la pièce. Une large table ovale, décorée de plusieurs plats traditionnels anteriens, est dressée. Les drapeaux des deux pays ont été installés sur les murs, et un tableau représentant Ismael Idi Amar est également affiché sur un des murs. Le chef suprême invite ses invités à prendre place et à commencer le dîner.
Le chef suprême prend ensuite la parole.
Installez-vous, je vous prie, c'est ici où nous allons réaliser nos discussions. Si vous avez des allergies, informez-moi. Si vous n'avez pas d'autres remarques, nous pouvons commencer. Voici les différents sujets sur lesquels nous allons discuter : l'économie avec la possible mise en place d'un accord d'exportation, d'importation et la possible baisse des taxes entre les deux pays, l'accessibilité des deux pays aux citoyens des deux nations et la possible mise en place d'accords militaires. Si vous aimeriez parler d'autres sujets, faites-le-moi savoir également.

Le commis Excusez-moi, j'ai une allergie aux fruits à coque.
Yuri Lavrov Si je ne me trompe pas, personne d'autre n'a d'allergie, quand aux accords que vous nous proposez, je les trouvent forts intéressants.
ministre de l'économie de Novyavik Nous avons hâte de traiter avec vous de tous ces sujets.

Ministre de l'économie de Novyavik.

Le serveur présent proche de la table prend la parole.
Très bien, il n'y à pas de fruit à coque à cette table, vous pouvez donc manger sans crainte.

Ismaël Idi Amar prend ensuite la parole.
Parfait. Nous pouvons commencer. Tout d’abord, parlons d’économie. J’aimerais vous proposer, si vous êtes intéressé, la normalisation des échanges économiques entre nos deux nations. De plus, nous souhaiterions accorder une priorité à l’exportation à bas prix de pétrole, de gaz ou de diamants vers votre nation. En échange, nous aimerions bénéficier d’une certaine priorité sur la technologie avancée et la robotique industrielle développées par votre célèbre entreprise Novokrat®.

J’aimerais également proposer une baisse des taxes sur tous les produits importés et exportés entre nos deux nations, ce qui permettrait une meilleure fluidité des échanges. Cette taxe serait alors réduite de 23,5 %.

Yuri Lavrov Je suis désolé, notre sous sol est déjà très riche en pétrole et dispose de quelques gisements de gaz, mais insuffisamment pour subvenir à nos besoins. Nous sommes donc prêt à vous privilégier pour l'achat de gaz et diamants, mais nous n’achèterons pas de pétrole. Pour une collaboration technologique, nous sommes prêts à céder du savoir dans le domaine de la robotique industrielle.

Le ministre de l'économie semblait satisfait de ce qu'il ce déroulait sous ces yeux : En effet, il avait un objectif de croissance très difficile à atteindre, Et tout ces accords ne feraient que l'aider.

Très bien, il n'y à pas de soucis. J'en prend note. Et pour les taxes?

Yuri regarda alors le commis et le ministre de l'économie, ils chuchotèrent à voix basse, presque inaudible pour les autres:

Yuri Lavrov Qu'en pensez vous ?
Commis Monsieur, nous avons déjà beaucoup d'accords douaniers, vous ne craignez pas que la concurrence étrangère nous détruise de l’intérieur ?
Ministre de l'économie Monsieur, cette offre est l'occasion pour nous d'atteindre notre objectif !
Commis Accepter cette offre est imprudent, pensez à notre monopole sur notre territoire !

Yuri parla à voix haute :
Yuri Lavrov Quand au taxes, Nous acceptons votre proposition, cependant, ils devront ce soumettre aux vérifications usuelles aux frontières. Nous souhaitons également que les produits vendus sur notre territoires ce soumettent à nos normes, c'est à dire que nous souhaitons une transparence intégrale sur vos produits.

Le ministère de l'économie de la Fédération centrale démocratique d’Antegrad et le chef suprême Ismael Idi Amar se regarde un instant puis Ismael Idi Amar pris la parole.
Je n’y vois pas d’inconvénient. Bien, cela étant fait, passons à l’accessibilité des deux pays pour les citoyens de nos nations respectives. Je pense que ce serait une bonne chose de faciliter cette accessibilité en supprimant le visa obligatoire et en autorisant l’entrée d’avions civils sur nos territoires, à condition qu’une autorisation préalable soit demandée.

Yuri Lavrov Je suis d'accords.

Le commis regarda alors le ministre de l'économie puis le PDG, tour a tour. Il dit à voix basse.

Commis Vous ne craignez pas une vague de migration ?
Ministre de l'économie Cela nous ferait plus de main d’œuvre, et dans le cas où ils ne travailleraient pas, c'est simple, nous n'avons pas d'allocations.

Le commis avait pris peur de cet accord, il craignait la formation d'une minorité politique à Novyavik. Yuri Lavrov dit tout haut :

Yuri Lavrov
Quand à l'interdiction des religions autres que l'orthodoxie, l’Athéisme ou le technisme, elle ne s'applique qu'à nos citoyens et non aux touristes ni a des ressortissants qui viennent pour le travail. Si cela vous inquiète, j'espère vous rassurer.

Je vous remercie. Oui, cela me rassure. Bien, nous pouvons passer au sujet militaire. Nous aimerions mettre en place un pacte de défense commun entre nos deux nations.

Le ministère des armées navale, terrestre et aérienne de la fédération centrale démocratique d'Antegrad prend ensuite la parole.

En effet, ce pacte de défense commun entre nos deux pays consisterait à ce que, si l’une de nos deux nations est attaquée, l’autre réponde de l’une des manières suivantes : en intervenant militairement avec l’accord du chef de l’État, en imposant des sanctions économiques et diplomatiques au pays agresseur, ou en fournissant du matériel militaire au pays agressé. Ce pacte ne s’appliquerait évidemment pas si l’une de nos deux nations initie le conflit. Qu’en dites-vous ?

Le ministre de l'économie s’intéressa tout de suite moins à la conversation qui partait sur des sujets militaires qui ne l'aiderais pas dans ses projets de croissance. Cependant, Yuri Lavrov qui avait besoin d'alliés au plus vite ce redressa et répondit immédiatement :

Yuri Lavrov Ceci nous intéresse particulièrement. Nous sommes en recherche d'alliés et les termes que vous nous avez énoncés nous conviennent. Cependant, nous espérons que cela ne vous dérangera pas. mais nous sommes en train de s'accorder avec le Saint-Empire de Karty sur l'installation d'une base militaire sur notre territoire en échange d'une protection.

Le chef suprême Ismael Idi Amar pris la parole.

Parfait! Non cela nous ne dérange pas, le saint Empire de Karty est un allier à la fédération et possède également une base militaire sur notre sol.