04/10/2015
11:10:15
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Le quoi-land ? The broom pour nettoyer le maison [Caratrad/Tanska/Teyla - Valkoïnenland]

[date à déterminer, probablement rétro]

ContexteAprès une opération surprise lancée dès les premières heures de l'année 2014 et s'étant conclue glorieusement pour la coalition antifasciste comprenant Caratrad, Teyla et Tanska, la question d'un règlement de la question Hvítneslåndaise se pose. Clean House fut la seconde intervention humanitaire menée par les nations en question, la première ayant eu lieu sous l'égide de l'OND en 2012. Aussi, s'étant emparées d'une large portion du territoire Hvinestlandais, les trois nations de la coalition se retrouvent à devoir statuer sur l'avenir de ce territoire autoproclamé indépendant avec l'ancien propriétaire, le Valkoïnenland. Une précédente rencontre à déjà servi à déterminer la position des forces coalisées sur la question.
Le palais de Dalebygg, lieu où se déroulent les négociations

"L'affaire hvinestlandaise", comme on l'appelait à Caratrad, préoccupait comme une petite écharde dans le doigt ; pas assez pour qu'on prenne le temps de s'en occuper, mais suffisamment pour irriter. Étant donné la proximité et l'intérêt immédiat nourri par le Royaume-Uni dans l'affaire, tanskiens, teylais et caratradais s'étaient mis d'accord pour que les discussions avec le Valkoïnenland se déroulent sur le sol de ces derniers, en l'occurrence dans le duché du Northaberland. C'était en terre de culture scandinave qu'on discuterait de l'avenir d'une nation scandinave, une idée dont le Secrétaire des Affaires Étrangères Padraig Cunningham ne cessait de se féliciter alors que les délégations successives s'installaient autour d'une longue table de chêne. Bien qu'étant l'hôte et l'organisateur, Cunningham invita d'un geste le représentant du Valkoïnenland à prendre la parole en premier.
. . . . .La délégation tanskienne était venue conséquente, organisée, parfaitement administrée. Aucun rôle inutile, aucun supplétif artificiel, le juste nécessaire d'une affaire devenue courante. La gestion des territoires libérés, comme on l'avait désormais appelé, suivait un cours lent mais certain sans que son chemin ne soit définit. L'objectif était flou et l'on entretenait constamment ce brouillard final. On obstruait volontairement l'extrémité de ce tunnel pour une raison aisée, personne ne savait réellement comment cela se terminait. Unique marqueur qui guidait l'action fédéral, unique information permanente, le départ voulu des forces tanskiennes restait une constante jamais altérée ni modifiée. Le reste n'était pas gravé mais toujours imaginé. Les forces tanskiennes partiraient quand le travail sera achevé et la paix rétablie. C'est sans réelle lettre de mission, mais plutôt doté de quelques intentions, que le cortège tanskien se rendait aux négociations.
A sa tête, Asmus Sørensen, administrateur-exécutif de l'Administration temporaire de Libération. Il régnait sur un domaine informel, sur un statut temporaire dont on avait bâti des montagnes permanentes de protocoles. Son œuvre, comme il la considérait, oscillait comme un pendule, du devoir d'être éphémère à la nécessité de gouverner. Tanska ne savait fonctionner autrement que par cette série de règlements et de directives. Le vide se comblait par la paperasse et le papier. Et, avec la défaite des forces fascistes, ce dernier était immense. Non sans quelques sentiments qui pouvait rappeler la Création, les administrateurs avaient conçus un appareil imprévu aux réalités bien réelles. La démocratie nait par les libertés et demeure par les lois. Vieille expression devenue dicton de l'Administration. Pour tout Tanskien, les premières, fragiles, ne pouvaient que subsister par les secondes et ces dernières ne pouvait être qu'ordonnance, décision, administration.
Après Sørensen, une série de hauts fonctionnaires de cette administration temporaire l'accompagnait, tous sur des domaines spécifiques allant des droits humains à la défense en passant par l'élémentaire éducation de l'enfant. C'était une forme d'Etat parallèle qui rentrait dans cette demeure. Tanska sans être Tanska. Seul rattachement à la pleine réalité de la Fédération, l'ambassadeur de Tanska en Caratrad était aussi des négociations. Fonctionnaire âgé mais expérimenté, il était un habitué de la logique caratradaise et de certaines négociations onédiennes. Pour lui comme pour d'autres au sein de l'Appareil, les négociations pourraient s'avérer plus complexe avec les partenaires qu'avec le Valkoïnenland en lui-même. La division pouvait arriver et ils pourraient s'y engouffrer. Il ne la souhaitait pas mais il la craignait. Rares étaient les Tanskiens qui n'avaient pas une certaine idée de leur action et de la réalité de cet appareil d'Etat temporaire de libération. L'Administration avait une essence qu'elle comprenait d'elle-même. En comblant un vide, elle ne pouvait concevoir de finalement se retirer sans certitude. Il eut été inutile de le leur indiquer, ils l'avaient tous déjà intégrés.
La délégation est composée du Ministre des affaires étrangères Jørpeberg av Vaxburg, du premier ministre Håkan av Erland et du Chef d'état major des armées le maréchal Franz Van Leeuwenberg. Tout trois avaient été envoyés par le roi étant dans l'impossibilité de se déplacer. Le maréchal salua ses compères étrangers et prit la parole...
Franz Von Leeuwenberg : Messieurs je voulais vous remercier de nous avoirs conviés à ce sommet. Tout d'abord nous devrions parler du sort des territoires du Hvítneslånd... Car cette zone d'occupation coalisés inquiète grandement notre peuple. Ce qui les préoccupent c'est d'avoir des troupes étrangères au portes du Valkoïnenland. Et de plus cette zone avec la présence de vos soldats nous fais perdre notre souveraineté à l'international. Nous aimerions que cette situation s'améliore, voici pourquoi nous sommes venus.
. . . . .Feignant une première réaction incontrôlée, Asmus Sørensen se ravisa finalement tourna sa langue plusieurs fois dans sa bouche et, rattrapé par l'intériorisation de ses années de formation sinon de formatage par l'Administration, pris finalement la parole.
« Vous avez parfaitement raison Maréchal. Messieurs et Mesdames aussi présentent, ne les oublions pas, il est en effet primordial d'évoquer rapidement la question des territoires du Hvítneslånd. Puissions nous trouver rapidement un terrain d'entente ou bien, en cas de désaccord trop évident trop rapidement, je propose que nous abordions d'autres points à l'ordre du jour. Construire une compréhension commune serait alors bénéfique pour la reprise des discussions sur les territoires du Hvítneslånd. Mais pour commencer cela, nous aimerions avant toute chose écouter votre position. Monsieur le premier Ministre peut-être, qu'avez vous plus précisément à aborder concernant l'amélioration de la situation qui est la raison de votre venue ? »
Ministre des Affaires Étrangère du Royaume de Teyla
Pierre Lore, Ministre des Affaires Étrangères.


Pierre Lore n'avait jamais mis les pieds au Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware avant cette conférence. L’idée même de se rendre dans cette monarchie l'intriguait grandement et en même temps le dérangeait. Il trouvait un peu morbide de faire sa première visite officielle chez un État partenaire pour une conférence pour la paix. Il n'avait jamais vu ses homologues étrangers avant cette conférence. Il était méfiant quant à la réaction que pourraient avoir ses homologues vis-à-vis de lui. Pierre Lore pensait que les relations internationales étaient intrinsèquement liées aux relations entre les acteurs internationaux. Il n'était pas venu les mains vides pour ses deux compères de l'Organisation des Nations Démocratiques.

Bien qu'au départ il souhaitât offrir une tasse kitsch avec comme slogan "Pour le meilleur pays de l'OND" avec le logo de l'OND à la place de l'habituel cœur pour son homologue tanskien et un pull d'hiver au même slogan et au même logo pour son homologue caratradais, son équipe le persuada d'opter pour des présents qu'elle jugeait plus appropriés. Lui n'était pas convaincu par les arguments de son équipe, mais face à l'insistance de ses employés, il finit par céder. Ainsi, la tasse pour la République Fédérale fut remplacée par le texte original d'un traité datant de mille six cent quatre, entre les deux nations, qui était dans un musée de Manticore jusqu'ici. Pour le Royaume, l'équipe de Pierre Lore commanda un portrait d'Elizabeth Ière. Toutefois, Pierre Lore n'étant pas fou, il donnera les cadeaux en fin de conférence lorsque la délégation du Valkoïnenland sera partie. Parce que Pierre Lore est Pierre Lore, il avait dans sa valise ses idées de cadeau, au cas où ceux pensés par son équipe ne seraient pas suffisants.

Une fois installé autour de la table et après les diverses prises de parole, Pierre Lore fut étonné que ce soit le maréchal qui parla en premier pour le compte de la diplomatie valkoïnienne. Il regarda ses fiches. "C'est bien la partie démocratique qui se trouve devant moi, il m'a fait douter l'idiot," pensa intérieurement Pierre Lore. Dans ces instants de conférence, après l'invitation à prendre la parole pour le pays hôte, Pierre Lore s'attendait à ce que le chef d'État ou de gouvernement du Valkoïnenland parle avec prudence, méfiance, mais éloquence face à l'assemblée pour gagner les cœurs de chacun et chacune. Il observait avec prudence la diplomatie du Valkoïnenland parler de territoire du "Hvítneslånd" et non du "Valkoïnenland". Il observait la diplomatie tanskienne, avec amusement, reprendre exactement le même qualificatif de ces territoires. La diplomatie tanskienne semblait malicieuse et intelligente aux yeux de Pierre Lore. Cet événement paraissait le confirmer.

Pierre Lore, après avoir fini de classer ses stylos dans l'ordre croissant de leur longueur, prit la parole :

- Vos Excellences. Le Royaume de Teyla rejoint la position de la République Fédérale. En outre, il est nécessaire que la question des territoires et à qui ils reviennent de droit soit posée dès le début de cette conférence. Je note avec insistance que Son Excellence Maréchal Franz Von Leeuwenberg reprend les termes de "territoire du Hvítneslånd". Doit-on comprendre que le Royaume constitutionnel du Valkoïnenland souhaite que ces territoires forment une nation indépendante ou est-ce une formule malheureuse qu'a dite le maréchal ? Peut-être une autonomie pour ces territoires ? N'y voyait aucun souhait d'indépendance de ces territoires par le Royaume de Teyla, nous souhaitons juste savoir les projets du gouvernement du Valkoïnenland et notamment ses vœux.

Concernant les troupes étrangères à vos frontières, ayez la certitude du Royaume de Teyla que celui-ci ne laissera pas repartir un conflit armé. Comme nous l'avons signifié, nous reconnaissons votre souveraineté nationale et votre droit à la légitime défense. Il est clair que, du côté du Gouvernement de Sa Majesté, si les autorités du Valkoïnenland réclament une assistance auprès du Royaume de Teyla, alors que des troupes traversent votre frontière, nous y répondrons favorablement.

Sur le sujet de la présence de soldats des nations ici présentes, le Royaume de Teyla assure au Valkoïnenland qu'aucun crime n'a été commis, que ce soit avant, pendant ou après les combats. En outre, si des soldats teylais ont perpétré des crimes, la justice teylaise sera intraitable et, après avoir discuté avec le garde des balances, je puis vous assurer de l'entière coopération de la justice teylaise si des soldats teylais ont commis des crimes.
Franz Von Leeuwenberg prit la réflexion du ministre Teylais avec honte et humiliation. Il serra son poing, Håkan av Erland le vit, se leva et prit la parole :

Premier ministre Håkan av Erland : Monsieur Lore, je crois que le maréchal s'est mal exprimé. Car voyez vous la région du Hvítneslånd appartient à la couronne et au peuple Valkoïnien depuis des millénaires. Et le maréchal est originaire de cette région voici pourquoi il en parle ainsi. Nous aimerons aussi en dehors de la question des territoires, que les prisonniers de guerres et collaborateurs fait par les forces coalisés soit transférés au Autorités Judiciaires Valkoïniennes ils seront jugés équitablement en fonctions de la gravité de leurs actes. Nous voudrions aborder le traitement des civils pendant l'occupation de la force coalisé.

Les projets de notre gouvernement serait de réintégrer notre territoire et son industrie et enfin mettre terme à cette situation qui dure depuis trop longtemps vous en conviendrais. Nous ne voudrons en aucun cas que la région du Valkoïnenland que forme le Hvítneslånd devienne indépendant ce serait totalement absurde.
Nous espérons être entendu messieurs. Je vous remercie.
Le premier ministre termina son intervention et il s'était rassis en attendant le prochaine intervention.
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